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Tourne au son ! : Evolutions et révolutions de la prise de son au cinéma
Conférence de Philippe Vandendriessche
/ Canal-u.fr
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Depuis que le cinéma a appris à parler, on n'a jamais autant crié « Silence ! » sur les plateaux de tournage. C'est que le champ sonore est beaucoup plus difficile à cadrer qu'une image, et sa capture est une manœuvre où le microphone doit faire preuve d'agilité pour rester hors du cadre, pour éviter les rayons de lumière, mais sans perdre l'émotion, cristallisée dans d'infimes vibrations de l'air. Le preneur de sons réalise une savante composition entre le réel et l'idée d'un film à faire, d'une histoire à raconter, d'une émotion à susciter. L'entreprise est complexe car si l'œil peut se promener sur l'image, errer ou même s'en détourner, le son remplit l'espace, il s'insinue et se déploie dans un jeu subtil avec le temps et la mémoire de l'auditeur. L'oreille n'a pas de paupières : la prise de son est une chose sérieuse et sa réalisation est un art. Présentation d'appareils rares. Mot(s) clés libre(s) : aide à l'industrie cinématographique, cinéma
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Théorie du film documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 3)
/ Pascal Cesaro
/ 01-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LIOULT Jean-Luc
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THEORIE DU FILM DOCUMENTAIRE Jean Luc Lioult Professeur à l'Université de ProvenceFilms sociaux, ethnographiques, scientifiques ou politiques, développant des formes autobiographiques, portrait, journal filmé : les formes du documentaire sont tellement variées qu’il serait réducteur de l’assimiler à un “genre”. “C’est un champ complexe qui relève aussi bien de critères économiques que de réseaux de fabrication, de diffusion, de références cinématographiques. C’est une zone de travail, un geste : celui d’aller vers le réel... Cette réflexion introductive propose de s'appuyer sur la fausse distinction entre documentaire et fiction pour reposer la question de la partition entre le vrai et le faux et pour montrer que la production de sens spécifique au film documentaire peut se développer dans différents cas...- il n’existe au fond qu’une seule modalité de représentation du monde réel, auquel l’immense majorité des films renvoient en dernière analyse - il existe néanmoins diverses formes de mimesis qui remplissent différentes fonctions- ainsi, les activités fictionnelles ont partie liée avec une dimension ludique de la mimesis : on accepte de suspendre les règles usuelles de la réalité- le cadre pragmatique de la fiction est celui de la feintise ludique partagée- le cadre pragmatique du documentaire est celui de l’assertion sérieuse consentie- un pacte spécifique s’établit entre auteur et spectateur de documentaires- le spectateur de documentaires est un spectateur vigilant- suspicion ou foi dans les images ?- le vocabulaire courant, en matière de réalité et de vérité, est riche mais imprécis- au plan théorique il y a deux “ordres“ de réalité : celui du réel concret avec ses propriétés objectives, celui des significations et des valeurs qu’on lui accorde- ces deux ordres sont en constante interrelation ; le second ne peut être objectivé- ce second ordre ne peut être abordé que sur un registre intersubjectif- même l’intersubjectivité ne peut garantir qu’un jugement soit unanime- le documentaire vise à la fois ces deux ordres, celui du réel concret et celui des réalités symboliques- ce que permet le documentaire est un consensus intersubjectif portant sur des assertions sérieuses ; ce qui suppose toutefois une présomption de validité de ces assertions Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinéma, documentaire, fiction, film, intersubjectivité, mimésis, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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Tentatives de définitions du film documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 2)
/ Pascal CESARO, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LIOULT Jean-Luc
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Leçon 1 : définitionsPartie 1 : Tentatives de définition du film documentaire- définir le documentaire occasionne un débat sans fin :- est-ce simplement l’« interprétation créative de la réalité » ?- le documentaire n’est pas un genre au sens des films de genre, caractérisés par leurs sujets ou leurs effets sur les spectateurs- il a une généalogie, il évolue au cours de l’histoire- il a une finalité particulière : donner à connaître- il véhicule bien souvent des valeurs (même contestables !), il a un but sérieux- ses caractéristiques formelles ne suffisent pas à le définir- on constate empiriquement qu’il correspond à certaines pratiques sociales (de production, de diffusion par exemple)- au plan anthropologique, c’est une production symbolique d’un type particulier [voir leçon 3 : "Théorie du documentaire" ]- dont il faut interroger la fonction à l’intérieur des groupes humains.- synthèse : le documentaire a pour objet de transmettre des connaissances, ce qui pose la question de ses modalités discursives et de sa poétique ; il relève de la non-fiction [voir leçon 3: "Théorie du documentaire"] ; il propose des images adéquates du réel.Partie 2 : Pour élargir la réflexion- pourquoi distinguer fiction et non-fiction ? la pensée post-moderne s’y refuse plutôt, mais une approche pragmatique prend acte de spécificités- la critique du dispositif cinématographique a été faite, on peut aujourd’hui la dépasser- en revanche le documentaire a bien une fonction politique : il s’agit en définitive d’interroger le monde- les images du réel sont toutefois l’objet d’une certaine ambivalence : on les juge fiables ou non selon les contextes où on les reçoit. Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinema, définition, documentaire, esthetique, fiction, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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Qui êtes-vous Cecil B. DeMille ? Conférence de Jean-François Rauger
/ La Cinémathèque française
/ 02-04-2009
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française, Rauger Jean-François
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Jean-François Rauger est directeur de la programmation de la Cinémathèque française Mot(s) clés libre(s) : carrière cinématographique, cecil blount demille (1891-1959), cinéma, cinéma hollywoodien, états-unis, réalisateurs de cinéma
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Microcinéma
/ Alain LABOUZE, Cité des Sciences et de l'Industrie, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Sciences Actualités
/ 03-01-1994
/ Canal-U - OAI Archive
LABOUZE Alain
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Une caméra derrière le microscope pour filmer les cellules en créant le mouvement : Marcel Pouchelet est le dernier microcinéaste français à traquer les mystères du vivant. Cinq cents séquences sont répertoriées dans son laboratoire de l'I.N.S.E.R.M.GénériqueRéalisation : Alain Labouze Production : CSI / Sciences Actualités / INSERM Mot(s) clés libre(s) : cellule, cinéma scientifique, cinématographie accélérée, microcinéma, microscope
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La première caméra et le premier projecteur de Méliès. Conférence de Laurent Mannoni
/ La Cinémathèque française
/ 08-12-2011
/ Canal-U - OAI Archive
La Cinémathèque française
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Dans le cadre de la journée d'étude consacrée à Georges Méliès, Laurent Mannoni intervient sur les débuts de Méliès en technique cinématographique : le magicien de Montreuil a assisté, émerveillé, aux premières séances du Cinématographe Lumière, mais il n'a pu acquérir d'appareil. Il se rend alors à Londres et achète un projecteur Robert-William Paul qu'il transforme en caméra. C'est avec cet instrument qu'il découvre son premier trucage, l'arrêt de la pellicule. Comme Méliès a impérativement besoin d'un projecteur afin d'organiser des séances dans son théâtre Robert-Houdin, il conçoit ensuite, avec quelques associés, un excellent appareil 35 mm, le « kinétographe ». Ces deux machines historiques sont conservées à la Cinémathèque française et sont montrées lors de cet exposé. Mot(s) clés libre(s) : cinematographe, Mélies
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Les incunables du cinéma scientifique
/ Jean-Michel ARNOLD, Institut de Cinématographie Scientifique, C.N.R.S Images
/ 03-01-1984
/ Canal-U - OAI Archive
MUYBRIDGE Eadweard, MAREY Etienne Jules, LUMIERE Louis, CLEMENT Maurice, BULL Lucien, OMEGNA Roberto
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Ce montage d'extraits des premiers films du cinéma scientifique, tournés entre 1872 et 1911, présente différentes inventions et techniques cinématographiques avec des images mises en mouvement par : - Eadweard Muybridge, inventeur du zoopraxiscope : personnes, enfants, cavaliers, chevaux et mules (1872-1890). - Etienne Jules Marey, inventeur du chronophotographe : animaux et personnes (1882-1890). - Louis Lumière, inventeur du cinématographe : démolition d'un mur et arrivée des congressistes de la Société Photographique (1895). - Clément Maurice : séparation des soeurs siamoises Rodika et Dodika par le Docteur Doyen (1898). - Lucien Bull, premières expériences de cinématographie ultra-rapide : insectes (1904-1911). - Roberto Omegna : présentation d'une névropathe (1908), et images en accéléré de la croissance de plantes, de l'épanouissement d'une rose et d'une expérience sur les bulles de savon (1911).GénériqueAuteurs : MUYBRIDGE Eadweard, MAREY Etienne Jules, LUMIERE Louis, MAURICE Clément, BULL Lucien et OMEGNA Roberto Production : CNRS AV, ICS Diffuseur : CNRS Images http://videotheque.cnrs.fr/ Mot(s) clés libre(s) : chronophotographe, cinéma scientifique, cinématographe, Clément Maurice, Docteur Doyen, Eadweard Muybridge, Etienne Jules Marey, histoire des techniques, Léon Bull, Louis Lumière, Roberto Omegna, technique cinématographique, zoopraxiscope
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Les différents mode du documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 6)
/ Pascal CESARO
/ 01-04-2011
/ Canal-U - OAI Archive
LIOULT Jean-Luc
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LES DIFFERENTS MODES DU DOCUMENTAIRENous nous inspirons de l’universitaire américain Bill NICHOLS pour distinguer dans l’ensemble documentaire des modes, rendant compte à la fois des caractéristiques des films et des démarches de leurs auteurs. Ces modes apparaissent au cours de l’histoire du documentaire, mais ils perdurent. D’autre part ils peuvent parfaitement se combiner ou se succéder à l’intérieur d’un même film. On les distingue aisément d’après une série de critères opératoires.1) les divers modes de l’ensemble documentaire 2) le mode observation3) le mode exposé4) le mode poétique5) le mode interactif-participatif6) le mode réflexif7) le mode performatif8) utilité de cette classification Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, Bill Nichols, cinéma, documentaire, histoire du documentaire, modes, théorie du cinéma
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Les contextes cachés du film de Wojciech Has "Manuscrit trouvé à Saragosse" / Marcin Maron
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 14-04-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MARON Marcin
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Les contextes cachés du film de Wojciech Has "Manuscrit trouvé à Saragosse" / Marcin Maron. In colloque "Jean Potocki. Pérégrinations", organisé par la section de slavistique de l'UFR de Langues, Littératures et Civilisations Étrangères de l'Université Toulouse II-Le Mirail dans le cadre de la "Semaine polonaise". Toulouse : Université-Toulouse II-Le Mirail, 14-15 avril 2011.Thématique 3 : D'un genre à l'autre, 14 avril 2011. Mot(s) clés libre(s) : adaptations cinématographiques (histoire et critique), Jan Potocki (1761-1815), littérature et cinéma polonais, littérature polonaise (18e siècle), Wojciech Jerzy Has (1925-2000)
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Le documentariste et ses outils à travers les âges (Penser le cinéma documentaire : leçon 1, 1/2)
/ Catherine Goupil
/ 04-04-2003
/ Canal-U - OAI Archive
Goupil Catherine
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Le cinéma documentaire est né de la rencontre entre le désir des cinéastes d'explorer le monde et la passion des inventeurs d'enregistrer le réel :Entre Louis et Auguste Lumière, filmant le déjeuner en famille avec une caméra cinématographe noir et blanc muette et Dominique Cabréra se filmant elle-même avec une caméra DV numérique en couleurs et sonore, il y a cent ans d'écriture documentaire et d'inventions techniques.Les cinéastes ont cherché à transmettre, avec leur point de vue, la vie quotidienne de leurs contemporains en s'approchant progressivement au plus près de leur intimité, jusqu'à parfois devenir les propres "acteurs" de leurs films.Pour en arriver là, un dialogue permanent s'est établi entre eux, des inventeurs et des ingénieurs. il a fallu alléger les caméras, les installer sur des trépieds fluides, domestiquer la couleur de la pellicule, mener une véritable conquête pour entendre en direct les personnes que l'on filme, réunir sur un même support l'image et le son avec l'arrivée de la vidéo, inventer de nouvelles techniques de montage plus simples et plus rapides, miniaturiser tous ces équipements pour parvenir aux caméscopes que nous connaissons actuellement. Mot(s) clés libre(s) : cinema, cinématographie, documentaire, histoire du cinéma, invention, technique, théorie du cinéma
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