Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
La mondialisation culturelle et le rôle des intellectuels
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
LECLERC Gérard
Voir le résumé
Voir le résumé
On peut distinguer deux types différents de "biens culturels" : tout d'abord les biens sacrés et traditionnels (mythes et textes religieux); ensuite les biens profanes et modernes (programmes des mass médias audio-visuels). La modernisation/sécularisation engendrée par l'occidentalisation aboutit-elle à l'hégémonie du second type de biens? Ou un conflit se prépare-t-il entre une modernité d'origine occidentale et les civilisations d'Asie et d'Afrique? Pour tenter de répondre à ces questions, on s'interrogera sur la notion de "civilisations". L'impérialisme a eu pour résultat historique de faire passer ces grands ensembles culturels de l'isolement millénaire à un contact rapproché et asymétrique, générateur sur le plan économique et politique d'une domination matérielle écrasante de l'Occident. Mais il a eu aussi pour effet, sur le plan symbolique et intellectuel, de permettre la naissance des "sciences humaines". L'un des enjeux des débats idéologiques porte, depuis deux ou trois décennies, sur le statut épistémologique: s'agit-il de savoirs authentiques, c'est-à-dire universalistes ou d'idéologies particularistes, occultant des intérêts et des rapports de force? L'occidentalisation culturelle du monde a signifié également la mondialisation de l'intelligentsia qui, elle aussi a trouvé ses sources premières dans l'Europe en voie de sécularisation. Quel rôle ce groupe, désormais international, peut-il jouer dans un dialogue intercivilisationnel? Mot(s) clés libre(s) : culture, mondialisation, multiculturalisme, orient et occident
|
Accéder à la ressource
|
|
Le Grand Masque Molo (1968)
/ Guy Le Moal, C.N.R.S Images
/ 31-12-1969
/ Canal-U - OAI Archive
Le Moal Guy
Voir le résumé
Voir le résumé
A Silenkoro en Haute-Volta (actuellement Burkina Faso), une copie du Grand Masque Molo de la famille des forgerons Samu va être fabriquée pour la famille Traore. La fabrication du masque dure quinze jours. Toutes les phases de la réalisation, du choix de l'arbre (un afzelia) jusqu'à la taille précise des différentes parties du bois à l'endroit où doivent être taillés les cornes du masque. Les dieux et les ancêtres, en refusant les sacrifices, s'opposent à la réalisation d'une copi d'un masque aussi puissant. Néanmoins la taille du masque reprend, il est enfin terminé et réussi. Le masque est alors enterré près du village pour quinze jours. Après l'avoir déterré, on lui donne la vie en lui perçant des yeux.
Générique
Auteur, réalisateur : Guy Le Moal Production : CNRS AV / CFE Diffusion : CNRS Diffusion (videotheque@cnrs-bellevue.fr). Copyright CNRS AV / CFE 1968 Mot(s) clés libre(s) : art africain, culture, masques
|
Accéder à la ressource
|
|
CULTURE NUMÉRIQUE : 06 Les logiciels libres
/ 16-10-2009
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
«Free, as in free-speech, not free-beer»
Les logiciels sont des biens technologiques très
particuliers, car ils permettent l'accès aux différentes données. La mainmise
sur le secteur du logiciel pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur
les mémoires des entreprises et des sociétés. Les logiciels libres permettent de
construire l'espace numérique comme un bien commun
Les libertés offertes par le logiciel libre (droit
d'utiliser pour tout usage; doirt de reproduire, droit d'améliorer et droit de
coopérer en transmettant les logiciels améliorés) forment un ensemble de règles
juridiques construites par la communauté des développeurs du libre.
Le mouvement des logiciels libre est le plus avancé des
nouveaux mouvements sociaux du numérique. Il nous permet de penser différemment
l'organisation de la «société de la connaissance»
Points essentiels
Qu'est-ce qu'un logiciel libre
Les usages des logiciels libres
Politique du logiciel libre Mot(s) clés libre(s) : culture numérique, cyberculture, logiciels libres
|
Accéder à la ressource
|
|
08B : Perspectives - Vectorialisme ou communs ? (suite) (CN14-15)
/ 05-12-2014
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
Cours commun de culture numérique 2014-2015 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i,
Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-GreenAmphi
S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi,
de 14h à 16h
Ces cours
sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours
sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire)Objectifs :
Alors que
les ordinateurs et les réseaux font dorénavant partie du quotidien dans nos
pays développés
(et s'étendent rapidement sur toute la planète, avec plus de 2 milliards de personnes
connectées et un parc de téléphones mobile en très forte croissance), il s'agit
avec cet enseignement de « culture numérique » de balayer le spectre des
usages, des pratiques, des enjeux, des modèles économiques et des rapports de
force mondiaux qui se tissent.
Les
ordinateurs ont depuis longtemps quitté le domaine du calcul (computer) pour
effectuer des traitements symboliques (mémoire, recherche documentaire,
reformatage) permettre l'accès réparti à des informations et des services
(médias, commerce électronique) et connecter des individus (réseaux sociaux,
communication). Ce nouveau paysage technique, en évolution permanente, rencontre
une ré-organisation du monde, dans lequel la mondialisation des échanges
commerciauxet financiers et l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène
géopolitique, se mêle à une crise écologique et sociale majeure. Voie de sortie
pour les uns, renforcement de la domination pour d'autres, restructuration des
industries et changements des désirs des individus qui les utilisent, les technologies
de l'information accompagnent cette marche du monde, et parfois la précèdent.
Les usagers
de ces techniques, profitant de leur malléabilité (on peut expérimenter et
revenir en arrière facilement) participent également à la définition de formes
d'usages, de nouvelles
sociabilités
et de nouvelles pratiques culturelles. Nous quittons un monde dans lequel
quelques uns s'adressaient au grand nombre, pour une situation plus fluide,
dans laquelle cohabitent des formes unidirectionnelles et des co-constructions
d'information et de connaissance. L'image de Wikipédia, une encyclopédie écrite
par ses utilisateurs ou la multiplication des pratiques collaboratives outillées
(covoiturage, coachsurfing, curation...) d'une part et les volontés politiques
et économiques de centralisation et de contrôle (société de surveillance
devenue évidement avec les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden,
concentration économique des entreprises majeures, les GAFAT) de l'autre
forment une toile de fond contrastée pour cet enseignement de culture
numérique.
Il s'agit
donc, au delà de la présentation et de l'analyse des services représentatifs
(moteurs de recherche,
Wikipédia, Facebook, YouTube, Twitter, iTunes, Amazon,...) et de la fixation de
points de repère sur le fonctionnement du réseau (nommage, métadonnées, modèles
économiques, commerce électronique) d'essayer de décrypter les enjeux, de poser
des questions qui portent sur l'avenir du réseau lui-même, mais également sur
l'avenir des sociétés en réseau, de ce qu'on appelle les « sociétés de la
connaissance ».
Cet
enseignement s'adresse à la fois à des étudiants venant des disciplines
techniques du fonctionnement
du réseau (webmestres, chefs de projets de services internet) et à des
étudiants futurs usagers professionnels (documentalistes, managers du sport,
éditeurs, gestionnaires du risque). Nous espérons que les deux approches
trouveront des informations, des analyses et des concepts qui leur seront
utiles. Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
|
Accéder à la ressource
|
|
08B - Traces (suite) (CN15-16)
/ 20-11-2015
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
Cours commun de culture numérique 2015-2016 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i,
Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-Green
Amphi
S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi,
de 14h à 16h
Ces cours
sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours
sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire) Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
|
Accéder à la ressource
|
|
08A : Perspectives - Vectorialisme ou communs ? (CN14-15)
/ 05-12-2014
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
Cours commun de culture numérique 2014-2015 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i,
Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-GreenAmphi
S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi,
de 14h à 16h
Ces cours
sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours
sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire)Objectifs :
Alors que
les ordinateurs et les réseaux font dorénavant partie du quotidien dans nos
pays développés
(et s'étendent rapidement sur toute la planète, avec plus de 2 milliards de personnes
connectées et un parc de téléphones mobile en très forte croissance), il s'agit
avec cet enseignement de « culture numérique » de balayer le spectre des
usages, des pratiques, des enjeux, des modèles économiques et des rapports de
force mondiaux qui se tissent.
Les
ordinateurs ont depuis longtemps quitté le domaine du calcul (computer) pour
effectuer des traitements symboliques (mémoire, recherche documentaire,
reformatage) permettre l'accès réparti à des informations et des services
(médias, commerce électronique) et connecter des individus (réseaux sociaux,
communication). Ce nouveau paysage technique, en évolution permanente, rencontre
une ré-organisation du monde, dans lequel la mondialisation des échanges
commerciauxet financiers et l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène
géopolitique, se mêle à une crise écologique et sociale majeure. Voie de sortie
pour les uns, renforcement de la domination pour d'autres, restructuration des
industries et changements des désirs des individus qui les utilisent, les technologies
de l'information accompagnent cette marche du monde, et parfois la précèdent.
Les usagers
de ces techniques, profitant de leur malléabilité (on peut expérimenter et
revenir en arrière facilement) participent également à la définition de formes
d'usages, de nouvelles
sociabilités
et de nouvelles pratiques culturelles. Nous quittons un monde dans lequel
quelques uns s'adressaient au grand nombre, pour une situation plus fluide,
dans laquelle cohabitent des formes unidirectionnelles et des co-constructions
d'information et de connaissance. L'image de Wikipédia, une encyclopédie écrite
par ses utilisateurs ou la multiplication des pratiques collaboratives outillées
(covoiturage, coachsurfing, curation...) d'une part et les volontés politiques
et économiques de centralisation et de contrôle (société de surveillance
devenue évidement avec les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden,
concentration économique des entreprises majeures, les GAFAT) de l'autre
forment une toile de fond contrastée pour cet enseignement de culture
numérique.
Il s'agit
donc, au delà de la présentation et de l'analyse des services représentatifs
(moteurs de recherche,
Wikipédia, Facebook, YouTube, Twitter, iTunes, Amazon,...) et de la fixation de
points de repère sur le fonctionnement du réseau (nommage, métadonnées, modèles
économiques, commerce électronique) d'essayer de décrypter les enjeux, de poser
des questions qui portent sur l'avenir du réseau lui-même, mais également sur
l'avenir des sociétés en réseau, de ce qu'on appelle les « sociétés de la
connaissance ».
Cet
enseignement s'adresse à la fois à des étudiants venant des disciplines
techniques du fonctionnement
du réseau (webmestres, chefs de projets de services internet) et à des
étudiants futurs usagers professionnels (documentalistes, managers du sport,
éditeurs, gestionnaires du risque). Nous espérons que les deux approches
trouveront des informations, des analyses et des concepts qui leur seront
utiles. Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
|
Accéder à la ressource
|
|
08A - Traces : Surveillance à tous les étages (CN15-16)
/ 20-11-2015
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
Cours commun de culture numérique 2015-2016 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i,
Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-Green
Amphi
S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi,
de 14h à 16h
Ces cours
sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours
sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire) Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
|
Accéder à la ressource
|
|
07B : Data - Un monde calculable (suite) (CN14-15)
/ 28-11-2014
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
Cours commun de culture numérique 2014-2015 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i,
Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-GreenAmphi
S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi,
de 14h à 16h
Ces cours
sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours
sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire)Objectifs :
Alors que
les ordinateurs et les réseaux font dorénavant partie du quotidien dans nos
pays développés
(et s'étendent rapidement sur toute la planète, avec plus de 2 milliards de personnes
connectées et un parc de téléphones mobile en très forte croissance), il s'agit
avec cet enseignement de « culture numérique » de balayer le spectre des
usages, des pratiques, des enjeux, des modèles économiques et des rapports de
force mondiaux qui se tissent.
Les
ordinateurs ont depuis longtemps quitté le domaine du calcul (computer) pour
effectuer des traitements symboliques (mémoire, recherche documentaire,
reformatage) permettre l'accès réparti à des informations et des services
(médias, commerce électronique) et connecter des individus (réseaux sociaux,
communication). Ce nouveau paysage technique, en évolution permanente, rencontre
une ré-organisation du monde, dans lequel la mondialisation des échanges
commerciauxet financiers et l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène
géopolitique, se mêle à une crise écologique et sociale majeure. Voie de sortie
pour les uns, renforcement de la domination pour d'autres, restructuration des
industries et changements des désirs des individus qui les utilisent, les technologies
de l'information accompagnent cette marche du monde, et parfois la précèdent.
Les usagers
de ces techniques, profitant de leur malléabilité (on peut expérimenter et
revenir en arrière facilement) participent également à la définition de formes
d'usages, de nouvelles
sociabilités
et de nouvelles pratiques culturelles. Nous quittons un monde dans lequel
quelques uns s'adressaient au grand nombre, pour une situation plus fluide,
dans laquelle cohabitent des formes unidirectionnelles et des co-constructions
d'information et de connaissance. L'image de Wikipédia, une encyclopédie écrite
par ses utilisateurs ou la multiplication des pratiques collaboratives outillées
(covoiturage, coachsurfing, curation...) d'une part et les volontés politiques
et économiques de centralisation et de contrôle (société de surveillance
devenue évidement avec les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden,
concentration économique des entreprises majeures, les GAFAT) de l'autre
forment une toile de fond contrastée pour cet enseignement de culture
numérique.
Il s'agit
donc, au delà de la présentation et de l'analyse des services représentatifs
(moteurs de recherche,
Wikipédia, Facebook, YouTube, Twitter, iTunes, Amazon,...) et de la fixation de
points de repère sur le fonctionnement du réseau (nommage, métadonnées, modèles
économiques, commerce électronique) d'essayer de décrypter les enjeux, de poser
des questions qui portent sur l'avenir du réseau lui-même, mais également sur
l'avenir des sociétés en réseau, de ce qu'on appelle les « sociétés de la
connaissance ».
Cet
enseignement s'adresse à la fois à des étudiants venant des disciplines
techniques du fonctionnement
du réseau (webmestres, chefs de projets de services internet) et à des
étudiants futurs usagers professionnels (documentalistes, managers du sport,
éditeurs, gestionnaires du risque). Nous espérons que les deux approches
trouveront des informations, des analyses et des concepts qui leur seront
utiles. Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
|
Accéder à la ressource
|
|
07B - Vidéo : entre télévision et internet (CN15-16)
/ 13-11-2015
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
Cours commun de culture numérique 2015-2016 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i,
Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-Green
Amphi
S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi,
de 14h à 16h
Ces cours
sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours
sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire) Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
|
Accéder à la ressource
|
|
07A : Data - Un monde calculable (CN14-15)
/ 28-11-2014
/ Canal-u.fr
LE CROSNIER Hervé
Voir le résumé
Voir le résumé
Cours commun de culture numérique 2014-2015 - Hervé Le Crosnier
M1-DNR2i,
Licence Professionnelle ATP, M1-EMT, M1-ESPE, M2-MDS, M2-GreenAmphi
S3-049, Bâtiment Sciences S3, Campus Côte de Nacre
Le vendredi,
de 14h à 16h
Ces cours
sont ouverts aux auditeurs libres
Ces cours
sont filmés par le CEMU (Centre d’Enseignement Multimédia Universitaire)Objectifs :
Alors que
les ordinateurs et les réseaux font dorénavant partie du quotidien dans nos
pays développés
(et s'étendent rapidement sur toute la planète, avec plus de 2 milliards de personnes
connectées et un parc de téléphones mobile en très forte croissance), il s'agit
avec cet enseignement de « culture numérique » de balayer le spectre des
usages, des pratiques, des enjeux, des modèles économiques et des rapports de
force mondiaux qui se tissent.
Les
ordinateurs ont depuis longtemps quitté le domaine du calcul (computer) pour
effectuer des traitements symboliques (mémoire, recherche documentaire,
reformatage) permettre l'accès réparti à des informations et des services
(médias, commerce électronique) et connecter des individus (réseaux sociaux,
communication). Ce nouveau paysage technique, en évolution permanente, rencontre
une ré-organisation du monde, dans lequel la mondialisation des échanges
commerciauxet financiers et l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène
géopolitique, se mêle à une crise écologique et sociale majeure. Voie de sortie
pour les uns, renforcement de la domination pour d'autres, restructuration des
industries et changements des désirs des individus qui les utilisent, les technologies
de l'information accompagnent cette marche du monde, et parfois la précèdent.
Les usagers
de ces techniques, profitant de leur malléabilité (on peut expérimenter et
revenir en arrière facilement) participent également à la définition de formes
d'usages, de nouvelles
sociabilités
et de nouvelles pratiques culturelles. Nous quittons un monde dans lequel
quelques uns s'adressaient au grand nombre, pour une situation plus fluide,
dans laquelle cohabitent des formes unidirectionnelles et des co-constructions
d'information et de connaissance. L'image de Wikipédia, une encyclopédie écrite
par ses utilisateurs ou la multiplication des pratiques collaboratives outillées
(covoiturage, coachsurfing, curation...) d'une part et les volontés politiques
et économiques de centralisation et de contrôle (société de surveillance
devenue évidement avec les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden,
concentration économique des entreprises majeures, les GAFAT) de l'autre
forment une toile de fond contrastée pour cet enseignement de culture
numérique.
Il s'agit
donc, au delà de la présentation et de l'analyse des services représentatifs
(moteurs de recherche,
Wikipédia, Facebook, YouTube, Twitter, iTunes, Amazon,...) et de la fixation de
points de repère sur le fonctionnement du réseau (nommage, métadonnées, modèles
économiques, commerce électronique) d'essayer de décrypter les enjeux, de poser
des questions qui portent sur l'avenir du réseau lui-même, mais également sur
l'avenir des sociétés en réseau, de ce qu'on appelle les « sociétés de la
connaissance ».
Cet
enseignement s'adresse à la fois à des étudiants venant des disciplines
techniques du fonctionnement
du réseau (webmestres, chefs de projets de services internet) et à des
étudiants futurs usagers professionnels (documentalistes, managers du sport,
éditeurs, gestionnaires du risque). Nous espérons que les deux approches
trouveront des informations, des analyses et des concepts qui leur seront
utiles. Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, culture numérique, cyberculture, numérique, pratiques culturelles
|
Accéder à la ressource
|
|