Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Simon Icard : "Des controverses sur la grâce"
/ Franck Guillemain
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
La série "Rencontres" donne la parole aux chercheurs. 8 chercheurs du LEM inaugurent cette nouvelle collection.
Avec :
Simon Icard, Laboratoires d'Etudes sur les Monothéismes (LEM) Mot(s) clés libre(s) : religion, UPS2259, Laboratoire d'Etudes sur les Monothéismes, Des controverses sur la grâce, Simon Icard, Jansénisme, LEM
|
Accéder à la ressource
|
|
SFSP Lille 2011 – La politique vaccinale en situation controversée durable
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 03-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
TORNY Didier
Voir le résumé
Voir le résumé
Titre : SFSP Lille 2011 – La politique vaccinale en situation controversée durableIntervenant(s) : Torny DidierRésumé : Après une longue période durant laquelle la politique vaccinale a été définie en France sous forme d'obligations, le vaccin antigrippal ouvre en 1969 la voie d'une recommandation à destination des professionnels de santé et de la population. Ce premier exemple sera suivi de nombreux autres (coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole...), la couverture vaccinale n’étant aujourd’hui que peu corrélée à son statut règlementaire. Il ne s’agit plus de contraindre à la vaccination, mais désormais de convaincre de ses bienfaits. Cette conviction se fonde en particulier sur l'usage d'une expertise officielle, aujourd'hui incarnée par le Haut Conseil de Santé Publique et plus spécifiquement l'une de ses commissions spécialisées, le Comité Technique des Vaccinations (CTV). Trois évolutions majeures caractérisent la complexification de cette expertise dans la période contemporaine.1/ Une contrainte d’évaluation continue : l’accélération des innovations vaccinales des firmes, la multiplication des données de pharmacovigilance et d’épidémio-surveillance obligent à réexaminer régulièrement son bien-fondé.2/ Une contrainte de justification publique : les avis s’appuient sur des travaux et données cités, des longs rapports de groupe de travail sont rendus publics, les déclarations d’intérêts des experts sont publiques, les avis minoritaires apparaissent.3/ Une contrainte de mise en œuvre : certaines conditions sont nécessaires pour assurer sa faisabilité (disponibilité des vaccins, données d’interaction), d’autres pour sa validité (prix des vaccins, plan nationaux, taux de couverture dans les populations visées)Ces trois contraintes amènent à une mise en débat continue de la politique vaccinale, à l’intérieur des structures d’expertise et, parfois, dans des arènes professionnelles, voire dans l’espace public. La recommandation vaccinale ne se situe donc plus dans un univers consensuel, mais durablement controversé dans lequel la portée et les limites de l’expertise sont redéfinies.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du Congrès pluri-thématique de la Société Française de Santé Publique : les expertises en santé publique. Session : place de l’expertise dans l’aide à la décision en matière de politique vaccinale. Animation : François BOURDILLON (SFSP). Lille du 2 au 4 novembre 2011 sous le haut patronage du Ministre du Travail, de l’Emploi et de la santé et le parrainage du Ministre de l’Enseignement.Réalisation, production : Canal U/3S, CERIMESMots clés : SFSP Lille 2011, santé publique, expertise, vaccination, politiques publiques, obligation, rougeole, HPV, hépatite B, controverses-expertises Mot(s) clés libre(s) : controverses-expertises, expertise, hépatite B, HPV, obligation, politiques publiques, rougeole, santé publique, SFSP Lille 2011, vaccination
|
Accéder à la ressource
|
|
Savoirs de connaissance et savoirs de croyance dans le cadre de la médiatisation scientifique
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
Voir le résumé
Voir le résumé
La mécanique des représentations sociales engendre, à travers la
production de discours, des savoirs qui se structurent en savoirs de
connaissance et savoirs de croyance, lesquels se configurent à leur tour
en types de savoirs. C'est à partir de ces types de savoirs, et
toujours par le biais de la production discursive que s'organisent des
systèmes de pensée selon des principes de cohérence qui en font des
théories, des doctrines ou des opinions. Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|
Quel est le statut de la preuve scientifique dans le débat public ?
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
François Rastier traite d'un texte qui décrit un « plan d'action » des entreprises Syngenta et Bayer Crop Science pour traiter du problème de la disparition des abeilles.
Il s'intéresse à un court extrait de ce texte : « Ce
plan résulte de l'incapacité de la Commission européenne à trouver un
accord avec les États membres pour fournir une réponse appropriée au
rapport de l'Autorité européenne de sécurité des aliments sur le risque
théorique de l'usage des pesticides néonicotinoïdes pour la santé des
abeilles ».
François Rastier relève la posture
qu'adoptent les entreprises à l'égard de la Commission européenne : une
posture qui entend, en dernière analyse, exiger de cette commission de
contredire la position de la communauté scientifique au sujet de la
disparition des abeilles, en remettant en question l'importance des
insecticides dans la disparition des abeilles.
Le « risque théorique » qu'évoquent les auteurs s'oppose à la preuve empirique des articles de recherche et renvoie ainsi les résultats scientifiques à de simples hypothèses.
Dans la suite de la séquence filmée, François Rastier montre que les auteurs de ce plan d'action cherchent à minimiser le danger des insecticides
en mettant en avant d'autres causes de la disparition des abeilles.
Leur plan ne fait que retarder la prise de décisions politiques pour
traiter du problème environnemental posé par la santé des abeilles.
On
voit, par cet exemple, que la preuve scientifique peut toujours être
considérée comme insuffisante, notamment par ceux qui défendent des
intérêts opposés aux conclusions des recherches.
Dans ce cadre, les critiques peuvent toujours(1) évoquer des biais dans les protocoles expérimentaux ou dans le traitement des résultats,(2) nier les causalités qui dérangent,(3) évoquer d'autres causes possibles. Ces éléments de langage permettent de constituer un brouillard argumentatif. Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|
Qu'est-ce qu'une situation de communication ?
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
Voir le résumé
Voir le résumé
L'usage de la langue est en partie déterminé par la situation de
communication qui caractérise un échange verbal. On peut même parler de
contrat de communication pour caractériser ces échanges. Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|
Pourquoi la pensée conspirationniste est-elle souvent séduisante ?
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
DANBLON Emmanuelle
Voir le résumé
Voir le résumé
Les hommes ont souvent été séduits par des théories du complot pour
expliquer leurs malheurs ou pour expliquer le bonheur (des autres), ou
encore pour rendre compte de phénomènes qu'il ne comprenaient pas : des
hommes ont cherché dans des complots l'explication des grandes
épidémies, des guerres, des famines, mais aussi des grands succès
inespérés de leurs adversaires, ou des gloires qui peuvent susciter
l'incompréhension ou la jalousie, etc. Dans l'imaginaire des
auteurs des théories du complot, certaines institutions et certains
groupes ont traditionnellement rempli le rôle des comploteurs : les
jésuites, les juifs, les francs-maçons, les communistes, les
capitalistes, le FBI, le KGB, etc. L'imagination était d'autant plus
facilement sollicitée pour élaborer ces théories qu'elle pouvait sans
mal prendre appui sur l'existence de complots avérés (Watergate,
Timisoara, etc.). Dans le climat de défiance qui prévaut à l'encontre
des sciences et des technologies, il n'était pas surprenant que les
thèses complotistes resurgissent, alimentées là aussi par des faits
réels qui font du mal à l'ensemble de la communauté scientifique. Mot(s) clés libre(s) : complot, argumentation, défiance, doute, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|
Les instructions discursives du discours de médiatisation
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
Voir le résumé
Voir le résumé
On parle de vulgarisation scientifique lorsqu'un savoir scientifique est mis à la portée du plus grand nombre. Dans cette situation de communication, les partenaires n'ont pas la même identité :
l'un sait (l'enseignant, le journaliste), l'autre ne sait pas (le
lecteur, l'élève). Parmi les types de vulgarisation scientifique, le contrat didactique
se distingue par le fait que l'élève ou l'étudiant doit être capable,
non seulement de comprendre, mais aussi de reproduire un certain savoir. Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|
Les controverses scientifiques et sociales : la race et le clonage
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
Voir le résumé
Voir le résumé
Plan de la présentation
1 Le travail de définition des concepts
2 La discussion et la controverse
3 Typologie des controverses : scientifique, doctrinale et sociale
4 L'interaction controverse scientifique/controverse sociale
5 L'effet des controverses médiatisées
6 Le rôle des controverses sociales Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|
Le contrat de communication scientifique, pédagogique et médiatique
/ 11-06-2014
/ Canal-u.fr
CHARAUDEAU Patrick
Voir le résumé
Voir le résumé
Le contrat de communication est ce qui
structure une situation d'échange verbal en conditions de réalisation
des actes de langage qui s'y produisent pour que ceux-ci soient reconnus
valides, c'est-à-dire qu'ils correspondent à une intentionnalité du
sujet communiquant et peuvent être interprétés par le sujet
recevant-interprétant. Nous nous trouvons là dans une problématique de la reconnaissance
: la nécessité pour les partenaires de posséder en commun un certain
savoir, non seulement par rapport à des idées, mais également par
rapport à ces contraintes relationnelles que nous venons de décrire, qui
devraient leur permettre de reconnaître le projet d'influence dans
lequel ils sont engagés.
Le contrat est donc ce qui parle avant que quiconque ait parlé,
ce qui est compris avant même que l'on ait lu. Je veux dire par là que
le système de reconnaissance réciproque entre producteur et récepteur de
l'acte de langage qu'engendre le contrat fait que le texte produit
signifie d'abord par ses conditions de communication.
Ainsi,
quand on voit une affiche publicitaire dans la rue, on a déjà perçu le
sens de tout ce qui concerne le discours publicitaire, sans même avoir
lu les particularités de l'affiche en question. Lorsqu'on entend une
déclaration d'un homme politique à la télévision, on a déjà compris ce
qui réfère au discours politique d'un candidat à des élections, avant
même d'avoir entendu ce que ce candidat déclare de particulier. Mot(s) clés libre(s) : communication, discours, argumentation, médiatisation, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|
Le climat : quel traitement par les médias ?
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
Isabelle Veyrat-Masson distingue quatre fonctions des
médias français dans l’espace public. Cette distinction s’appuie sur
les travaux de Guillaume Sainteny de 1994, sur les médias français et
l’écologisme.
Tout d’abord, les médias ont une fonction d’agenda :
ils sélectionnent les thèmes qu’ils considèrent comme méritant
l’attention du public et traitent surtout les grands évènements
climatiques, en particulier les catastrophes (tempêtes, inondations,
incendies...). Ces questions du quotidien choisies par les médias sont
ainsi des questions qui ont rapport avec l’environnement. Elles font
émerger la première écologie politique. Autre aspect important lié
à cette fonction d’agenda : la question climatique passe dans les
années 1970 des journaux spécialisés à la grande presse. Ainsi les
médias se dotent de journalistes spécialisés et des tribunes
d’experts sont publiées.
La deuxième fonction est celle de l’amorçage :
c’est-à-dire que les médias proposent un cadrage, une prise de
position. Des propos engagés et militants qui vont dans le sens de la
dénonciation du réchauffement climatique voient le jour. Cela pose un
problème aux journalistes qui veulent rester objectifs et éviter le
cadrage. Ils doivent donc choisir entre ces deux attitudes : engagement
ou objectivité. Les effets de cet amorçage sont que les faits divers
climatiques sont présentés comme des conséquences du réchauffement
climatique alors que certains scientifiques se refusent de faire ce lien
de causalité directe.
La troisième fonction est celle de la légitimation et le l’institutionnalisation des questions liées à l’environnement et au climat.
Elle se fait principalement par l’image (télévision) car elle a un
effet de représentativité important. Il y a également une
augmentation des rubriques dans les journaux qui légitimise ces
questions.
Enfin, la quatrième fonction est celle de
la mobilisation : elle concerne la capacité des médias à mobiliser
les citoyens sur certaines questions liées au climat. L’apparition des
nouvelles technologies de communication a permis de développer
considérablement ce phénomène. Cette mobilisation se fait aussi via
des documentaires marquants (ex : Al Gore, Yann Arthus Bertrand).
Certains journalistes utilisent aussi leur notoriété afin de mobiliser
le plus grand nombre. Enfin, internet et les réseaux sociaux sont des
vecteurs importants permettant la mobilisation citoyenne. Mot(s) clés libre(s) : communication, changement climatique, journalisme, mass media, controverse
|
Accéder à la ressource
|
|