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Comment définir le régime politique chinois aujourd'hui ?
/ UTLS - la suite
/ 15-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
BONNIN Michel
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Depuis le lancement des réformes, il y a plus de 20 ans, la Chine a connu de profonds changements économiques et sociaux. Elle s'est modernisée, son économie a connu des taux de croissance très rapides et fonctionne partiellement sur un mode « capitaliste ». Pourtant, de façon surprenante, son régime politique est resté fondamentalement le même. Le Parti communiste dirige toujours la Chine, selon des méthodes héritées de Lénine, Staline et Mao Zedong, mais adaptées par Deng Xiaoping, à la fin des années 1970. Pour des raisons d'efficacité économique, le pouvoir a alors laissé plus d'initiative aux acteurs sociaux et, n'ayant plus la prétention utopique de former « l'homme nouveau », il s'est en partie retiré de la vie privée des citoyens. Il a également accordé un peu plus de liberté aux intellectuels, aux écrivains et aux artistes. Il a cependant conservé l'essentiel des institutions existantes de contrôle des idées, des personnes et des groupes : propagande, censure, certificat de résidence, dossier personnel, prise en charge complète de chacun par son unité de travail, etc. Si le pouvoir ne cherche plus à surveiller ce que chacun pense ou dit en privé, s'il laisse une assez grande marge de manoeuvre aux entrepreneurs privés, il continue à vouloir contrôler totalement l'espace public. Se concentrant sur l'essentiel, il continue à régner sur l'information, la communication et, surtout, l'organisation politique et sociale. Son refus d'accepter l'existence de toute organisation sociale autonome (association, syndicat, église, parti politique ou autre) le distingue nettement d'un banal autoritarisme. On pourrait définir ce type de pouvoir comme un totalitarisme « replié ». En effet, s'il laisse subsister des zones d'indifférence dans lesquelles sa présence ne se fait pas directement sentir, c'est qu'il s'est replié sur un noyau dur du totalitarisme (symbolisé par les Quatre principes fondamentaux de Deng Xiaoping). À partir de ce noyau, l'État-Parti peut à tout moment, si besoin est, se déplier et frapper toute personne ou toute force sociale considérée comme dangereuse. C'est ce qu'a montré, par exemple, la répression de la « secte » Falungong. La croissance économique de type capitaliste va-t-elle nécessairement entraîner la Chine vers la démocratie ? Certes, il existe une aspiration à plus de démocratie dans la population, mais, dans la mesure où le Parti communiste interdit l'existence de la moindre organisation autonome, il est difficile d'imaginer quelle force sociale pourrait être à même de contraindre le pouvoir à prendre cette direction. La question est donc plutôt de savoir si le Parti lui-même (ou une fraction importante en son sein) voudra faire évoluer le système politique pour le rendre mieux adapté à l'évolution économique et sociale ou, simplement, à ses propres intérêts. Des transformations sont évidemment possibles, mais, il n'est pas du tout certain qu'elles aillent dans le sens de la démocratie. La classe dirigeante s'est énormément enrichie et n'a certainement aucun désir de partager ses privilèges avec les laissés-pour-compte de la réforme, ni de se soumettre à la surveillance de contre-pouvoirs. Elle a su, par une habile utilisation de la carotte et du bâton, neutraliser la classe intellectuelle des villes. Un éventuel abandon du dogme communiste, ou une profonde modification, ne déboucherait donc pas nécessairement sur une démocratisation. La priorité donnée au nationalisme comme moyen de légitimation, les liens intimes entre le Parti et une couche de grands capitalistes issus du sérail, ainsi que la répression des intellectuels libéraux et des activistes syndicalistes sont des traits que l'on a connus dans d'autres systèmes totalitaires, de type fasciste. Une nouvelle métamorphose du totalitarisme n'est donc pas exclue. Mot(s) clés libre(s) : Chine, culture, secte
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Le cinéma à l'épreuve de la mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 24-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
BONNELL René
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La politique cinématographique n'a jamais été objet de consensus international. Traité comme une marchandise ordinaire par une majorité d'Etats adeptes du libre échange, le film est considéré par une poignée d'autres, sous la pression d'une partie de leurs opinions, comme une oeuvre d'art dont il faut protéger l'élaboration et la circulation. La France, championne de l'exception culturelle, a convaincu ses partenaires de mettre le cinéma et l'audiovisuel à l'abri de la libre concurrence. En même temps, au nom du principe de non discrimination, elle a dû étendre les bénéfices de son système d'aide aux ressortissants de l'Union européenne tout en valorisant les oeuvres d'expression originale française. Ces réformes ont accru la complexité du dispositif de soutien et le rendent inexportable. Cantonné dans une ligne défensive, les tenants de l'exception culturelle n'ont pas réussi à imaginer une politique qui garantit à terme la sauvegarde, voire le rayonnement de la création cinématographique européenne. Le développement technologique fragilise le droit des auteurs et facilite une pénétration déjà écrasante des produits américains. Les Européens, animés sur le sujet de convictions très variables, mènent la bataille en ordre dispersé. On parle déjà d'abandonner la règle de l'unanimité pour traiter de ces questions. L'Europe et la France sont à la croisée des chemins pour tenter de définir une stratégie qui protège l'autonomie culturelle de l'Europe c'est à dire son identité. Mot(s) clés libre(s) : cinéma et état, culture (droit européen), culture et mondialisation, droit d'auteur, économie de la culture, europe, exception culturelle, france, identité culturelle, industrie cinématographique, politique culturelle, subventions
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/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 11-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
BIGSBY Christopher
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Mot(s) clés libre(s) : caractère national américain, culture américaine, Etats-Unis (21e siècle), identité collective (Etats-Unis)
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What's American about America ? / Christopher Bigsby
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 11-06-2010
/ Canal-u.fr
BIGSBY Christopher
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What's American about America ? Christopher BIGSBY. In colloque "Identités américaines : relations et interactions - American Identities in relation and interaction" organisé par le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 10-11 juin 2010.Christopher Bigsby, écrivain britannique et spécialiste de la littérature et de la culture américaines, explore les images et les réalités de l'identité américaine au vingt-et-unième siècle au moment où l'économie globale et la circulation des hommes et des biens mettent en question les concepts d'origine, d'authenticité et de nation. L'américanité est devenue un produit destiné à l'exportation et ses liens avec le pays d'origine sont de plus en plus distendus. A travers de nombreux exemples précis, Christopher Bigsby nous donne l'image d'un monde qui devient de plus en plus homogène.[La communication de Christopher Bigsby est précédée d'une présentation par Matthew Roudane (Georgia State University) et suivie d'un débat avec le public.] Mot(s) clés libre(s) : caractère national américain, culture américaine, Etats-Unis (21e siècle), identité collective (Etats-Unis)
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7 - La preuve par l’original. Construction numériques de l’autorité (2)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
BERTRAND Paul
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Qu’est-ce qu’une preuve
« par l’original » à l’âge numérique ? Mot(s) clés libre(s) : informatique, Lettres, sciences de l’homme, méthodes et techniques scientifiques, informatique documentaire, traitement de l’information, sciences de l’information, Culture de l’information et de la communication, édition, Arts, outils, Langues et civilisations
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Les établissements scolaires à l'heure de l'évaluation : des contradictions organisationnelles à l'expérience des acteurs
/ 04-02-2016
/ Canal-u.fr
BARRÈRE Anne
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Anne Barrère est sociologue, professeure en sciences de l’éducation à l’université Paris Descartes, et membre du laboratoire CERLIS-CNRS (Sorbonne-Paris-Cités). Ses travaux de recherche ont porté pendant une quinzaine d’années sur le travail à l’école étudié du point de vue de différents acteurs (élèves, enseignants, chefs d’établissement). Ses enquêtes actuelles portent sur les évolutions de la culture scolaire en relation avec les cultures juvéniles et sur l’éducation artistique et culturelle.
Ouvrage en lien avec l’intervention : Sociologie des chefs d’établissement, Paris, PUF, 2013 (première édition 2006). Mot(s) clés libre(s) : sociologie de l'éducation, cultures juvéniles, culture scolaire, éducation artistique, éducation culturelle
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Nature et culture
/ ENS-LSH/SCAM
/ 19-06-2007
/ Canal-U - OAI Archive
AUROUX SYLVAIN
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Thémes abordés:Sciences de l'esprit (de la culture) vs sciences de la nature.La thèse de Lévi-Strauss.Loi, histoire, structure.La démarcation entre norme et fait et sa critique (Searle, Putnam).Peut-on « naturaliser » l'esprit ?La sociobiologie, Les sciences cognitives.Equipe technique : Direction de la production: Christophe Porlier, coordination technique: Francis Ouedraogo, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : culture, nature, philosophie
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Culture et déplacement
/ Mission 2000 en France
/ 16-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
AUGE Marc
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On examinera d'abord les trois tensions qui traversent et dynamisent la notion de culture. La première oppose la collectivité à l'individu : la culture d'un groupe humain est présentée comme un ensemble de valeurs et de références partagées par tous ses membres, mais la culture est aussi ce qui distingue l'individu cultivé des autres. La deuxième tension oppose l'intérieur à l'extérieur : à chaque groupe, à chaque communauté sa culture, mais celle-ci, si l'on y regarde de près, emprunte toujours à l'extérieur, en ce sens elle est toujours le produit de l'histoire et de la rencontre des autres. La troisième oppose le passé au futur : pas de culture sans patrimoine, mais pas de culture vivante sans ouverture sur l'avenir. Poussées à l'extrême, ces tensions opposeraient le conservatisme du terroir communautaire au snobisme de l'individualisme sans frontières. Ni repliement sur soi, ni dispersion incontrôlée : la cause pourrait paraître entendue, dès lors que les nouveaux moyens de communication peuvent mettre chacun en relation avec le monde entier. Mais les choses ne sont pas si simples. Il n'est pas certain que l'actuelle globalisation économique et technologique permette le dialogue et la négociation entre collectivité et individu, extérieur et intérieur, passé et présent qui font vivre les cultures. On examinera trois modalités de la globalisation - la globalisation impériale, la globalisation éclatée et la globalisation médiatique - pour identifier les menaces et les contraintes qui pèsent aujourd'hui sur la vie culturelle. On s'interrogera enfin sur la possibilité et, en un sens, la nécessité de bâtir une nouvelle utopie culturelle à l'échelle de la planète. Mot(s) clés libre(s) : culture, sociologie de la culture
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10 - Filmer les moines (2)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
AUBIN-BOLTANSKI Emma
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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Rendez-vous des langues et cultures de l'Antiquité - Conférence de Romain Brethes
/ Canal-u.fr
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Pour leur troisième édition, les rencontres des langues et cultures de
l'Antiquité se situent dans le champ de la refondation de cet
enseignement, particulièrement d'actualité en 2015. Mot(s) clés libre(s) : Antiquité, culture, humaniste, culture humaniste, langues, cultures de l'antiquité
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