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055 - La wilâya 2 : organisation, orientations politiques et conflits internes.
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Approche d’une région en guerre de libération par Daho Djerbal (Université d'Alger)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (2)La guerre d’indépendance algérienne (1954-1962) : session thématique (prés. Khaoula Taleb-Ibrahimi)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Des circonstances historiques et politiques particulières ont fait que la plupart des éléments qui sont passés à l’action armée en novembre 1954 étaient des militants anonymes sans visibilité particulière dans la structure du parti MTLD. Ce dernier, en pleine crise de direction, n’était pas prêt à leur servir de réserve en hommes ni même de cadre organisationnel. Ils ont donc été acculés à se lancer dans l’aventure d’une guerre révolutionnaire sans l’appui logistique et politique de leur propre parti et sans que leur acte soit compris par la majorité des militants nationalistes.Cet événement éclaire le fait que ce groupe du 1er novembre 1954 a dû créer ex nihilo les conditions de son propre combat. Dès les premières escarmouches, il a découvert les dures contraintes de la guerre de guérilla et appris à composer avec la diversité sociologique d’une société rurale, celle de populations montagnardes avec leurs systèmes de notabilités, de clientèles et leurs ordres claniques, leurs assemblées traditionnelles, leurs mœurs et leurs coutumes locales. Par la force des choses, c’est sur cette diversité que les maquis vont bâtir leurs premières bases d’appui. Mais c’est aussi cette diversité qui va constituer la base des conflits internes et des luttes intestines tout au long de la guerre de libération.Nous tenterons donc d’inscrire notre intervention dans un cadre plus large qui permettrait de prendre en compte les aspects inhérents à l’organisation communautaire, aux ordres claniques, aux systèmes de chefferie, aux modes de fonctionnement des réseaux - confrériques entre autres -, mais aussi d’étudier le système de l’échange des biens matériels et symboliques dans une économie rurale dominée par l’arboriculture de montagne, l’agro-pastoralisme et l’autosubsistance. Il nous semble intéressant d’inscrire l’organisation des forces de la campagne par une autorité - politique - centrale autochtone, dans une perspective qui couvrirait au moins la période qui va de la fin du XIXe siècle à l’indépendance du pays.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guérillas, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie), MTLD, wilayas
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037 - Le nationalisme algérien vu par les services de renseignements français (1947-1954)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Du statut de l’Algérie à la veille de la guerre de libération (1947-1954) par Jean-Charles Jauffret (Institut d’études politiques, Aix-en-Provence)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)La guerre d’indépendance algérienne : prémisses et débuts (1945-1955) : session thématique (prés. Jim House)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne À partir de deux services de renseignement dont le Service historique de l’armée de terre a conservé les synthèses mensuelles sur le long terme, et qui ont déjà fait l’objet, sous notre direction, d’une publication de documents d’archives, le Service de liaisons nord-africaines - SNLA - du colonel Schoen, et le Deuxième Bureau, il s’agit de s’interroger sur ce que savaient les responsables militaires et politiques à propos de la nation en devenir algérienne, encore qu’il ne faille point faire d’anachronisme puisque, à l’époque, on ne parlait encore que de nationalisme.Or, il ressort que si bien des particularités des partis nationalistes algériens restent ignorées, les différentes sensibilités, les modes d’action, les revendications, les menaces supposées ou réelles - le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) -, sont nettement perçus. Il conviendra plus particulièrement de s’interroger sur l’Organisation spéciale - OS -, son démantèlement et la survivance des « lourds », et enfin d’examiner les mois qui ont précédé le déclenchement de la guerre d’indépendance. Le tout en tenant compte qu’il s’agit alors, côté français, de vrais services de renseignement et non d’officines préfigurant les sinistres Détachements opérationnels de protection - DOP.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, comité révolutionnaire d'unité et d'action (algérie), détachements opérationnels de protection - DOP, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie
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032 - Messali Hadj : de la sanctification militante à l’exclusion officielle
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Benjamin Stora (Institut national des langues et civilisations orientales) présenté par Omar Carlier De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Longtemps mis au secret par les différents pouvoirs qui se sont succédés après l’indépendance de l’Algérie, le nom de Messali Hadj a fait sa réapparition publique après octobre 1988, moment de l’effondrement du système du parti unique (FLN). Cette communication traitera des circonstances de l’éclipse de celui qui fut le pionnier des premières organisations indépendantistes algériennes (Etoile nord africaine en 1926, Parti du Peuple algérien en 1937, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques en 1946) au moment de la guerre d’Algérie, puis des modes de résurgences de sa personnalité au moment de la guerre civile algérienne des années 1990. L’auteur, Benjamin Stora, qui a soutenu la première thèse universitaire sur Messali Hadj dès 1978, dira comment les historiographies française et algérienne ont parlé de cet homme si important pour comprendre l’Algérie d’aujourd’hui.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : ahmed messali hadj (1898-1974), algérie, autonomie et mouvements indépendantistes, colonisation, étoile nord-africaine, histoire, mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (algérie), nationalisme, parti du peuple algérien, partis politiques (a
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, C.E.R.I.M.E.S., COLLEGE DE FRANCE
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Elster Jon
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Mot(s) clés libre(s) : comportement collectif, constitution, démocratie, interaction sociale, prise de décision, rationalité, sagesse
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La démocratie et le pluralisme des valeurs
/ Mission 2000 en France
/ 03-12-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DUMOUCHEL Paul
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Je voudrais défendre l'idée qu'il y a un lien fondamental entre la démocratie, et plus particulièrement entre la démocratie représentative moderne et le pluralisme des valeurs. On craint souvent que le pluralisme de valeurs, surtout au delà d'un certain seuil, ne constitue une menace pour la démocratie, comme s'il existait une limite naturelle à la quantité de valeurs différentes, ou à l'écart entre elles que la démocratie peut absorber sans risque d'effondrement. Je propose à l'opposé que le pluralisme des valeurs est le résultat normal de l'exercice de la démocratie. Il y a plus, on peut montrer je crois que le fait de se représenter la question difficile du pluralisme en termes de valeurs différentes provient directement de la mise en place d'institutions démocratiques. C'est donc la catégorie même de valeur qui est fille de la démocratie représentative moderne. Il ne s'ensuit pas que le pluralisme des valeurs ne présente aucune difficulté pour les démocraties, mais il faut reconnaître que l'existence de ce lien nécessaire entre démocratie et pluralisme des valeurs permet, je crois, d'affronter ces difficultés de façon plus juste et plus sereine. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, pluralisme politique, politique, problèmes sociaux, religion, valeur
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L'EHESS se mobilise en soutien aux universitaires turcs
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 13-04-2016
/ Canal-u.fr
DUCLERT Vincent, BOZARSLAN Hamit, BALIBAR Etienne, CALAME Claude, ESKIIZMIRLILER Sélim, FASSIN Eric, SAINT-SAENS Isabelle, TAYLAN Ferhat, ESCADAFAL Alain, ZARAKOLU Ragıp, ÖZKORAY Erol
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L’EHESS s’est mobilisée en organisant une réunion d’information le 18
janvier 2016 et une conférence, le 13 avril 2016 sur la répression des
universitaires de Turquie dans leur action pour la paix.
Depuis plusieurs années, la Turquie lutte pour la liberté de
recherche et d’enseignement, un combat qui s’est accentué depuis 2010.
La répression s’est traduite par l’emploi de la loi « anti-terreur »
débouchant sur des procès et des mises en détention pour « terrorisme »
ou pour « complicité de terrorisme ». C’est à la suite de ces événements
que le Groupe International de travail « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » a été créé.
Les intervenants, enseignants-chercheurs ou militants des droits de
l’homme, ont donné des informations détaillées permettant de juger de
l’ampleur de la répression du gouvernement turc, invitant à créer un
Comité international de soutien aux Universitaires pour la paix.
Parmi les actions citées, certaines relèvent du domaine judiciaire.
Des enseignants ont par exemple été envoyés en prison durant dix jours ;
des signataires de pétition et organisateurs d’une conférence de presse
ont été arrêtés suite à l’accusation de « propagande pour une
organisation terroriste ». D’autres actions s’apparentent à une forme de
harcèlement institutionnel : licenciements, exclusions de jury et de
direction des départements, annulations de bourses pour les étrangers,
procédures disciplinaires pour « propagande terroriste » ou « insulte
aux institutions et à la République turque ». A celles-ci s’ajoutent des
actions d’intimidation, telles que les menaces adressées aux proches,
le marquage des portes par une croix (parfois accompagnée d’un message
de menace dans certaines universités comme celle de Gazi) et une
pression pour quitter la ville d’enseignement.
Après avoir exposé la situation, des enseignants-chercheurs de
Suisse, d’Istanbul, d’Allemagne et des Etats-Unis ont pu témoigner par
visioconférence des faits dénoncés et montrer leur soutien à la Turquie.
Une chercheuse a par exemple lancé le hashtag #Raiseyourpenforfreedom,
qui invite les internautes à se prendre en photo avec un stylo levé à la
main et de le « poster » sur Twitter en signe de solidarité, afin de ne
pas laisser cette répression inconnue du grand public.
Dans l’ensemble, cette conférence a permis de dresser le constat,
terrible, de l’ampleur des injustices subies par les universitaires
turcs et de susciter l’espoir d’une mobilisation durable par la création
du Comité international de soutien aux Universitaires pour la paix.
Intervenants : Cagla Aykac, Etienne Balibar, Hamit Bozarslan,
Claude Calame, Yves Deloye, Vincent Duclert, Selim Eskiizmirliler, Eric
Fassin, Elise Massicard, Isabelle Saint-Saens, Engin Sustam. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, Turquie, libertés publiques, activités d'enseignement et de recherche, Erdogan
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Droit et mondialisation
/ Mission 2000 en France
/ 06-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
DELMAS-MARTY Mireille
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La question n'est déjà plus de savoir si l'on est pour ou contre la mondialisation du droit, car le droit devient mondial, dans certains secteurs et par à coups. Sur une planète en proie aux tensions nées des inégalités économiques croissantes et de la montée des particularismes, nationaux et régionaux, qui mettent en cause l'universalisme des droits de l'homme, cette mondialisation est-elle pratiquement possible ? Est-elle juridiquement raisonnable, c'est-à-dire pensable comme un ensemble ordonné selon la raison juridique, alors que la prolifération anarchique des normes et le brouillage des repères donnent plutôt une image de désordre ? Enfin la mondialisation est-elle éthiquement souhaitable, alors que les valeurs démocratiques ne sont respectées ni dans tous les États, ni dans toutes les institutions internationales ? Autant de défis à relever dans la construction de ce "droit commun de l'humanité" dont on commence peut-être à entrevoir le dessein pour la première fois dans l'histoire. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, droits de l'Homme, Europe, mondialisation, souveraineté
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, C.E.R.I.M.E.S., COLLEGE DE FRANCE
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Colonomos Ariel
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Mot(s) clés libre(s) : comportement collectif, démocratie, interaction sociale, prise de décision, rationalité, sagesse
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Demain : laïcité ou barbarie
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 31-03-2004
/ Canal-U - OAI Archive
COIFFET Jean-Claude
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Dans les années 70, la France bousculée par la crise de l’Etat-providence et un fort individualisme voit renaître de très anciens groupes d’appartenance. L’individu, isolé et fragilisé, se retranche dans des communautés qui demandent la reconnaissance de leur identité et des droits spécifiques: on est breton, basque, musulman… Parallèlement, on assiste à un retour aux pratiques sectaires et irrationnelles : le vide laissé par les religions traditionnelles et les idéologies est comblé par les sectes, les religions exotiques. Dans ce contexte d’extinction du moi au profit du nous communautaire, la laïcité perd de sa substance et le communautarisme barbare s’étend. A l’origine du débat actuel sur la laïcité, ces deux phénomènes mettent aujourd’hui en danger démocratie et Etat de droit français. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2003-2004 sur le thème "Demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : démocratie (aspect religieux), laïcité, religion et politique
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Perspectives sur les institutions européennes : Quel avenir pour l'Europe ?
/ Mission 2000 en France
/ 09-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COHN-BENDIT Daniel
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En un certain sens, la construction européenne a débuté, entre autres, suite à une première prise de conscience et une reconnaissance des limites de l'état-nation tel qu'il avait été conçu jusque-là. Face à la réalité d'un continent fracturé et affaibli, l'Europe était la seule réponse qui permettait d'aller de l'avant. On pourrait presque dire que le processus d'intégration européenne -d'abord économique- qui visait à garantir la paix a été "pathologiquement extorqué". La logique utilitariste peut également fonctionner pour expliquer la nécessité d'une Europe forte face au processus de globalisation de l'économie, d'une Union européenne capable de peser notamment dans les négociations de l'OMC. Pourtant, quand nous admettons que nous avons besoin de l'Europe, nous présupposons également des raisons qui ne relèvent pas purement et simplement de la logique de l'intérêt bien compris. Quand on parle d'Europe, on parle aussi d'un système de valeurs, d'un projet conscient et voulu qui oriente la re-définition de soi. Les Européens ont opté pour une Europe fondée sur un projet anti-totalitaire qui tende toujours plus vers l'universalisme. Ils se reconnaissent dans les idées de démocratie sociale, de société solidaire, de commerce éthique, de responsabilité face à l'avenir, de droits inaliénables des citoyens, d'une souveraineté éthique par-delà le particularisme des états-nations... Nous sommes actuellement dans une phase cruciale pour l'avenir des citoyennes et citoyens de l'Europe. Un pas décisif vers la construction européenne doit être fait si nous ne voulons pas que le système implose. Et il serait illusoire de croire que de ce big-bang renaîtrait une constellation de Nations laissées intactes ou que le statu quo serait viable malgré l'élargissement. Il faut une réforme radicale de nos institutions et de leur rôle, il faut instaurer un véritable gouvernement européen affranchi de la tutelle cacophonique des intérêts nationaux, il faut... Il va falloir opter pour une Constitution européenne dont le projet pourrait être réalisé avant l'élargissement. L'Europe renforcée munie d'une constitution digne de ce nom est encore une fois la seule manière de répondre aux faits et à nos idéaux. Mot(s) clés libre(s) : commission, démocratie sociale, environnement, immigration, injustice sociale, mondialisation, monnaie, nation, nationalisme, Russie, sécurité, société solidaire, Turquie
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