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Esclavage et mémoire dans la poésie de tradition orale du Nordeste du Brésil / Emanuele Carvalheira de Maupeou
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
CARVALHEIRA DE MAUPEOU Emanuele
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Esclavage et mémoire dans la poésie de tradition orale du Nordeste du Brésil / Emanuele Carvalheira de Maupeou, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations", organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Malgré son importance et sa durée dans le temps, l'expérience esclavagiste brésilienne n'a permis que de façon très marginale la production de textes sortant directement de la plume d'esclaves ou d'anciens esclaves. Ainsi, à la différence des USA, au Brésil les récits d'esclaves sont rares et fragmentés. L'organisation même de la société brésilienne, ainsi que les modalités d'une abolition tardive, sont considérées comme les principaux facteurs de cette pauvre production. Malgré ce constat, quelques témoignages ont pu être préservés, parfois même par des moyens autres que l'écriture. C'est le cas au Sertão, région pauvre et reculée du Nordeste du Brésil, où la littératire de tradition orale -le "cordel"- a permis la préservation de poèmes traitant du quotidien d'une société esclavagiste. Parmi les plus célèbres poètes du Sertão figurent deux esclaves, Ignácio da Catingueira et Fabião das Queimadas, qui ont vécu au XIXe siècle et qui ont laissé des rimes riches concernant aussi bien l'expérience même d'être esclave que le regard porté par la société sur celle-ci. Cette communication s'intéresse à ces deux poètes esclaves ainsi qu'à la production qu'ils ont laissé, et à la façon dont la littérature de "cordel" -tradition toujours vivante dans la culture du Nordeste- se tourne vers les question concernant l'histoire et la mémoire de l'esclavage dans la région. Mot(s) clés libre(s) : tradition orale, Brésil (Nordeste), poésie brésilienne, esclavage (mémoire collective), écrits d'esclaves, Brésil (19e siècle), littérature de colportage brésilienne (literatura de cordel)
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
GUICHARNAUD-TOLLIS Michèle
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Quand les noirs cubains prennent la parole... à la fin du XIXe siècle / Michèle Guicharnaud-Tollis, in colloque "Les Amériques noires : identités et représentations",
organisé par le Pôle Sud-Ouest de l'Institut des Amériques, l'Institut de recherche et études culturelles (IRIEC), l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur
les Amériques à Toulouse (IPEAT) et le laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes (CAS), Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15-18 octobre 2014. Thématique 1 : Esclavage et mémoire.Il est communément admis que l'image du Noir américain a longtemps été transmise et véhiculée par les Blancs. À Cuba, au XIXe siècle, c'est même une vision biaisée qui nous parvient, souvent gauchie par un ensemble de préjugés et de stéréotypes propres à stigmatiser violemment le Noir. Même les écrits anti-esclavagistes émanant de Blancs semblent ne pas avoir échappé à cette vision fallacieuse de la réalité coloniale. Cette communication redonne au contraire la parole aux Noirs et aux hommes de couleur : dès qu'ils ont pu prendre la parole dans la période décisive des années 1890 et jouer un rôle actif dans la vie publique cubaine, leurs écrits -expressions littéraires et discours politiques- témoignent d'une lutte acharnée pour poursuivre l'émancipation, la défense des Noirs et l'égalité. Ainsi tend à s'inverser l'image traditionnelle jusque-là ancrée dans les imaginaires. Les supports textuels seront ceux de Martín Morúa Delgado et de Rafael Serra, tous deux fils d'esclaves. Mot(s) clés libre(s) : représentations sociales, esclavage (mémoire collective), écrits d'esclaves, Noirs (dans la littérature), littérature cubaine (19e siècle)
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