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EMOIS Nancy 2011 - Les outils de détection et visualisation des effets indésirables médicamenteux.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CHAZARD Emmanuel
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Titre : Les « ADE Scorecards », outil de détection et visualisation des effets indésirables médicamenteux.Résumé : Les effets indésirables lies aux médicaments (EIM) seraient responsables de 10 000 décès par an en France. La détection des EIM survenant pendant les hospitalisations repose habituellement sur des revues de dossiers menées par des experts, ou sur l’analyse des déclarations d’EIM. Or, les EIM étant rares, ces revues de cas sont très chronophages. En outre, moins de 5% des EIM sont déclarés. L’objectif est ici de détecter automatiquement les EIM par data mining (fouille statistique de données) et de les présenter aux cliniciens de manière synthétique.Méthodes : 90 000 séjours issus de 5 hôpitaux français et danois sont extraits et analysés à l’aide de techniques de data mining (arbres de décision, règles d’association). L’analyse permet de générer des règles de détection des EIM, qui sont ensuite validées et réorganisées par des experts. Chaque règle fait ensuite l’objet d’une évaluation automatique dans tous les services pour lesquels des données sont disponibles. Des statistiques contextualisées, spécifiques à chaque service, sont calculées : confiance (valeur prédictive positive de la règle), délai médian d’apparition de l’effet, risque relatif et significativité (test exact de Fisher pour l’indépendance entre les conditions et l’effet de la règle). Les résultats sont présentés à l’aide d’un outil web.Résultats : 236 règles de détection d’EIM sont ainsi générées, elles permettent de détecter 27 types d’EIM différents. Ces règles sont présentées à l’aide d’un outil web nommé « ADE Scorecards ». Cet outil permet de présenter pour chaque service les cas d’EIM détectés, les circonstances de survenue de ces EIM, et des statistiques synthétiques. L’outil permet en outre de revoir un à un les séjours impliqués à l’aide d’un explorateur de séjours.Discussion/Conclusion : L’outil est utilisé dans un hôpital général français et fait l’objet d’une évaluation ergonomique. En outre, l’impact de son utilisation sur les pratiques cliniques est évalué.Intervenant : CHAZARD Emmanuel (CHRU de Lille, service d’information et des archives médicales, EA2694, Lille, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Surveillance et vigilance. Modérateurs : Marc BREMOND (Lyon), Jeanne FRESSON (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : circuit du médicament, data mining, effets indésirables liés aux médicaments, EIM, EMOIS Nancy 2011, sécurité du patient
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EMOIS Nancy 2011 - Utilisation des bases PMSI pour la détection d’effets indésirables médicamenteux.
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 18-03-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BAYAT Sahar
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Titre : Utilisation des bases PMSI pour la détection d’effets indésirables médicamenteux.Objectif : Le système de notification spontanée d’effets indésirables médicamenteux (EIM) manque d’exhaustivité. L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances des requêtes sur les codes diagnostics de la base de données PMSI pour l’identification d’EIM graves.Méthodes : Le Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) et le Département d’Information Médicale du CHU de Rennes ont établi une liste d’EIM potentiellement graves ainsi que les codes de la Classification Internationale des Maladies (CIM10) correspondants. La requête réalisée sur la base PMSI concernait les séjours effectués au CHU de Rennes en 2009. Tous les compte-rendus d’hospitalisation et les examens complémentaires disponibles ont été examinés afin de valider les cas d’EIM identifiés par cette requête. Parallèlement, les notifications spontanées des mêmes EIM faites auprès du CRPV sur la même période ont été recherchées dans la Base Nationale de Pharmacovigilance.Résultats : Sur 383 dossiers identifiés par la requête PMSI, 142 cas ont été retenus (37,1 %).Certains codes CIM10 avaient un rendement (proportion de cas retenus par rapport aux cas identifiés) intéressant, supérieur à 40% (T88.6 : Choc anaphylactique dû à des effets indésirables d'une substance médicamenteuse, L27.0 : Eruption généralisée due à des médicaments, J70.4 : Affections pulmonaires interstitielles médicamenteuses, G62.0 : Polynévrite médicamenteuse et N14.1 : Néphropathie due à d'autres médicaments). 79,5% des EIM ont été détectés par ces cinq codes. Sur la même période, 98 EIM du même type ont été déclarés auprès du CRPV. 22 cas étaient communs. La proportion de cas communs par rapport aux cas retenus à partir de la requête PMSI était de 15,5 %. La complémentarité des deux modes de recueil apparaît donc intéressante.Discussion : L’utilisation des requêtes PMSI peut constituer un outil de veille pour la détection d’EIM graves, en complément de la notification spontanée. Ainsi, les requêtes mensuelles sur les codes à haut rendement sont effectuées au CHU de Rennes.Intervenant : BAYAT Sahar (Département d’Information Médicale, CHU Pontchaillou, Rennes, France).Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : Surveillance et vigilance. Modérateurs : Marc BREMOND (Lyon), Jeanne FRESSON (Maternité Régionale Universitaire de Nancy).Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : CIM10, CRPV, DIM, effets indésirables médicamenteux, EIM, EMOIS Nancy 2011, pharmacovigilance, PMSI
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