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Les Ottomans en Méditerranée au XVIe siècle
/ Canal-u.fr
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Séminaire "Mers ottomanes, de la Méditerranée à l'Océan Indien"
Lundi 14 avril 2014 à 18h à l'IFEA
Nicolas Vatin (EPHE, Directeur d’études)
"Les Ottomans en Méditerranée au XVIe siècle"
Intervention en français Mot(s) clés libre(s) : Turquie, géographie historique, Empire ottoman
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Pu Yi : le dernier empereur de Chine de Danielle Elisseeff
/ Canal-u.fr
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Puyi, qui régna de 1908 à 1912, est le dernier empereur de la dernière
dynastie impériale chinoise : un souverain au destin particulièrement
troublé puisque, de péripéties en choix calamiteux, il dut abdiquer
trois fois, devint un jouet aux mains des militaires japonais, fut fait
prisonnier par l’armée soviétique, comparut enfin devant le tribunal des
criminels de guerre de Tôkyô et, malgré une cour assidue à Staline, fut
rendu à Mao. Ainsi les premières retrouvailles avec son pays se feront
d’abord derrière les portes des prisons de la République populaire… Cent
ans plus tard, dans l’imaginaire collectif d’une Chine plus que jamais
en quête identitaire, Puyi occupe une place grandissante. D’une manière
paradoxale, et depuis plus de 25 ans, les Chinois, tout comme les
Occidentaux, ne cessent de regarder ce ” Dernier empereur” à travers les
yeux du grand cinéaste Bertolucci : un homme pathétique, mais habité
par une haute idée d’un État qu’il espère incarner un jour pour le plus
grand bien de son pays… La réalité est cependant moins ” romantique ”
et bien plus pragmatique : son éducation et son statut hors-normes ont
fait de Puyi un être autocentré sur sa personne et, de ce fait, d’abord
un prédateur, tant sur le plan personnel que sur le plan politique.
C’est paradoxalement avec ses ” rééducateurs ” communistes qu’il
découvre, dans la douleur – en se perdant ou en se trouvant, qui le
saura jamais ? -, le remords mais aussi l’intérêt porté à autrui. En
s’appuyant sur la publication de documents récemment déclassifiés et de
nombreux travaux universitaires, cette belle biographie de Puyi révèle
un personnage inattendu sur lequelle l’auteur pose un regard neuf et
objectif servi par une plume inspirée.Elisseeff, Danielle. Pu Yi : le dernier empereur de Chine. Paris : Perrin, 2014. 304 p. (Coll. “Biographies historiques”). ISBN : 978-2-262-03895-3.Lien vers la page de l'auteur : http://cecmc.ehess.fr/index.php?2595 Mot(s) clés libre(s) : Japon, empire, biographie, dynastie Qing, Manchourie
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Visions des châteaux des Dardanelles
/ Canal-u.fr
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Avec le Bosphore, les Dardanelles sont l’un des deux détroits qui
mettent en communication la Méditerranée et la mer Noire via la mer Égée
et l’antique Propontide, aujourd’hui mer de Marmara. Elles constituent
donc l’un des points stratégiques majeurs sur une route commerciale
nord-sud fréquentée de tout temps. On sait peu de chose sur l’aspect des
constructions qui en protégèrent l’accès avant que le souverain ottoman
Mehmed II fasse édifier de part et d’autre du détroit deux forteresses
qui, lors du siège de Constantinople en 1453, complétèrent le dispositif
d’isolement systématique de cette ville : Kilidülbahir (« la clé de la
mer », l’antique Sestos) du côté européen et Seddülbahir (« le mur de la
mer », l’antique Abydos) du côté asiatique. Aucune menace navale
n’ayant affecté la capitale ottomane au cours des trois cents années qui
suivirent, ce n’est qu’au milieu du XVIIe siècle que des
travaux de remaniement s’imposèrent, la guerre de Crète contre les
Vénitiens ayant pris un moment une tournure favorable à ces derniers. À
quelques réfections près, ce sont ces mêmes forteresses que l’escadre
des Alliés découvrit en face d’elle en 1915.
Nous présenterons
quelques textes peu connus en français qui contribuent à préciser la
topographie et l’aspect des lieux à l’époque ottomane. L’un d’eux est dû
à Pîrî Re’îs, ancien corsaire devenu amiral ottoman et auteur d’une
remarquable description nautique des côtes et des îles de la
Méditerranée au début du XVIe siècle. Un autre est celui
qu’on peut trouver dans l’énorme manuscrit inédit de la relation de
voyage du Périgourdin Julien Bordier qui les vit plusieurs fois à partir
de 1605. Enfin nous examinerons ce qu’en dit un quart de siècle plus
tard Evliyâ Çelebî, voyageur ottoman qui parcourut infatigablement
pendant plus de quarante années les terres de l’Empire et quelques
autres plus ou moins lointaines. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, Turquie, Empire ottoman
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Les cartes des Détroits et d’Istanbul issues de la mission Graviers d’Ortières au XVIIe siècle
/ Pascal Lebouteiller
/ 27-10-2014
/ Canal-u.fr
BILICI Faruk
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De Henri IV jusqu’à la fin de l’Empire ottoman, deux politiques françaises coexistent vis-à-vis de l’Empire : l’une officielle, dictée par la « raison d’État », l’autre plus ou moins secrète, cachée, exprimée çà et là par des personnalités diplomatiques, militaires ou religieuses à peine « autorisées ». Ces politiques contradictoires s’expriment au XVIIe siècle d’un côté, par des professions de foi amicales, de l’autre par la participation plus ou moins clandestine des contingents français aux côtés des puissances en guerre avec l’Empire ottoman.
Ces idéologies s’expriment également à travers ouvrages, journaux, pamphlets, poèmes, mais aussi par des projets de croisade ou de guerre sainte. Les mythes messianiques judéo-chrétiens sont remis au goût du jour, de nouvelles généalogies sont élaborées. Polémistes, religieux, juristes et intellectuels ne cessent de découvrir dans les Ancien et Nouveau Testaments des prophéties désignant le roi de France comme le « dernier roi sauveur », tandis que d’autres établissent des arbres généalogiques, montrant des « liens directs » entre les rois de France et les empereurs byzantins.
Après le second échec turc devant Vienne, en 1683, ces projets deviennent de plus en plus concrets et pressants. La France est conduite à repenser la configuration de l’Europe orientale et du Moyen-Orient. Elle participe en quelque sorte au partage de l’Empire ottoman en bombardant les ports maghrébins ottomans et même en prenant pied sur d’autres zones du continent africain.
À partir de 1685, les missions d’exploration maritimes, cartographiques, politiques et militaires dans tous les points importants de l’Empire se sont donc multipliées, afin de « faire des descentes » à Istanbul, à travers le détroit des Dardanelles, mais aussi dans d’autres parties névralgiques de l’Empire, en Grèce, en Égypte, en passant par les côtes libanaises, syriennes, palestiniennes et chypriotes.
C’est dans ce contexte que se place la mission de Graviers d’Ortières dans la suite de l’ambassadeur Girardin nommé à Istanbul en 1685. Officiellement chargé d’inspecter les échelles du Levant, Graviers d’Ortières, accompagné d’ingénieurs français de la marine, avait surtout pour mission de dresser des cartes exactes des Dardanelles et d’Istanbul, de relever les mouillages, de prendre des plans des forteresses et des murailles. Les mêmes observations devaient être faites dans l'Archipel et sur les côtes anatoliennes, de Syrie et d'Égypte. Sous prétexte de travailler à un portulan de la Méditerranée et de visiter les implantations françaises des échelles du Levant, la mission confiée à Graviers d'Ortières et à ses collaborateurs ne semble avoir eu d'autre but que de préparer la grande entreprise que Louis XIV projetait en Orient, mais que les guerres avec le Saint-Empire, l'Espagne, l'Angleterre et la Hollande devaient bientôt empêcher.
Au-delà d’une seule tentative de coup de force militaire, l’analyse de la documentation permet de montrer son grand intérêt historique. Ce sont les documents issus de cette mission qui feront l’objet de notre conférence. Mot(s) clés libre(s) : cartographie, Empire ottoman, Dardanelles, Graviers d'Ortières
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Gandhi
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Musée du quai Branly
/ 12-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
CLEMENT Catherine
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Conférence de Catherine Clément donnée le 12 mai 2011 dans le cadre de l'Université populaire du quai Branly. Histoire mondiale de la colonisation : les grandes figures de la décolonisation. Gandhi Mot(s) clés libre(s) : indépendance de l'Inde ; Empire des Indes ; Mahatma Gandhi ; Afrique du Sud
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/ Damien POIVET, Loïc QUENTIN, COLLEGE DE FRANCE, CERIMES
/ 28-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COLLEGE DE FRANCE
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Mot(s) clés libre(s) : empirisme, expérience, théorie de la connaissance, Wilfrid Sellars
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/ Damien POIVET, Loïc QUENTIN, COLLEGE DE FRANCE, CERIMES
/ 28-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COLLEGE DE FRANCE
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Mot(s) clés libre(s) : empirisme, expérience, théorie de la connaissance, Wilfrid Sellars
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/ Damien POIVET, Loïc QUENTIN, COLLEGE DE FRANCE, CERIMES
/ 28-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COLLEGE DE FRANCE
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Mot(s) clés libre(s) : empirisme, théorie de la connaissance, Wilfrid Sellars
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Des femmes au-dessus des lois ? Le cas des Sultanes
/ 07-01-2012
/ Canal-u.fr
Dumas Juliette
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Journée d'études La justice dans la société ottomane Institutions acteurs et pratiques : 6-7/01/2012
Session III. Quand différents corps de droit (chéria, kanun et coutume) et systèmes juridiques se croisen
Juliette Dumas, İFEA, Des femmes au-dessus des lois ? Le cas des Sultanes Mot(s) clés libre(s) : Empire ottoman, Dynastie ottomane, sultane, princesse
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Coutume et connaissance empirique / Laurent Gerbier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 27-11-2008
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent
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La notion de coutume joue un rôle essentiel dans la description de la construction de la connaissance humaine à partir de l'expérience : elle permet en effet de comprendre le passage du particulier au général, ou du cas à la règle. Or ce processus qui gouverne la formation de la connaissance humaine (empirisme "gnoséologique") est également à l'œuvre dans la formation d'un savoir portant sur la vie politique de la cité (empirisme "civil") : on tentera donc de décrire, à partir de l'étude comparée de textes de Machiavel, La Boétie, Montaigne et Bacon, la convergence de ces deux empirismes, gnoséologique et civil, dans la pensée des Modernes.Communication donnée dans le cadre des 4e Rencontres internationales La Boétie de Sarlat organisées par la Société des amis de La Boétie au Centre culturel de Sarlat, du 26 au 28 novembre 2008, colloque "La coutume : formes, représentations et enjeux ".Voir les autres vidéos du colloque Mot(s) clés libre(s) : apprentissage des concepts, coutume (droit), droit coutumier, droit et littérature, empirisme, épistémologie, Étienne de la Boétie (1530-1563), Francis Bacon (1561-1626), humanisme de la Renaissance, Machiavel (1469-1527), Michel de Montaigne (1533-1592)
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