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020 L’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval en France
/ ENS-LSH/SCAM
/ 13-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
NEF Annliese
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Session L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs. Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) On s’interrogera sur les critiques formulées par certains intellectuels contre l’enseignement secondaire soupçonné d’« islamophilie ». Une lecture attentive des programmes actuels et futurs ne permet d’asseoir un telle critique qui, en outre, attribue à l’enseignement de l’histoire le devoir d’évaluer les « civilisations », ce qui ne va pas de soi. En revanche, on montrera que l’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval dans le second degré pose des problèmes, communs à d’autres thèmes. On suggérera des solutions permettant d’y remédier grâce à une collaboration renforcée entre les spécialistes universitaires de cette histoire et les enseignants d’histoire-géographie du second degré. Une pratique historienne rigoureuse, en prise avec les positionnements post-braudéliens qui sont ceux de la recherche actuelle la plus à jour, permettrait en effet de dépasser nombre de difficultés soulevées par l’enseignement de l’histoire de l’Islam médiéval.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : enseignement, France, Islam médiéval
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027 - Présentation de la session thématique : Enseignement et enseignants dans l’Algérie coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Frédéric Abécassis (Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis) Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, enseignants, enseignement (algérie)
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028 - Instituteurs et medersiens en Algérie coloniale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Abderrahim Sekfali (Université Mentouri, Constantine)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La saga des maîtres d’école d’Algérie depuis la seconde moitié du XIXe siècle aux années 1960, personnages très emblématiques, demeure un trésor franco-algérien encore méconnu. La présente étude est aussi bien un témoignage de reconnaissance envers les maîtres d’école d’Algérie qu’une contribution historique. Dans la conscience collective des Européens d’Algérie et des Algériens, le maître d’école représente une figure très attachante à laquelle il est fait référence à de nombreuses occasions. Sans aucun doute, cette catégorie socioprofessionnelle a ses particularités : reconnus en tant que « hussards noirs de la République » dès les débuts de la IIIe République, ils sont définis vers la fin du XIXe siècle comme « un agent général de civilisation élémentaire plutôt qu’un maître d’école au sens ordinaire du mot ». Après la Première Guerre mondiale, les instituteurs veulent jouer un rôle politique et social très important en Algérie. Le passé de l’Algérie est rédempteur et sa pierre philosophale a été constituée au cours des générations par le travail honnête, la rigueur de pensée de la grande majorité des membres du corps enseignant du primaire, qui ont su gagner les cœurs et les esprits. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1830-1962), colonisation, enseignants, enseignement (algérie), instituteurs, madrasa (algérie), medersiens
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029 - Histoire du système d’enseignement colonial en Algérie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Aïssa Kadri (Université François Rabelais (Tours)Enseignement et enseignants dans l'Algérie coloniale : session thématique (prés. Frédéric Abécassis)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Dans l’histoire de l’imposition de l’école française en Algérie, 1883 marque pour de nombreux analystes, historiens et sociologues, une césure entre deux grandes phases qui sont généralement identifiées pour celle antérieure à cette date comme celle du refus scolaire de la part de la population locale et pour la période qui la suit comme celle de la progressive montée d’une demande scolaire qui ne devient véritablement franche qu’à partir de l’entre-deux-guerres.Cependant, s’il est indéniable que l’intervention des lois Ferry a modifié sensiblement le paysage scolaire qui prévalait jusqu’alors en Algérie, en définissant une politique cohérente qui tranche avec celle de la période précédente faite d’hésitations et de tâtonnements, la périodisation qui en découle et qui distingue un avant et un après les lois laïques demeure à notre sens réductrice à maints égards des ambiguïtés qui ont accompagné l’implantation du système scolaire français.L’impact de l’école française repéré surtout à partir du constat unilatéral des seules autorités coloniales est ainsi principalement validé par la mesure statistique : la stagnation ou la progression des effectifs scolaires algériens dans le primaire deviennent à cet égard les principaux indices de la résistance ou de l’adhésion au système scolaire exogène ; or, à considérer le nombre d’étudiants qui sont passés par le système de l’enseignement secondaire et supérieur ou le taux d’analphabétisme relevé pour les années 1960 ou même la part des élèves scolarisés dans le primaire - et ceci au moins jusqu’en 1958- sur celle des enfants en âge d’être scolarisés, le bilan scolaire colonial apparaît dérisoire n’eut été l’infléchissement tardif provoqué par la pression de la lutte de libération nationale.L’histoire de la politique scolaire coloniale n’a jamais été ce lent mouvement de civilisation des populations locales présentes seulement par leur refus : elle apparaît plutôt comme un processus profondément contradictoire dont les déterminants sont à rechercher aussi bien chez les émetteurs de cette politique qu’au niveau de ses récepteurs. Elle se laisse donc apprécier moins en terme d’effectifs algériens qui ont transité par le système de l’enseignement colonial qu’en terme de rapport de communication où ce qu’il importe de saisir, au-delà du contenu de l’émission et dans la perspective de ce qu’est l’école aujourd’hui en Algérie et de ce qu’elle représente, c’est la manière dont le message, ici l’école, est capté, interprété et assimilé à partir des caractéristiques propres de la société réceptrice.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : administration scolaire, algérie (1830-1962), analphabétisme, écoles françaises (algérie), éducation, enseignement (algérie)
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05 : Le contrat didactique - Les modélisations pédagogiques (1ère partie)
/ Canal-u.fr
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Didactique des mathématiques : les fondamentaux
Année 2014-2015
Dr. Ruben
Rodriguez Herrera
Agrégé en
Mathématiques
ruben.rodriguez@unicaen.fr
IREM, ESPE,
Ifé, CEMU
Université de
Caen Basse-Normandie France
Les modules proposés cette
année sont les suivants :
- 1 Les univers
et les psychomorphismes
- 2 Les
transpositions didactiques et les variables didactiques
- 3 Les situations-problèmes, les obstacles : épistémologiques, didactiques, ontogénétiques et psychomorphiques
- 4 Les
situations a-didactiques
- 5 Le contrat
didactique : transmissif, comportementaliste, socio-constructiviste
- 6 La
dialectique outil-objet
- 7 La
progressivité des apprentissages Mot(s) clés libre(s) : méthodes, modalités dans l'apprentissage-enseignement, évalation sans note, évaluation avec note, techniques, socio-constructiviste, béhavioriste, transmissive, modélisations pédagogiques, contrat didactique, démarches, pédagogie inersée
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05 : Le contrat didactique - Les modélisations pédagogiques (2ème partie)
/ Canal-u.fr
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Didactique des mathématiques : les fondamentaux
Année 2014-2015
Dr. Ruben
Rodriguez Herrera
Agrégé en
Mathématiques
ruben.rodriguez@unicaen.fr
IREM, ESPE,
Ifé, CEMU
Université de
Caen Basse-Normandie France
Les modules proposés cette
année sont les suivants :
- 1 Les univers
et les psychomorphismes
- 2 Les
transpositions didactiques et les variables didactiques
- 3 Les situations-problèmes, les obstacles : épistémologiques, didactiques, ontogénétiques et psychomorphiques
- 4 Les
situations a-didactiques
- 5 Le contrat
didactique : transmissif, comportementaliste, socio-constructiviste
- 6 La
dialectique outil-objet
- 7 La
progressivité des apprentissages Mot(s) clés libre(s) : méthodes, modalités dans l'apprentissage-enseignement, évalation sans note, évaluation avec note, techniques, socio-constructiviste, béhavioriste, transmissive, modélisations pédagogiques, contrat didactique, démarches, pédagogie inersée
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077 - Le passé franco-algérien dans les manuels algériens d'histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne par Lydia Aït Saadi (Institut national des langues et civilisations orientales)Quand on parle de mémoire « nationale », ce qui vient à l’esprit relève le plus souvent de la grandeur, de la beauté, de l’héroïsme, de la gloire et de l’élan de certaines aspirations ou mouvements collectifs. Cependant, c’est aussi la mémoire des crimes et des violations des Droits de l’Homme de la part de dirigeants ou de tels groupes qu’il conviendrait de ne pas camoufler par un discours béat ou enflammé. C’est pourquoi l’écriture de l’histoire d’une manière générale et sa transmission par la voie officielle que constitue l’école, avec pour principal outil le manuel scolaire d’histoire, représentent un enjeu important dans l’élaboration de la mémoire nationale ou institutionnelle. C’est ainsi que la sensibilisation des enfants aux questions de leur temps passe par l’apprentissage des bases de leur histoire nationale de manière simple, attrayante, mais rigoureuse. Car il est certain qu’un peuple à qui l’on refuse les connaissances nécessaires pour être un citoyen peut devenir un peuple esclave prêt à s’incliner devant une tyrannie. C’est un procédé bien connu que de vouloir régner sur les esprits par l’obscurantisme. L’absence de référence à un héritage patriotique mène à l’hégémonie totalitaire.En Algérie, l’étude de l’insurrection de 1954 qui constitue l’élément de référence essentiel du point de vue de l’identité nationale et qui occupe une place privilégiée dans le programme scolaire algérien, semble hésiter entre trois approches, plus ou moins menées à terme. La première présente la guerre de libération comme un fait singulier et fondateur, la deuxième préfère l’insérer aux côtés de l’étude de la période coloniale dans la longue durée - arabo-islamique notamment -, et la troisième, enfin, aborde la guerre de libération comme un fait contemporain qui porte en lui la marque globale de l’histoire du XXe siècle.Il est important de garder à l’esprit que le manuel est avant tout un instrument de socialisation ; il sert à faire accepter l’ordre en place, à le légitimer à l’occasion, à reproduire la société. Il prépare des citoyens conformes, alignés et intègres. Il développe le respect des institutions, le sentiment d’appartenance ; il moule les consciences et détermine les comportements sociaux, et cela par le biais du récit « vrai » des faits « vrais » qu’il faut savoir et que véhicule le manuel à l’école... Et tout cela au profit de l’idéologie dominante et du pouvoir dominant - au profit de « l’équipe gagnante » du moment. Le manuel d’histoire défend ainsi les intérêts du pouvoir, des gestionnaires du système et la pensée dominante.Aussi il apparaît qu’en Algérie comme ailleurs les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir depuis l’indépendance n’ont eu de cesse de puiser une légitimité dans la guerre de libération nationale en tant que fait fondateur de la nation algérienne moderne. S’il paraît évident que l’État algérien puise dans l’histoire nationale afin de se légitimer, la société algérienne en crise a elle aussi besoin de cette histoire car elle est en quête de normes et de modèles d’identification et cherche à puiser dans son passé sa propre identité. En effet, ce n’est qu’après 132 ans de colonisation et sept ans de guerre d’indépendance que naîtra l’Algérie actuelle. Mais qu’est ce que l’Algérie et d’où vient-elle ? Quels en sont les fondements historiques ? Comment se situe-t-elle dans l’ensemble international ? Et qu’en est-il de la conscience identitaire et du rapport à l’universel ?C’est à l’histoire comme discipline sociale qu’il appartient d’essayer de répondre à ces questions ; et c’est à l’école de prendre le relais en transmettant ces connaissances historiques qui constituent la mémoire « institutionnelle ». Or, que dit l’école à propos de l’Algérie et de ses rapports avec le monde ? Comment procède-t-elle à cette transmission de mémoire ? Arrive-t-elle à élucider le passé algérien ou alors ne fait-elle qu’imposer un semblant de savoir ou de fausses connaissances ? Finalement quelle histoire est réellement enseignée dans les écoles algériennes ?Ce travail a pour objet de tenter de répondre à ce type d’interrogations, et cela sur la base de l’outil de transmission de mémoire par excellence, à savoir le manuel scolaire d’histoire. C’est lui qui dispense « le savoir » officiel auquel se réfèrent élèves et enseignants. Les manuels d’histoire, comme en fait ceux de géographie, de littérature, voire ceux de philosophie, d’instruction civique et religieuse, pèsent lourdement - en droit tout au moins - sur la conscience des générations qui passent par le système scolaire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, histoire, histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie, identité nationale, manuels d'enseignement, mémoire collective
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078 - Quels savoirs transmettre ? débat et questions
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (étude et enseignement), historiographie
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079 - Les difficultés de la transmission scolaire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Le lien Algérie-France dans les programmes d'histoire, les manuels et l'enseignement en France par Françoise Lantheaume (Institut national de recherche pédagogique) Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne L’enseignement de l’histoire en France a eu, depuis le XIXe siècle, un but de socialisation politique des nouvelles générations, orientée par une forme politique, la République, et un espace de référence, l’État-nation, agrandi à l’échelle de l’Empire tant que celui-ci a existé. C’est une socialisation politique prenant appui sur l’inculcation d’un certain nombre de valeurs politiques liées à celles de la démocratie parlementaire. Par le récit qu’il présentait, l’enseignement de l’histoire, présent tout au long de la scolarité, a aidé les générations successives à forger un sentiment d’appartenance à une collectivité définie par sa forme politique, par son espace, par un certain nombre de valeurs, il a été constitutif de ce qu’on peut appeler l’être français. Jusqu’aux années 1950-1960, le bien commun proposé aux jeunes Français allait de soi.La décolonisation a joué un rôle essentiel dans la remise en cause du montage faisant tenir ensemble un projet politique, un état de la science historique et l’enseignement de l’histoire. En témoignent, l’évolution des programmes d’histoire et des manuels scolaires. Dans les deux cas, entre la période coloniale et la période récente, on ne parle plus de la même façon ni de la même chose.L’analyse du passage d’un discours de légitimation de la colonisation ne mettant pas en doute la vertu civilisatrice de la colonisation, à une vision plus critique et plus complexe de cette période fait l’objet de la communication. Celle-ci présentera l’évolution des programmes et des manuels scolaires en relation avec l’évolution du contexte de leur production et s’interrogera sur la réalité, les limites, les modalités, et les effets de la « bascule » d’un enseignement collant au projet colonial lié à la construction de l’identité nationale française, à un enseignement capable de distance critique. L’étude de la façon dont l’enseignement de l’histoire en France a construit le traitement d’une question controversée renseigne à la fois sur la nature du lien entre la France et l’Algérie, sur la place de l’enseignement de l’histoire en France, et sur le processus de définition d’un curriculum et des objets qui le supportent. Les pratiques enseignantes sont quant à elles prises dans des contraintes contradictoires, ce qui conduit généralement les enseignants à une attitude de prudence, voire de relativisation, dont les effets seront envisagés.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), historiographie (aspect politique), identité, manuels d'enseignement, mémoire collective
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080 - Enseigner la guerre d'Algérie à l'école : dépasser les enjeux de mémoires
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Migrations, cultures et représentations : la pérennité des liensQuels savoirs transmettre ? session thématique (prés. Benoït Falaise)par Gilles Boyer (Institut universitaire de formation des maîtres, Lyon), Véronique Stachetti (Lycée Brossolette, Villeurbanne)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Si l’étude de la guerre d’Algérie est présente dans les programmes d’histoire de l’enseignement secondaire depuis une vingtaine d’années, il convient dans un premier temps de présenter la place qu’elle y occupe aussi bien au collège qu’au lycée. Dans quelle partie des programmes de troisième et de terminale est-elle située et combien de temps peut lui être consacré dans une progression sur l’année scolaire. Nous évoquerons aussi son introduction à l’école primaire avec la mise en place de nouveaux programmes d’histoire en 2000.Dans un deuxième temps, nous présenterons le travail d’enquête effectué pour l’Institut national de recherche pédagogique dans l’Académie de Lyon en 2000, 2001 et 2002. Quinze enseignants de collège et de lycée situés en banlieue, en centre-ville et en milieu rural ont répondu au cours d’entretiens à un questionnaire sur leur pratique d’enseignement et les difficultés auxquelles ils pouvaient être confrontés. Nous prendrons aussi appui sur les bilans de deux stages de formation continue organisés en 2004 et 2005 sur le thème « Enseigner la guerre d’Algérie entre Histoire et mémoire ». Ils ont regroupé à chaque fois une quarantaine d’enseignants pendant quatre demi-journées dont une consacrée à un échange de pratiques. La synthèse et l’analyse des résultats d’enquêtes et des bilans de stages permettent de mettre en évidence une série de thèmes : Quels choix d’enseignement ? Problématiques envisagées, références factuelles, acteurs cités et documents utilisés.La question correspond-elle à une demande sociale spécifique que traduiraient les élèves, les parents ou les diverses associations ? Quelles limites rencontrées ? Les enjeux sémantiques (comment nommer les différentes populations de l’Algérie coloniale). Les enjeux de mémoires (des réactions parfois vives d’élèves à l’énoncé de certains mots, l’émergence parfois vive de réactions mémorielles par mimétisme familial qui peuvent rester difficiles à stabiliser pour l’enseignant selon le niveau et le lieu auxquels il enseigne). Un thème d’enseignement qui, dans la problématique plus générale de la colonisation, suscite un large intérêt aussi bien de la part des élèves que des enseignants ou comment la perception aiguë des enjeux de mémoires conduit à une demande d’Histoire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), histoire (aspect social), histoire (étude et enseignement), manuels d'enseignement
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