|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Editeur
Auteur
Titre
|
|
Conférence de Jacques Sapir
/ Canal-u.fr
Voir le résumé
Voir le résumé
« La nation rassemblée et l'état d'urgence décrété : nous vivons un
moment souverainiste.
Mais à quel prix, et sous quelles conditions, pouvons-nous vivre
ensemble ? Cette question fait clivage. Le souverainisme est ce nouveau
spectre qui hante le monde. Rien de plus normal pourtant, car la
question de la souveraineté est fondatrice de la démocratie. Elle fonde
la communauté politique, ce que l'on appelle le peuple, et définit un
ordre politique.
Partout en Europe et dans le monde s'exprime la volonté populaire de
retrouver sa souveraineté. Que ce soit face aux incohérences de l'Union
européenne sur la crise des réfugiés, ou face aux questions suscitées
par le déni de la souveraineté grecque des institutions de la zone Euro,
la souveraineté est la question d'aujourd'hui.
Si la notion de souveraineté a pris une place centrale dans le débat,
c'est bien parce qu'elle touche à quelque chose d'essentiel : la
liberté. Celle de faire et de décider, en son propre nom comme de
manière collective.
Mais qui dit souveraineté dit aussi peuple et laïcité. Aujourd'hui plus
que jamais, il est impératif de rejeter les définitions du peuple
fondées sur l'ethnie ou la religion, et d'affirmer la nature historique
et politique de cette notion.
Faire disparaître du champ politique le principe de souveraineté ne peut
se justifier que par une volonté de faire disparaître aussi le principe
de démocratie. Il ne faut alors pas s'étonner de ce que la société
glisse vers l'anomie et la guerre de ''tous contre tous''. » Mot(s) clés libre(s) : laïcité, démocratie, souveraineté, Etat, nation, Europe
|
Accéder à la ressource
|
|
Démocratie et justice sociale au-delà de l'Etat-nation
/ Pierre BLANCHANDIN
/ 28-05-2015
/ Canal-u.fr
FRASER Nancy, BALIBAR Etienne
Voir le résumé
Voir le résumé
Dialogue entre Nancy FRASER et Etienne BALIBAR
Philosophe et professeur de philosophie et de sciences politiques, Nancy Fraser est titulaire de la chaire "Rethinking Social Justice" au Collège d'études mondiales de la Fondation Maison des sciences de l'homme.
Etienne Balibar, philosophe, est professeur émérite de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense et visiting professor, à l'Institut de littérature et société comparée de l'université de Columbia où il enseigne également dans le département de français.
>> En savoir plus : http://www.fmsh.fr/fr/c/7383
>> En savoir plus, sur le site du Collège d'études mondiales
>> Vidéo extraite de la collection "Colloques" des Archives Audiovisuelles de la Recherche, lien direct sur AAR. Mot(s) clés libre(s) : philosophie politique, justice sociale, Etat-nation
|
Accéder à la ressource
|
|
Les groupes
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 05-05-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MAFFESOLI Michel
Voir le résumé
Voir le résumé
"A l'opposé d'un monde moderne dominé par une grande homogénéisation et ce dans l'ordre du social, de l'économie ou du politique , ce dont rend bien compte les grandes institutions qui se sont constituées au siècle dernier, nombreux sont les indices actuels qui soulignent une, non moins importante, hétérogénéisation. L'émergence, dans tous les domaines, des ""tribus"" postmodernes, en témoigne. Reposant sur une sorte ""d'affinité élective"", celles-ci mettent l'accent sur le sentiment d'appartenance. Une telle fragmentation des sociétés mérite attention en ce qu'elle est, peut-être, l'annonce d'un idéal en gestation : celui d'un nouvel ""idéal communautaire"". " Mot(s) clés libre(s) : crise, Descartes, épistémé, état nation, groupe, individualisme, institution, Luther, Rousseau
|
Accéder à la ressource
|
|
La construction historique de la nation
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 02-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
NOIRIEL Gérard
Voir le résumé
Voir le résumé
"A Berlin, les hommes politiques polémiquent pour savoir si le nouveau Reichstag doit être dédié au "peuple allemand" ou à la "population". En Côte d'Ivoire, la junte au pouvoir relance le débat sur "l'ivoirité". La Commission européenne reproche à la France d'entretenir un "protectionnisme légal", au nom duquel 7 millions d'emplois sont interdits aux étrangers non-communautaires. Ces quelques exemples, tirés de l'actualité la plus récente, suffisent à montrer combien la question nationale, sous des formes extrêmement diverses, reste aujourd'hui au coeur de nos préoccupations. Cette conférence montrera l'importance de l'histoire pour mieux comprendre les enjeux du présent. Nous présenterons les nouvelles approches que la recherche historique sur la nation a développées depuis une vingtaine d'années, en abordant successivement trois grands points. En premier lieu, nous expliquerons pourquoi, jusqu'ici, la nation n'a jamais pu être un objet d'étude comme les autres. Dans la deuxième partie de cette conférence, nous montrerons pourquoi il était nécessaire de commencer notre exposé par une réflexion sur les rapports entre l'historien et la nation. Dans la troisième partie de cette conférence, nous examinerons plus en détail les rapports entre État et nation. En conclusion, on abordera la question des rapports entre la recherche historique sur la nation et la formation civique des citoyens. Si, comme on le dit souvent, l'inconscient d'une société c'est son histoire, l'historien peut être utile à ses concitoyens en montrant que trop souvent encore, c'est notre inconscient national qui gouverne nos façons de penser, nous conduisant à surestimer les vertus de notre propre passé collectif et à sous-estimer les vertus des autres. La leçon vaut aussi pour les hommes politiques, y compris (et surtout ?) pour ceux qui défendent haut et fort la tradition républicaine". Mot(s) clés libre(s) : citoyenneté, démocratisation, état et nation, immigration, langue, nation, nationalité
|
Accéder à la ressource
|
|
Régulation et rôle de l'Etat
/ Mission 2000 en France
/ 11-06-2000
/ Canal-U - OAI Archive
OUANE Habib
Voir le résumé
Voir le résumé
"La mondialisation a eu des manifestations qui ont suscité une demande de réactualisation du rôle de l'État. Les déséquilibres sociaux, économiques, écologiques qui ont découlé de la tentation du "" tout marché "" ont amené l'opinion publique à demander une intervention plus régulatrice de l'État. Cette régulation devrait permettre de mieux affronter les défis de la fin du XXe siècle notamment la pauvreté, la dégradation de l'environnement, le chômage, mais aussi les risques collectifs du début du troisième millénaire, tels que la sécurité alimentaire, les inégalités, le développement maîtrisé des nouvelles technologies et de la science. La dynamique régulatrice de l'État va certes se heurter à la complexité inhérente au passage d'un "" monde international "" à un monde global. L' intervention de l'État dans le cadre de l'État-Nation va donc devenir de plus en plus complexe, à cause des dictats de l'interdépendance et de la mondialisation. La nécessaire prise en charge de la cohérence des politiques économiques, sociales et écologiques, une meilleure gouvernance de l'entreprise et de la concurrence, tels sont les grands chantiers de la régulation nationale. A ceux là, il convient d'ajouter les défis de la régulation globale, notamment la réforme de l'architecture financière internationale, le rééquilibrage du système commercial multilatéral en le rendant plus équitable ainsi que le devoir de solidarité Nord-Sud. " Mot(s) clés libre(s) : état nation, mondialisation, régulation
|
Accéder à la ressource
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
|