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03 - L’émergence et l’évolution du langage humain du point de vue des neurosciences (Crisco)
/ Canal-u.fr
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Journée d’étude : "Cerveau et
Langage", présentée par Jacques FRANCOIS (Université de Caen)et
Jean-Luc NESPOULOUS (Toulouse 2 & I.U.F.)
Date : le jeudi 11 décembre 2014, de 9 h à 18 heures,
Journée scientifique du CRISCO (E.A. 4255)
Campus 1 - Bâtiment B - Amphi HUET
Université de Caen Basse-NormandieJacques
FrançoisUniversité de Caen &
LATTICE, UMR 8094 (Paris 3 – ENS)L’ÉMERGENCE
ET L’ÉVOLUTION DU LANGAGE HUMAIN DU POINT DE VUE DES NEUROSCIENCESL’exposé
de J. François s’appuiera sur un article de même intitulé qui paraît au même
moment dans la revue électronique CoReLa (http://corela.revues.org/). Il se
composera de trois sections :
la première est consacrée à la démonstration à partir de 200
ans d’histoire de la linguistique depuis le début du 19° siècle, que l’origine
des langues, celle de la grammaire et celle du langage humain constituent trois questionnements disjoints.
La seconde mettra en valeur le caractère pluridisciplinaire de
l’étude de l’évolution du langage humain et les aller-retour qui ont existé, en
particulier au 19° siècle, entre linguistes et naturalistes.
La troisième section, la plus développée, est consacrée à
l’apport des neurosciences évolutionnaires à l’étude de l’origine du langage
sous la forme d’une documentation classée, commençant par cinq théories sur le
cerveau humain et le langage centrées respectivement sur la localisation des
aires du langage, la parole, l’imitation et la cognition linguistique, et
poursuivant par l’examen de la coopération des archéologues et neurobiologistes
autour des relations entre le cerveau humain, le langage et la culture
matérielle, de la « co-évolution » du cerveau humain et du langage, des
avancées de l’ingénierie neuromimétique sur l’évolution de la parole, et des
mutations génétiques susceptibles d’avoir facilité l’émergence du langage chez
les primates humains.
En conclusion les deux grandes questions pendantes sont
rappelées : origine gestuelle ou vocale du langage articulé, par adaptation
(sans intervention de mutations génétiques) ou par exaptation (avec mutations). Mot(s) clés libre(s) : cerveau, neuropsychologie, langage, neuropsycholinguistique, neurosciences, crisco, ingénierie neuromimétique, co-évolution, origine du langage
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Ce que les crises font (faire) aux sciences sociales
/ Canal-u.fr
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Avec Haim Burstin (Université de Milan),
Ivan Ermakoff (EHESS/Université du Wisconsin-Madison),
William Sewell (Université de Chicago),
Timothy Tackett (Université de Californie)
Débat préparé et conduit par Quentin Deluermoz (Université Paris 13/IUF) et Boris Gobille (Ecole Normale Supérieure de Lyon)
Les échanges qui suivent constituent la deuxième partie du débat organisé par la revue Politix. Revue des sciences sociales du politique, à l’occasion du numéro Protagonisme et crises politiques (2015/4, n°112). L’objectif était de revenir sur la notion de « protagonisme » forgée par H. Burstin dans son ouvrage Révolutionnaires. Pour une anthropologie politique de la Révolution française, Paris, Vendémiaire éditions, 2013, et, de là, d’aborder les questions plus générales posées aux chercheurs par les situations de crise politique ou révolutionnaire. Parue sous forme écrite dans le numéro de Politix, la première partie du débat a porté sur l’intérêt et les modalités des approches par en bas des crises, sur le rôle des sensibilités dans la dynamique révolutionnaire, sur les manières de croiser les temporalités ou encore sur les enjeux méthodologiques qui structurent l’étude par les sciences sociales de ces moments d’incertitude. Ce second temps vise à davantage de montée en généralité et à plus d’échange entre les participants, invités à confronter plus directement réflexions, terrains et disciplines. Cela explique le choix de la vidéo, qui permet de retranscrire avec plus d’immédiateté les hésitations ou discussions qui ont marqué la parole très ouverte des participants. Après avoir évoqué le contexte scientifique, les débateurs évoquent dans la vidéo qui suit les moyens de lutter contre la téléologie, la difficulté comme la nécessité de la comparaison, et enfin les dynamiques de fabrication in situ de la légitimité politique en situations de crise.
Nous remercions chaleureusement les participants d’avoir accepté le principe de cette rencontre, de s’être rendus disponibles et d’avoir fait le voyage à Paris. Merci également à Stephen Sawyer (American University of Paris) pour avoir assuré la traduction en simultané des propos de William Sewell. Le débat n’aurait pu avoir lieu sans le concours organisationnel et technique d’Ivan Ermakoff, du Centre de Recherches Sociologiques et Politiques Raymond Aron (CESPRA-UMR 8036), de Bénédicte Barillé et de Serge Blerald (Direction de l’image et de l’audiovisuel, EHESS). Mot(s) clés libre(s) : évolution, innovation, incertitude, historicité, légitimité, crise politique, protagonisme, contingence, téléologie
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Conférence de Gérard Siegwalt - Création et évolution
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Gérard Siegwalt, théologien et professeur honoraire de théologie systématique à la Faculté de théologie protestante anime une conférence intitulée "Création et évolution" jeudi 5 mars 2015 à 18 heures à l'Institut de physiologie et de chimie biologique (IPCB). Celle-ci est suivie par une discussion avec Marion Thomas, historienne des sciences (Sociétés acteurs gouvernement en Europe - UMR 7363). Cet événement se déroule dans le cadre du cycle de conférences "Le vivant a-t-il un sens ?" organisé par la Faculté de théologie protestante, la Faculté de philosophie et la Faculté des sciences de la vie. Mot(s) clés libre(s) : évolution, création
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Méduse et Cie : évolution et développement
/ Canal-u.fr
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A l'occasion de l'année mondiale de la Biodiversité en
2010, le CNRS Images en collaboration avec le Muséum national d'Histoire
naturelle (MNHN) a produit une série de 10 films courts autour de la
théorie de l'évolution. A partir d'un animal (baleine, oursin, humain,
escargot, méduse, hyène), d'un végétal (petits pois, champignon,
peuplier, pollen) ou d'une caractéristique (l'œil, la plume, le canal
incisif), des points clés de l'évolution des espèces sont explicités et
permettent une meilleure compréhension des problématiques et enjeux
liés à la biodiversité. Un scientifique est étroitement associé à
l'élaboration de chaque film et prête sa voix au commentaire.
- Méduse et Cie : évolution et
développement Evo-Dévo est une direction de la
recherche qui associe génétique du développement, embryologie, anatomie
et paléontologie dans une dynamique pluridisciplinaire extrêmement
féconde. Michaël Manuel (UMPC) du laboratoire laboratoire Systématique,
adaptation, évolution (UPMC / MNHN / CNRS / IRD) nous l'explique grâce
aux méduses et aux cténaires.
Mot(s) clés libre(s) : Darwin, évolution du vivant, classification phylogénétique
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Ndiabou Toure : "Les discours canoniques - le Taasu : un genre en évolution"
/ Canal-u.fr
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Ndiabou Touré (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) : "Réflexions sur la canonicité à partir de l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal"
Dans le cadre de l’opération de recherche ELLAF "Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques"
"Il s'agit d'un questionnement sur la canonicité à partir de l'étude d'un genre traditionnel wolof, le taasu,
qui relève de la poésie orale. Le taasu, à l'inverse d'autres genres, s'est remarquablement adapté à de
nouveaux contextes, et a investi un nouveau genre poétique moderne, le mbalakh (chant populaire
moderne wolof), et un champ d'application également nouveau, la publicité.
Je m'interrogerai sur la canonicité de ce genre dans une perspective évolutive, et sous un angle
énonciatif (auteur, interprète, récepteur, canal, etc.). Que se passe-t-il lorsque le taasu passe d'un
contexte traditionnel à des contextes différents, complètement modernes et qui répondent à des
modalités n'énonciation complètement différentes ? Cette question est sous-tendue par une
problématique complexe qui concerne toutes les modalités de l'énonciation : l'auteur, dont le statut
peut changer, ce qui a des incidences notamment sur le choix de l'interprète ; la communication de
masse en terme de diffusion ; le canal qui obéit à d'autres règles du point de vue de l'interaction ; le
récepteur, qui doit être abordé à plusieurs niveaux.
Ainsi, en partant de son contexte traditionnel, il est intéressant d'observer l'évolution de ce genre et son
mode de fonctionnement dans sa fusion avec d'autres genres ou dans des contextes comme la publicité". Mot(s) clés libre(s) : LLACAN, UPS2259, ELLAF, Ndiabou Touré, Discours canoniques dans leurs modalités linguistiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l'évolution du taasu du contexte traditionnel et aux contextes musical et publicitaire au Sénégal
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La pensée de Darwin aujourd’hui : permanence et métamorphoses d’un héritage
/ Université de Nice Sophia Antipolis
/ 01-02-2010
/ Canal-U - OAI Archive
AMEISEN Jean-Claude
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Lundi 08/03/2010, Jean-Claude Ameisen : « La pensée de Darwin aujourd’hui : permanence et métamorphoses d’un héritage »La pensée de Darwin aujourd’hui :permanence et métamorphoses d’un héritage« Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses », a écrit Paul Éluard. Ce que la science nous révèle du grand récit de nos origines est source à la fois d’un sentiment d’humilité et d’émerveillement.« [La question de savoir] de quelle manière les capacités mentales se sont développées à l’origine dans les organismes les plus simples est une interrogation aussi vaine, écrit Darwin, que de se demander comment la vie elle-même est apparue à l’origine. Ce sont là des problèmes pour le futur distant, si tant est qu’ils soient jamais résolus par l’homme. »Près d’un siècle et demi plus tard, ces problèmes sont devenus des sujets de recherche. Comment la vie a-t-elle pu – peut-elle – émerger de la matière ? Comment la conscience, les émotions, et l’intersubjectivité ont-elles pu – peuvent-elles – émerger à partir de réseaux de cellules nerveuses ? Et pourraient-elles émerger d’autre chose que d’un corps vivant ? D’une machine ?La théorie darwinienne n’a pas seulement transformé l’ensemble des sciences du vivant, de l’échelle moléculaire à celle des grands équilibres écologiques. Elle s’est diffusée à l’étude de l’évolution des langues, des réseaux de communication, de l’économie, aux stratégies de développement des nouvelles générations de machines et de robots capables d’évoluer et de s’adapter, y compris à l’échelle de l’atome, l’échelle des nanotechnologies.Elle a aussi profondément transformé notre culture. Les dérives tragiques auxquelles elle a conduit au siècle dernier ont été à l’origine de l’émergence de l’éthique biomédicale moderne, d’une réflexion sur la meilleure façon de mettre les avancées de la connaissance au service de chacun, sans instrumentaliser ni emprisonner des personnes dans ce que l’on croit avoir appris sur elles. Chaque personne est toujours plus que ce qu’on peut en comprendre et en décrire.Nés d’une évolution sans projet, nous sommes devenu d’autant plus responsables de notre conduite. Et il nous faut inventer librement notre avenir, en tissant sans cesse les liens fragiles qui fondent notre commune humanité, dans le respect de la singularité et de la vulnérabilité de chacun. Mot(s) clés libre(s) : darwin, évolution
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Détermination de l'abondance de soufre dans une étoile
vieille
/ ENS Lyon CultureSciences-Physique, Catherine Simand
/ 14-11-2008
/ Unisciel
Artru Marie-Christine
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Un article du dossier « La spectroscopie en astronomie ». Un
exemple de détermination de l'abondance du soufre dans une vieille étoile, dite
« metal poor », c'est-à-dire qui contient bien moins de fer et autres éléments que
le soleil, plus jeune. Mot(s) clés libre(s) : spectroscopie, spectre, étoile, abondance, soufre, CRIRES, résolution spectrale, évolution chimique
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Les gènes homéotiques et l'évolution des animaux
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BALAVOINE Guillaume
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L'idée que les modifications que subissent les espèces au cours de l'évolution sont causées par des altérations du développement de l'embryon est apparue dès le XIXe siècle. Néanmoins, l'ignorance dans laquelle nous étions des mécanismes fondamentaux de l'embryogenèse, c'est-à-dire le développement progressif d'un animal juvénile composé de milliers de cellules, de tissus différenciés et d'organes complexes à partir d'une seule cellule, l'oeuf fécondé, a empêché jusqu'à une date récente toute avancée significative dans le domaine des mécanismes embryologiques de l'évolution. Cette situation a radicalement changé depuis une trentaine d'années. Des progrès considérables ont été faits dans la compréhension de la façon dont les gènes contrôlent le développement de l'embryon. Pour la première fois, des exemples convaincants du rôle possible de certains gènes dans l'évolution de la morphologie des animaux ont été proposés. Au cours de mon exposé, je souhaite donner un aperçu historique de la relation entre embryologie et évolution. J'essaierai d'expliquer à quel point la découverte des gènes homéotiques et de leur conservation chez la plupart des animaux a été révolutionnaire pour la biologie du développement. Dans une troisième partie, j'expliquerai comment certains de ces gènes peuvent avoir été impliqué dans l'évolution du plan d'organisation des animaux. Mot(s) clés libre(s) : animal, biologie du développement, embryologie, embryon, évolution, gène homéotique, gènes HOX, génétique, génétique moléculaire
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Combien de temps faut-il pour faire une espèce ?
/ UTLS - la suite
/ 13-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
BONHOMME François
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Il n'y a, en vérité, pas de réponse à cette question. Il n'y en a pas une mais plusieurs, la réalité est complexe et multiforme. Lorsque l'on parle d'évolution, l'opinion générale est que les espèces se sont succédées à la surface de la Terre, que les dinosaures ont laissé la place aux mammifères, et que certains primates sont devenus des bipèdes plus ou moins bien pensant. Tout cela fait parti d'un fond commun appris à l'école. Mais les choses deviennent beaucoup moins évidentes lorsque l'on aborde la question du temps, à quelle vitesse ces phénomènes se produisent-ils, à quelle vitesse les espèces nouvelles apparaissent-elles. Cela reste une énigme. Pour répondre à cette question, il faut avoir une bonne définition de l'espèce. La disparition d'une espèce semble assez facilement envisageable, mais l'apparition, la création ou la re-création d'une catégorie de biodiversité équivalente, est plus difficile à déterminer. La réalité est la résultante de nombreux paramètres, souvent complexes. Mot(s) clés libre(s) : adaptation, anagénèse, cladogenèse, espèce vivante, évolution, extinction d’espèces, génétique, génome, phénotype, sélection naturelle, sélection sexuelle, spéciation, théorie de l'évolution
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Sur les traces de "Little Foot" / Laurent Bruxelles
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Bruno BASTARD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 07-10-2015
/ Canal-u.fr
BRUXELLES Laurent
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Dans cette conférence, Laurent Bruxelles, géomorphologue à l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap) et chercheur au laboratoire TRACES à l'Université Toulouse Jean Jaurès, présente la découverte par Ronald Clarke de l'Australopithecus prometheus surnommé "Little Foot" [Petit Pied] et ses propres travaux en vue de la datation du squelette retrouvé dans une des grottes de Sterkfontein, près de Johannesbourg en Afrique du Sud.
Cette grotte située dans une région de dolomies constituées il y a 2,5 milliards d'années, sur des fonds marins peu profonds, a été creusée par les eaux sur 400 m. de galeries labyrinthiques étagées qui, en se comblant progressivement de sédiments, ont piégé de très nombreux fossiles. À la fin du XIXe siècle, les mineurs sud-africains exploitant la calcite des stalagmites des grottes, extraient également des vestiges osseux qu'ils signalent au paléoanthropologue Raymond Dart. Celui-ci mettra au jour, en 1924, le crâne fossilisé d'un jeune hominidé d'une nouvelle espèce, l'Australopithecus africanus, inaugurant une longue série de découvertes dans cette région, notamment celles de Robert Broom ("Mrs. Ples" en 1947), de Phillip Tobias (qui identifia l'espèce Homo habilis) et de Ronald Clarke, découvreur en 1997 de "Little Foot".
Jusqu'en 2006, en fonction de la méthode de datation utilisée, les résultats des études sur l'âge de "Little Foot" ont dérouté les spécialistes et c'est à la demande des anthropologues sud-africains que Laurent Bruxelles a reconstitué
l'histoire géomorphologique de la vallée de la Blauawbankspruit et de la grotte dans laquelle furent mis au jour les ossements. En étudiant la structure karstique, les brèches sédimentaires,
les inversions stratigraphiques ainsi que les modifications des planchers
stalagmitiques, il est parvenu à rassembler les données nécessaires à la datation de "Little Foot".
"Little Foot" a plus de 3,6 millions d'années et son squelette constitue un élément important pour la connaissance, d'une part, du groupe des pré-humains se situant antérieurement aux Parenthropes (Homo robustus) et aux Homo habilis et, d'autre part, la connaissance des origines et de l'évolution de
l’espèce humaine.
Conférence présentée dans le cadre de la Fête de la Science 2015, Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 7 octobre 2015. Mot(s) clés libre(s) : paléoenvironnement, évolution humaine, hominidés fossiles, fouilles archéologiques, grottes de Sterkfontein (Afrique du sud), géomorphologie karstique, datation cosmogénique, Australopithecus prometheus
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