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Frontières des terres, chevauchement des textes dans le roman de guerre simonien / Michel Bertrand
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 26-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
BERTRAND Michel
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Frontières des terres, chevauchement des textes dans le roman de guerre simonien / Michel Bertrand. In colloque international "Claude Simon géographe" organisé par l'Equipe Littérature et Herméneutique du laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH) de l'Université Toulouse II-Le Mirail. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 26-27 mai 2011. Mot(s) clés libre(s) : Claude Simon (1913-2005), géographie (dans la littérature), littérature française (20e siècle), récits de guerre
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Qui êtes-vous Robert Mulligan ? Conférence de Jean-Pierre Berthomé
/ La Cinémathèque française
/ 10-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
Berthomé Jean-Pierre
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Jean-Pierre Berthomé a enseigné à l’université de Rennes. Spécialiste des décors de cinéma, il a aussi publié des ouvrages sur Jacques Demy, Max Ophuls et, en collaboration avec François Thomas, Citizen Kane (Flammarion, 1992) et Orson Welles au travail (Cahiers du cinéma, 2006). Il collabore régulièrement à la revue Positif. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, cinémathèque française, Robert Mulligan
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Lecteur modèle, lecteurs empiriques et tensions interprétatives dans l'oeuvre de Michel Houellebecq / Raphaël Baroni
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
BARONI Raphaël
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Lecteur modèle, lecteurs empiriques et tensions interprétatives dans l'oeuvre de Michel Houellebecq / Raphaël Baroni, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le
laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. Dans le prolongement des travaux sur la lecture subjective menés autour du "Texte du lecteur" et du séminaire "Réception des oeuvres et créativité des lecteurs-auditeurs-spectateurs", les différents intervenants de la seconde saison ont interrogé, sans souci d'inventaire, les autres du
lecteur. Par ce vocable, dont l'emploi peut sembler énigmatique, nous
entendons, entre autres, les souvenirs enfouis issus de l'histoire
personnelle du lecteur, les scénarios fantasmatiques tissés par son
inconscient et activés par les oeuvres de fiction, le bruissement des
diverses communautés interprétatives auxquelles il participe, le frayage
des langages et des langages qui médiatisent son apport aux autres et
au monde. Mot(s) clés libre(s) : littérature française (20e siècle)
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Créole magnifique : enquête sur une disparition / Noémie Auzas
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
AUZAS Noémie
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Créole magnifique : enquête sur une disparition / Noémie Auzas. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 6 : Esthétiques narratives et récits des Amériques.La question des rapports entre le français et
le créole irrigue l’œuvre de Patrick Chamoiseau depuis ses débuts en littérature.
En effet, cette double identité linguistique est au cœur de son premier roman Chronique des sept misères : elle
en constitue le marqueur principal. L’insertion audacieuse du créole dans la
narration en français est sans aucun doute à l’origine du succès de l’œuvre et
de sa visibilité éditoriale. Par ailleurs, Patrick Chamoiseau, qui s’est
prêté au jeu du commentaire et du théoricien de sa pratique d’écriture, en est
bien conscient lui-même. Ainsi, Eloge de
la Créolité tout comme Écrire en pays
dominé reviennent sur l’expérience de l’écrivain tiraillé entre ses
langues. Une expérience qui met au jour plusieurs étapes : soumission à la
langue française, à la fois voisine et étrangère, puis prise de conscience de
l’enfermement dans une langue-carcan, ce « français liturgique » qui
jette ses « filets». Après avoir entendu la petite musique du créole, il
en fait la matière même de son œuvre. Puis, à la suite d’Edouard Glissant,
l’écrivain plaide pour le rejet de la logique identitaire des langues au profit
d’une vision des langues et des poétiques en Relation. De Chronique
des sept misères à Neuf consciences
du Malfini, l’œuvre de Patrick Chamoiseau est imprégnée de cette expérience
évolutive. Une expérience mouvante à l’image insaisissable de la Relation
glissantienne. Nombreux sont ceux à s'être penchés sur
les rapports entre les langues de Chamoiseau et à avoir cherché les clefs de
cette organisation narrative si particulière. Cependant, une fois encore, à
l’image de la langue créole, Patrick Chamoiseau nous a joué un nouveau
tour-détour, une nouvelle « ruse de mangouste ». Après avoir placé au
centre de sa pratique créatrice la problématique des langues et des langages,
voilà qu’il déclare sans ambages : « Aujourd’hui, pour moi, les
questions de langage sont, bien sûr, réglées.[…] On ne comprend pas que tout
cela est réglé pour moi. Là, c’est libre maintenant ». L’évidence doit
s’imposer : Patrick Chamoiseau n’est pas un auteur monolithique. Il
change, son écriture évolue. Et, effectivement, entre Chronique des sept misères et Neuf
consciences du malfini, comment ne pas lire-entendre le chemin
parcouru ? Mesurer le chemin parcouru depuis la
« guerre des langues », l’opposition stérilisante du français et du
créole, jusqu’à la naissance d’une poétique des langues et des imaginaires, tel est l’enjeu de cette contribution.
Noémie Auzas suit pas à pas le cheminement de Patrick Chamoiseau et
observe comment la question des langues française et créole -si sensible, si visible à ses débuts– s’est
transformée pour devenir « moins spectaculaire ». Elle cherche à
montrer qu’il ne s’agit pas là d’une disparition de cette question, mais, bien
au contraire, d’un approfondissement. Passant de l’exposition linguistique à
l’exploration poétique, l’écriture de Patrick Chamoiseau invite à une
lecture sans cesse renouvelée de son œuvre et de son imaginaire des langues. [Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : Patrick Chamoiseau (1953-....), littérature antillaise de langue française
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Baroque et langue chez Chamoiseau / Mariella Aïta
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
AÏTA Mariella
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Baroque et langue chez Chamoiseau / Mariella Aïta. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 6 : Esthétiques narratives et récits des Amériques. En Martinique, la recherche de nouvelles langues littéraires répond au
besoin de ses écrivains de résoudre dans une unité de langues la coexistence de
deux d’entre elles qui sont dans un rapport de diglossie : le français et le
créole. Dans le but de surmonter cette opposition, Patrick Chamoiseau crée « un langage »
qui traduit « les deux génies linguistiques ». Il intègre ainsi
l’esprit de la créolité dans la littérature française. Mais dépasser le bilinguisme, qui se trouve
dans cette relation de diglossie, c’est aussi se placer dans un « rapport
problématique » qui passe par un état d’âme, une incertitude, un conflit de
loyautés. C’est une recherche constante afin d’arriver à un résultat qui partage
la valeur créative avec la qualité narrative. L’œuvre a une unité stylistique
dans laquelle chaque langue n’est pas sacrifiée en dépit d’une autre. De cette
façon une langue ne devient pas un instrument tandis que l’autre reste prédominante.
C’est un métissage linguistique dans lequel l’auteur peut atteindre un public
francophone tout en restant fidèle à sa langue maternelle. Dans cette
communication, Mariella Aïta propose d’examiner le travail d’écriture mené par
Chamoiseau dans le cadre de cette « complexité linguistique » où se
côtoient deux langues dans un même espace géographique. Ce fait commun
à la région caribéenne donne comme
résultat une création littéraire qui peut être qualifiée de baroque. En partant de la conception du
baroque et du réel merveilleux pour aborder ensuite son incidence dans l’œuvre franco-créole
de Patrick Chamoiseau.
[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : Patrick Chamoiseau (1953-....), littérature antillaise de langue française, diglossie français-créole
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Histoire de Shanghai de Marie-Claire Bergère
/ Canal-u.fr
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Ville
pionnière, Shanghai l'est depuis longtemps. Son destin est scellé en
1842, quand une poignée de Britanniques, bientôt suivis de Français et
d'Américains, arrachent des "concessions" au gouvernement impérial. Ces
Barbares venus de l'ouest devaient y rester près d'un siècle. Avec les
Chinois, ils allaient faire de Shanghai la capitale d'une autre Chine,
cosmopolite et entreprenante.
Symbole
du capitalisme triomphant, Shanghai est à l'avant-garde des mouvements
de masse : le parti communiste y est fondé en 1921 au moment même où le
parti nationaliste commence à renaître autour de Sun Yat-sen. À partir
de la fin des années 1920, sous l'impulsion de Chiang Kai-shek, elle
devient la vitrine moderne d'un régime qui ne l'est guère. Elle voit
alors s'épanouir le Haipai, une culture populaire influencée par
les modèles importés de l'Occident, mais acquiert la réputation de
capitale de la prostitution et de la mafia. Occupée par l'armée
japonaise dès 1937, elle ne connaît qu'une brève embellie après la
libération et assiste, passive, au triomphe de la révolution communiste.
Mal aimée du régime maoïste qui ne lui pardonne pas son passé
capitaliste et impérialiste, elle rentre en grâce à la fin des années
1990 auprès des dirigeants de Pékin qui veulent en faire la tête d'un
nouveau dragon.Histoire de Shanghai, Marie-Claire Bergère Paris, Fayard, 2002, traduit en 2005 en chinois par Wang Ju et Zhao Nianguo (deuxième édition en 2014).
白吉尔 (Marie-Claire Bergère) 著,«上海史:走向现代之路» Histoire de Shanghai,王菊,赵念国(译),上海,上海社会科学院出版社,2014,365页,ISBN 978-7-5520-0528-8 http://cecmc.hypotheses.org/17775
Table des matières
Introduction : Shanghai et la modernité chinoiseI. Le port ouvert (1842-1911)1. Les étrangers dans la ville (1843-1853)2. Diplomatie locale et politique nationale3. Naissance du capitalisme shanghaien (1860-1911)4. Le kaléidoscope de la société shanghaienne5. Le modèle des concessions6. La révolution de 1911II. La métropole (1912-1937)7. L'Âge d'or du capitalisme shanghaien (1912-1937)8. Le foyer de la révolution (1919-1937)9. Ordre et crime (1927-1937)10. Le Haipai et l'idéal de la modernitéIII. La fin d’un monde (1937-1952)11. La guerre, l'occupation et la fin du statut international12. À reculons dans la révolution (1945-1952)IV. Shanghai sous le communisme 13. La mal-aimée du régime maoïste14. La renaissance (1990-2000)Épilogue : Shanghai à l'orée du XXIe siècle AnnexesBibliographieChronologieIndexTable des cartes et plans
Compte-rendu de Xiaohong Xiao-Planes, « Marie-Claire Bergère, Histoire de Shanghai », Perspectives chinoises, 80 | novembre-decembre 2003 Mot(s) clés libre(s) : Shangai, concession française, Académie des sciences sociales à Shanghai
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Henri Langlois / Jean-Luc Godard. Conférence de Nicole Brenez
/ Canal-u.fr
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La relation mutuellement admirative entre Henri Langlois et Jean-Luc Godard s'avère l'une des plus fidèles et créatrices qu'ait connue l'histoire du cinéma. Henri Langlois tenait l'auteur d'À bout de souffle pour un « génie poétique » et considérait qu'il y avait « un cinéma d'avant Godard et d'après Godard ». Dès 1964, il rend un « Hommage à Godard » à la Cinémathèque de Chaillot, et l'une de ses dernières grandes entreprises, la série des Anti-cours en 1976, consacre un épisode à une comparaison entre Andy Warhol et Jean-Luc Godard.
Réciproquement, la conception du cinéma défendue par Jean-Luc Godard s'inscrit dans le cadre spéculatif développé par Langlois et ne cesse de l'alimenter, tout en s'inspirant de ses pratiques inventives et joyeusement illégales. Nous observerons quelques formes du passage d'Henri Langlois dans les choix stylistiques godardiens, tant dans ses films que dans son exposition Collage(s) de France. Mot(s) clés libre(s) : cinéma, jean-luc godard (1930-....), Cinémathèque française, Henri Langlois
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