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Les médecins de la Grande Guerre : utopie et progrès dans le traitement du cancer / Alain Denax. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 2 : Pour une meilleure prise en charge thérapeutique (1890-1914), 21 janvier 2011. A la veille du premier conflit mondial, les chirurgiens pensent encore venir à bout du cancer par le seul exercice de leur art. La chirurgie, libérée de ses limites, grâce à l’anesthésie et à l’asepsie, exprime des ambitions légitimes. La radiothérapie dont on mesure les effets antitumoraux intéresse alors pourtant peu les chirurgiens. Les nécessités de la guerre vont obliger les chirurgiens à travailler en équipe, avec des radiologues, des bactériologistes, des histologistes, des physiciens, des rééducateurs et même des radiothérapeutes (on croit alors au pouvoir cicatrisant des rayons). Des centres, parfois à vocation universitaire, vont s’organiser autour d’une prise en charge pluridisciplinaire du blessé. En même temps, les premiers services de soins pour soldats cancéreux apparaissent. Cette organisation, motivée par une lutte patriotique, préfigure ce que seront plus tard, les centres de lutte contre le cancer.>> [Avertissement : certaines diapositives ou images du diaporama de M. Alain Denax issues du fonds de l'Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD) ont été volontairement "noircies" afin de respecter les droits de propriété littéraire et artistique].
Mot(s) clés libre(s) : armées (services médicaux et sanitaires), cancer (chirurgie), cancer (radiothérapie), cancer (thérapeutique), centres de lutte contre le cancer, France (1914-1918), médecine militaire