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Chronique des pygmées babongo 2007 : Cueillette rituelle de remèdes
/ 26-02-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
Au retour de la divination en forêt, Loundou Daniel, le devin-guérisseur, accompagné de ses clients, rentre chez lui et s'attache aux reins des amulettes spécifiques. Puis, il conduit son client derrière la maison en commençant par un massif végétal à côté des latrines. Après avoir convoqué les esprits par un claquement rituel sp. d'une feuille contre sa paume, il prononce des paroles adressées à l'esprit tutélaire en secouant le massif végétal : puis, il fait répéter à son client les paroles prononcées en forêt en secouant la touffe. Il en coupe deux brins d'herbe et en fait couper 3 au consultant. La même opération est réalisé en une autre place du jardin sur une touffe d'une autre espèce végétale (2 morceaux de feuille). Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin-guérisseur, autel, remède, incantation, pygmée, tambour, Babongo, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, cueillette rituelle, nanga, ethnomusicologie, confession, guérissage, musique, forêt, esprit, vidéo, paroles, plantes, ethnomédecine, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, amulette, latrines
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Chronique des Pygmées Babongo 2007 : Dindamba André, danseur, chanteur, guérisseur bwiti et infirmier
/ 20-10-2007
/ Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique des Pygmées Babongo, préfecture de Koulamoutou (Gabon) février 2007
Acteurs :Dindamba André danseur, chanteur, guérisseur bwiti et infirmier, Makaho Maurice, Mapaka Pascal, Moupoumbou Moélé, Nzebi Nzenge, Tsonga Gabriel et Cie
Auteurs réalisateurs : Alain Epelboin et Annie Marx
Village de Midouma, le 20 & 21 février 2007 et dispensaire de Nzenzele, 22 février 2007 (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon)
Au cours d'une soirée de danse dans le "corps de garde" nzebi (le hangar à usages collectifs, profanes et cérémoniels), exécution d'une pièce bwiti d'arc-en-bouche par Makaho Maurice : puis, sous la direction de Dindamba André, chef de culte bwiti et infirmier, exécution d'une danse moenge du bwiti disumba.
Le lendemain soir, devant le seuil de sa maison, on retrouve Dindamba André, infirmier et chef de culte bwiti, interprêtant la chanson "gutsan, le remords", à la harpe à 8 cordes. Cette chanson a été composée par Nzengi, Sango du Plateau.
Puis à son bureau au dispensaire Dindamba raconte les pathologies (paludisme, arthralgies, le manque de moyens, l'organisation des accouchements, la consommation persistante de chimpanzées et de gorilles et les connaissances locales sur le virus de la fièvre hémorragique Ebola. Il conclue en expliquant les avantages de l'intrication de la biomédecine et des médecines autochtones.
Chapitres :1- Danse moenge du bwiti disumba, corps de garde nzebi, Midouma, le 20 février 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon )
2- Chanson "le remords" par Dindamba, l'infirmier22 février 2007, Midouma (Ogoué Lolo, Préfecture de Koulamoutou, Gabon )
3- entretien sur la santé publique avec l'infirmier, dispensaire de Nzenzelz, 22 février 2007, (Ogoué Lolo, Gabon ) Mot(s) clés libre(s) : danse, harpe, sonnailles, cloche, tambours, bwiti, états modifiés de conscience, nostalgie, infirmier, danse moenge, bwiti disumba, biomédecine, nzebi, sango, Ogooué Lolo, arc-en-bouche, iboga, Babongo, musique, maladie, amour, santé publique, vidéo, chant, Gabon, film ethnographique, médecine traditionnelle, guérisseur, Afrique centrale, entretien, Ebola, pygmée, chimpanzé
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Mumbwiri, rite thérapeutique : initiation d’une femme et d’un enfant nzebi
/ 21-05-1995
/ Canal-u.fr
DUPUIS Annie
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Deux malades sont traités au cours de ce rituel, la jeune femme pour devenir féconde, l’enfant pour guérir d’une grave et ancienne toux à laquelle aucun traitement n’a pu remédier. Le rituel requiert la possession par les génies et la prise du bois sacré l’« iboga », qui doivent conduire à la guérison.
Le rituel se déroule sur deux jours et deux nuits au village et en forêt.
Le film commence avec la présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. . Les membres de la société encadrent la postulante.
Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade.
En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
La cérémonie se poursuit le lendemain matin au village.
Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes.
Je remercie les participants du village de Lébamba, de m’avoir invitée à ce rituel et permis de le filmer.
Merci également à mon amie Madeleine Koundi qui m’a beaucoup appris.
montage : Mireille Gruska, Annie Marx, Annie Dupuis
Chapitres
01 - 1er jour au village, danses de possession au petit matin après la première nuit
Au village, présentation
de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie. Les génies sont appelés
à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique
(harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses.
.Les membres de la société
encadrent la postulante.
02 - 2ème jour au village, soins, aspersions, onctions et massages
Des soins sont
donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société :
aspersions au moyen de plantes médicinales et massages. Les génies apportent leur « bénédiction »
à la malade.
03 - 2ème jour en forêt,
Aménagement de l'espace, maquillage et mise en condition des nouveaux initié. En forêt près de
la rivière, un espace est débroussé.
Les malades sont
maquillés, ils absorbent l’iboga
sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la
transe par les sifflets.
Ils reçoivent dans
les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision.
Ils sont invités à
voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.
04 - 2ème jour en forêt. Appel à la transe. Possession des initiés
Instillation dans les yeux et onctions sur le corps de sève médicinale.
Appel des esprits par les sifflets, les instruments de musique, les chants.
Prises répétitives d’iboga (décoction et râpures).
Le lendemain matin,
la cérémonie se poursuit au village.
05 - 2ème jour en forêt . Possession des nouveaux initiés
06 - 2ème jour en forêt .Possession d’une initiée soignante
07 - 2ème jour au village, soirée
divination par lecture dans le miroir
08 2ème Nuit : divination, offrandes
Le soir et la nuit
suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une
séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture
dans le miroir. Des offrandes sont offertes. Mot(s) clés libre(s) : afrique, corne, possession, offrande, tambour, Tabernanthe iboga, rituel thérapeutique, harpe, états modifiés de conscience, nzebi, percussion, initiation, bois sacré, aspersion, onction, sève médicinale, Lebamba, guérissage, guérisseur, transe, danse, musique, miroir, stérilité, maladie, plante médicinale, enfant, femme, vidéo, massage, maquillage, cérémonie, génie, chant, film ethnographique, divination, Sud Gabon
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Soirée de danse électrique
/ Canal-u.fr
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Moughombofouala, soirée du 25 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koukamoutou, Gabon)
Soirée en famille dans le salon de Loundou Daniel, chef de regroupement babongo, maître de culte nzobi, devin-guérisseur et patron de bar à vin de canne à sucre.
Le village, situé au pied d'une ligne à haute tension, bénéficie de l'électricité qui permet l'usage sans économie de lecteurs de cassettes et CD, et transforme les nuits et le paysage musical.
Observation des modes de portage des bébés et de l'apprentissage de la danse des fillettes. Mot(s) clés libre(s) : danse, états modifiés de conscience, Ogooué Lolo, vin de canne à sucre, éléctricité, salon, maître de regroupement, nzobi, radio-cassette, portage, Bar, musique, vidéo, Gabon, film ethnographique, Afrique, bébé, pygmée, Babongo, Mokhombofouala
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