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Risques et intérêts des aliments issus d'OGM
/ UTLS au lycée, UTLS - la suite
/ 22-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
PASCAL Gérard
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Une conférence de L'UTLS au Lycéeavec Pascal GérardLycée Simone de Beauvoir Garges les Gonnesses Mot(s) clés libre(s) : biotechnologie, génie génétique, nutrition humaine, OGM, organisme génétiquement modifié, plante transgénique, risque alimentaire, sécurité alimentaire, transgénèse
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Révolution génomique et évolution humaine : Darwin revisité, mais pas réfuté
/ Université de Nice Sophia Antipolis
/ 23-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
NAHON Jean-Louis
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Lundi 23/11/2009, Jean-Louis Nahon : « Révolution génomique et évolution humaine : Darwin revisité, mais pas réfuté ! »En cette année 2009, nous célébrons le 200e anniversaire de la naissance de Charles Robert Darwin (1809-1882) et le 150e anniversaire de la parution du livre fondateur de la théorie moderne de l’Évolution « On the Origin of Species by Natural Selection ». Ironie de l’Histoire, c’est également le bicentenaire de la parution de la « Philosophie zoologique » de Jean-Baptiste Monnet, chevalier de Lamarck (1744-1820), livre tout aussi iconoclaste à son époque. Ainsi se retrouvent réunis l’inventeur du « transformationisme » et celui qui s’en inspira pour finalement s’en éloigner en proposant ses deux idées fortes : la descendance avec modification et la sélection naturelle. Un autre point commun entre ces deux penseurs de la biologie : tous deux subirent les attaques féroces des « fixistes », partisans des dogmes bibliques et d’une création unique des espèces. Deux siècles après, que ce soit sous le nom de créationnisme ou celui, anglosaxon, « d’intelligent design », les résistances perdurent ! Et pourtant on peut dire que 1859 marque l’introduction de la méthode scientifique dans l’étude historique de la biologie. Depuis, la Théorie Darwinienne de l’Évolution s’est enrichie des découvertes qui jalonnèrent la fin du XIXe et le XXe siècle. D’abord en Paléoanthropologie, puis en Génétique, avec l’émergence du gène comme support de l’hérédité, pour aboutir à une Synthèse dans laquelle l’apport de la Biologie du Développement fut considérable. L’Evo/Devo, qui cherche à comprendre le développement de l’organisme à la lumière des mécanismes de l’Évolution, devient le domaine de convergence de toutes les disciplines. Ce qu’on appelle communément « darwinisme » ne se limite pas à des hypothèses, ainsi que tentent de le faire croire ceux qui veulent le discréditer. Il s’agit d’une vraie construction intellectuelle synthétique, fondée sur des hypothèses vérifiées par un protocole expérimental, d’un système cohérent servant de base à une science, la science de l’évolution. Il s’agit également d’un évènement fondateur aux implications sociales et philosophiques majeures qui ont connu leur lot de dérives dont les tentations sont toujours présentes dans nos sociétés. Dans le cadre de cette Conférence-Débat nous aborderons en premier lieu comment l’Histoire de la Terre a façonné le Vivant, puis en quoi la Théorie de l’Évolution est révolutionnaire… et largement confirmée, mais plus complexe que ne l’imaginait son génial inventeur. Enfin, nous nous interrogerons sur notre propre histoire, et comment les données issues du séquençage massif des génomes et de l’étude de gènes « singuliers » nous renseignent sur « ce qui nous fait humain »… Et sur les limites d’un réductionnisme parfois excessif, dérive née d’une fascination naïve devant la puissance de l’analyse génétique, car l’Homme, comme tous les êtres vivant, ne se réduit pas à son génome, si « plastique » soit-il ! Mot(s) clés libre(s) : évolution, génétique, sélection
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Diversité du génome humain : de l'histoire des populations humaines aux maladies infectieuses
/ UTLS - la suite
/ 04-07-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MURCI Luis Quintana
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Une conférence du cycle : Qu'est ce que la vie ? Où en est la connaissance du génome ?
Par Luis Quintana Murci, Directeur de l’unité génétique évolution humaine, Institut Pasteur Mot(s) clés libre(s) : évolution, Génétique
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La biodiversité
/ Mission 2000 en France
/ 06-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MOUNOLOU Jean-Claude
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Pour se nourrir et construire leur société, les hommes exploitent la diversité biologique. Agriculture, élevage, artisanat et industries sont des activités qui associent des choix d'objets vivants et des techniques d'exploitation. Au cours des trois derniers siècles leur développement s'est appuyé sur l'élaboration patiente de la science biologique. L'intervention des chercheurs et la prise en compte des connaissances nouvelles dans le fonctionnement social se faisait cependant très progressivement. Réciproquement, la société ne s'imposait guère dans le champ de la biologie dont l'évolution n'obéissait qu'à une logique scientifique. En conséquence la définition des droits et le système juridique qui organisent le rapport entre les hommes à propos du vivant s'établissaient au fur et à mesure et paraissaient tenir en équilibre les perceptions culturelles et philosophiques, les activités économiques et la connaissance de la diversité biologique. Depuis quelque vingt années la cohérence passée a fait place à une situation de crise juridique et biologique. Plusieurs événements y concourent. D'un côté la croissance démographique, l'épuisement envisagé de certaines ressources biologiques et les changements climatiques menacent la diversité existante. D'un autre côté, le progrès des connaissances, en particulier génétiques et écologiques, fait entrevoir des perspectives tout à fait remarquables de créer des objets vivants nouveaux. Les enjeux économiques de la biologie, autrefois modestes et lointains, sont devenus majeurs et immédiats. Ils incitent à des transformations, des investissements et des productions qui bousculent les structures et les liens sociaux actuels. Les conflits qui apparaissent posent en termes nouveaux la question de la relation entre ressources biologiques et droits. Le monde s'accorde à penser que, d'une façon ou d'une autre, l'avenir des générations futures doit être construit dans une perspective de développement durable par une relation nouvelle, étroite, évolutive entre la société et la science. Le concept et le vocable de biodiversité, apparus dans les années 80, identifient ce champ de réflexion et d'action. Qu'on la précipite, qu'on la freine ou qu'on l'accompagne, une évolution se fait. Elle impose au citoyen d'intégrer, dans ses réflexions et ses choix, des concepts, des connaissances et des démarches de sciences biologique, économique, juridique, médicale et sociale. L'Université remplira sa mission si elle prépare cette synthèse en apportant plus d'informations par sa recherche et des formations adaptées pour les jeunes. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, diversité biologique, écologie, ecosystème, évolution, génétique, génétique des populations, ressource biologique
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La biodiversité
/ Mission 2000 en France
/ 06-01-2000
/ Canal-u.fr
MOUNOLOU Jean-Claude
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Pour se nourrir et construire leur société, les hommes exploitent la diversité biologique. Agriculture, élevage, artisanat et industries sont des activités qui associent des choix d'objets vivants et des techniques d'exploitation. Au cours des trois derniers siècles leur développement s'est appuyé sur l'élaboration patiente de la science biologique. L'intervention des chercheurs et la prise en compte des connaissances nouvelles dans le fonctionnement social se faisait cependant très progressivement. Réciproquement, la société ne s'imposait guère dans le champ de la biologie dont l'évolution n'obéissait qu'à une logique scientifique. En conséquence la définition des droits et le système juridique qui organisent le rapport entre les hommes à propos du vivant s'établissaient au fur et à mesure et paraissaient tenir en équilibre les perceptions culturelles et philosophiques, les activités économiques et la connaissance de la diversité biologique. Depuis quelque vingt années la cohérence passée a fait place à une situation de crise juridique et biologique. Plusieurs événements y concourent. D'un côté la croissance démographique, l'épuisement envisagé de certaines ressources biologiques et les changements climatiques menacent la diversité existante. D'un autre côté, le progrès des connaissances, en particulier génétiques et écologiques, fait entrevoir des perspectives tout à fait remarquables de créer des objets vivants nouveaux. Les enjeux économiques de la biologie, autrefois modestes et lointains, sont devenus majeurs et immédiats. Ils incitent à des transformations, des investissements et des productions qui bousculent les structures et les liens sociaux actuels. Les conflits qui apparaissent posent en termes nouveaux la question de la relation entre ressources biologiques et droits. Le monde s'accorde à penser que, d'une façon ou d'une autre, l'avenir des générations futures doit être construit dans une perspective de développement durable par une relation nouvelle, étroite, évolutive entre la société et la science. Le concept et le vocable de biodiversité, apparus dans les années 80, identifient ce champ de réflexion et d'action. Qu'on la précipite, qu'on la freine ou qu'on l'accompagne, une évolution se fait. Elle impose au citoyen d'intégrer, dans ses réflexions et ses choix, des concepts, des connaissances et des démarches de sciences biologique, économique, juridique, médicale et sociale. L'Université remplira sa mission si elle prépare cette synthèse en apportant plus d'informations par sa recherche et des formations adaptées pour les jeunes. Mot(s) clés libre(s) : écosystème, évolution, génétique, biodiversité, écologie, diversité biologique, génétique des populations, ressource biologique
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La biodiversité à Paris
/ UTLS - la suite
/ 02-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
MORET Jacques
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Les scientifiques distinguent trois niveaux d'organisation de la biodiversité : la biodiversité au niveau des écosystèmes (les grands systèmes de fonctionnement de la planète, comme l'écosystème forêt tropicale, ou l'écosystème Camargue, par exemple), la biodiversité au niveau des espèces (l'ensemble des espèces animales, végétales, microbiennes qui peuplent un écosystème) et, enfin, la biodiversité au niveau génétique (qui exprime les différences génétiques entre les individus d'une même espèce). En général quand on parle de biodiversité, c'est souvent en référence aux milieux dits « naturels » et peu perturbés par l'homme. Qui n'a pas entendu parler de l'extraordinaire richesse en biodiversité des forêts tropicales ou de la « crise de la biodiversité » que traverse aujourd'hui le monde, du fait de la déforestation, de la disparition des milieux naturels ou des pollutions ? Pourtant la biodiversité est aussi présente dans des espaces très peu naturels où l'action de l'homme est prépondérante, comme les villes. On retrouve en ville, et à Paris, les trois niveaux d'organisation de la biodiversité : - le niveau de l'écosystème. Les villes sont peu à peu devenues des objets d'études pour les scientifiques pour essayer d'appréhender comment les espèces animales, végétales et microbiennes s'organisent pour constituer un véritable écosystème urbain, en réaction, en accompagnement, ou à la faveur de la présence de l'homme et au modelage du paysage qu'il réalise ; - le niveau des espèces. Un autre objet d'étude, en milieu urbain, consiste à recenser la flore et la faune qui peuplent les villes, à analyser leurs fonctionnements, leurs migrations et leurs adaptations à l'écosystème urbain ; - le niveau infra-spécifique. Dans des espaces aussi confinés que les villes, les populations des espèces sont souvent très diversifiées. Etudier les différences génétiques entre individus des différentes espèces, c'est étudier le troisième niveau de la biodiversité. Paris n'est bien entendu pas un milieu purement minéral qui n'héberge que des hommes ! C'est un véritable écosystème avec un fonctionnement complexe, sa flore et sa faune, ses flux entrant et sortant, son évolution au cours du temps. Le niveau de la biodiversité sur lequel on possède le plus d'informations est celui de la diversité spécifique. Quelle biodiversité à Paris aujourd'hui ? Difficile de répondre à cette question, d'une part car certains groupes animaux (comme les invertébrés) ou végétaux (comme les algues) sont mal connus, mais aussi car chaque jour des espèces arrivent ou disparaissent de Paris ! Pour évoquer des groupes sur lesquels on possède des informations fiables, on peut donner les chiffres suivants : - 1382 plantes supérieures (ce qui est à rapprocher des 1800 espèces présentes en Ile-de-France, ou des 6000 espèces de la flore française), - 28 espèces de poissons dans la Seine, - 9 espèces d'amphibiens et 3 de reptiles, - 90 espèces d'oiseaux (dont 49 espèces nicheuses), - 25 espèces de mammifères ; On constate que Paris est loin d'être un désert pour les plantes et les animaux ! Comment est organisée la biodiversité à Paris ? Bien entendu les milieux dits « naturels » n'existent plus à Paris. Même les bois de Boulogne et de Vincennes sont très anthropisés. Les espèces ont donc principalement tendance à se répartir dans les milieux les moins perturbés et il n'étonnera personne de savoir que la biodiversité augmente quand on s'éloigne du centre. Ainsi, pour les plantes, les arrondissements les plus pauvres en espèces sont le 2ème et le 9ème arrondissement. Les 7 arrondissements les plus riches en plantes sont tous situés sur la périphérie. Les bois comportent plus de 300 espèces de plantes, soit plus que beaucoup des communes de banlieue ! Une autre tendance consiste pour la faune et la flore à coloniser des milieux propres aux villes et qui offrent des conditions de vie locales différentes des conditions générales ambiantes. Ainsi, le grillon domestique, qui s'accommodait par le passé du four du boulanger, a rejoint le métro. Le renard aussi a su tirer parti du réseau souterrain métropolitain pour se maintenir en ville. L'humidité et la chaleur dispensées par nos appareils managers ont générés des conditions de vie idéales pour la blatte germanique qui s'y installe. La biodiversité n'est donc pas distribuée au hasard à Paris, elle est organisée en un véritable écosystème urbain. Quelles tendances pour l'évolution de la biodiversité à Paris ? Sur le plan historique nous avons la chance de disposer d'informations relativement précises depuis le 17ème siècle qui permettent de reconstituer l'évolution de la biodiversité à Paris. Les publications anciennes, mais aussi les collections principalement conservées au Muséum national d'Histoire naturelle, nous renseignent bien. Pour la flore, nous disposons pour le 17ème siècle de descriptions très précises, comme dans les ouvrages de CORNUT (1635) ou de TOURNEFORT (1698) qui dressent de véritables « états des lieux » de référence pour apprécier l'évolution de la biodiversité. La description de la flore du secteur « à côté du Cours la Reine, dans le Bois qu'on appelle les Champs Elysées » est d'une rare précision. Mais l'apogée des observations se situe vers le milieu du 19ème siècle, où la ville n'a pas encore le visage moderne que lui donneront les transformations du baron HAUSSMANN. Paris dispose, avec ces observations, de photographies de sa biodiversité au cours des temps. En fait, deux tendances contradictoires s'affrontent au niveau l'évolution de la biodiversité à Paris. La première est bien entendu la disparition des espèces les plus fragiles, celles qui nécessitent des conditions de vie très particulières ou de grands espaces. Les plantes des milieux humides du « bois dit des Champs Elysées » n'existent plus et Paris n'héberge plus que 50% de la faune des grands mammifères, 50% de la faune des amphibiens ou 20% de la faune des reptiles qui étaient présentes au 18ème siècle. Le dernier chevreuil a été observé au bois de Boulogne en 1935. Le blaireau vivait au niveau de l'actuel jardin des Tuileries au 12e siècle, il a disparu du bois de Boulogne dans les années 40-50. Pour la salamandre tachetée et lézard vert, les disparitions datent de la première moitié du 20eme siècle
Et la disparition de ces espèces semble difficile à enrayer. Dernière en date, une espèce de fougère observée aux arènes de Lutèce et disparue en 2000. C'était la seule station connue de cette espèce pour toute l'Ile-de-France ! Mais une deuxième tendance, plus surprenante, s'observe en parallèle : c'est l'arrivée à Paris, puis la dissémination en Ile-de-France, puis souvent dans toute la France d'espèces « exotiques » ! De nombreuses espèces sont arrivées de tous temps en France par Paris, que ce soient par exemple les espèces de plantes amenés dans les fourrages des armées d'occupation après la guerre de 1870, ou plus récemment la Renouée du japon ou de la Vergerette de Sumatra. Les termites sont arrivées à Paris en gare d'Austerlitz dans des pins des Landes, avant de coloniser toute l'Ile-de-France. Sans compter avec toutes les espèces dites « de compagnie » qui constituent l'univers quotidien de nombreux parisiens et qui sont parfois relâchées dans le milieu urbain quand elles deviennent trop encombrantes. On ne compte plus, par exemple, les tortues de Florides dans les points d'eau parisiens ! Fennec, genette, écureuil de Corée ou encore maki ont été observés plus ou moins longuement dans Paris. « Paris terre d'asile », également pour la biodiversité ! Quel bilan ? Le bilan est mitigé. Le nombre global d'espèces présentes à Paris n'a pas tendance à trop diminuer. Par contre, si on analyse en détail la composition de la biodiversité de Paris aujourd'hui par rapport à ce qu'elle était il y a un siècle, on constate que ce ne sont pas les mêmes espèces : bon nombre d'espèces indigènes n'existent plus, remplacées par des espèces exotiques. Ceci pose d'ailleurs quelques problèmes : l'analyse des situations d'introduction d'espèces au cours des siècles a montré que peu d'entre-elles arrivent à se stabiliser à long terme dans le milieu, mais, a contrario, certaines espèces en se naturalisant deviennent parfois « envahissantes », perturbant fortement les écosystèmes autochtones. Parallèlement à cette tendance, les efforts entrepris pour améliorer la qualité de certains milieux (comme par exemple les eaux de la Seine) depuis quelques années, ceux destinés à protéger activement certains biotopes favorables (comme les aires de nidification de certains rapaces), ou ceux mis en oeuvre pour réduire l'apport des désherbants dans les parcs et jardins, conduisent à une recolonisation de Paris par des espèces qui l'avaient déserté dans les années soixante. Ainsi, une trentaines d'espèces de poissons s'observent dans la Seine, la fouine et le renard sont de retour dans Paris intra-muros, les pigeons ramiers et les mouettes rieuses volent sur la capitale
Certes Paris n'est pas encore à l'image de certaines autres capitales européennes pour lesquelles on a désigné des secteurs protégés destinés à préserver des espèces (comme Bruxelles pour les chauve-souris) ou d'autres où vivent en pleine ville d'abondantes populations viables de renard (comme Genève), mais peu à peu des tendances positives s'observent pour un maintien, voire une augmentation, de la biodiversité à Paris. Sauver la biodiversité, c'est bien sûr mettre en place des réglementations, mettre en oeuvre des plans d'action et mettre à disposition des moyens financiers, mais cela passe aussi par une prise de conscience de tous les citoyens : la préservation de la biodiversité c'est l'affaire de chacun d'entre-nous ! Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, diversité biologique, écologie, écosystème, espèce vivante, faune, flore, génétique, Paris, ressource biologique
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L'homme et le singe - Michel Morange
/ UTLS - la suite
/ 12-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MORANGE Michel
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Une conférence du cycle : Qu'est ce que la vie ? Où en est la connaissance du génome ?Par Michel Morange, Biologiste moléculaire et historien des sciences, ENS Ulm et Université Paris 6 Mot(s) clés libre(s) : ADN, évolution, génétique
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Virus et sida
/ Mission 2000 en France
/ 08-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MONTAGNIER Luc
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"Le SIDA (Syndrome d'Immuno-Déficience Acquise) continue à faire des ravages dans nombre de pays sur tous les continents. Son émergence dans le dernier quart du XXème siècle illustre la vulnérabilité de l'espèce humaine vis-à-vis des agents infectieux, malgré les progrès de la médecine ; elle montre aussi l'importance croissante des rétrovirus dans les maladies chroniques humaines. Cette conférence fera la bilan de près de 20 ans de recherches sur les rétrovirus du SIDA, en discutant leur origine, les mécanismes par lesquels ils induisent une maladie mortelle chez l'homme, les perspectives apportées par les nouvelles thérapeutiques, les espoirs d'un vaccin. On évoquera également les autres maladies où d'autres rétrovirus sont impliqués, ou soupçonnés de l'être. " Mot(s) clés libre(s) : apoptose, dépistage, mort cellulaire, rétrotranscription, sida, système immunitaire, traitement, variabilité génétique, virus
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Glorieuses génétique...
/ Serge MONTAGNAN, Emmanuel PONS, Thierry PORTAFAIX
/ 15-10-2004
/ Canal-U - OAI Archive
MONTAGNAN Serge, PONS Emmanuel, PORTAFAIX Thierry
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Mai 2004 : 12 scientifiques, 3 cinéastes et 8 hommes d’équipage se rendentsur l’archipel des Glorieuses à l’est de la pointe nord de Madagascar.Des immenses plages de sable blanc au laboratoire du CIRAD, ce filmillustre le travail de recherche de Jérôme Bourjea sur la génétique destortues vertes.Cette thématique a été développée conjointement par l’Ifremer et le Centre d’Etude et de Découverte des Tortues Marines de La Réunion.Les premiers résultats apportent déjà des informations nouvelles surles comportements migratoires de ces reptiles. Mot(s) clés libre(s) : archipel des Glorieuses, biodiversité, biologie marine, génétique, mangrove, tortue verte
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La manipulation de la vie - Yves Michaud
/ UTLS - la suite
/ 14-03-2007
/ Canal-U - OAI Archive
MICHAUD Yves
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Une conférence de l'UTLS au lycéeLycée Victor Louis (Talence)avec Yves Michaud Mot(s) clés libre(s) : bioéthique, génétique, génie génétique
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