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010 - Les militaires nord-africains dans l'armée française pendant la seconde guerre mondiale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 20-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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par Belkacem Recham (Université de Strasbourg 2)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La participation de soldats venus de l’empire colonial français à la Seconde Guerre mondiale est aujourd’hui un véritable enjeu de mémoire. Divers mouvements et associations initiés par les petits-enfants des anciens tirailleurs demandent à la France plus de reconnaissance.Troupes destinées initialement aux conquêtes coloniales et à leur protection, la France les utilisa, non sans hésitation, pour la défense de la métropole, d’abord lors de la guerre franco-allemande de 1870 puis lors de la Grande Guerre et enfin lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour cette dernière, présentée aux populations du Maghreb comme le combat de la justice contre la barbarie, la France mobilisa plus 350 000 Nord-Africains en 1939-1940 dont plus de deux tiers de musulmans qui se retrouvèrent en partie prisonniers dans les Fronstalags de France.La défaite de la France eut pour conséquence la démobilisation et la remise à la vie civile de la majorité des militaires nord-africains dans un contexte social très difficile. Ceux de confession juive furent chassés de l’armée et déchus de la nationalité française après l’abrogation du décret Crémieux qui la leur avait accordée en 1870. Après le débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942, les trois colonies du Maghreb furent de nouveau mises fortement à contribution pour reconstituer l’armée française et participer aux combats pour la libération de la métropole. Les Européens fortement mobilisés fournirent la majorité des cadres et les musulmans la majorité des fantassins des 500 000 hommes et femmes que comptait cette armée régulière reconstituée.Écrasés et méprisés par le régime colonial, les musulmans se retrouvèrent dans cette armée, à l’occasion de cette guerre, choyés et entourés de toutes les sollicitations. Encadrés en permanence par des Français une véritable fraternité d’arme s’établit entre soldats de toute confession. Cependant, l’encadrement paternaliste, poussé parfois au ridicule, masquait mal les discriminations dont les musulmans souffraient au sein de l’armée, et la méfiance du commandement à l’égard des cadres d’entre eux est à l’origine d’un malaise grandissant parmi les officiers et sous officiers musulmans.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie, armée française, forces armées coloniales, france, guerre mondiale (1939-1945), histoire, militaires nord-africains, participation coloniale
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1914-2014, bilan d'un centenaire
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 04-11-2014
/ Canal-u.fr
WEINRICH Arndt, AUDOIN-ROUZEAU Stéphane, OFFENSTADT Nicolas, HORNE John, SAINT-FUSCIEN Emmanuel
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Cycle de conférences "Les Agendas du politique" organisé par les Éditions de l’EHESS et le Labex TEPSIS L’EHESS poursuit son cycle de débats Les Agendas du Politique sous l’égide du laboratoire d’excellence Tepsis et des Éditions de l’EHESS.L'année 2014 a marqué le début du cycle
commémoratif du Centenaire de la Première Guerre Mondiale. Des
spécialistes analyseront les manières dans lesquelles, à cent ans de
distance, cet événement majeur de l'histoire européenne et mondiale a
été inscrit dans les enjeux mémoriels nationaux et internationaux.
Intervenants :
Stéphane Audoin-Rouzeau (EHESS, Paris)
John Horne (Trinity College, Dublin)
Arndt Weinrich (IHA, Paris)
Nicolas Offenstadt (Université Paris I)
Séance présidée par Emmanuel Saint-Fuscien (EHESS, Paris) Mot(s) clés libre(s) : mémoire, Première Guerre Mondiale, nations, commémoration
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1ère table ronde : La nature de l’événement historique
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 06-06-2016
/ Canal-u.fr
BRUHNS Hinnerk, MARCOTTE-CHENARD Sophie, REMAUD Olivier, DE LIGIO Giulio
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Ouverture de la journée d’études par Olivier Remaud, directeur du CESPRA (EHESS)
Introduction par Giulio De Ligio (EHESS-CESPRA)
1ère table ronde : La nature de l’événement historique
Discutante: Sylvie Mesure (CNRS)
Sophie Marcotte Chénard (Université de Toronto):
« La politique du récit historique : Aron et la sagesse tragique de Thucydide »
Hinnerk Bruhns (CNRS):
« La signification de la Première Guerre mondiale : Max Weber lu par Raymond Aron » Mot(s) clés libre(s) : Thucydide (historiographie), Raymond Aron, Max Weber, Première Guerre Mondiale
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Albert Messiah à l'École polytechnique
/ Alexandre MOATTI
/ 14-01-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MESSIAH Albert
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Intervention d'Albert Messiah devant les promotions de l'Ecole polytechnique le mercredi 14 janvier 2009 (organisé par l'association X-Résistance www.xresistance.org ) Albert Messiah (polytechnicien de la promotion 1940) parle de son départ de Saint-Jean de Luz vers Londres en juin 1940, de sa participation à l'opération de Dakar avec De Gaulle, de son action dans la 2° DB jusqu'à Berchtesgaden en Allemagne en mai 1945, de sa vision du régime de Vichy. Après la guerre, Albert Messiah a été physicien de haut niveau, introduisant un des premiers enseignements de physique quantique dans l'Université française. Dans la suite de la vidéo, Rose de Beaufort, fille d'Honoré d'Estiennes d'Orves (polytechnicien, Compagnon de la Libération, m.p.F en 1941, premier officier fusillé) et Vianney Bollier, fils d'André Bollier (polytechnicien, Compagnon de la Libération, m.p.F en 1944, imprimeur de la presse clandestine, assassiné par la milice) témoignent en tant qu'enfants de résistants. Mot(s) clés libre(s) : albert messiah (1921-....), école polytechnique (paris), guerre mondiale (1939-1945), honoré d'estienne d'orves (1901-1941), mouvements de résistance (france), résistants
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Camps de femmes / Rolande Trempé
/ Claude AUBACH, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-11-1994
/ Canal-U - OAI Archive
TREMPÉ Rolande
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Le 21 janvier 1939 fut créé, à Rieucros (près de Mende, en Lozère), le premier camp de concentration français, dénomination officielle retenue par le Préfet du Tarn, le 31 décembre 1941. D'abord peuplé par des étrangers suspects, il sera réservé, après la déclaration de guerre, aux femmes étrangères et françaises. Ce camp se déplacera à Brens (près de Gaillac, dans le Tarn) en février 1942, puis à Gurs (Pau) en juin 1944.Grâce aux témoignages des dernières rescapées, dispersées à travers l'Europe, grâce aussi au regard porté par l'écrivain Michel Del Castillo, interné avec sa mère à Rieucros, ce film retrace la vie quotidienne et les luttes de ces femmes à l'intérieur du camp, internées politiques ou de droit commun, militantes communistes ou résistantes opposées au régime de Vichy, françaises, allemandes, polonaises ou espagnoles antifascistes, juives, prostituées raflées à Toulouse, femmes accusées de marché noir, etc.Sur l'internement de ces femmes, l'historienne Rolande Trempé apporte une mise en perspective politique et historique, entrecoupée des témoignages de Fernande Valignat Cognet, Dora Schaul Davidson, Reina Melis Wessels, Michel Del Castillo, Angelita Bettini Del Rio, Camille Planque Alvarez, Raymonde David Fitoussi, Colette Sanson Lucas, Janina Socha, Steffi Spira, Ursula Katzenschein.Film produit avec le soutien du Ministère des anciens combattants et victimes de guerre.Utilisation d'archives photographiques issues du fonds documentaire de l'Association pour Perpétuer le Souvenir des Internées des Camps de Brens et Rieucros (A.P.S.I.C.B.R.) ou bien d'archives personnelles]. Mot(s) clés libre(s) : Brens (Tarn), camps de concentration (France ; sud), détenues de camp d'internement, guerre mondiale (1939-1945), militantes politiques, résistantes, Rieucros (Lozère)
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Camps de femmes / Rolande Trempé
/ Claude AUBACH, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-11-1994
/ Canal-u.fr
TREMPÉ Rolande
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Le 21 janvier 1939 fut créé, à Rieucros (près de Mende, en Lozère), le premier camp de concentration français, dénomination officielle retenue par le Préfet du Tarn, le 31 décembre 1941. D'abord peuplé par des étrangers suspects, il sera réservé, après la déclaration de guerre, aux femmes étrangères et françaises. Ce camp se déplacera à Brens (près de Gaillac, dans le Tarn) en février 1942, puis à Gurs (Pau) en juin 1944.
Grâce aux témoignages des dernières rescapées, dispersées à travers l'Europe, grâce aussi au regard porté par l'écrivain Michel Del Castillo, interné avec sa mère à Rieucros, ce film retrace la vie quotidienne et les luttes de ces femmes à l'intérieur du camp, internées politiques ou de droit commun, militantes communistes ou résistantes opposées au régime de Vichy, françaises, allemandes, polonaises ou espagnoles antifascistes, juives, prostituées raflées à Toulouse, femmes accusées de marché noir, etc.
Sur l'internement de ces femmes, l'historienne Rolande Trempé apporte une mise en perspective politique et historique, entrecoupée des témoignages de Fernande Valignat Cognet, Dora Schaul Davidson, Reina Melis Wessels, Michel Del Castillo, Angelita Bettini Del Rio, Camille Planque Alvarez, Raymonde David Fitoussi, Colette Sanson Lucas, Janina Socha, Steffi Spira, Ursula Katzenschein.
* Film produit avec le soutien du Ministère des anciens combattants et victimes de guerre.Utilisation d'archives photographiques issues du fonds documentaire de l'Association pour Perpétuer le Souvenir des Internées des Camps de Brens et Rieucros (A.P.S.I.C.B.R.) ou bien d'archives personnelles]. Mot(s) clés libre(s) : guerre mondiale (1939-1945), Brens (Tarn), camps de concentration (France ; sud), détenues de camp d'internement, militantes politiques, résistantes, Rieucros (Lozère)
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L'engagement portugais dans la Première Guerre mondiale vu de France / Viviane Ramond
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 07-11-2014
/ Canal-u.fr
RAMOND Viviane
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L'engagement portugais dans la Première Guerre mondiale vu de France / Viviane Ramond, in Journée d'études "Le Portugal dans la 1ère Guerre mondiale" organisée par la section de Portugais de l'UFR Langues, Littératures et Civilisations étrangères, par le CADIST Langues, littératures et civilisations de la Péninsule ibérique et par l'Institut de Recherche et d'Études Culturelles (IRIEC) de l'Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 7 novembre 2014.Après avoir expliqué les raisons et le contexte de la participation du Portugal à la Première Guerre mondiale aux côtés des
Alliés, Viviane Ramond se propose d’étudier les répercussions de l’engagement militaire
portugais dans la célèbre revue française, l’Illustration. Les premières références datent de mars 1916, mais c’est surtout au cours de 1917 que les Portugais sont distingués par leurs grands hommes politiques, ainsi que par le courage des troupes du contingent.
Une image positive se dégage des articles, ainsi qu’une profonde considération à l’égard de la jeune République portugaise pendant la guerre. Mot(s) clés libre(s) : Première Guerre Mondiale, Portugal (1914-1918), Portugal (Première République), Portugal dans la presse, gouvernement et politique (Portugal)
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La mémoire de la Grande Guerre en France : permanences et mutations (de 1918 à nos jours)
/ 19-11-2015
/ Canal-u.fr
DALISSON Rémi
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La Grande Guerre est aujourd’hui omniprésente dans l’univers médiatique et commémoratif en France.
Sa mémoire est célébrée par la « mission du centenaire » autant que par
les médias et par le 11 novembre. Elle est aussi ravivée par « la
grande collecte » de ses objets mémoriaux qui connait un succès
inattendu depuis 2014. Ce poids mémoriel est une constante dans un pays
qui a fait du « devoir de mémoire » un impératif culturel et politique, et des commémorations des outils de formation civique et républicaine.
Mais cette mémoire, si elle n’a jamais disparu, a connu des éclipses et bien des fluctuations. Elle ne fut en outre jamais consensuelle,dès 1918 comme de nos jours. En effet, elle touche à l’identité
républicaine du pays, à la mémoire de la mort, à l’école, à la colonisation et à la fonction du sacrifice pour la patrie. Qu’en est-il en 2015, à l’heure de l’Europe et de la mondialisation, à l’heure des replis identitaires et des guerres électroniques et comme déshumanisées ? Mot(s) clés libre(s) : symbolisme, histoire, guerre mondiale (1914-1918), commémoration, Histoire Moderne et Contemporaine, Grande Guerre, objets mémoriaux, devoir de mémoire
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Le 1er avril 1918 — Émeute à Québec contre la conscription : résistance politique ou culturelle ?
/ Yves Deling, Michel Tousignant
/ 31-01-2013
/ Canal-u.fr
Richard Béatrice
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Au printemps 1918, la ville de Québec s’embrase. Alors que la guerre s’enlise en Europe, le gouvernement de Robert L. Borden a décidé d’imposer le service militaire obligatoire pour combler les pertes du Corps expéditionnaire canadien. Depuis, la tension n’a cessé de grimper dans la Belle province alors que l’opinion publique se mobilise contre la conscription. Au soir du 28 mars, l’arrestation d’un présumé réfractaire à Québec met le feu aux poudres. Cinq jours durant les
émeutes se succèdent pour finalement tourner au bain de sang. Le 1er avril, la troupe tire sur la foule. Bilan : quatre morts et des dizaines de blessés. Présentée après coup comme le symbole de la résistance nationale des Québécois à l’oppression du reste du Canada, cette crise majeure s’enracine en fait dans un héritage historique plus complexe. Décryptage.Texte de la conférence :http://www.fondationlionelgroulx.org/Le-1er-avril-1918-Emeute-a-Quebec.html Mot(s) clés libre(s) : Québec, Canada, Première Guerre Mondiale, Émeute de Québec de 1918, Crise de la conscription de 1917
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Le Feu, journal d'une escouade (Henri Barbusse) par Gérard Gengembre
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 18-11-2014
/ Canal-u.fr
GENGEMBRE Gérard
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Le Feu, journal d'une escouadeIl s'agira d'abord de resituer ce texte dans le genre du roman ou du récit de guerre, en le comparant à des œuvres qui lui sont contemporaines, comme Gaspard de René Benjamin (1915) ou L’Appel du sol d'Adrien Bertrand (1916), puis d'interroger son statut littéraire : témoignage ? document ? fiction ? Il faut étudier les procédures de littérarisation, se demander quel rapport elles entretiennent avec le naturalisme ou la littérature populiste, mettre en évidence l'organisation sous forme de chronique, la tentation épique, etc. Il convient également d'évaluer la portée du texte : Le Feu fut aussi lu comme un écrit engagé, délivrant un message pacifiste, ou bien attaché à l'esprit de l'Union sacrée. Se pose donc la question de son orientation idéologique et de ses ambiguïtés. Faut-il lire ou non Le Feu à la lumière des ouvrages postérieurs de Barbusse ? On sait que, en 1917, dans une préface à une édition spéciale du Feu, Henri Barbusse déclarera : « Je vous aiderai à garder en vous l’enfer que vous avez hanté (...) Je vous empêcherai d’oublier de quel rayon de beauté morale et de parfait holocauste s’éclaira là-bas, en vous, la monstrueuse et dégoûtante horreur de la guerre ».Gérard Gengembre Mot(s) clés libre(s) : Première Guerre Mondiale, campagne de Gallipoli : bataille des Dardanelles, bataille de Verdun, Ferdinand Bardamu, chronique, littérature de guerre, tranchées, carnet de guerre, épique, récit (témoignage)
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