Nouveautés
Recherche simple :
Accueil
Documents
Pédagogie
Thèses
Publications Scientifiques
Multi-formats
Pédagogie > Recherche par mots-clefs en fr
  • Nouveautés
  • Recherche avancée
  • Recherche thématique UNIT
  • Recherche thématique
  • Recherche par établissements
  • Recherche par auteurs
  • Recherche par mots-clefs
Mots-clefs > I > interprétation (traduction)
Niveau supérieur
  • 1 ressource a été trouvée.
  |< << Page précédente 1 Page suivante >> >| documents par page
Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Traduire les images du Goulag : problème de fidélité et d'opacité / Liuba Jurgenson

/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail / 25-03-2016 / Canal-u.fr
JURGENSON Liuba
Voir le résumé
Voir le résumé
Traduire les images du Goulag : problème de fidélité et d'opacité / Liuba Jurgenson, conférence dans le cadre des journées d'études  "Introduction à la traductologie" organisées sous la direction scientifique de Vladimir Beliakov (section de slavistique du  département Langues étrangères) et du laboratoire LLA-Creatis de l'Université Toulouse Jean  Jaurès, le 25 mars 2016. Parce qu'il se réfère au réel, dans un rapport au vécu particulier, le témoignage se trouve être un texte dont la langue de l'original constitue un contexte indissociable de la création du texte. En ce qui concerne les témoignages sur le Goulag, dans les textes traduits du russe, l"événement lui-même a été vécu dans la langue russe y compris par des sujets non russes. Lorsque l'on va traduire ses textes vers une autre langue, ce sont non seulement les modalités de transposition, que le traducteur va élaborer individuellement, qui vont compter,  mais aussi la culture d'accueil qui participe de l'élaboration de l'événement. Dans cette communication, Liuba Jurgenson questionne le statut du témoignage comme construction d'une trace sur l'héritage des violences extrêmes, les mécanismes de transmission de textes qui voulaient faire preuve du système concentrationnaire russe, la traduction du témoignage, parfois 40 à 50 ans après la publication du texte original. « On sort des problématiques purement traductologiques et purement littéraires, puisque la traduction va participer de l'élaboration de l'événement dans une culture donnée. La construction de l'événement Goulag dans la culture française s'est faite à partir de traductions, elle ne s'est pas faite à partir de textes originaux. Réfléchir sur la traduction va plus loin que les simples questions techniques de vocabulaires ou de style (...) Une autre question quand on passe de l'original à la traduction, est que cette mise en mots, ce passage de l'écrit des survivants a souvent été pensé par eux-mêmes comme une sorte de traduction, vers une langue autre que celle du vécu. Les témoignages eux-mêmes sont traversés par une réflexion sur l'impossibilité de restituer une expérience trop violent, trop dure, une expérience qui suppose une dissolution du sujet, d'absence du sujet à lui-même ». Faire l'épreuve d'un intraduisible relève t-il de la traduction, comment traduire cette dimension justement intraduisible ? Le témoignage, habituellement considéré comme une source primaire par un historien, un sociologue ou un anthropologue, est-il encore une source primaire lorsque il a été traduit, même le plus fidèlement possible ? « Il y a toujours une médiation qui tire les textes hors de leur origine apportant une sorte d'indistinction entre source primaire et source secondaire ». Enfin, dit Liuba Jurgenson, « pour réfléchir au témoignage et à la traduction u témoignage, on evrait interroger aussi le rapport que notre culture entretient avec la vérité ».
Mot(s) clés libre(s) : pratique de la traduction, récit (témoignage), interprétation (traduction), récits de détention russes
 |  Accéder à la ressource

rss |< << Page précédente 1 Page suivante >> >| documents par page
© 2006-2010 ORI-OAI