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Le roman - Jean Bessière
/ UTLS au lycée
/ 07-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS au lycée
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Une conférence de l'UTLS au LycéeLe roman par Jean Bessière (Professeur de littérature comparée à la Sorbonne Nouvelle)Lycée FJ Talma (91 Brunoy) Mot(s) clés libre(s) : genre littéraire, littérature, livre
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Le potentiel pédagogique des nouveaux dispositifs de lecture
/ Audiovisuel CNED, CNED - Centre National d'Enseignement à Distance
/ 18-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
SOCCAVO Lorenzo
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Lorenzo Soccavo, consultant en prospective du livre et de l’édition, dresse un panorama sur les nouveaux dispositifs de lecture et leurs apports pour la formation.Après une introduction sur les technologies d’affichage de ces dispositifs et les grandes familles qui les composent, il présente, en s’appuyant sur des démonstrations, les premiers livres-applications pour l’acquisition de la lecture, les premiers livres numériques adaptés aux enfants en difficulté, et les premiers livres augmentés. Il fait un point sur les manuels scolaires numériques et le potentiel pour l’enseignement à distance. Enfin, il conclue sur quelques recommandations. Mot(s) clés libre(s) : édition électronique, enseignement à distance, livre augmenté, livre électronique, livre numérique, nouvelles technologies, outil pédagogique, TICE
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Mobilité, évanescence du texte du lecteur / Annie Rouxel
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ROUXEL Annie
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Mobilité, évanescence du texte du lecteur / Annie Rouxel. Si, comme l’écrit Iser, « Le texte n’existe que par l’acte de constitution d’une conscience qui le reçoit », la transposition du texte dans la conscience du lecteur suscite, à des degrés divers, la créativité et l’imagination de ce dernier. Ce que produit la lecture, c’est un texte singulier et mobile créé par le lecteur à partir des signes sur la page. Objet imaginaire (Bayard), texte inventé, produit par le commentaire qui s’efforce de le capturer et de l’immobiliser (Clément), le texte du lecteur se laisse difficilement appréhender. Que peut-on saisir de ce qui est par essence mobile et fluctuant ? Comment décrire cette confluence dans la pensée, entre soi et le monde qui jaillit des signes ? L’actualisation d’un texte par un lecteur est construction d’un objet immatériel et éphémère qui se dérobe à l’observation et tend à se dissoudre avec le temps, ou à se métamorphoser en « synthèses », schèmes et cristallisations sémantiques qui seuls subsistent en mémoire.A partir d’expérimentations menées par des étudiants de master, on essaiera d’approcher « la texture » du texte du lecteur, d’une part, en s’efforçant de capter sa formation dans ce qu’elle a de plus immédiat, d’autre part en confrontant, sinon les métamorphoses, du moins les variations entre les textes d’un même lecteur, appréhendés dans le temps. Dans les deux situations, l’attention «flottante » (Bellemin-Noël) des sujets lecteurs, l’écoute de soi lisant est sollicitée.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), littérature (appréciation), livres et lecture, réception des oeuvres
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Entre posture et imposture du lecteur : sur le fonctionnement symbolique / François Quet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
QUET François
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L’exemplification est l’un des symptômes de l’esthétique (Goodman, 1998) : appeler certaines propriétés de l’œuvre à fonctionner symboliquement, c’est inviter à extraire de la fable une thèse (Suleiman, 1983), des valeurs (Jouve, 2001 ; Dufays, 2004). La sélection des signes qui permet la lecture allégorique renvoie à une expertise et à un libre arbitre qui s’exercent de façon contradictoire au sein des communautés interprétatives (Fish, 2007). François Quet essaie de définir ici quelques enjeux de la situation didactique : - Quels partages entre discours d’experts et discours d’amateurs ? si la « pluralisation des signifiés » (Starobinski, 1970) appartient de fait à la doxa didactique, de fait qu’en est-il du statut, ou de la légitimité, des textes et des lectures dans l’enseignement ?- Qu’est-ce qui est enseignable du fonctionnement symbolique ? Puisque c’est ici que s’origine le discours interprétatif, comment faire la part du savoir, de la technique, ou du positionnement institutionnel et discursif ? - Quelle est la place enfin de la production « symbolique » dans le tissage évaluatif (Dufays, 2000) que chacun instaure au cours de la lecture ?Intervention de François Quet faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : littérature (didactique), livres et lecture, réception des oeuvres, situation pédagogique
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L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
PERRIN Agnès
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L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. En s'appuyant, d'une part, sur les travaux en didactique (notamment le modèle de représentation du lecteur de Michel Picard et les formes modélisantes de l'activité fictionnalisante de Gérard Langlade et Nathalie Lacelle) et, d'autre part, sur des données d'observations en milieu scolaire, Agnès Perrin interroge la "fabrique" du jeune apprenti lecteur qui, selon elle, passe par les tous premiers apprentissages, par l'activité fantasmatique via la voix de l'adulte lisant. Elle cherche à démontrer comment se manifestent les autres de cet apprenti lecteur et comment la lecture littéraire peut précéder l'acquisition de l'autonomie de ce lecteur, voire la développer. Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), lecture (apprentissage), enfant (livres et lectures), lecture et imagination
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Le sujet lecteur et scripteur : en quête d'identité / Sébastien Ouellet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
OUELLET Sébastien
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Le sujet lecteur et scripteur : en quête d'identité / Sébastien Ouellet. Les recherches ont montré que l’enseignement de la littérature ne considère qu’accessoirement les dimensions subjectives que pourraient mobiliser la lecture et l’écriture (Delacomptée, 2004; Fourtanier et Langlade 2000; Langlade, 2004a). En classe, les pratiques consacrées sont généralement objectivantes, en ce sens qu’elles visent surtout à mettre l’accent sur l’analyse des textes lus et sur la forme des textes à produire (Ouellet, 2005). Ainsi, la présentation porte sur des données recueillies dans le cadre d’une recherche au doctorat en France (lycée) et au Québec (cégep). De type recherche-développement, la démarche vise à concevoir un projet d’enseignement-apprentissage qui s’appuie sur les dimensions subjectives du sujet lecteur et scripteur . Un premier objectif consiste donc à cerner son identité et les réalisations effectives selon lesquelles il actualise le texte littéraire. Ensuite, la connaissance du sujet en tant que lecteur et scripteur met en évidence l’aspect personnel de son activité (Langlade, 2004b). Ici, les deux dimensions du langage humain, la compréhension et l’expression, sont intégrées par le sujet apprenant ; elles sont intimement liées dans ses représentations et dans son identité d’élève. Enfin, le profil du sujet réel fait apparaître de nombreux indices : son besoin d’apprendre dans l’activité, son désir de s’approprier la littérature contemporaine de même que son recours à l’image pour donner un sens à ce qu’il construit.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : compréhension du texte, lecture (apprentissage), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture
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Place de la lecture dans la reconfiguration identitaire des élèves burundais / Maurice Mazunya
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MAZUNYA Maurice
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La place de la lecture dans la reconfiguration identitaire des élèves burundais / Maurice MazunyaAu Burundi, la première forme de reconfiguration identitaire a eu lieu par le biais de l’acculturation scolaire qui accula l’oralité traditionnelle à composer avec la révolution de Gütenberg. Les premiers écrits de l’anthropologie coloniale sur le Rwanda-Burundi qui étaient fondés sur un imaginaire manichéiste ont promu une « identité-racine » dont les dérives génocidaires sont toujours incontrôlées. Pendant la guerre civile de 1993 à 2005, l’enseignement des textes littéraires qui s’est toujours focalisé sur leurs qualités intrinsèques frisait parfois l’univers kafkaïen, quand certaines explications sur le thème de la guerre étaient ponctuées par des crépitements d’armes, signes annonciateurs de l’approche des « seigneurs de la guerre ». L’enseignant poursuivait imperturbablement sa leçon, pour éviter de parler de corde dans la maison d’un pendu : l’ethnie est devenue taboue au même titre que la sexualité. Or, peut-on taire en classe de français ce « Plus jamais ça !» qui constitue ailleurs la pierre angulaire de l’éducation ? Le rôle de l’école et des éducateurs n’est-il pas justement d’aider nos « Gavroches » désabusés à survivre aux horreurs et aux traumatismes dont ils ont été victimes ou témoins ?Des enquêtes préliminaires, des observations de classe et des visites des espaces de lecture nous ont conduit à encourager la lecture des littératures dites émergentes sur la guerre. Nos jeunes lecteurs semblent être plus « emballés », sans doute parce qu’ils trouvent ici la possibilité de se réarmer moralement, en associant leurs propres souvenirs et les émotions dégagées des héros que sont les enfants devenus soldats, chefs de ménage, orphelins, indigents ou sans domicile fixe.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : enseignement de la littérature (Burundi), jeunesse et guerre (Burundi), lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), livres et lecture
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Le texte du lecteur : présentation du colloque / Catherine Mazauric
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MAZAURIC Catherine
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Le texte du lecteur : présentation du colloque / Catherine Mazauric (co-organisatrice et membre du comité scientifique). Colloque organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts" (LLA). Université de Toulouse II-Le Mirail, 22-24 octobre 2008.Les théories contemporaines de la lecture littéraire accordent une place déterminante à l'activité des lecteurs dans l'actualisation et la reconfiguration des œuvres. Ainsi, un texte littéraire n'adviendrait véritablement que lorsque chaque lecteur lui aurait donné sa forme ultime.Le texte lu ressortit à la trame mentale qui l'anime : seul, écrit Jean Bellemin-Noël, le « trajet de lecture qui est tissé de la combinaison fluctuante de la chaîne de ma vie avec la trame des énoncés une fois pour toutes combinés par l'auteur mériterait d'être appelé texte ».C'est ce « texte du lecteur », pour reprendre une formule souvent utilisée afin de désigner métaphoriquement cet apport du sujet lisant à la réalisation de l'œuvre lue, que nous entendons interroger, du triple point de vue de sa genèse, de sa forme et de sa portée. Dans sa genèse et son élaboration : à quelles sources psychiques, culturelles, sociales l’activité fictionalisante du lecteur sollicitée par les œuvres s’alimente-t-elle ? Quels sont les territoires mentaux du sujet lecteur -mémoire intime, affects, expériences diverses, conditionnements sociaux, savoirs sur le monde, la littérature…- qui contribuent aux reconfigurations de l’œuvre ? Le texte du lecteur s’élabore-t-il comme une interprétation singulière du texte-partition de l’œuvre ? Est-il au contraire une création significativement nouvelle, qui réduirait le texte de l’œuvre au statut de simple trame fictionnelle, support de projections fantasmatiques et idéelles ? Dans sa forme : quelle est la texture de ce qui se « textualise » dans l’entre-deux mobile et incertain qui tout à la fois sépare et relie lecteur et œuvre ? De quels matériaux et matières se nourrissent ses différents aspects : formations verbales, rythmes, musiques et sons, couleurs, formes et images, lambeaux fantasmatiques et oniriques ? Le terme même de texte ne serait-il pas impropre, dans la mesure où, ainsi que le note Julien Gracq, « il n’y a pas de discours organisé de la communication intime avec un livre » ? ("En lisant en écrivant", Paris, José Corti, 1980, p.172). Quelle relation cette notion entretient-elle avec celles, partiellement concomitantes, de trajet, de dispositif, voire d’activité lectorale ? Dans sa portée : L'écriture littéraire elle-même n'est-elle pas alimentée, au moins pour une part, par la mémoire active de multiples fictionalisations de lecteur ? Le texte singulier de chaque lecteur a-t-il de la valeur pour d’autres que lui-même ? Dans quelle mesure est-il apte à se détacher du terreau expérientiel qui l’a vu naître ? Peut-il être partagé, comment, sous quelles formes ? Existe-t-il des textes communs à une ou des communautés de lecteurs ? Quelles relations entretient-il avec les productions verbales commentant les œuvres ? Saurait-il constituer une source pour la connaissance du texte de l’œuvre, voire un point de départ nécessaire pour l’analyse littéraire ? Ou n’y aurait-il pas quelque risque à en user ? Enfin, dans la perspective de l’enseignement, on pourra s’interroger sur les compétences favorisant l’émergence et l’élaboration de textes de lecteurs, ainsi que sur les pratiques qui contribueraient à les faire reconnaître, les enrichir et les faire partager. L'enseignement de la littérature et de la lecture littéraire peut-il ignorer les textes singuliers des lecteurs -ceux des élèves et étudiants bien sûr, mais aussi des enseignants, des critiques, des auteurs...- pour en rester à la seule analyse objectivante des œuvres ?> > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger".NB : l'illustration qui sert d'iconographie à la communication du colloque (affiche et programme...) est une image de synthèse réalisée par Toviraaj Ramcharit. Mot(s) clés libre(s) : compréhension du texte, écriture en milieu scolaire, enseignement (littérature), intertextualité, lecture (didactique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail / Formation continue
/ 21-06-2013
/ Canal-u.fr
MACÉ Marielle
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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé, in Le lecteur et ses autres, journée d'études organisée par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts, Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA-CRÉATIS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 21 juin 2013. Les formes du dire proposées par la littérature engagent aussi des « formes de vie » : autant de figures littéraires, de dispositifs temporels ou d’inventions grammaticales, autant de phrasés de l’existence, de pistes d'être, de modalités de la vie humaine. La lecture participe alors, en tant que telle, d’une chance plus vaste, celle qui consiste pour les lecteurs à se rendre attentifs au ‟comment” de leur vie, à reprendre en charge ce que l’on peut appeler les « formalités » de leur pratique, autrement dit à viser une véritable ‟stylistique de l'existence”. C'est cette conception pragmatique de la lecture que dans le sillage d’un précédent ouvrage, Façons de lire, manières d’être, Marielle Macé s’efforcera d’explorer et d’exemplifier.[Illustration : photo de Juan Lauriente (Flickr.fr)] Mot(s) clés libre(s) : lecture, livres et lecture, littérature (appréciation), lecture (influence)
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Aspects intermédiaux dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau / Liviu Lutas
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 10-10-2014
/ Canal-u.fr
LUTAS Liviu
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Aspects intermédiaux dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau / Liviu Lutas. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014. Thématique 5 : Explorations génériques. L'intermédialité
est un axe de recherche très dynamique aujourd'hui. Surtout le postulat de
W.J.T. Mitchell (1994), selon lequel la notion d’un médium pur est une
aberration puisque tous les médias sont des mélanges de différents médias et
tous les arts sont composés, a ouvert la voie à la possibilité d'analyser les
œuvres littéraires d’un nouveau point de vue. Un texte littéraire peut par
exemple activer, de différentes manières, plusieurs modes cognitifs. Des
théoriciens comme Hans Lund, Claus Clüver et Werner Wolf ont essayé de montrer
comment cela peut se faire. Le modèle de Wolf (2002) est particulièrement
intéressant, étant donnée sa prétention d'établir une typologie des relations
intermédiales. L'imitation, la thématisation, la fusion et la combinaison sont
les quatre relations possibles entre les médias d’un point de vue
intracompositionnel, selon Wolf. Or, bien que le modèle de Wolf soit innovateur
et extrêmement utile pour les analyses intermédiales, il n'arrive pas à
totalement dépasser la perception essentialiste des médias comme des entités
homogènes et pures. C'est peut-être en complétant le modèle de Wolf avec des
études sur l'iconicité, comme celles de Winfried Nöth, (2001) ou de Lars
Elleström (2010), que l'on peut arriver à comprendre comment les différents
modes cognitifs peuvent contribuer à créer du sens dans un ouvrage littéraire. L’œuvre
de Patrick Chamoiseau est illustrative d’un point de vue intermédial. En effet,
déjà ses premières publications ont été acclamées pour l'oralité de leur style.
Or l'oralité de l'écriture est justement un des détails qui peuvent être
abordés sous l'angle de l'intermédialité, puisque l’écriture et la langue
parlée renvoient justement á des modes cognitifs différents. Il y a cependant
aussi des relations entre l’écriture chamoisienne et les arts visuels. Bien que
moins étudiées que l’oralité, de telles relations sont omniprésentes dans
l’œuvre chamoisienne. Non seulement a-t-il écrit des bandes dessinées et des
scénarios de films, mais les romans eux-mêmes ont un style qui pourrait être
considéré visuel. Liviu Lutas analyse, par conséquent, si la typologie de Werner
Wolf peut être utilisée pour jeter une nouvelle lumière sur l'oralité et sur la
visualité dans l'œuvre de Chamoiseau, surtout dans les cas des romans Solibo
Magnifique, Texaco (1992), Biblique des derniers gestes (2002) et L’empreinte à
Crusoé. Il tâche de montrer comment les aspects intermédiaux
contribuent à l'un des projets que se propose Chamoiseau dans son œuvre
littéraire : celui de donner une vision intérieure de l’identité antillaise et
de l'Histoire de la Martinique.[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr]. Mot(s) clés libre(s) : créations artistiques hybrides, intermédialité, illustration des livres, Patrick Chamoiseau (1953-....)
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