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La pollution des sols
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 16-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
PEFFERKORN Emile
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Le problème des sols pollués ne fait pas recette auprès du grand public car les origines de la pollution peuvent être diverses et ne présenter qu'un impact peu perceptible sur la santé. En raison de leur importance dans la production de nourriture et de végétation, nous mettrons l'accent sur la pollution des sols agricoles et corrélerons entre structure et fertilité des sols. Pour illustrer le propos, nous présenterons l'impact de l'acidification d'un milieu complexe, constitué de poudre d'alumine ou d'argile et de substances organiques naturelles, sur la modification de la structure des systèmes et en donnerons une interprétation basée sur les phénomènes responsables du transfert d'ions au sein de la couche organique en surface de l'oxyde ou de l'argile. Nous décrirons les mécanismes responsables de la dispersion des agrégats en milieu acide. L'examen des deux systèmes permettra de rendre compte de la difficulté qu'il y a à restructurer des systèmes simples pollués. On pourra imaginer la difficulté qu'il y aura à donner vie et fertilité à un sol pollué dans la mesure où la nature physico-chimique des sols est extrêmement complexe. Enfin, nous donnerons un exemple où l'ajout de matières organiques à l'eau d'irrigation renforce la cohésion des sols. Mot(s) clés libre(s) : aluminium, argile, écologie, évolution, fertilité, ions aluminium, kaolinite, matière organique, pédologie, pollution, remédiation, sol, sols agricoles
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Basta de gusanos !
/ 18-10-2005
/ Canal-u.fr
PAYS Jean-François
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Basta de Gusanos ! est un film de 20 minutes, conçu, écrit et réalisé par Jean-François Pays, à la demande du Pr C.E. Borda, directeur du Centre National de Parasitologie et des Maladies Tropicales de Corrientes, Argentine, pour sensibiliser les enfants des écoles rurales de cette province et de l’ensemble du pays aux infections par les géohelminthes dont la prévalence reste encore élevée dans de nombreuses régions. Le sujet est abordé sous l’angle d’une « tragi-comédie entérique » mettant en scène, sous forme de marionnettes, un ascaris, un ankylostome, une anguillule et un trichocéphale vivant dans le ventre d’un jeune garçon et présentés comme une joyeuse bande de petits malfrats cyniques, fiers d’être des parasites, jaloux de leurs prérogatives et de leur savoir faire, rivaux prêts à s’entretuer pour leur territoire ou une goutte de sang, mais prêts aussi à s’unir pour s’empiffrer et faire les 400 coups. Basta de gusanos ! sera distribué gratuitement sous forme de CD ou de DVD dans les écoles rurales argentines, accompagné d’un petit livret permettant aux enseignants d’expliquer plus complètement aux enfants le mécanisme des infections par les géohelminthes, les moyens de les éviter et la nécessité de se traiter régulièrement. Mise à part la taille des marionnettes, le film s’est efforcé de ne prendre aucune liberté vis à vis des données parasitologiques.Basta de gusanos ! a été réalisé dans le cadre d’une convention inter-universitaire entre l’Université Paris-V René Descartes et l’Université del Nordeste, avec l’appui financier de la faculté de médecine de Corrientes,le concours d’ Alexandro Maurino dit Chaque (dessin des marionnettes) de Carlos Ramos (fabrication des marionnettes), de la Compagnie El Asunto (animation des marionnettes), des membres du Centre National de Parasitologie et des Maladies Tropicales de Corrientes (CENPETROP) (Pr CE Borda (régie générale), Pr Maria Josefa F. Rea, Cristina Mercedes Gené (dessins), Miguel Angel Sandoval, Luis Armando Mosqueda, Osvaldo David Benitez, Sara Maria Quatrocchio (commentaire), des élèves et professeurs des écoles Général Manuel Belgrano de Corrientes et Para Costa Grande de San Luis de Palma.Scénario, dialogues, images, montage et réalisation de Jean-François Pays Mot(s) clés libre(s) : chaleur, nourriture, rural, pédagogie, matières fécales, excrements, vers, ascaris, eau, geohelmynthes, toilettes, bouillir, marionettes, chaussure, pathologie exotique, mesures sanitaires, campagne de prévention, lavage de mains, médecine tropicale, épidémie, bactérie, virus, hygiène, maladie, médicament, Amérique, école, insectes, enfant, vidéo, Parasites, éducation sanitaire, assainissement, contamination, larve, oeufs, Argentine
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L'arachide au Sénégal
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, Musée du quai Branly
/ 08-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MICHEL Marc
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Conférence de Marc Michel donnée le 8 octobre 2009 dans le cadre de l'Université populaire du quai Branly. Histoire mondiale de la colonisation : les matières premières L'arachide au Sénégal, par Marc Michel. Mot(s) clés libre(s) : Afrique occidentale, arachide, colonialisme, colonisation, commerce des arachides, esclavage, gomme, histoire coloniale, matière première, Sénégal, traite de l'arachide, traite des esclaves
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MATIÈRE NOIRE ET ÉNERGIE SOMBRE : QUE VA NOUS APPRENDRE EUCLID ?
/ Jean MOUETTE
/ 07-04-2015
/ Canal-u.fr
MELLIER Yannick
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La découverte de l'accélération de l'expansion de l'Univers conduit les
cosmologistes à postuler l'existence d'une énergie noire qui serait la
composante dominante du contenu en matière-énergie de l'Univers actuel.
Ainsi, 95% de l'Univers seraient constitués de matière noire et
d'énergie noire dont les natures nous sont totalement inconnues. Elles
présentent pour les physiciens des enjeux passionnants, d'où pourrait
voir naître une nouvelle physique fondamentale autour de ces deux
composantes. La mission spatiale de l'ESA Euclid a été sélectionnée par
l'Agence Spatiale Européenne pour apporter des réponses concernant la
vraie nature de l'Univers noir et révéler la physique nouvelle
sous-jacente. Au cours de cette conférence, je présenterai les enjeux
scientifiques et techniques de cette mission de haute précision
particulièrement complexe, et ce qu'elle devrait nous apprendre sur la
matière noire, l'énergie noire, l'histoire de l'Univers et son devenir. Mot(s) clés libre(s) : astrophysique, astroparticule, matière noire, observations spatiales, constantes ; cosmologie ; astrophysique ; Dirac ; modèles ; Univers, sciences de l'univers, énergie sombre, sciences de l'ingénieur
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Suivre les réactions entre les atomes en les photographiant avec des lasers
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 29-07-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MARTIN Jean-Louis
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"Les progrès de l'optique ont conduit à des avancées significatives dans la connaissance du monde du vivant. Le développement des lasers impulsionnels n'a pas échappé à cette règle. Il a permis de passer de l'ère du biologiste-observateur à l'ère du biologiste-acteur en lui permettant à la fois de synchroniser des réactions biochimiques et de les observer en temps réel, y compris in situ. Ce progrès indéniable a néanmoins eu un coût. En effet, à cette occasion le biologiste est (presque) devenu aveugle, son spectre d'intervention et d'analyse étant brutalement réduit à celui autorisé par la technologie des lasers, c'est à dire à quelques longueurs d'onde bien spécifiques. Depuis peu, nous assistons à la fin de cette époque obscure. Le laser femtoseconde est devenu "" accordable "" des RX à l'infrarouge lointain. Il est aussi devenu exportable des laboratoires spécialisés en physique et technologie des lasers. Dans le même temps, la maîtrise des outils de biologie moléculaire et l'explosion des biotechnologies qui en a résulté, ont autorisé une modification à volonté des propriétés - y compris optiques - du milieu vivant. Une imagerie et une spectroscopie fonctionnelles cellulaire et moléculaire sont ainsi en train de se mettre en place. L'exposé présentera à travers quelques exemples, la nature des enjeux scientifiques et industriels associés à l'approche "" perturbative "" du fonctionnement des structures moléculaires et en particulier dans le domaine de la biologie. " Mot(s) clés libre(s) : biologie moléculaire, catalyse, cinema moléculaire, échelle femtoseconde, état de transition, femto-biologie, interaction rayonnement-matière, laser, lumière, macromolécule biologique, matière vivante, spectroscopie
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Les réacteurs polyphasiques
/ CNAM, UNIT
/ 17-12-2018
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Debacq Marie, BELANDRIA Veronica, BILLET Anne-Marie, LE COQ Olivier, MOSCOSA SANTILLÁN Mario, SCHAER Éric
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Le module de formation "Les réacteurs polyphasiques" vous permettra de : comprendre les processus couplés de transfert et de réactions, observés dans les réactions hétérogènes ; décrire et modéliser ces phénomènes, à partir de grandeurs mesurables ; choisir et dimensionner des réacteurs pour la mise en œuvre de ces réactions hétérogènes.
La première partie vous permettra de revoir ou d'aborder les notions nécessaires pour appréhender les réactions et réacteurs polyphasiques : milieux poreux et granulaires ; catalyse ; phénomènes de transfert ; réacteurs idéaux ; bilans.
Les trois parties suivantes concernent chacune un type de réactions et réacteurs hétérogènes, avec à chaque fois une partie détaillant les phénomènes à l’échelle de la réaction, puis la présentation des différents types de réacteurs et la modélisation de certains d’entre eux.
Ce module comporte un jeu sérieux, un TP virtuel, des quiz et des exercices ; il est illustré par différents schémas, graphiques ou dessins et par de nombreuses vidéos. Vous disposez d'une nomenclature interactive, d'un glossaire et d'une liste des références bibliographiques majeures. Mot(s) clés libre(s) : génie chimique, réacteur polyphasique, catalyse, phénomène de transfert, bilan de matière, solide consommable, catalyseur solide, Réactions gaz/liquide, réaction gaz/liquide
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De la mayonnaise aux avalanches : les comportements surprenants des fluides
complexes
/ Département de Physique, ENS Lyon CultureSciences-Physique, Catherine Simand
/ 02-05-2007
/ Unisciel
Manneville Sébastien
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Une conférence de Sébastien Manneville, professeur à l'ENS Lyon.
Les lessives liquides, les mousses, les shampooings, les peintures, les boues ou
encore le béton sont des fluides « complexes ». En illustrant son propos par
quelques travaux et résultats récents, Sébastien Manneville répond à la question
"Comment coule un fluide complexe ?", question naturelle qui possède à la fois un
intérêt fondamental passionnant et une importance industrielle et commerciale
considérable. Mot(s) clés libre(s) : fluide, fluide complexe, matière molle, rhéologie, savon, mousse, liquide, solide, tensioactif, polymère, cristaux liquides, suspension, ségrégation, granulaire, sable, granulaire humide, colloïde, émulsion, agrégat, mayonnaise, vinaigrette, matériau vitreux, avalanche, coalescence, viscoélasticité, micelle, écoulement, écoulement cisaillé
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La chimie quantique
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 20-08-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MALRIEU Jean-Paul
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En évoquant d'abord les différentes périodes qui ont marqué le développement de cette discipline théorique, située à la charnière de la Physique et de la Chimie, on essayera de faire comprendre quels sont ses objets, et la spécificité de sa pratique. De fait, la Chimie Quantique a fourni à la fois des concepts cruciaux pour l'intelligibilité de phénomènes à l'échelle moléculaire, aidant même parfois les chimistes dans leur invention d'édifices nouveaux, et des outils de prédiction quantitative fiables des énergies et des structures de ces édifices. On essayera de montrer les défis qu'elle affronte aujourd'hui dans sa recherche de puissance (l'efficience simulatrice tuera-t-elle la théorie ?), sa synergie possible avec la Physique dans l'étude des matériaux, sa participation au design d'architectures moléculaires à propriétés électroniques remarquables, le développement des aspects temporels. On ne se privera pas de formuler quelques remarques d'ordres épistémologique, esthétique et sociologique. Mot(s) clés libre(s) : chimie quantique, électron, énergie cinétique, liaison chimique, liaison covalente, matière, orbitale moléculaire, physique atomique, simulation numérique, structure moléculaire, supraconductivité
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Un regard sur le futur
/ UTLS - la suite, Université Pierre et Marie Curie-Paris 6
/ 20-06-2004
/ Canal-U - OAI Archive
MAIANI Luciano
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Un regard sur le futur : pouvons-nous comprendre l'infiniment grand à partir de l'infiniment petit ? Les dernières décennies du siècle ont été témoin de progrès extraordinaires dans notre compréhension des constituants ultimes de la matière et des forces qui agissent sur eux. Grâce à l'effort de nombreux scientifiques, nous sommes parvenus à élaborer une « théorie standard » qui décrit et explique tous les phénomènes ainsi observés au coeur du monde des particules élémentaires. Avec la théorie standard, nous pouvons retracer l'histoire de l'Univers en remontant dans le temps, jusqu'à quelques fractions de milliards de secondes après le Big Bang, à un moment où la température de l'Univers s'élevait à un million de milliards de degrés centigrade. A cette époque le plasma primordial qui constituait l'Univers était peuplé de particules que nous ne pouvons produire aujourd'hui seulement dans les accélérateurs de particules les plus puissants en Europe et aux USA. L'évolution de l'Univers a été profondément affectée par les phénomènes qui se déroulèrent alors, et même avant. Ainsi la compréhension des constituants fondamentaux et de leurs interactions est cruciale pour saisir la distribution sur une grande échelle des galaxies, la matière et l'énergie qui le composent, et sa destinée finale. Malgré les progrès, des éléments importants de la microphysique sont encore à l'Etat d'hypothèse. L'existence et les propriétés du « boson de Higgs » ou la nature de la « matière noire » qui constitue l'essentiel de la masse de l'Univers devront être éclaircis par le LHC (Large Hadron Collider), une machine révolutionnaire qui mènera l'Europe à la frontière des hautes énergies. Le LHC est actuellement en construction au CERN (conseil Européen pour la Recherche Nucléaire) à Genève, dans le cadre d'une collaboration internationale, et devrait entrer en activité en 2007. Le LHC et les machines qui succèderont éclaireront plusieurs aspects fondamentaux de notre monde, comme l'existence de dimensions additionnelles à l'espace et aux temps et permettront la synthèse de la Mécanique Quantique et de la Relativité Générale, le problème théorique le plus profond de notre époque. Mot(s) clés libre(s) : astrophysique, Big Bang, boson de Higgs, collisionneur, cosmologie, courbure spatiale, gravité quantique, infiniment petit, interaction fondamentale, matière noire, modèle standard, particule élémentaire, physique des particules, quark, structure atomique
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L’odyssée de la matière (par Jacques Livage)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 04-03-2014
/ Canal-u.fr
LIVAGE Jacques
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L’ODYSSÉE DE LA MATIÈREpar Jacques LIVAGEComment la matière divisée, puis condensée et organiséeest devenue vivante puis pensante ? L’aventure de la matière a commencé il y a près de 14 milliards d’années lorsque, quelques minutes après le big-bang, les premières particules élémentaires, les quarks, sont apparues. Au sein d’un univers en expansion, elle a conduit à la formation des atomes, des molécules, de la poussière interstellaire, puis des astres et des galaxies. Au cours de ce périple, la matière divisée des origines s’est progressivement condensée et complexifiée pour conduire à l’univers tel que nous le connaissons aujourd’hui. Certains processus ont été particulièrement rapides, les noyaux atomiques par exemple, se sont formés au cours des premières minutes, tandis que d’autres sont issus d’une longue maturation. Il a fallu attendre plus de 300.000 ans pour que se forment les premiers atomes et neuf milliards d’années pour que naisse la Terre. La longue histoire de la matière a conduit à la formation des roches minérales et des molécules organiques. Sur notre planète, elle a donné naissance à la matière vivante et même à la matière pensante. Comment la chimie, science de la matière, permet de décrire cette aventure ? C’est ce que nous allons tenter de montrer au cours de cet exposé. Pendant des siècles, on a pensé que la matière était constituée des quatre éléments d’Aristote, la terre, l’eau, l’air et le feu. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle que l’on a montré que, comme le prédisait Démocrite, elle était formée d’atomes. Pendant plus d’un siècle, les chimistes se sont attachés à découvrir de nouveaux éléments. C’est ainsi qu’au cours de ses travaux sur la combustion, Lavoisier mit en évidence l’existence de l’oxygène mettant ainsi fin à la théorie du ‘phlogistique’ [1]. À la fin du XIXe siècle, avec l’établissement du tableau périodique des éléments, le chimiste disposait enfin des briques nécessaires pour transformer la matière. Deux éléments, le silicium et le carbone, vont nous permettre de comprendre comment s’est formée la matière. Le premier, le silicium, a conduit à la formation des roches. La silice et les silicates représentent 90% des minéraux de la croûte terrestre. Le second, le carbone a conduit aux molécules organiques qui ont donné naissance au vivant. Le secret de cette évolution réside dans l’auto-organisation. Les atomes ne sont pas indépendants les uns des autres. Ils s’attirent mutuellement via la liaison chimique et se lient dans l’espace selon des règles bien définies. Ainsi, selon Niels Bohr, les électrons gravitent autour du noyau en se répartissant sur des couches successives. Les électrons qui occupent la dernière couche, dite ‘couche de valence’, jouent un rôle privilégié car ils sont susceptibles d’interagir avec les atomes voisins pour former une liaison chimique. Le silicium, comme le carbone possèdent quatre électrons de valence ce qui les conduit à former quatre liaisons chimiques, d’où la tétravalence caractéristique de ces deux éléments. C’est ainsi que, dans les silicates, l’atome de silicium se lie à quatre atomes d’oxygène. Selon l’enchainement des tétraèdres [SiO4] on obtient des fibres d’amiante, des feuillets d’argile ou des cristaux de quartz. Dans tous les cas, l’enchainement peut se poursuivre à l’infini donnant des solides qui constituent l’essentiel des matériaux que nous utilisons pour élaborer des verres ou des céramiques. Le carbone a un comportement légèrement différent. Il est capable de former des doubles liaisons carbone-carbone. Cela limite le nombre de voisins auxquels il se lie. On passe ainsi du cristal de diamant dans lequel chaque atome de carbone est lié à quatre voisins aux feuillets de graphite dans lesquels il n’en a plus que trois. De nouvelles formes du carbone ont été mises en évidence au cours des dernières décennies ; graphène, nanotubes, fullerène... Toute la richesse de la chimie organique est liée à l’aptitude du carbone à former des doubles ou triples liaisons conduisant ainsi à la formation de molécules plutôt que de solides. C’est toute la richesse de la synthèse organique initiée par Marcelin Berthelot dans son ouvrage La chimie organique fondée sur la synthèse paru en 1860. L’homme enfin avait vaincu la ‘force vitale’ et devenait capable de transformer la matière et même d’en créer de nouvelles formes. Sera-t-il capable de recréer la vie ? C’est là le pari de la ‘biologie de synthèse’ qui a pour objet de synthétiser les molécules du vivant et de les associer pour former une protocellule, première forme de vie sur terre ![1] Terme savant forgé sur le grec phlogiston « inflammable » et phlox « flamme », pour désigner une hypothétique substance fluide qu’on croyait être constitutive de la chaleur et qui aurait expliqué le phénomène de la combustion. Terme savant forgé sur le grec phlogiston « inflammable » et phlox « flamme », pour désigner une hypothétique substance fluide qu’on croyait être constitutive de la chaleur et qui aurait expliqué le phénomène de la combustion. Mot(s) clés libre(s) : fullerène, tableau périodique des éléments, Mendeleïev, Marcelin Berthelot, carbone, oxygène, hydrogène, chimie douce, silicium, histoire de la matière
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