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ENS Lyon - Le migrant connecté (Dana Diminescu)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 18-12-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DIMINESCU Dana, WORMSER Gérard
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Partons de l'univers-maison d'une famille philippine de Paris : l'écran d'ordinateur donne accès à leur maison de Manille. D'où un paradoxe : au cœur du « déracinement », on trouve des attaches et des liens préservés. Le programme « TIC et migrations » montre que migrer n'est plus incompatible avec la conservation de liens et de contacts ! Nouvel enfermement communautaire ? Possible, mais s'accompagnant alors d'une manière nouvelle de vivre ensemble. Mot(s) clés libre(s) : migrant, migration, mondialisation, réseaux, responsabilitsés, risques, ville
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Les nouveaux visages du migrant - Dana Diminescu
/ UTLS - la suite
/ 09-01-2006
/ Canal-U - OAI Archive
DIMINESCU Dana
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Tous les courants de réflexion sur le phénomène migratoire contemporain (et notamment les théories des réseaux transnationales) s'accordent sur le fait que les migrants d'aujourd'hui sont les acteurs d'une culture de lien, qu'ils ont eux-mêmes fondé et qu'ils entretiennent dans la mobilité. Auparavant à l'état latent, mais propre à tous les groupes qui se déplacent, cette culture du lien est devenue visible et très dynamique une fois que les migrants ont commencé à utiliser massivement les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Ainsi, aujourd'hui, il est de plus en plus rare de voir les migrations comme un mouvement entre deux communautés distinctes, appartenant à des lieux éloignés et marquées par des relations sociales indépendantes l'une de l'autre. Il est au contraire de plus en plus fréquent que les migrants parviennent à maintenir à distance et à activer quotidiennement des relations qui s'apparentent à des rapports de proximité. Le lien virtuel par téléphone ou par mail permet aujourd'hui plus et mieux qu'avant d'être présent à la famille, aux autres, à ce qui est en train de leur arriver, là bas, au pays ou ailleurs.Le déraciné, en tant que figure paradigmatique du monde migrant s'éloigne et fait place à une autre figure, encore mal défini mais dont on connaît qu'elle corresponde à un migrant qui se déplace et fait appel à des alliances à l'extérieur de son groupe d'appartenance, sans pour autant se détacher de son réseau social d'origine. Conjuguant l'ensemble de ces réalités, la définition du migrant qui s'appuie sur différentes formes de rupture considérée fondatrice et radicale est mis en difficulté. En revanche un autre principe organisateur émerge : mobilité et connectivité forment désormais un ensemble de base dans la définition du migrant du XXI siècle. Ensemble ils agissent comme un vecteur qui assure et conduit les lignes de continuité dans la vie de migrants et dans les rapports que ceux-ci entretient avec leur environnement d'origine, d'accueil ou parcouru. Hier : immigrer et couper les racines ; aujourd'hui : circuler et garder le contact. Cette évolution semble marquer un nouvel âge dans l'histoire des migrations. Mot(s) clés libre(s) : déracinement, émigration et immigration, immigrés, liens sociaux, migration, TIC
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Le migrant connecté (Dana Diminescu)
/ Ensmédi@ / ENS de Lyon, Grand Lyon, Conseil de Développement du Grand Lyon, ENS-LSH
/ 18-12-2008
/ Canal-u.fr
DIMINESCU Dana, WORMSER Gérard
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Partons de l'univers-maison d'une famille philippine de Paris : l'écran d'ordinateur donne accès à leur maison de Manille. D'où un paradoxe : au cœur du « déracinement », on trouve des attaches et des liens préservés. Le programme « TIC et migrations » montre que migrer n'est plus incompatible avec la conservation de liens et de contacts ! Nouvel enfermement communautaire ? Possible, mais s'accompagnant alors d'une manière nouvelle de vivre ensemble. Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, migration, réseaux, risques, ville, migrant, responsabilitsés
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POMME, la mission
/ Didier BOCLET, C.N.R.S Images
/ 01-01-2002
/ Canal-U - OAI Archive
DELHAYE Claude (CNRS Images), BOCLET Didier
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Le programme POMME (Programme océan multidisciplinaire à méso échelle) a pour principal objectif de mieux comprendre le rôle de l'océan sur le climat en tant que réservoir de carbone, de chaleur et de transformation de la matière vivante. Du 16 avril au 7 mai 2001, le navire océanographique Atalante a effectué une des quatre campagnes de mesures de ce programme de recherche dans l'Atlantique Nord-Est à mi-chemin entre le Portugal et les Açores. Les eaux océaniques de surface hivernales s'enfouissent à des profondeurs intermédiaires au début du printemps (processus de subduction). C'est à peu près durant la même période que s'accroît de façon spectaculaire la biomasse marine sous forme de phytoplancton. Le gaz carbonique de l'atmosphère est alors fixé par ces petites algues (photosynthèse) dans la couche éclairée de l'océan. Les nombreux appareils de mesures et de prélèvements d'échantillons embarqués à bord de l'Atalante vont permettre d'étudier les propriétés de la colonne d'eau jusqu'à des profondeurs de moins 2000 m., les données obtenues serviront à quantifier les échanges de flux de matière organique et minérale, de chaleur, d'eau et de gaz. Le travail des chercheurs alterne entre la préparation et la mise à l'eau des appareillages et les premières analyses des échantillons dans les laboratoires de l'Atalante. Isolés en haute mer pendant trois semaines, scientifiques et équipage doivent apprendre à cohabiter.GénériqueAuteurs : Claude Delhaye (CNRS Images) et Didier Boclet (CNRS Images) Réalisateur : Claude Delhaye Production : CNRS Diffuseur : CNRS Images. www.cnrs.fr/cnrs-images/ Mot(s) clés libre(s) : atmosphère, bathysonde, biogéochimie de l'océan, biologie marine, bioparticules, climatologie, écosystème marin, migration des eaux, océanographie, phytoplancton, zooplancton
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Les cellules de la crête neurale
/ BioMedia-UPMC
/ 07-11-2006
/ Unisciel
Delarue Michel
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Ségrégation et migration des cellules de la crête neurale pendant le stade du bourgeon caudal en coupes sériées et en vidéo QuickTime à l'usage de l'UE LV304 Mot(s) clés libre(s) : migration, ségrégation, crêtes neurales, Modele oiseau, Biologie développement
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Diffusion des approches non conventionnelles du cancer en France / Patrice Cohen, Aline Sarradon-Eck
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
COHEN Patrice, SARRADON-ECK Aline
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« Diffusion des approches non conventionnelles du cancer en France : des systèmes alternatifs à la diffusion scientifique officielle ». Patrice COHEN (GRIS, Univ. de Rouen) et Aline SARRADON-ECK (CReCSS, Univ. Paul Cézanne). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Association AMADES, Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP) : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Cession C : Circulations des malades et des thérapeutes : mobilités sanitaires et négociations thérapeutiques. Atelier C3 : Mobilités des médecins.Face au système officiel de la prise en charge des cancers, les offres non conventionnelles de traitement du cancer définissent une large diversité d’approches, de produits, et de soins. Tout en épousant à la fois les formes et les interstices du système de soins conventionnel, ces offres se caractérisent notamment par leur fluidité et plasticité, par la mobilisation de vecteurs d’information et de communication spécifiques, et par un échange d’idées, de produits et de prestataires de recours.À partir d’une recherche effectuée dans trois régions françaises (Normandie, Auvergne, Provence- Alpes-Côte d’Azur) [1], la communication propose d’examiner différentes modalités de circulation des individus, des savoirs, des objets thérapeutiques et de présenter ce qui se joue en termes de reconfiguration du système de soins.- Une mobilité des leaders charismatiques : le recensement des événements grand public (conférences, salons, marchés) liés aux offres non conventionnelles de santé dans chaque région montre qu’il existe des conférenciers qui sillonnent la France afin de diffuser leurs conceptions du cancer et de sa guérison. Cette diffusion de proximité s’adresse à un public attentif à l’environnement, à la santé et à l’alimentation, composé très souvent de personnes atteintes de cancer ou de leurs proches. Elle sert très souvent de relais à une communication plus large, soit par réseaux associatifs ou corporatifs ou encore par Internet, de leur(s) ouvrage(s) sur le cancer. Elle participe à une réorganisation des savoirs sur le cancer et sur la santé par laconfrontation des paradigmes.- Une mobilité géographique des « spécialistes du cancer » : afin d’échapper au cadre d’exercice de la médecine proposé en France, des médecins, dont la pratique est fondée sur une approche non conventionnelle du cancer, se sont expatriés dans des pays limitrophes. Ce déplacement, analysé comme un contournement des dispositifs de contrôle de l’activité médicale, draine une nouvelle clientèle composée notamment de malades français cherchant un traitement complémentaire ou alternatif.- Mobilités des produits : l’identification des produits récurrents utilisés par les personnes atteintes de cancer en complément des traitements officiels montre qu’un commerce de produits accompagne la promotion d’approches complémentaires et alternatives du cancer. Il s’agit un marché qui s’appuie sur la circulation de plantes et de leurs composés, ainsi que d’aliments produits dans différentes régions du monde (Afrique, Inde, Chine, Etats-Unis, Amérique du sud, zone pacifique, etc.) et vendus en France sous forme de compléments alimentaires ou de préparations médicinales. Par ailleurs, certains produits interdits en France (produits Beljanski par exemple) sont à l’origine de mobilités des patients (se rendre dans un pays où lavente est autorisée) et de commandes par correspondance, contournant ainsi le cadre légal.[1] Cette recherche coordonnée par Patrice Cohen a pour objectif d’effectuer une comparaison anthropologique et sociologique entre la France (Normandie, Auvergne, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), la Belgique et la Suisse des recours non conventionnels des personnes atteintes de cancer. Cette communication doit beaucoup aux apports collectifs des chercheurs de ce projet : Aline Sarradon-Eck et Coralie Caudullo (CReCSS, Université d’Aix-Marseille), Patrice Cohen, Émilie Legrand, Ludovic Jamet, Clémentine Raineau (GRIS, Université de Rouen), Olivier Schmitz et Emmanuel Lenel (CES, Faculté Saint-Luis de Bruxelles, Ilario Rossi et Barbara Müller (IAS, Université de Lausanne), et Marie Ménoret (Université de Paris 8). Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, cancer (thérapeutique), médecines parallèles, médecins, migration intérieure, migrations
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Les enjeux présents et futurs de la répartition mondiale des ressources cognitives
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
BLONDEL Danièle
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Théoriciens et praticiens s'accordent aujourd'hui pour voir dans la connaissance le facteur déterminant de la compétitivité des firmes et de la croissance des économies. Les signes sont clairs : tandis que des économistes, de plus en plus nombreux, modélisent la Knowledge-Based Economy, les conseillers d'entreprise en Knowledge Management prennent peu à peu le pas sur ceux qui traitent de la gestion financière. Le problème de la production et de la distribution de cette source de richesse est donc au coeur de la question de l'inégalité entre les nations, entre les firmes et entre les individus. Ce nouveau régime économique que certains ont appelé « capitalisme cognitif » est-il plus ou moins égalitaire que le capitalisme industriel ? La réponse est ambiguë. La connaissance semble- a priori- un bien libre et non-rival : celui qui possède un savoir et le transmet à quelqu'un d'autre ne le perd pas pour autant ; ce pourrait donc être une grande chance pour les pays pauvres puisque leur capacité de développement pourrait être enrichie par des transferts de savoirs gratuits qui ne priveraient en rien leurs donateurs ; en outre, cette diffusion pourrait être accélérée par les nouveaux moyens d'information et de communication, rapides et peu coûteux. Pourtant, une réflexion plus approfondie sur la nature même de la connaissance utile pour créer de la richesse, montre que tous les individus et tous les pays ne sont pas forcément dans de bonnes conditions pour valoriser les informations qu'ils reçoivent. L'appropriation de la connaissance, étape préalable nécessaire à sa valorisation, requiert des compétences très particulières qui ne sont pas transférables en temps réel par les TIC. Le nouveau savoir pour être fructueux doit être ensemencé dans un terreau fertilisé de longue date par l'éducation, la formation et la culture. Confrontés à cette dynamique cumulative qui intègre les différents apprentissages, certains pays en voie de développement ont su profiter du nouveau modèle ; pour d'autres au contraire, l'éviction semble encore plus grave et définitive qu'auparavant. Quelles leçons peut-on tirer de ces expériences pour le rééquilibrage durable du développement mondial ? Mot(s) clés libre(s) : brevet, migration, mondialisation, productivité
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Les enjeux présents et futurs de la répartition mondiale des ressources cognitives
/ UTLS - la suite
/ 10-07-2003
/ Canal-u.fr
BLONDEL Danièle
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Théoriciens et praticiens s'accordent aujourd'hui pour voir dans la connaissance le facteur déterminant de la compétitivité des firmes et de la croissance des économies. Les signes sont clairs : tandis que des économistes, de plus en plus nombreux, modélisent la Knowledge-Based Economy, les conseillers d'entreprise en Knowledge Management prennent peu à peu le pas sur ceux qui traitent de la gestion financière. Le problème de la production et de la distribution de cette source de richesse est donc au coeur de la question de l'inégalité entre les nations, entre les firmes et entre les individus. Ce nouveau régime économique que certains ont appelé « capitalisme cognitif » est-il plus ou moins égalitaire que le capitalisme industriel ? La réponse est ambiguë. La connaissance semble- a priori- un bien libre et non-rival : celui qui possède un savoir et le transmet à quelqu'un d'autre ne le perd pas pour autant ; ce pourrait donc être une grande chance pour les pays pauvres puisque leur capacité de développement pourrait être enrichie par des transferts de savoirs gratuits qui ne priveraient en rien leurs donateurs ; en outre, cette diffusion pourrait être accélérée par les nouveaux moyens d'information et de communication, rapides et peu coûteux. Pourtant, une réflexion plus approfondie sur la nature même de la connaissance utile pour créer de la richesse, montre que tous les individus et tous les pays ne sont pas forcément dans de bonnes conditions pour valoriser les informations qu'ils reçoivent. L'appropriation de la connaissance, étape préalable nécessaire à sa valorisation, requiert des compétences très particulières qui ne sont pas transférables en temps réel par les TIC. Le nouveau savoir pour être fructueux doit être ensemencé dans un terreau fertilisé de longue date par l'éducation, la formation et la culture. Confrontés à cette dynamique cumulative qui intègre les différents apprentissages, certains pays en voie de développement ont su profiter du nouveau modèle ; pour d'autres au contraire, l'éviction semble encore plus grave et définitive qu'auparavant. Quelles leçons peut-on tirer de ces expériences pour le rééquilibrage durable du développement mondial ? Mot(s) clés libre(s) : mondialisation, productivité, brevet, migration
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Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentales des étrangers à Dakar / Oumar Barry
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
BARRY Oumar
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« Mobilité et accessibilité aux soins de santé mentale des étrangers à Dakar », Oumar BARRY (psychologue, enseignant-chercheur FLSH, Université Cheikh Anta DIOP, Sénégal). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009.Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A3 : Réaménagements des pratiques de soin et questionnements interculturels.La capitale dakaroise accueille de nouvelles catégories populations, provenant d’horizons très divers, dont un nombre de plus en plus croissant serait confronté à des problèmes de santé mentale avérés ou potentiels. Ces problèmes sont consécutifs à des vécus dramatiques (guerres, viols, catastrophes naturels, assassinats de parents, pauvreté, etc.) qui les ont conduit à migrer vers Dakar. Dans cette ville, elles doivent s’adapter à des situations difficiles de survie au quotidien dans un contexte culturel et linguistique qui leurs est complètement étranger. Elles sont aussi souvent dans une logique de recherche de soins de santé mentale, car dans ce domaine, Dakar garde encore une image valorisée en Afrique subsaharienne avec l’Ecole de Fann. Dans toutes les procédures thérapeutiques, il est reconnu que la parole joue un rôle important dans le processus, aussi bien pour le thérapeute que le patient. Elle permet à l’individu de formuler une demande d’aide en exprimant son vécu en mots, à des professionnels de la santé de poser un diagnostic, d'orienter la personne vers les services requis et de lui proposer un traitement et/ou un accompagnement approprié. Pourtant, nombre de ces étrangers demandent des services d’assistance psychologique et/ou psychiatriques, sans maîtriser les langues d’usage à Dakar, qui sont le français et le wolof. De même, les structures qui offrent ces services, déjà en nombre limité dans la capitale, font aussi face à une nouvelle catégorie de demandeurs au profil particulier qu’il faut prendre en compte. Ces différentes considérations nous amènent à nous poser les questions suivantes :- l’utilisation de langues autres que le français et le wolof par les migrants constitue-t-elle une barrière à l’accès à des services appropriés en santé mentale dans la ville de Dakar ?- au sein des structures sollicitées (hôpitaux, services sociaux, organismes et associations d’appui aux migrants), quelle est la réponse offerte pour accompagner et répondre aux besoins de santé mentale de populations usagères de langues étrangères ?- est ce que cela induit une modification de leurs pratiques ou offres de services ?Les données ici présentées sont collectées par le biais d’une enquête qualitative menée au sein des deux principales structures institutionnelles d’offres de services en santé mentale à Dakar et des organisations d’appui et d’accompagnement des migrants et réfugiés. Nous y avons ciblé des personnels de service, des migrants effectivement utilisateurs, ainsi que des potentiels solliciteurs des services de santé mentale à Dakar.Résultats attendus : les données de cette étude doivent montrer que la méconnaissance de la langue française et celle du wolof par les migrants vivant à Dakar demeure comme une barrière fondamentale à l'obtention de services appropriés en santé mentale. Il n’existe pas encore dans les structures à Dakar de services spécifiques en santé mentale en direction des personnes étrangères utilisant d’autres médiums autres que le français et le wolof. Les limites qu’impose la méconnaissance des langues d’usage appauvrissent toute la dimension « médiatrice » de la relation thérapeute-patient. Ceci a des incidences avérées sur la perception de la qualité des soins aussi bien par les soignants que les patients, et conduit ces derniers à s’orienter vers l’offre de soins de nouveaux acteurs. Néanmoins, le phénomène des mouvements migratoires à Dakar et leurs conséquences en terme de troubles mentaux et comportementaux interpelle de plus en plus le champ sanitaire dakarois. Le besoin de mise en place d’un dispositif d’offres de services spécifiques en santé mentale diversifiant davantage les médiums de communication se fait davantage ressentir. Il est à prévoir que le champ de l’offre de soins se diversifie davantage, avec de nouveaux acteurs. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, barrières linguistiques, communication interculturelle, migration intérieure, réfugiés, relations soignant-soigné, services de santé mentale (Dakar - Sénégal)
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Quartiers et mémoires de migrations : introduction à la journée d'étude / Marianne Amar
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 13-10-2009
/ Canal-U - OAI Archive
AMAR Marianne
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"Quartiers et mémoires de migrations : introduction à la journée d'étude". Marianne AMAR (CNHI). Journée d'Étude organisée par le laboratoire France méridionale et Espagne, Histoire des sociétés du moyen Age à l'époque contemporaine (FRAMESPA, CNRS) en collaboration avec la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration et avec le soutien de la MSHS de Toulouse, dans le cadre de "La Novela" le festival des savoirs de la ville de Toulouse. Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 13-14 octobre 2009. Mot(s) clés libre(s) : immigrés, migrations, quartiers ethniques
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