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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Chronique aka, Motonga, RCA, 6 décembre 1992 : zengi, cérémonie de danse de l'esprit de la forêt zengi

/ 06-12-1992 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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 Thomas J.M.C., Bahuchet S, Epelboin A. (depuis 1993) & Fürniss S. (depuis 2003) (éds.) (Arom, Bahuchet, Cloarec-Heiss, Epelboin, Fürniss, Guillaume, Motte, Sénéchal & Thomas), 1981-2014, Encyclopédie des Pygmées Aka : techniques, langage et société des chasseurs-cueilleurs de la forêt centrafricaine (Sud-Centrafrique et Nord-Congo), Paris, Editions Peeters-SELAF, 11 volumes (3130 p). p 234-238 in volume II (8) K [SELAF 436], 2007, 182 fig., 385 p. .kondi         (N : 3/4 = mò.kondi / mè.kondi 1. rituel à l'esprit de la forêt .zengi, rituel de renouveau Ce rituel étant destiné à obtenir de l'esprit suprême lui-même sa bienveillance, sous la forme d'abondance de vivres et d'enfants, il sera utilisé pour deux fonctions principales : rendre favorable une nouvelle installation et restaurer les conditions optimales après un bouleversement, un décès ou, pire, une série de décès. Il s'agit en effet de toute une période qui regroupe non seu­lement des actes rituels en tant que tels, mais aussi les préparatifs du point culminant du rituel qu'est une cérémonie publique. Elle comprend la préparation des jeunes adultes à la fin de leur initiation, qui sanctionne leur intégration dans le monde des adultes, et le renforcement de la cohésion sociale entre les campements d'un même territoire, .banze, regroupés pour l'occasion, au moyen, notamment, des concours de chant .kpakpale, et des chasses collectives. Ces chasses procurent par ailleurs l'abondance de viande nécessaire à l'approvisionnement de cette concentration de participants et à la réussite des festivités. Le rituel s'étend sur tout un cycle annuel ou bisannuel. C'est à partir du début de la saison sèche que prend place le regroupement des campements en un camp du territoire, .sambà, qui peut durer jusqu'à deux ou trois lunes. Les préparatifs ainsi que la cérémonie sont sous la responsabilité de l'aîné du territoire, .mbai-wa-bòle. Sans en être la seule cause, elle intervient lors de la nouvelle installation d'un campement. C'est en effet après la période des grandes expéditions de chasse aux filets qu'on fonde un nouveau campement permanent pour la saison des pluies. Les vivres et le gibier sont alors abondants. À Zinga en 1994, on célèbre même ce rituel en fin de saison des pluies, après la chasse fructueuse de plusieurs éléphants, également synonyme de nourri­ture abondante. Lorsque la cérémonie a lieu pour l'installation de nouveaux campements dans le ter­ritoire, elle visera à rendre ceux-ci prospères sous le double aspect d'une nombreuse progé­niture et d'une abondance de gibier. Elle peut cependant être réalisée pour des cam­pements déjà installés, surtout dans le contexte actuel de sédentarisation progressive, sans que son sens fondamental de rite de fécondité et d'abondance en soit modifié : il s'agit alors de maintenir et de restaurer l'ordre original et d'assurer des conditions optimales pour la per­pétuation et la prospérité du groupe. De même en est-il, lorsqu'après un décès, l'ordre perturbé par la mort doit être rétabli. On abandonne l'ancien campement où est enterré le mort pour en fonder un nouveau où on réaménage la disposition du campement sédentaire. Outre les rituels de levée du deuil, .kanu, dont c'est la fonction au niveau de l'individu et de sa réinsertion dans le groupe, le .kondi assurera le rétablissement de l'équilibre vital de la communauté entière. La cérémonie est également la face visible d'une initiation qui concerne les jeunes gar­çons depuis la puberté. La fin de l'initiation, secrète, a lieu en forêt hors du campement, en saison des pluies, pendant la période de chasse à la sagaie où les hommes vivent seuls en­sembles durant plusieurs semaines. C'est alors que les nouveaux adultes.bòlà, ap­pren­nent de quoi sont faits les masques qui apparaissent dans diverses cérémonies. Dans certaines régions, des voisins Villageois (Kaka, Ngundi…) sont admis à l'ini­tiation par les Aka. 2. cérémonie du rituel de renouveau La cérémonie publique a lieu à la fin de l'initiation. Son efficacité rituelle nécessite un grand rassemblement où hommes et femmes se retrouvent en une fête de la fécondité et de l'abondance. Elle a donc lieu après une période intense de chasses au filets. Elle se déroule dans le campement du mbài-wà.bòle, au sein du camp du territoire, .sambà. Dans le contexte de la sédentariation croissante, la cérémonie peut également avoir lieu dans le campement permanent de l'aîné du territoire et impliquer un nombre réduit de participants venant des campements alentours. Pendant la cérémonie, attiré par les chants et le jeu des tambours et machettes, l'esprit, supérieur  .zengi  apparaît et danse parmi les humains. Quand l'esprit désire se présenter de lui-même, il fait le .vango (claquement rituel d'une feuille sur la main) pour avertir de sa venue et demander qu'on prépare la céré­monie; sinon l'aîné du rassemblement des campements l'appelle de la même façon, pour le faire venir. L'esprit est personnifié par le danseur .omba, revêtu du costume-masque en raphia .pùndù / .kùndù, .ndimba {Mongoumba}. L'esprit réside alors dans un camp, .zanga, dressé en forêt, à l'écart du campement, interdit aux femmes, où se retrouvent les initiés, où le costume du masque est fabriqué et conservé et où le danseur le revêt, en même temps que la personnalité de l'esprit qu'il incarne. La fonction de danseur du masque est tenue par un nouvel initié de force de caractère particulière. Les nouveaux initiés sont entièrement décorés de motifs géométriques peints sur le visage, les membres et le torse. Il marquent par ailleurs leur état de nouveaux adultes en rasant leurs sourcils en pointillé, .kiki. À Bagandou, le masque qui venait danser était .ziàkpokpo, probablement personnification de l'esprit du même nom, lui-même esprit de Tônzanga, frère cadet de Tôle dont l'esprit est .zengi. syn .zengi {Ndélé-Bayanga}, .omba {Mga} // var .zengi 3. danse de l'esprit de la forêt .zengi Elle constitue le point central de la cérémonie publique. Un seul danseur, .omba, l'exécute, en général un adolescent nouvellement initié, masqué par un costume de raphia, .pùndù, qui le cache entièrement. Le masque représente et incarne alors l'esprit de la forêt, .zengi, maître des mânes .diò. Il tournoie sur lui-même en se déplaçant rapidement, faisant voler les fibres de raphia; puis il s'accroupit et s'immobilise en un tas compact de raphia avant de reprendre son déplacement virevoltant. De temps en temps il se retire dans l'enclos .zanga qui lui est réservé, accompagné seulement des hommes et des jeunes nouvellement initiés. Les femmes se tiennent à une distance respectueuse, fuient devant son avancée et le suivent en courant sur la place. 4. répertoire de chants et formule rythmique (sp.) Le répertoire de chants connu à ce jour comprend cinq chants, .ndòmbóyè (cf. Antho­logie de la musique aka, CD II, pl. 1), .lembe-ya-di.bala, .yòmbò, .yeba et .nzibo (tons et signifi­cation inconnus). Leur structure est fondée sur quatre parties vocales qui se superposent de façon complémentaire en contrepoint (cf. § .lembò). Exécutés collectivement, les chants préparent et accompagnent la danse de l'esprit de la forêt .zengi. Ils sont soutenus par une formule polyrythmique spécifique faisant appel à deux tam­bours, .kinda, une paire de baguettes de frappe, .kpàkpà, et les machettes entrecho­quées, .keto. Les battements de mains des chanteurs marquent la pulsation : pulsations    1     2     3     4     5     6     7     8   valeurs minimales 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 tambour-mère s s s s s s s s s s s s tambour-enfant l l l l l l l l l l l l baguettes y y y y y y y y y machettes j j j j j j j j j j j j j mains xx xx xx xx xx xx xx xx 5. esprit de la forêt, maître des .diò {Mongoumba} NB. Les enquêtes ayant été très intensives dans l'est de l'aire aka, nous disposons d'une terminologie plus abondante pour cette zone, ce qui ne signifie pas que les termes n'existent pas dans l'ouest. Chez les Baka, bien que le terme mò.kondi soit attesté, il ne renvoie pas au même complexe rituel que leur (è)jengi, qui corres­pond au .zengi des Aka.
Mot(s) clés libre(s) : masque, zengi, initiation, raphia, Motonga, esprit de la forêt, Mongoumba, aka, République Centrafricaine, video, rituel, chant, performance, alcool, pygmées, musique, danse, Encyclopédie des Pygmées aka
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Chronique aka 2006 , Motonga : Baisers au tribunal

/ 21-06-2006 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Devant la maison du chef de village de Motonga, juin 2006 (Mongoumba, Lobaye, République centrafricaine)Au cours d'un procès chez le chef de village, le bébé de la plaignante passe dans les mains d'une parente. Celle ci déploie tout un arsenal de mimiques, de sons et de contacts buccaux pour séduire le bébé.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, mimique, contact buccal, interaction bébé/adulte, Motonga, baiser, aka, pygmée, petite enfance, République Centrafricaine, film ethnographique, séduction, vidéo, sourire
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Chronique aka 1993, Motonga : Préparation de la poudre de bois rouge par Mowo

/ 10-12-1993 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Préparation de la poudre de bois rouge par MowoMotonga décembre 1993, Mongoumba RCA© 2007 A. Epelboin, SMM CNRS/MNHN Paris Mowo prépare de la poudre de bois rouge "ngole" (utilisée come peinture ou comme ingrédient de remèdes). Elle entonne un chant ngole relatif à cette poudre rouge repris par ses compagnes parentes, qui rythme son travail.
Mot(s) clés libre(s) : musique, technique, ngole, bois rouge, Mongouba, Motonga, Lobaye, aka, pygmée, remède, Afrique, République Centrafricaine, film ethnographique, ethnomédecine, chant, vidéo, femme, peinture, ethnomedecine
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Chronique aka 1993, Motonga : Pièce de senza, jouée par Oto Joseph

/ 10-12-1993 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Alors que la senza n'est absolument pas un instrument de musique aka, Oto Joseph execute une pièce avec la senza qu'il s'est fabriqué. Monduwa,le célèbre devin-guérisseur, se moque de lui parce que les manches de sa veste retombent sur ses mains et l'empêchent de jouer. Bobino Topesua Mbato Patrice fait la traduction simultanée.
Mot(s) clés libre(s) : musique, Motonga, Mongoumba, aka, pygmée, ethnomusicologie, Afrique, République Centrafricaine, film ethnographique, chant, vidéo, senza
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Chronique aka 1993, Motonga : Monduwa, devin-guérisseur pygmée Consultation d'une jeune fille menacée d'avortement

/ 20-12-1993 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Consultation d'une jeune fille menacée d'avortement, Motonga décembre 1993, Mongoumba RCA Acteurs : la jeune fille villageoise la maman de la jeune fille & les parents Monduwa, le nganga Bobino Topesua Mbato Patrice, le traducteur © 2007 A. Epelboin, SMM CNRS/MNHN Paris Monduwa consulte à domicile une jeune fille villageoise, enceinte, menacée d'avortement. La mère raconte l'histoire de la maladie, l'hospitalisation "inutile", le manque de moyens.  Déclarant que la jeune fille est toujours enceinte, Monduwa envisage avec prudence l'administration de remèdes "doux" qu'il doit aller chercher en forêt. Bobino Topesua Mbato Patrice assure la traduction du sango au français.
Mot(s) clés libre(s) : peur, guérisseur, guérissage, Afrique, pygmée, aka, villageois, Mongoumba, palpation, phytopharmacopée, Motonga, République Centrafricaine, film ethnographique, maladie, médicament, hôpital, douleur, vidéo, grossesse, consultation, eaux, avortement, ethnomédecine, piqure
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Chronique aka 1993, Motonga : Leçon de chant et de danse ou la drague des Pays d’Akungu

/ 10-12-1993 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Leçon de chant et de danse ou la drague des Pays d’Akungu Ginza, Isanya et Mombaka, meneurs de chant et de danse Mokoso, meneur de percussions Le mari de Gbédélé Bassin Joseph Un frère de Monduwa Le fils de Bassin Gbédélé Bonzanga, la femme de Monduwa Mombaka, fils de Ginza10 décembre 1993 Campement de Oto Joseph (Mongouba, RCA) © 2002 Alain Epelboin SMM CNRS MNHN Paris En décembre 1993, Ginza, Isanya et Mombaka en visite chez Monduwa font une démonstration de leurs chants et danses à leurs hôtes. C'est aussi l'occasion de séduire !
Mot(s) clés libre(s) : afrique, percussion, Motonga, drague, Lobaye, Akungu, pygmée, bébé, ethnomusicologie, République Centrafricaine, film ethnographique, séduction, chant, vidéo, musique, danse, Mongouba
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Chronique aka 1993, Motonga : Revendications aka : conduire et coudre

/ 13-12-1993 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Revendications aka : conduire et coudreMotonga, décembre 1993, Mongouba, RCA Acteurs Bassin Joseph Mokoso Mombaka Mosuna l’épouse de Bassi  Mado, lépouse de Mokoso Bobino Topesua Mbato Patrice, le traducteur & Monduwa © 2007 A. Epelboin, SMM CNRS/MNHN Lors d'une causerie flottante, l'ethnologue interroge ses compagnons aka sur leurs voeux : Bassin Joseph, dans son français dialectal particulier exprime le rêve de savoir conduire, approuvé par Mokoso. Quand à leurs femmes, c'est savoir coudre à la machine qui les fait rêver.
Mot(s) clés libre(s) : Apprendre, coudre, machine à coudre, français dialectal, véhicule, conduire, Mongouba, Motonga, Lobaye, aka, pygmée, Afrique, République Centrafricaine, film ethnographique, vidéo, projet, apprentissage, voeux
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