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La mondialisation culturelle et le rôle des intellectuels
/ UTLS - la suite
/ 12-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
LECLERC Gérard
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On peut distinguer deux types différents de "biens culturels" : tout d'abord les biens sacrés et traditionnels (mythes et textes religieux); ensuite les biens profanes et modernes (programmes des mass médias audio-visuels). La modernisation/sécularisation engendrée par l'occidentalisation aboutit-elle à l'hégémonie du second type de biens? Ou un conflit se prépare-t-il entre une modernité d'origine occidentale et les civilisations d'Asie et d'Afrique? Pour tenter de répondre à ces questions, on s'interrogera sur la notion de "civilisations". L'impérialisme a eu pour résultat historique de faire passer ces grands ensembles culturels de l'isolement millénaire à un contact rapproché et asymétrique, générateur sur le plan économique et politique d'une domination matérielle écrasante de l'Occident. Mais il a eu aussi pour effet, sur le plan symbolique et intellectuel, de permettre la naissance des "sciences humaines". L'un des enjeux des débats idéologiques porte, depuis deux ou trois décennies, sur le statut épistémologique: s'agit-il de savoirs authentiques, c'est-à-dire universalistes ou d'idéologies particularistes, occultant des intérêts et des rapports de force? L'occidentalisation culturelle du monde a signifié également la mondialisation de l'intelligentsia qui, elle aussi a trouvé ses sources premières dans l'Europe en voie de sécularisation. Quel rôle ce groupe, désormais international, peut-il jouer dans un dialogue intercivilisationnel? Mot(s) clés libre(s) : culture, mondialisation, multiculturalisme, orient et occident
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La gerboise et les Mille et une Nuits
/ Momoko SETO
/ 21-05-2015
/ Canal-u.fr
HEYBERGER Bernard
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Entretien avec Bernard Heyberger
Comment
Hannâ Dyâb, un jeune Syrien d'Alep, a été introduit dans la chambre de
Louis XIV grâce à des gerboises? Avant de contribuer à la littérature
mondiale en racontant des contes à Antoine Galland. Mot(s) clés libre(s) : orient et occident, conte, mille et une nuits, Manuscrits
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021 Tzvetan Todorov Autour de son livre La peur des barbares
/ ENS-LSH/SCAM
/ 13-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
TODOROV Tzvetan
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Session L’historien, la demande sociale et la diffusion des savoirs. Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : choc culturel, civilisation islamique, civilisation occidentale, orient et occident
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019 Débat : Grammaire ou choc des civilisations ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
CHEDDADI Abdesselam, LOISEAU Julien, RIVET Daniel, DUFAL Blaise
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Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : choc culturel, civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, historiographie, Islam médiéval, moyen âge, orient et occident
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018 Historiographie d’une évidence : la civilisation occidentale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DUFAL Blaise
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Session Grammaire ou choc des civilisations ?Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Le concept de civilisation de l’Occident médiéval est utilisé de manière récurrente dans la recherche et dans l’enseignement en France tout au long du XXe siècle. Sous son aspect d’évidence dans le vocabulaire historique, ce terme renvoie néanmoins à des conceptions très différentes de l’histoire culturelle et économique. Tout comme le terme de civilisation, celui d’Occident, est porteur d’un ethno-centrisme et d’un jugement de valeur qui le rend très problématique et dont les implications sont trop rarement explicitées et réfléchies par les historiens. Il s’agira donc ici de proposer une analyse des usages de ces termes dans l’historiographie française pour mieux en cerner les limites et les apories.La figure tutélaire et référentielle de la « civilisation » en histoire est Fernand Braudel. Depuis son ouvrage Grammaire des civilisations, qui s’inscrit pourtant dans un contexte historiographiques des années 1920-1930, l’oeuvre braudélienne fait office de garantie pour des usages multiples, flous et parfois contradictoires de ce thème dans différentes traditions historiographiques françaises. Les grandes entreprises éditoriales d’Histoire des civilisations, dans les années 1960-1970, ont popularisé et diffusé ce terme. Au cours des années 1980-1990, il se fait moins présent sous l’influence notamment de l’anthropologie. Or depuis quelques années, à la suite de la mode huntingtonienne dans le monde anglo-saxon, l’« Occident » et la « civilisation » reviennent en force dans le discours politique et aussi dans de nombreux ouvrages d’historiens.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, historiographie, moyen âge, orient et occident
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017 Du clash des civilisations au choc des incultures : comment en est-on arrivé là ?
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
RIVET Daniel
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Session Grammaire ou choc des civilisations ?Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) La guerre du Golfe en 1991, puis le 11-9-2001 ont réintroduit la dimension pulsionnelle dans des inconscients collectifs nourris des siècles durant par les ingrédients inusables de la guerre des Dieux ou du choc des civilisations. Entre temps, à l’orée des années soixante, un apurement des passions collectives s’était amorcé, un horizon historique en commun se forgeait et l’idée d’une convergence entre « grandes civilisations » s’acclimatait en profondeur.Il s’agira pour nous non pas de faire un énième procès des protagonistes de ce réveil de représentations qu’on croyait (à tort) englouties, mais de cerner les points de résistance, sur lesquels rebondit cette altercation immémoriale entre « Orient » et « Occident ». Bref d’aller voir là où cela fait mal pour les uns comme pour les autres. On insistera en particulier sur la difficulté, de par et d’autre de la Méditerranée, à donner un nom à l’autre, qui fasse l’économie des vieilles ou plus neuves passions déformantes. D’un côté, on en reste encore à l’Oriental, l’homo arabicus, l’homo islamicus, le descendant déchu d’une vieille civilisation incapable de se moderniser autrement qu’en surface. De l’autre, on stigmatise le descendant des croisades et du colonialisme ou l’individu hypermoderne d’une société désenchantée qui a troqué l’avoir contre le sens, etc…C’est bien par défaut de clarification dans l’exercice de nomination de l’autre qu’on se remet à s’invectiver en sollicitant les Dieux et des appartenances culturelles anachroniques brandies comme des essences dépourvues de toute historicité.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : choc culturel, civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident
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016 L’Islam médiéval ou le miroir aux identités. Remarques sur une civilisation de la bigarrure
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LOISEAU Julien
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Session Grammaire ou choc des civilisations ? Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Un peuple, une langue, une religion. Les monades ont quelque chose de rassurant que n’ont pas les organismes complexes. La confusion du monde islamique avec les seuls pays de langue arabe (quand, par exemple, près de 40 % des musulmans d’aujourd’hui vivent dans le monde indien) et la réduction de l’Islam à l’unique champ de la religion musulmane, sont sans doute les deux certitudes les mieux partagées par ceux que l’Islam inquiète et ceux qui entendent le défendre sur le terrain des luttes politiques. Elles ont, pour les uns comme pour les autres, l’utilité de ramener un passé devenu difficilement compréhensible à quelques identités immédiatement saisissables, sans angle ni faille tant elles ont été réifiées par les discours et les luttes qui ont accompagné, au XXe siècle, la sortie des empires.Même le chapitre longtemps consensuel de la coexistence confessionnelle, celui de l’Andalousie de la convivència, a volé en éclat : on n’y voit plus qu’une oppression habillée par le droit ou, à l’inverse, une bienveillance bafouée et depuis détrompée. Aussi l’air du temps ne devait pas non plus épargner l’histoire des idées et de la transmission des savoirs, soumise au jeu de massacre des identités. La transmission de l’héritage grec ne serait ni l’œuvre des musulmans (puisque bon nombre de traducteurs étaient chrétiens), ni l’accomplissement des Arabes (puisque les mêmes étaient issus de la population autochtone de l’Iraq). Le roi est nu et l’Islam médiéval, privé du dernier des atours que l’opinion commune voulait bien encore lui prêter. C’est qu’il nous est devenu difficile aujourd’hui d’admettre qu’une société ait pu faire sa richesse de l’infinie diversité des peuples rassemblés sous sa Loi. Difficile, de comprendre une société qui leur attribuait un génie propre et, partant, des domaines particuliers d’excellence ; où la non-appartenance au groupe dominant (au regard du nombre, de la Loi ou de la culture majoritaire) était une voie d’accès privilégiée à la société politique ; où l’allochtonie était la clé du pouvoir. Jusqu’au XIXe siècle, ce qui donna une unité de civilisation au monde de l’Islam fut sans aucun doute cette complexe machinerie sociale, fondée sur l’ajustement des différences. L’Islam, civilisation de la bigarrure, n’est décidément pas soluble dans l’alternative de l’identité et du métissage.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, échange de savoirs, Islam médiéval, moyen âge, orient et occident
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015 Les sciences historiques dans la culture arabo-musulmane
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
CHEDDADI Abdesselam
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héritage antique et élaborations nouvellesSession Grammaire ou choc des civilisations ?Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Quand on parle des sciences arabes héritées des Grecs, on y inclut généralement les sciences dites « philosophiques », en ne prêtant guère attention à la très grande diversité des autres savoirs et écrits littéraires ou religieux, dont le Fihrist d’Ibn al-Nadîm rend compte d’une manière extrêmement suggestive. En ce qui concerne les sciences historiques, l’hypothèse généralement admise est qu’il s’agit d’une création purement arabe, en rapport avec les besoins des sciences religieuses et les nécessités de la construction de l’État islamique. Or, des preuves convergentes, bien qu’indirectes, montrent des liens très étroits entre l’historiographe arabe des deux premiers siècles de l’hégire et les conceptions générales, les méthodes et les genres historiographiques cultivés à Byzance à la veille de l’apparition de l’islam. L’objet de cette communication est de donner un bref aperçu de ces preuves, tout en indiquant en quel sens l’historiographe arabe de l’époque en question s’est servi de cet héritage byzantin, en le rendant parfois méconnaissable, et en lui apportant de nouvelles élaborations tant sur le plan des approches et des méthodes que sur celui de la théorisation religieuse de l’histoire.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, historiographie, moyen âge, orient et occident
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014 Débat : La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GERBIER Laurent, OTTAVIANI Didier, SENELLART Michel
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Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, moyen âge, orient et occident
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012 Astronomie et médecine chez les penseurs latins de la fin du XIIIe siècle
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-03-2009
/ Canal-U - OAI Archive
OTTAVIANI Didier
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Session La transmission des savoirs du monde arabo-musulman à l’Occident Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) Longtemps ignorée par les latins, la pensée aristotélicienne connaît un essor considérable à la fin du moyen âge, suite aux traductions de l’ensemble des œuvres du Stagirite. Cependant, la pensée de celui que l’on nomme « le Philosophe » a connu nombre de mutations entre la période hellénistique et le XIIème siècle, essentiellement dues à la masse des commentaires arabes qui ont contribué à véhiculer et faire vivre l’aristotélisme. C’est ainsi que, sous le nom d’ « Aristote », les penseurs chrétiens reçoivent une pensée complexe qui a en réalité aussi pour nom « Avicenne » ou « Averroès ». Nous tenterons de voir, à partir de quelques exemples tirés de l’astrologie – vocable désignant aussi l’astronomie – et de la médecine, comment l’aristotélisme de la fin du moyen âge latin se donne avant tout comme une doctrine hybride, née du dialogue entre les visions du monde grecque, arabe et latine.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : aristotélisme, civilisation occidentale, échange de savoirs, influence arabe, influence grecque, moyen âge, orient et occident
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