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La robotique médicale et la télémédecine
/ UTLS - la suite
/ 16-01-2004
/ Canal-U - OAI Archive
MARESCAUX Jacques
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La chirurgie telle qu'on la connaît maintenant est amenée à disparaître, notamment grâce au développement phénoménal des moyens de l'information dans le domaine chirurgical. Il sera désormais possible, avant d'opérer un malade, de créer son « clone digital » à partir de ses images médicales (scanner, l'IRM
). On pourra pratiquer l'opération de façon simulée sur ce clone pour ensuite opérer le patient grâce à la chirurgie assistée par ordinateur, c'est à dire la robotique. La robotique est une interface entre le chirurgien et son malade, il y a donc déjà une notion de distanciation. Pourquoi alors ne pas envisager la chirurgie à distance, abolir les barrières géographiques. Dans cette optique, on a créé un institut totalement dédié à la recherche dans les nouvelles technologies et à la formation à ses nouvelles technologies. Un parcours de 10 ans qui va de la collecte de fonds à la première opération à distance
Mot(s) clés libre(s) : chirurgie assistée, chirurgie mini invasive, imagerie médicale, réalité virtuelle, robotique, téléchirurgie, télémédecine
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Arkangel dans Black Mirror : la réalité diminuée
/ Inria / Interstices
/ 16-04-2020
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Besançon Lonni, Semmo Amir, Isenberg Tobias, Dragicevic Pierre
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Black Mirror est une série qui interroge les usages de la technologie dans la société. Souvent les situations sont poussées à l’extrême pour mettre en avant les travers de ce qui parfois apparait comme de bonnes solutions. Dans cet épisode, la société Arkangel propose un système numérique de contrôle à distance et de censure visuelle en temps réel. Actuellement, des chercheurs se penchent sur la question de filtrer du contenu dans des images. Nous vous proposons de ne plus jamais voir vos lasagnes de la même façon ! Mot(s) clés libre(s) : traitement image automatique, censure visuelle automatique, abstraction image, contenu explicite, filtrage, reconnaissance automatique, réalité virtuelle, réalité diminuée, censure sensorielle
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Théorie du film documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 3)
/ Pascal Cesaro
/ 01-01-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LIOULT Jean-Luc
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THEORIE DU FILM DOCUMENTAIRE Jean Luc Lioult Professeur à l'Université de ProvenceFilms sociaux, ethnographiques, scientifiques ou politiques, développant des formes autobiographiques, portrait, journal filmé : les formes du documentaire sont tellement variées qu’il serait réducteur de l’assimiler à un “genre”. “C’est un champ complexe qui relève aussi bien de critères économiques que de réseaux de fabrication, de diffusion, de références cinématographiques. C’est une zone de travail, un geste : celui d’aller vers le réel... Cette réflexion introductive propose de s'appuyer sur la fausse distinction entre documentaire et fiction pour reposer la question de la partition entre le vrai et le faux et pour montrer que la production de sens spécifique au film documentaire peut se développer dans différents cas...- il n’existe au fond qu’une seule modalité de représentation du monde réel, auquel l’immense majorité des films renvoient en dernière analyse - il existe néanmoins diverses formes de mimesis qui remplissent différentes fonctions- ainsi, les activités fictionnelles ont partie liée avec une dimension ludique de la mimesis : on accepte de suspendre les règles usuelles de la réalité- le cadre pragmatique de la fiction est celui de la feintise ludique partagée- le cadre pragmatique du documentaire est celui de l’assertion sérieuse consentie- un pacte spécifique s’établit entre auteur et spectateur de documentaires- le spectateur de documentaires est un spectateur vigilant- suspicion ou foi dans les images ?- le vocabulaire courant, en matière de réalité et de vérité, est riche mais imprécis- au plan théorique il y a deux “ordres“ de réalité : celui du réel concret avec ses propriétés objectives, celui des significations et des valeurs qu’on lui accorde- ces deux ordres sont en constante interrelation ; le second ne peut être objectivé- ce second ordre ne peut être abordé que sur un registre intersubjectif- même l’intersubjectivité ne peut garantir qu’un jugement soit unanime- le documentaire vise à la fois ces deux ordres, celui du réel concret et celui des réalités symboliques- ce que permet le documentaire est un consensus intersubjectif portant sur des assertions sérieuses ; ce qui suppose toutefois une présomption de validité de ces assertions Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinéma, documentaire, fiction, film, intersubjectivité, mimésis, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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Tentatives de définitions du film documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 2)
/ Pascal CESARO, UOH - Université Ouverte des Humanités
/ 01-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
LIOULT Jean-Luc
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Leçon 1 : définitionsPartie 1 : Tentatives de définition du film documentaire- définir le documentaire occasionne un débat sans fin :- est-ce simplement l’« interprétation créative de la réalité » ?- le documentaire n’est pas un genre au sens des films de genre, caractérisés par leurs sujets ou leurs effets sur les spectateurs- il a une généalogie, il évolue au cours de l’histoire- il a une finalité particulière : donner à connaître- il véhicule bien souvent des valeurs (même contestables !), il a un but sérieux- ses caractéristiques formelles ne suffisent pas à le définir- on constate empiriquement qu’il correspond à certaines pratiques sociales (de production, de diffusion par exemple)- au plan anthropologique, c’est une production symbolique d’un type particulier [voir leçon 3 : "Théorie du documentaire" ]- dont il faut interroger la fonction à l’intérieur des groupes humains.- synthèse : le documentaire a pour objet de transmettre des connaissances, ce qui pose la question de ses modalités discursives et de sa poétique ; il relève de la non-fiction [voir leçon 3: "Théorie du documentaire"] ; il propose des images adéquates du réel.Partie 2 : Pour élargir la réflexion- pourquoi distinguer fiction et non-fiction ? la pensée post-moderne s’y refuse plutôt, mais une approche pragmatique prend acte de spécificités- la critique du dispositif cinématographique a été faite, on peut aujourd’hui la dépasser- en revanche le documentaire a bien une fonction politique : il s’agit en définitive d’interroger le monde- les images du réel sont toutefois l’objet d’une certaine ambivalence : on les juge fiables ou non selon les contextes où on les reçoit. Mot(s) clés libre(s) : analyse cinématographique, cinema, définition, documentaire, esthetique, fiction, réalité, réel, représentation, théorie du cinéma
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La photo contre l’image / Laurent Jenny
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 13-10-2014
/ Canal-u.fr
JENNY Laurent, COCHOY Nathalie
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La photo contre l’image / Laurent Jenny. Conférence organisée, dans le cadre du
séminaire Poéthiques "La vérité en images", par Nathalie Cochoy (axe "Poéthiques", laboratoire Cultures Anglo-Saxonnes, CAS) et par Jean-Yves Laurichesse (laboratoire "Patrimoine, Littérature, Histoire", Équipe Littérature et Herméneutique, PLH-ELH), Université Toulouse Jean-Jaurès - campus Mirail, 13 octobre 2014.
Depuis son invention, en très peu de temps, la photographie a submergé le monde et forgé avec succès une nouvelle culture de l'image alors même que, paradoxalement, la photographie n'a cessé d'être contestée au motif qu'elle ne pouvait pas constituer de véritables images... S'adossant aux écrits critiques sur la photographie, Siegfried Kracauer, Charles Baudelaire, Clément Greenberg qui écrivit sur Walker Evans (Allie Mae Burroughs, 1936) et Edward Weston (Artichoke,
1930), Laurent Jenny questionne notre rapport aux images et l'essence de la photographie en convoquant la peinture, Eugène Delacroix (La
mort de Sardanapale, 1827) et Paul Delaroche (L'Hémicycle des Beaux-arts, 1841), la littérature et la philosophie, notamment Proust, Guibert et Georges Didi-Huberman à propos de sa lecture phénoménologique de quatre photos d'Auschwitz en août 1944.
Il illustre ses propos d'images de Gustave Le Gray (La grande vague, Navires au port de Sète, 1857), Eugène Adolphe Disdéri (portraits-cartes de visites), de daguerréotypes de nus, William Klein (Moscou 1er mai 1959), André Kertész (The Blind violonist, Ebony, 1921), Duane Michals (Andy Warhol, 1958), le portrait de la mère de Marcel Proust et la photographie de la mère de Roland Barthes...
* Illustration : photographie de Jean Kempf, The Ogdon Museum of Southern Art, La Nouvelle Orléans, 2010. Mot(s) clés libre(s) : réalité (dans l'art), esthétique (philosophie), critique photographique, esthétique de la réception (photographie), image (philosophie), photographie (19e-20e siècles)
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Synthèse des ateliers du colloque « Histoire et littérature » 2/4
/ Christian Bailly, École Normale Supérieure de Lyon, IFÉ - Institut Français de l'Éducation, Martine Watrelot
/ 28-05-2011
/ Canal-U - OAI Archive
Grossir Claudine
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Intervention pour la synthèse des ateliers A3 et B3 Entre fiction et réalité ; manuels et programmes ; parler de la Shoah à l’école. Mot(s) clés libre(s) : enseigner, Entre fiction et réalité, manuels et programmes, Shoah
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Comment la science représente-t-elle le réel ?
/ UTLS - la suite
/ 11-07-2001
/ Canal-U - OAI Archive
GRANGER Gilles-Gaston
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Le mot de représentation évoque tout d'abord la présence d'une image, une image qui est directement accessible au sens. Le contenu de cette image propose un double de l'objet ou de l'événement saisi dans une expérience effective. La représentation scientifique peut utiliser des images comme support et auxiliaire de pensée de ces objets, mais ce n'est pas en tant qu'image qu'elle en construit des représentations. Un concept scientifique représente une réalité dans la mesure ou il comporte l'idée non seulement d'un état actuel mais aussi un état non actualisé qui cependant participe de la réalité à représenter. On peut appeler virtualité ces états. Une représentation scientifique ne représente donc pas seulement ce qui est mais imagine ce qui pourrait être et la connaissance scientifique consiste alors en la capacité à déduire un état réel d'un objet de pensée. Cette reconstruction peut être nommée déduction. Dans cet exposé on examinera le cas de la représentation des réalités mathématiques, puis dans le prolongement de cet examen, on étudiera en quel sens l'usage des mathématiques est devenu fondamental dans la représentation de toute réalité par la science. Mot(s) clés libre(s) : connaissance scientifique, philosophie des sciences, réalité mathématique, réel, représentation, science
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Les stratégies de réalisation documentaire (Penser le cinéma documentaire : leçon 7)
/ Pascal CESARO
/ 01-10-2010
/ Canal-U - OAI Archive
GHEERBRANT Denis
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Cette leçon est une invitation à découvrir l’œuvre de Denis Gheerbrant et à s'interroger sur notre rapport au réel :Pourquoi a t-il choisi le Cinéma Documentaire ? Est-ce pour se confronter à l'imaginaire du monde ? Qu’est-ce qui se répète d’un film à l’autre : L'expérience de la parole ?Comment perçoit -il les évolutions d’une œuvre à l'autre ?Quelle est sa manière d'organiser le champ sonore dans ses films (le réalisateur n’ajoute pas de commentaire à ses films, utilise que des sons directs...) ? Quels sont les moyens d’expression cinématographique qu'il a choisi pour raconter la « réalité » : Le rapport Filmeur - Filmé Quels sont les notions du cinéma qu'il utilise principalement : la voix off, le montage, le plan séquence, le hors champ...Comment conçoit-il une écriture documentaire singulière sur chaque film (scénario, tournage et montage)DENIS GHEERBRANT: « Le cinéaste en situation documentaire agit comme le bricoleur, il a un projet avec une forme et souvent des couleurs dans la tête. Pour moi le projet, en ce sens, n’est pas tant un sujet qu’une question, une question à l’œuvre tout au long du processus d’un film, des repérages au mixage, je pourrais même dire jusque dans son achèvement par le spectateur. Ce qui me permet d’articuler le déroulement d’un film, qui vient travailler cette question, c’est une parole dans un corps qui émerge comme dans une première fois d’abord pour celui qui l’énonce. C’est cela que je cherche à provoquer, cette émotion de la pensée qui affleure, là, devant nous. C’est dans cette émotion que je peux construire une ligne d’image, comme on dit une ligne mélodique, souvent des paysages, des fragments de l’espace urbain, comme de haïkus. » « La rencontre du cinéma direct, c’est justement quand les scénarios du réel rencontrent nos scénarios imaginaires. L’imaginaire des gens qu’on filme rencontre notre propre imaginaire et ils se construisent un scénario. » « Le problème n’est pas d’être discret, ni d’être derrière la porte mais d’être encore plus là. Notre problème, c’est de filmer par rapport à quelqu’un d’autre, le grand absent de cette histoire : le spectateur. Nous sommes en train de faire quelque chose pour quelqu’un d’autre, qui est signifié par la caméra. » « Quand je filme seul, ce qui m’intéresse, c’est de casser le flux du vécu : on est dans une relation, on interrompt la relation, et on entre dans un film. Mon regard ne soutient plus la relation. C’est le fait de filmer qui est la relation. C’est violent, c’est beau et c’est fort, et là on fait un film pour les autres qui n’est jamais l’enregistrement d’une relation. » Mot(s) clés libre(s) : cinéma, documentaire, gheerbrant, imaginaire, montage documentaire, réalité, réel, scénario documentaire
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015 - De toutes les couleurs, peinture d’histoire
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
FROMANGER Gérard
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Session Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque Mai 68 en quarantaine Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : affiches, émeutes, france (1968), Gérard Fromanger (1939-....), mai 68, mouvements sociaux, peinture d'histoire, peinture et société, réalité (dans l'art)
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Exploration scientifique et pédagogique de la maquette interactive de la Rome antique / Philippe Fleury, Sophie Madeleine
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 12-11-2014
/ Canal-u.fr
FLEURY Philippe, MADELEINE Sophie
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Exploration scientifique et pédagogique de la maquette interactive de la Rome antique / Philippe Fleury, Sophie Madeleine, in "Antiquité et nouvelles technologies", première partie du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 1 : Conservation, transmission"" animée par Corinne Bonnet et organisée par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 12 novembre.
Le mariage entre Antiquité et
nouvelles technologies permet aujourd’hui de questionner les documents et d’en tirer des résultats inédits, qui apportent au passé un surcroît d’intelligibilité. Il pose aussi, en raison de l’état fragmentaire de la documentation antique, des questions spécifiques sur le plan
méthodologique. Philippe Fleury, Sophie Madeleine les abordent dans cette communication en s’intéressant à un cas de nouvelles technologies appliquées à l’urbanisme de Rome. Grâce aux techniques de réalité virtuelle qui permettent de s'immerger un environnement donné, ils présentent une restitution interactive de la Rome ancienne de l'époque de l'empereur Constantin (IVe siècle après J.-C.) réalisée d'après une maquette en platre de l'architecte Paul Bigot qui fut léguée à l'Université de Caen. Mot(s) clés libre(s) : Rome antique, espace urbain, recherches scientifiques et innovations technologiques, réalité virtuelle en histoire
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