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La réception de Thucydide de l'Antiquité au XIXe siècle : introduction au colloque / Valérie Fromentin, Sophie Gotteland, Pascal Payen
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail
/ Canal-u.fr
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La réception de Thucydide, de l'Antiquité au XIXe siècle (III) "Un acquis pour toujours" ? Thucydide chez les Modernes, XVe-XIXe siècles" : introduction au colloque / Valérie Fromentin, Sophie Gotteland, Pascal Payen Colloque organisé par l'équipe de recherche PLH-ERASME : (Patrimoine, Littérature, Histoire / Equipe de recherche sur la Réception de l'Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux) de l'université Toulouse II-Le Mirail et l'Institut Ausonius de l'université Bordeaux II. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 23-25 octobre 2008.
Le colloque de Toulouse, du 23 au 25 octobre 2008, clôt un programme de recherche international consacré à la réception de l'historien athénien Thucydide (Ve siècle avant J.-C.), de l'Antiquité jusqu'aux premières décennies du XXe siècle. Les deux premiers colloques, qui se sont tenus à Bordeaux, en 2007 et 2008, ont eu pour objectif d'analyser comment Thucydide s'est imposé dans l'Antiquité, dès les décennies qui suivent sa mort, comme l'initiateur d'une forme d'histoire caractérisée à la fois par sa matière, qualifiée de "pragmatique" (c'est-à-dire essentiellement politique et militaire), par sa démarche, centrée sur la notion de cause historique, et par son style "élevé" (c'est-à-dire difficile, admirable et digne d'imitation). Les aléas qui accompagnent la fortune de Thucydide sont ensuite difficiles à reconstituer. Nous constatons qu'il est appréhendé, au XIXe siècle, comme une source documentaire de premier plan et comme le paradigme de l'histoire "véritable". Mais qu'en est-il lorsque les Grecs réapparaissent en Occident au début du XVe siècle et au cours des périodes qui suivent, dominées par l'historiographie latine (Salluste avant tout, César, Tite-Live) ?C'est pourquoi le troisième colloque tentera de répondre au problème principal suivant : pourquoi et comment Thucydide a-t-il été considéré, en Europe, depuis la Renaissance, semble-t-il, et plus encore au cours du XIXe siècle qui érige l'histoire en discipline reine, comme le modèle de l'historien épris d'objectivité, de rigueur, d'exactitude, de fidélité aux sources ? Le problème de la réception de Thucydide, à partir du XVe siècle (la traduction de Lorenzo Valla date de 1483 et est réimprimée dans toute l'Europe au cours du XVIe), peut être ramené à deux questions principales. - Quelle a été, d'une part, son influence sur la construction des connaissances et de l'image que nous possédons d'Athènes, à côté de l'autre grande source privilégiée jusqu'à la veille de la Révolution : les Vies parallèles de Plutarque ? Quelles lectures, à ce sujet, firent de Thucydide non seulement Machiavel, Bodin, Hobbes, son traducteur (1629), mais encore Benjamin Constant, George Grote, Victor Duruy et les tenants d'une "Athènes bourgeoise" ? Comment s'élabora, dans le même temps la figure d'un nouveau Périclès ? - D'autre part, comment, par un ensemble d'emprunts, mais surtout d'écarts, de ruptures, parfois de méprises, l'épistémologie et l'écriture de l'histoire des Modernes, telles qu'elles s'élaborent au XIXe, se sont-elles façonnées à partir des pratiques et des catégories de Thucydide : la "recherche de la vérité", l'akribeia, le concept de "grandeur", la préoccupation de "trouver" ou d'"établir" ( heurein) les faits ? -Le problème ainsi tracé concerne à la fois : - les modalités de l'intérêt porté au passé et, conjointement, de son étude ; - la nature même de la discipline historique, de sa formation, de sa propre histoire - la mise en perspective du présent et du passé, dans un double mouvement : étudier le projet et l'œuvre de Thucydide à partir des questions de la discipline historique moderne ; puis revenir de Thucydide au présent, lesté de ce que l'on aura compris de l'historien athénien. Mot(s) clés libre(s) : méthode scientifique, Thucydide (0460?-0395? av. J.-C.), réception des oeuvres, appréciation (Thucydide), histoire (science), Thucydide (historiographie)
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Écriture, relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-Vikhil
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ARIAS-VIKHIL Marina
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L’écriture comme relecture : les métamorphoses du texte du lecteur engagé / Marina Arias-VikhilDans l’univers aragonien le lecteur est un miroir qui renvoie au poète sa propre image. « Nous utilisons les livres comme des miroirs qui nous renvoient notre réflexion » écrit Aragon dans la postface de son roman "La Mise à mort". Si Sartre comprend la lecture comme une rencontre dramatique de deux libertés dans l’espace de l’œuvre qui souvent se présentait sous une forme de théorème à prouver ou de problème à résoudre, Aragon entraîne son lecteur dans un jeu de reflets de miroir dans son roman "La Mise à mort". Il tente de séduire le lecteur en créant en même temps l’image de l’auteur évolutive, à contours dédoublés, non focalisée afin de suggérer l’idée de la liberté de l’auteur insaisissable et insoumis au jugement du lecteur. Lecteur comme miroir fidèle de l’auteur, lecteur qui le suit dans toutes ses divagations et dont l’esprit critique est détourné, devient un engagé de l’auteur qui reste à son tour engagé. Dans cet esprit on se propose d’observer comment Aragon devient lecteur de ses propres textes : en nous basant sur l’analyse du texte du roman La Mise à mort" (1965) , notamment de l’épisode concernant le voyage à Moscou d’Aragon en été de 1936, nous essayons de démontrer que la narration d’Aragon, où l’écrivain raconte l’histoire de la mort et de l’enterrement de Gorki, représente la relecture de ses textes écrits bien avant "Les jours de Gorki" (1936) et "Les jeunes gens" (1955). La figure de Gorki permet à Aragon de formuler le problème de son engagement qui reste au centre de sa réflexion sous différents aspects. Les métamorphoses de cet épisode, recréé plusieurs fois, ne finissent pas en 1965 : c’est encore en 1977, dans sa préface à "L'Œuvre poétique", qu’Aragon nous offre une nouvelle relecture de ce récit qui démontre que la dernière version est étroitement liée au désengagement politique du poète dans les années 70.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : art d'écrire, engagement politique, lecture (subjectivité), livres et lecture, Louis Aragon (1897-1982), Louis Aragon (La mise à mort), réception des oeuvres
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Geste et voix : le rituel sacré de l'événement de poésie / Joséane Beaulieu-April
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 19-03-2015
/ Canal-u.fr
BEAULIEU-APRIL Joséane
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Geste et voix : le rituel sacré de l'événement de poésie / Joséane Beaulieu-April, in colloque international "Performances poétiques", organisé par l'équipe "Textes, Contextes, Frontières" du Centre Universitaire Jean-François Champollion, le laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA-CRÉATIS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail. Albi, Centre Universitaire Champollion, 19-20 mars 2015. Thématique 1 : Théorie, dispositif, poétique.Ce
colloque réunit des spécialistes de six pays différents, issus de
disciplines diverses
(littéraires, spécialistes des arts de la scène, sociologues, etc.),
pour réfléchir sur les enjeux de la diffusion orale de textes poétiques
et embrasser leur profération comme dispositif, dans toute sa
complexité, depuis l'écriture littéraire jusqu'au mode d'intervention
public, en s'attachant aussi bien au texte, à l'interprétation, à la
scénographie, à la réception, aux praticiens, aux publics, aux cadres de
diffusion, aux enjeux poétiques mais aussi sociaux, éducatifs,
éthiques, politiques. Sont ainsi étudiées les multiples voies (et voix)
qu'a prises la performance poétique ce dernier siècle dans l'espace
francophone, depuis les références incontournables que sont Ghérasim
Luca, Bernard Heidsieck (disparu le 22 novembre 2014) ou l'OuLiPo,
jusqu'aux formes émergentes du slam contemporain, avec ses joutes ou ses
scènes ouvertes, dans une approche globalisante qui aborde aussi les
enjeux de la récitation scolaire ou la définition d'un code
typographique pour incarner la voix dans l'écriture. Mot(s) clés libre(s) : réception des oeuvres, performance artistique (poésie)
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Territoires mentaux, adolescents et interprétation du "Passeur" de Lowry / M. Burgos, M. Hebert
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
BURGOS Martine, HEBERT Manon
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Perspectives croisées Québec-France-Burkina Faso: observation des « territoires mentaux » convoqués par différents types d’adolescents dans l’interprétation du roman Le passeur de Loïs Lowry / Martine Burgos et Manon Hebert. L’objectif de ces deux études a été d’analyser et de comparer les réactions d’élèves adolescents à la lecture de l’œuvre de Loïs Lowry, "Le passeur". Dans ces études menées en parallèle et à dix ans d’intervalle (1897/2007), ont été examinés des lecteurs d’âges variés (de 11 à 18 ans), provenant de contrées fort éloignées (Québec, France et Burkina Faso), et dans des conditions méthodologiques différentes (entretiens, cercles de lecture). S'inscrivant ainsi dans le premier axe du colloque, nous essaierons de dégager : à quelles sources (psychiques, culturelles et sociales) s’alimente l’activité fictionalisante et interprétative de ces jeunes lecteurs (québécois, français et africain); puis quels sont les territoires mentaux ici convoqués (affects, expériences, conditionnements, savoirs sur le monde, la littérature) et qui contribuent aux reconfigurations de cette contre-utopie que propose le roman de Lowry. Une attention toute particulière sera apportée aux conditions de possibilité de la fonction identificatoire chez des lecteurs qui appartiennent à des sociétés qui pensent selon des modalités fort différentes la place de l’individu au sein des divers groupes d’appartenance. Selon les similitudes et différences observées dans nos corpus, méthodologies et résultats respectifs, nous nous demanderons jusqu’à quel point le texte du lecteur s’élabore ou non comme une interprétation singulière du texte-partition de l’œuvre, intégrant retour sur soi et réflexion sur le monde.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : adolescents (livres et lecture), ethnolinguistique, imaginaire, lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), littérature (appréciation), Loïs Lowry (1937-....), réception des oeuvres
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L'imparfait du subjectif ou le lecteur ravi / Karl Canvat
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CANVAT Karl
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De toutes les instances de lecture dégagées par Michel Picard et Vincent Jouve, celle du « lu » est paradoxalement la moins bien connue, alors qu’elle joue un rôle fondamental dans l’activité de lecture. Dans cet exposé à orientation heuristique, Karl Canvat tente de répondre aux questions suivantes : - comment savoir ce qui se passe et se parle d’inconscient dans la lecture ? - comment écouter ce qui ne se lit pas d’abord ? - quels sont les éclairages de la psychanalyse, dans ses formes anciennes (de Freud à Lacan) et plus récentes (Leclaire, Green, Anzieu, Assoun, Bayard, Glaudes …), et de la textanalyse (Bellemin-Noël …) ? - comment conduire l’apprenti lecteur à appréhender ce qui se passe en lui pendant sa propre lecture (pourquoi ce texte me (dé)plaît-il ?), en évitant soigneusement de l’« encombrer » ou de lui faire passer simplement un bon moment (ce qui est parfois pire qu’un mauvais) ? - comment conjuguer (alterner/confondre) réaction affective (« subjective ») et construction interprétative (« objective ») ?- comment construire un bagage minimal de connaissances sur la psychanalyse mobilisables par le lecteur (« l’analisant ») ? - comment amener à (d)écrire sans gêne, inquiétude ou inhibition les raisons d’un retentissement intérieur dans un texte destiné (peut-être) à une lecture collective ?...Intervention de Karl Canvat, lue par son épouse, dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'Equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts" (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : goût de la lecture, lecture (appréciation), lecture (subjectivité), livres et lecture, psychanalyse et lecture, réception des oeuvres
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L'infratexte sensible du lecteur / Louis-Philippe Carrier
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 20-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CARRIER Louis-Philippe
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L'infratexte sensible du lecteur / Louis-Philippe Carrier. La communication que propose Louis-Philippe Carrier s’intéresse moins au texte du lecteur en lui-même qu’à ce que nous nommons, en empruntant librement une expression à Bellemin-Noël (2001, p. 21), l’infratexte sensible du lecteur. Par analogie avec les rayons infrarouges, l’infratexte sensible désignerait ce produit de la lecture, cette émanation du lecteur, qui se situe en dehors du spectre visible (intelligible), mais contribue néanmoins à donner sa chaleur à un texte, à le rendre vivant pour un lecteur singulier. Cet infratexte sensible correspondrait, selon le point de vue que nous développerons, à la signifiance telle que Barthes l’a définie, c’est-à-dire au « sens en ce qu’il est produit sensuellement » (1973, p. 82). Afin d’approfondir cette idée, nous nous intéresserons à la façon dont un lecteur recourt, consciemment ou non, à sa mémoire affective pour s’approprier et comprendre un texte. En se questionnant sur le fonctionnement de cette mémoire du corps, en prenant notamment en exemple le travail des acteurs, Louis-Philippe Carrier espère aider les enseignants à former des sujets lecteurs qui sauront répondre avec sensibilité aux textes littéraires -condition essentielle d’une lecture littéraire authentique- et développer leur sensibilité au contact de ces œuvres. Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : goût de la lecture, lecture (aspect psychologique), lecture (didactique), livres et lecture, réception des oeuvres, travail de l'acteur
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Paramètres de la lecture affectivo-identitaire dans le discours pédagogique / Mouna Chemli
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
CHEMLI Mouna
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Les paramètres de la lecture affectivo-identitaire dans le discours pédagogique / Mouna Chemli. Les préoccupations actuelles reliées à l’enseignement de la littérature tentent de tenir compte des différents aspects cognitifs, métacognitifs, sociaux et surtout affectifs du développement de l’apprenant. D’ailleurs, tous ceux qui sont concernés par la pratique du texte littéraire peuvent convenir de l’influence des attitudes et des émotions dans ce domaine. C’est dans ce sens que nous proposons une réflexion sur la lecture affective qui s’avère un tournant important dans les nouvelles orientations didactiques qui s’intéressent à la reconfiguration du texte par le lecteur réel. Un premier constat s’impose : le plus souvent le sujet lecteur placé à l’intérieur du monde de fiction « pendant la durée du jeu, tient ce monde et ses habitants pour vrai » et il adopte une position plutôt affectivo-identitaire car le discours pédagogique qui accompagne le texte littéraire fait écho aux représentations et aux émotions des jeunes lecteurs. Ceux-ci se retrouvent dans l’univers fictif à travers les personnages qui se réfèrent à leur vie et à leur système de pensée. Le lecteur adopte ainsi une position affective quand il focalise sur les émotions, les sentiments suscités par les expériences des personnages. D’ailleurs, parmi les habiletés mises en jeu durant la lecture littéraire, on distingue bien le processus d’élaboration qui permet à l’apprenti lecteur de dépasser « la lecture expliquée » pour « la lecture impliquée » (Jean-Louis Dumortier et Marlène Lebrun) et d’aller plus loin que les attentes pédagogiques, ce qui lui permet de réagir d’une façon émotive et de développer sa sensibilité littéraire. Rosenblatt, lui, parle de moments de fusions ou de conflits avec le personnage et ce que ces moments peuvent alimenter dans la conscience du lecteur. Et parce que notre pensée s’est nourrie de cette dernière, nous nous interrogerons sur les pratiques effectives qui favorisent ce rapport particulier au texte en classe de FLS.- Quelles seraient les stratégies mises en œuvre par le discours pédagogique pour déclencher ce type d’attachement au texte littéraire ? Convient-il au plan didactique d’encourager la lecture subjective dite « impressionniste » ?- Quelles seraient les risques de cette lecture fusionnelle ? Comment initier les jeunes lecteurs à ne pas aller à l’encontre des donnés objectifs du texte et à brider le subjectivisme inhérent à ce type de lecture ?Ces premières considérations qui ouvrent au problème de la subjectivité dans l ‘interprétation du texte littéraire à l’école s’inspirent d’une recherche que nous menons actuellement sur le rapport au personnage dans le milieu scolaire tunisien.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'equipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect cognitif), lecture (aspect psychologique), lecture (didactique), lecture (subjectivité), lecture littérature, méthode pédagogique (Tunisie), réception des oeuvres
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Autour de littérature et philosophie (1) / Anne Coignard
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
COIGNARD Anne
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Autour de littérature et philosophie (1) / Anne Coignard, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le
laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. Dans le prolongement des travaux sur la lecture subjective menés autour du "Texte du lecteur" et du séminaire "Réception des oeuvres et créativité des lecteurs-auditeurs-spectateurs", les différents intervenants de la seconde saison ont interrogé, sans souci d'inventaire, les autres du
lecteur. Par ce vocable, dont l'emploi peut sembler énigmatique, nous
entendons, entre autres, les souvenirs enfouis issus de l'histoire
personnelle du lecteur, les scénarios fantasmatiques tissés par son
inconscient et activés par les oeuvres de fiction, le bruissement des
diverses communautés interprétatives auxquelles il participe, le frayage
des langages et des langages qui médiatisent son apport aux autres et
au monde. Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), réception des oeuvres, lecture (appréciation), esthétique de la réception, philosophie et littérature, Marcel Proust (1871-1922), herméneutique littéraire
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Taking Back the Arts: 21st Century Audiences, Participatory Culture and the End of Passive Spectatorship / Lynne Conner
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 14-10-2016
/ Canal-u.fr
CONNER Lynne
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Taking Back the Arts: 21st Century Audiences, Participatory Culture and the End of Passive Spectatorship / Lynne Conner, in "Ressources et innovations dans les Amériques", 13e colloque international de l'Institut des Amériques organisé par l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de Université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), l'Institut d'Études Politiques (IEP) de l'Université Toulouse 1 Capitole et la Maison Universitaire Franco-Mexicaine (MUFM). Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 14-16 octobre 2015.
Au-delà des difficultés rencontrées, l’Amérique latine est également reconnue sur la scène mondiale pour l’amélioration de ses situations économiques, sociales et politiques, et pour ses capacités à expérimenter et à innover, dans des contextes à la fois complexes et stimulants. Afin de donner la mesure de ce que le continent américain peut proposer dans ce qu’il a de positif, de novateur, qui fait source et ressource, qui pousse à l'inventivité et à l’adaptation, qui tend au dépassement de certains problèmes, l’édition 2015 du colloque annuel de l‘IdA se donne pour objectif d’identifier et d’analyser les dynamiques d’innovations et de valorisation des ressources dans les Amériques.
La réflexion s’enracine dans les substrats socio-culturels et historiques du continent, nationaux et régionaux, afin d’apporter des éléments de compréhension des contraintes, des convoitises, des spoliations mais également des avancées, des créations, des expériences inédites, etc. Dans les Amériques, la prise en main de leur destin par un grand nombre d’individus et de sociétés, locales ou nationales, invite donc à (re)visiter les notions (sans opposition systématique
entre elles) de ressources matérielles / symboliques, naturelles / culturelles, historiques / patrimoniales, sociales / territoriales, expressives / artistiques, sous-valorisées / idéalisées, géopolitiques / géoéconomiques. Elle invite aussi à se pencher sur les innovations
techniques, productives, sociales, politiques, organisationnelles, etc.
Elle suppose de s’interroger sur les questions des conflits vs appropriation, épuisement vs préservation, normes vs illicite, développement durable vs développement économique, valorisation vs (co)gestion. Mot(s) clés libre(s) : réception des oeuvres, arts du spectacle (Etats-Unis), arts du spectacle (21e siècle)
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Comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-10-2008
/ Canal-U - OAI Archive
DAVID Sophie
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Entre singularité et altérité : comment de jeunes élèves apprennent à construire leur parole de lecteur / Sophie David. L’acte de lecture se pose en réception, ce qui suppose pour le sujet repli vers une intériorité qui ne se laisse pas forcément dévoiler. Mais ce serait un leurre de s’en tenir à cette conception car la lecture est aussi projection (de soi dans le texte) et distanciation (de soi face aux effets du texte), autant de signes de la singularité du lecteur.À l’inverse, le cadre de l’école impose, dans un processus d’élaboration collective des compétences, la présence et l’écoute de l’autre dans sa différence et sa diversité.Comment concilier ces deux mouvements dans la mise en œuvre scolaire d’une lecture littéraire ? Comment les poser de manière dialectique plutôt qu’antagoniste ? Pour quelles visées ? Pour aboutir à quel texte ?Nous analyserons dans ce sens la mise en œuvre d’un travail mené en classe de sixième où il s’agira, à la fois, de considérer la parole subjective de l’élève et sa mise en relation au sein d’une communauté d’interprétation, dans un jeu de constructions interactives.Intervention faite dans le cadre du colloque international "Le texte du lecteur" organisé par l'équipe de recherche "Lettres, Langages et Arts (LLA). Université de Toulouse-Le Mirail, 22-24 octobre 2008. > > Une liste de références documentaires est accessible (format pdf) dans l'onglet "A télécharger" du programme d'ouverture du colloque. > Accéder au site dédié au colloque. Mot(s) clés libre(s) : lecture (aspect psychologique), lecture (pédagogie), lecture (subjectivité), lecture littéraire, livres et lecture, réception des oeuvres
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