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"Dénaturaliser les sciences de la nature et du vivant ?", semi-plénière avec la participation de Jacqueline Candau, Valérie Deldrève, Michel Dubois, Marie Jacqué et Pierre-Benoit Joly
/ Canal-u.fr
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Dénaturaliser les sciences de la nature et du vivant ?
Coordination : RT29, Sciences et techniques en société et RT38, Sociologie de l’environnement etdes risques. Session animée par Ashveen Peerbaye (LISIS, Université Paris Est)
Intervenants :
- Jacqueline Candau (IRSTEA Bordeaux) et Valérie Deldrève (IRSTEA Bordeaux) : "La sociologie critique de l’environnement"
- Michel Dubois (DR CNRS, GEMASS) : "Regénérer les sciences du vivant : cellules souches et stratégies scientifiques de (dé)naturalisation"
- Marie Jacqué (MCF, Aix-Marseille Université) : "La nature des modélisations"
- Pierre-Benoît Joly (DR INRA, LISIS) : "OGM et STS – La sociologie des controverses à l’épreuve"
La sociologie des sciences et des techniques, de l’environnement, de l’innovation et des risques sont des spécialités particulièrement confrontées à la question de la naturalisation des objets, des savoirs et des pratiques. Cette question recouvre toutefois des enjeux et prend des formes qui sont loin d’être univoques. D’une part, la diversité des postures sociologiques – en termes de questions privilégiées, de méthodes d’enquête et de procédures analytiques – renvoie à des conceptions différentes de ce que « naturalisation » et « dénaturaliser » veulent dire, et du rôle assigné aux sciences sociales par rapport à ce sujet. D’autre part, la dénaturalisation, loin de constituer un privilège ou une vocation propres à la sociologie, peut être vue comme pratique constitutive de toute activité scientifique. Le laboratoire, de par le travail expérimental qui s’y déroule, constitue à cet égard un site emblématique de « mise à la question » de la nature, mais aussi de production et de circulation d’artefacts.
Cette session vise à rendre compte de la manière dont la sociologie s’empare aujourd’hui de ces questions, qui touchent aux sciences du vivant, à la biodiversité, aux biotechnologies, aux nanotechnologies, à la biomédecine, aux risques environnementaux et sanitaires. Le déploiement d’une analyse critique des formes de naturalisation des techniques et savoirs scientifiques vise aussi à un questionnement des fondements de la production de ces techniques et savoirs. Le recours de plus en plus systématique à la modélisation comme méthode modifie par exemple tout à la fois l’activité scientifique et la nature des connaissances produites. Quels effets la place prise par la modélisation et les outils règlementaires a-t-elle sur les débats à propos du risque lui-même et des choix technologiques qui lui sont associés ? De ce point de vue, la construction scientifique sous la forme de risque des enjeux environnementaux fait écho aux formes de prises en charge gestionnaire de l’environnement caractérisée par un recours généralisé à des technologies environnementales ou « propres ». La technologie semble dans ce cadre pouvoir se substituer aux formes sociales de gestion de l’environnement et des ressources naturelles. À partir d’exemples issus de recherches sur les cellules souches, les OGM, la biologie de synthèse, l’introduction de technologies génomiques en biologie et en médecine, mais aussi dans le domaine de la gestion des enjeux environnementaux comme la biodiversité, les politiques de développement durable, les questions suivantes seront abordées
- Comment ont évolué les enjeux scientifiques, politico-institutionnels et sociaux dans ces différents domaines, et les manières de les aborder en sociologie ?
- Quelles formes de « naturalisation » et de « dénaturalisation » les sociologues rencontrent-ils sur le terrain, et comment y font-ils face ?
- Quelles stratégies de recueil de données, d’analyse et d’interprétation mettent-ils en place ? En quoi consiste par exemple aujourd’hui de « suivre » en sociologue les acteurs (scientifiques, médecins, technologues, industriels, etc.) ?
- Quelles formes prennent concrètement les collaborations entre sciences sociales et les autres sciences et techniques, avec quelles difficultés (qu’on pense par exemple aux questions d’accès et de compétences nécessaires pour comprendre avec pertinence le travail scientifique contemporain), mais aussi avec quels succès ?
- Quels effets le discours et le regard sociologiques induisent-ils en retour sur les terrains investigués ? Mot(s) clés libre(s) : sociologie des sciences, sciences du vivant, dénaturalisation, sciences de la nature, sociologie de l'environnement
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"Politiques de l'inimitié" - Discussion autour de l'ouvrage d'Achille Mbembe
/ FMSH Production
/ 03-05-2016
/ Canal-u.fr
VERGES Françoise, MBEMBE Achille
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Discussion animée par Françoise Vergès autour de l'ouvrage d'Achille Mbembe Politiques de l’inimitié (à paraître aux éditions La Découverte le 31 mars 2016).
Cet essai explore cette relation particulière qui s’étend sans cesse et se reconfigure à l’échelle planétaire : la relation d’inimitié. S’appuyant en partie sur l’œuvre psychiatrique et politique de Frantz Fanon, Mbembe montre comment, dans le sillage des conflits de la décolonisation du xxe siècle, la guerre – sous la figure de la conquête et de l’occupation, de la terreur et de la contre-insurrection – est devenue le sacrement de notre époque.
Cette transformation a, en retour, libéré des mouvements passionnels qui, petit à petit, poussent les démocraties libérales à endosser les habits de l’exception, à entreprendre au loin des actions inconditionnées, et à vouloir exercer la dictature contre elles-mêmes et contre leurs ennemis. L’essai pose, par-delà l’humanisme, les fondements d’une politique de l’humanité.
Dans cet essai brillant et brûlant d’actualité, Achille Mbembe s’interroge, entre autres, sur les conséquences de cette inversion, et les termes nouveaux dans lesquels se pose désormais la question des rapports entre la violence et la loi, la norme et l’exception, l’état de guerre, l’état de sécurité et l’état de liberté.
Dans le contexte de rétrécissement du monde et de son repeuplement à la faveur des nouveaux mouvements migratoires, l’essai n’ouvre pas seulement des pistes neuves pour une critique des nationalismes ataviques. Il pose également, par-delà l’humanisme, les fondements d’une politique de l’humanité.
Achille Mbembe est professeur d’histoire et de science politique à l’université de Witwatersrand à Johannesbourg (Afrique du Sud). Chercheur au Witwatersrand Institute for Social and Economics Research (WISER), il enseigne également au département français et à Duke University (aux États-Unis). Il est notamment l’auteur, à La Découverte, de Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée (2010, 2013) et de Critique de la raison nègre (2013, 2015). Mot(s) clés libre(s) : civilisation, décolonisation, sciences politiques, histoire, démocraties
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0. Générique
/ Anne TEYSSEDRE, MAB, Muséum national d'Histoire naturelle, Université Virtuelle Environnement et Développement durable
/ Canal-u.fr
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L'Homme et la Biosphère, c'est tout un programme !
17 vidéos pour comprendre le MAB
Cette série vidéo, conçue et réalisée par Anne Teyssèdre, explore, au
moyen de courtes interviews de spécialistes, les grands concepts, objectifs,
méthodes, résultats et difficultés rencontrées par le MAB et les réserves de
biosphère depuis quarante ans. Mot(s) clés libre(s) : développement durable, éco-développement, sciences de la conservation, collectivités territoriales
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003 La circulation des sciences exactes produites en pays d’Islam vers l’Europe
/ ENS-LSH/SCAM
/ 11-04-2009
/ Canal-U - OAI Archive
DJEBBAR Ahmed
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, à partir de la fin du XIe siècle Session La philosophie dans le monde arabo-musulman au Moyen Âge Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévaleAprès avoir présenté, brièvement, les sources préislamiques des sciences « exactes » qui commenceront à être produites en pays d’Islam à partir du dernier tiers du VIIIe siècle, puis les grandes orientations de ces sciences, leurs spécificités, et ce qui est considéré aujourd’hui comme leurs contributions les plus significatives, l’exposé abordera la question de la circulation partielle de ce savoir « savant » vers l’Europe médiévale à partir de la fin du XIe siècle.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : civilisation islamique, civilisation occidentale, échange de savoirs, islam et sciences, moyen âge, orient et occident
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1 - FORMES - Théories et approches formelles en littérature
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 19-06-2015
/ Canal-u.fr
BUCH Esteban, SAPIRO Gisèle, LYON-CAEN Karine, LE BAIL Karine, SCHAEFFER Jean-Marie, ROUSSIN Philippe, PIER John, DUMONT Lucile
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Arts, littérature et sciences sociales
Colloque organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EHESS
Modération : Judith Lyon-Caen (GRIHL/CRH)-EHESS)
Avec :
Lucile Dumont : Théories sans frontières? La place de l'EHESS dans la circulation internationale des discours théoriques en littérature (années 50-années 80)
Jean-Marie Schaeffer : Les vertus du formalisme
Philippe Roussin et John Pier : Qu'est-ce qu'un récit ? Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, sciences humaines et sociales
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1- Ouverture du colloque
/ Thomas GUIFFARD
/ 26-11-2015
/ Canal-u.fr
BOST Hubert, PORTIER Philippe, OLLITRAULT Sylvie
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Hubert Bost, président de l’EPHE
Sylvie Ollitrault, directrice adjointe de l’Institut des sciences humaines et sociales (INSHS) du CNRS
Philippe Portier, directeur du GSRL : Ouverture du colloque Mot(s) clés libre(s) : laïcités, sciences des religions
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1- Régulation et recherche
/ Canal-u.fr
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Être jeune chercheur ou chercheure aujourd’hui : quelles réalités ?Ouverture- Engagement et distanciation: à propos de l'expérience des chercheur(e)s. Bernard Fusulier (FNRS-U. de Louvain)Symposium 1 – Régulation et recherche- Qualité de l’emploi et perception d’écart entre les besoins individuels et les caractéristiques de l’emploi chez les doctorants : impact sur l’intention de quitter – Fabrice Travaglianti (U. de Liège)- Les jeunes chercheur(e)s aux prises des mutationsde nos sociétés - Thomas Pierre (U. de Lorraine)- Être jeune chercheur en SHS et boursier CIFRE : quelles motivations, quelle satisfaction, quelle insertion ? – Dagmara Gut (U. de Lille-3)- Précarité à l’université en Allemagne aujourd’hui – Clara Pacquet (U. de Paris-1)Journée d’études - 10-11 mars 2015 / Paris - École des hautes études en sciences sociales
Ce colloque propose de réfléchir à ce que l’université, en tant qu’institution et lieu de carrières scientifiques, fait à celles et ceux qu’elle forme et qui en font un horizon professionnel désiré. Cette réflexion participe d’une analyse de la place et du rôle de la recherche et de l’université dans notre société. Mais elle porte moins le regard sur la « Science » que sur celles et ceux qui la produisent au quotidien. Elle s’impose aujourd’hui car l’université est traversée depuis plusieurs années par diverses transformations touchant son fonctionnement, son rôle, mais aussi ses membres : démocratisation de l’accès à l’université, augmentation du nombre de doctorants et de doctorantes, concurrence élevée dans l’accès à un poste scientifique et/ou universitaire stable, précarisation des emplois scientifiques, nouvelles régulations des politiques scientifiques (financements par appels d’offre, principe d’accountability dans l’allocation des fonds, mesures de la productivité, etc.), internationalisation des activités scientifiques, etc.
L’objectif de ce colloque est d’offrir un espace d’échange et de cumul des savoirs sur l’expérience contemporaine de l’engagement dans la carrière de chercheur ou chercheure, c’est-à-dire l’expérience de jeunes scientifiques en début de socialisation (doctorat), en attente d’une stabilisation (en post-doctorat) ou récemment stabilisés. Cette expérience de l’engagement dans une carrière scientifique sera étudiée dans une perspective pluri-disciplinaire.
Axes du colloque
Les contributions pourront explorer diverses dimensions de la situation des « jeunes » chercheurs et chercheures, quel que soit leur champ disciplinaire. Elles pourront porter sur différents niveaux d’analyse – institutionnel, organisationnel, expérientiel (le vécu) – et sous des angles disciplinaires variés (psychologie, médecine, sociologie, histoire, droit, économie, etc.). Quelles sont les transformations des politiques scientifiques ? Quels effets ont-elles sur le travail, l’emploi et les carrières scientifiques ? Comment l’expérience de la recherche (ses contraintes matérielles, ses gratifications, ses pénibilités) sont-elles vécues et impactent-elles la santé (physique et mentale) des chercheurs et chercheures ? Inversement, comment des problèmes de santé affectent-ils le rapport au travail et à la carrière ? Quels sont les effets de l’organisation universitaire sur les trajectoires et expériences ordinaires ainsi que sur les relations entre l’activité professionnelle et la vie privée ? En quoi l’interférence travail/famille intervient-elle dans le déploiement des carrières ? Quels sont les effets du genre, mais aussi d’autres types de propriétés sociales, dans l’expérience du travail scientifique et dans la dynamique des carrières professionnelles ? Dans une perspective socio-historique, que nous apprend la comparaison entre la socialisation des jeunes chercheur et chercheures d’hier et d’aujourd’hui ? etc.
Les questions explorées pourront s’inscrire dans les thématiques suivantes (liste non exhaustive) :
la régulation des universités et du champ scientifique ;
la santé physique et mentale (bien-être et mal-être) des jeunes scientifiques ;
les facteurs sociaux (genre, origine sociale, ethnicité, âge, etc.) qui influencent l’expérience professionnelle et les carrières des jeunes chercheurs et chercheures ;
l’analyse de l’activité scientifique (conditions de travail et d’emploi, socialisation professionnelle, stress, relations hiérarchiques, etc.) ;
l’interférence entre la vie professionnelle et la vie privée. Mot(s) clés libre(s) : jeunes chercheurs, démarches scientifiques des sciences sociales
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1. Qu'est-ce que le MAB ? Question à Robert Barbault, Président du Comité MAB France
/ Anne TEYSSEDRE, Université Virtuelle Environnement et Développement durable, Muséum national d'Histoire naturelle, MAB
/ Canal-u.fr
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La réponse de Robert Barbault à cette question comporte deux parties. Dans la première, l’écologue retrace l’origine et les fondements du MAB, expose les grands concepts, objectifs et outils de ce programme international de l’UNESCO dédié à l’expérimentation de projets d’écodéveloppement à l’échelle régionale. Dans la seconde, il présente les réserves de biosphère et leur zonage territorial. Mot(s) clés libre(s) : développement durable, éco-développement, sciences de la conservation, collectivités territoriales
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10 - Filmer les moines (2)
/ Laure De Scitivaux
/ 16-10-2014
/ Canal-u.fr
AUBIN-BOLTANSKI Emma
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Huit chercheuses
appartenant à plusieurs équipes du LabEx ont posé leur caméra dans l’Abbaye de
la Trappe en septembre 2013, pour réaliser quatre portraits de moines. Elles
présenteront les résultats de leur travail, dans le champ et hors-champ. Mot(s) clés libre(s) : sociologie, ethnologie, Epistémologie, Philosophie des sciences et des techniques, christianisme, sciences des religions, Sociologie des cultures, sciences de la société, Sciences de l’homme, anthropologie, coutumes religieuse
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10 - SPECIFICITES ET INTERDISCIPLINARITE : OBJETS ET APPROCHES
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 20-06-2015
/ Canal-u.fr
DUVAL Julien, HEINICH Nathalie, CLAIRE Élizabeth, BUCH Esteban
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Arts, littérature et sciences socialesColloque organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’EHESS10 - SPECIFICITES ET INTERDISCIPLINARITE : OBJETS ET APPROCHES
Table ronde animée par Esteban Buch
avec : Elizabeth Claire, Julien Duval, Nathalie Heinich
Si les sciences humaines et sociales se sont constituées en s'arrachant à la littérature, celle-ci est devenue, tout comme l'art, la musique, le théâtre et le cinéma, à la fois une source et un objet à part entière de l'histoire, de la sociologie, de l'anthropologie, de la philosophie, du droit, voire de l'économie, qui dialoguent plus ou moins avec les disciplines spécialisées dans ces domaines, à savoir les études littéraires, l'histoire de l'art, la musicologie, les études théâtrales et cinématographiques. Mais l'apport des arts et de la littérature aux sciences humaines et sociales ne se limite pas à leur usage comme source ou leur constitution comme objet. Ils contribuent à structurer notre perception, nos catégorisations cognitives et nos valeurs, donc notre connaissance du monde et nos formes de vie. A l'inverse, les arts et la littérature n'ont cessé de se nourrir des sciences humaines et sociales. L'EHESS a joué et joue encore aujourd'hui un rôle pivot dans ce dialogue interdisciplinaire. Son anniversaire est l'occasion de dresser un état des lieux des acquis de ce dialogue.
OrganisateursEsteban Buch (musicologie, EHESS-CRAL)Dinah Ribard (histoire, EHESS-GRIHL)Karine Le Bail (histoire, EHESS-Centre Georg Simmel)Gisèle Sapiro (sociologie, EHESS-CESSP)Jean-Marie Schaeffer (études littéraires, esthétique, EHESS-CRAL)
Colloque co-organisé par le CESSP, le CRAL, le GRIHL et le Centre Georg Simmel Mot(s) clés libre(s) : art et littérature, sciences humaines et sociales
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