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Table Ronde : Précaution, prévention et gestion des risques environnementaux
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 18-11-2010
/ Canal-U - OAI Archive
OCHOA André, BOURQUIN Patrick, MANSOTTE François, DALM Catherine
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Journée Santé Environnement Quelques risques environnementaux reconnus ISPED, Université Victor Segalen Bordeaux 2 Les grandes questions environnementales des débuts du XXIe siècle : pesticides, champs électromagnétiques, pollution atmosphérique…ont poussé à la création de structures régionales chargées d’assurer la gestion des risques environnementaux et de l’application des principes de prévention et de précaution. Cette table ronde est l’occasion de présenter certaines de ces structures : l’AIRAQ (Qualité de l’Air en Aquitaine), les ARS (Agences Régionales de Santé) et les résultats de l’étude régionale Baromètre Santé, révélateurs du regard des Aquitains sur l’environnement. Mot(s) clés libre(s) : aquitaine, environnement, évaluation du risque, pollution, principe de précaution, risques pour la santé, santé, sociologie de la santé, toxicologie, veille sanitaire
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1 Changing Care Diamonds in Europe and Asia: Is Europe becoming Asia ?
Emiko Ochiai
/ Philippe KERGRAISSE, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 13-04-2015
/ Canal-u.fr
OCHIAI Emiko, LECHEVALIER Sébastien, THIS SAINT-JEAN Isabelle, KATO Atsushi, THERY Irène
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Conférence inaugurale du programme de la Chaire internationale de recherche Blaise Pascal de la Région Île de France au Centre d'études avancées franco-japonais de Paris
Conférencier principal : Emiko Ochiai (Université de Kyoto, Chaire Blaise Pascal de la Région Île de France/CEAFJP)
Participants: Antoinette Fauve-Chamoux (EHESS), Helena Hirata (CNRS),Barbara Hobson (Stockholm University), Isabelle Konuma (INALCO), Sébastien Lechevalier (EHESS), Mary Picone (EHESS), Irène Théry (EHESS), Junko Yamashita(University of Bristol)
Emiko OCHIAI est professeure de sociologie et directrice de l’Institut de recherche asiatique sur les sphères publiques et intimes à la faculté de Lettres de l’université de Kyoto. Elle est sociologue et historienne de la famille et s’intéresse en outre à la perspective du genre. Elle s’est impliquée dans des études comparatives sur la pratique du care et sur ses régimes dans les sociétés asiatiques depuis le début du XXIe siècle. Ses projets de recherche récents mêlent études sur la famille, études sur l’Etat-providence et études sur la migration. Ils visent la compréhension des transformations ayant cours au sein des vies privées, des institutions publiques, ainsi qu’à leur entrecroisement et portent en particulier sur les sociétés asiatiques. Les résultats de ces projets de recherche sont publiés sous la série The Intimate and the Public in Asian and Global Perspectives (chez Brill), dont Emiko Ochiai est l’éditrice. Mot(s) clés libre(s) : transformation, Asie, care, sociologie de la famille
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Entre culpabilité et nouveaux espoirs : les cancers féminins (1789-1880) / Elsa Nicol
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
NICOL Elsa
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Entre culpabilité et nouveaux espoirs : les cancers féminins (1789-1880) / Elsa Nicol. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 4 : Histoire du cancer (1750-1950) : Perceptions et représentations, 22 janvier 2011.La fin du XVIIIe siècle, puis le XIXe siècle, jusqu'aux années 1880 caractérisées par la révolution pasteurienne, constituent pour les femmes atteintes de « cancer féminin » un moment de transition. Les tumeurs malignes du sein et de la matrice, quelquefois encore mal identifiées par le corps médical, apparaissent déjà bien ancrées dans la sphère des angoisses féminines.Déchirées entre les spectres de la morale, de la pudeur, voire de l'effroi, qui nimbent jusque-là leurs maux, et les promesses d'espoir que dessinent peu à peu les progrès accomplis par la médecine, les malades sont souvent en proie au doute et à l'indécision, accroissant les difficultés de leur situation. Cette communication s'attachera à esquisser les représentations qui entourent ces pathologies dans l'esprit féminin, de leur découverte à la guérison ou à la mort. Mot(s) clés libre(s) : cancer (aspect psychologique), cancer (aspect sociologique), cancer (représentations sociales), cancer chez la femme, cancer du sein (chirurgie), France (XIXe siècle), France (XVIIIe siècle), histoire de la médecine
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Nouveaux modes de gouvernance des universités. Quand la fusion s'impose : la (re)naissance de l'université de Strasbourg / Christine Musselin
/ Claire SARAZIN, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 25-05-2012
/ Canal-u.fr
MUSSELIN Christine
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Nouveaux modes de gouvernance des universités. Quand la fusion s'impose : la (re)naissance de l'université de Strasbourg / Christine Musselin. In Séminaire 2011-2012 du Centre d’Étude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 25 mai 2012.
Dans le cadre d'une enquête pour le projet ANR Mutorg, Christine Musselin a étudié le processus de mise en oeuvre de la première fusion d'universités en France, en 2009, celle des trois universités de Strasbourg, Université Strasbourg 1-Louis Pasteur, Strasbourg 3- Robert Schumann, et Strasbourg 3-Marc Bloch. A la lumière des théories des sociologues néo-institutionnels (Meyer, Ramirez, Roanne, Kitchener...), elle présente les étapes de la fusion, les discours qui ont été produits pour la légitimer, la stratégie des acteurs qui l'ont portée, dans un environnement qui n'y était ni enclin ni profondément réfractaire.Strasbourg est pôle européen d'excellence depuis 1991, quand Jean-Yves Mérindol, alors président de Strasbourg 1-Louis Pasteur, lance, en 2001, l'idée d'une fusion qui sera progressivement mise en œuvre à partir de 2003, à la faveur de la mise en place du processus de Bologne au niveau européen. Après une période de projets inter-universitaires, les trois conseils choisiront, en 2008, directement la fusion plutôt que la constitution en PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur).En se basant sur les discours, les entretiens et les documents recueillis lors de l'enquête, Christine Musselin dégage une sorte de mythologie ayant servi à justifier la fusion : le mythe d'une université universelle, "complète", toutes disciplines confondues ; l'idée d'un modèle historique d'avant 1968 et la tradition humboldtienne de l'université de Strasbourg ; enfin, le mythe de la visibilité d'une université de taille internationale ainsi qu'une labellisation par un ancrage régional. Dans le cas strasbourgeois, les préoccupations d'efficience et de performance ainsi que les questions de l'organisation de la nouvelle université (mythe managérial) n'ont été des critères énoncés que postérieurement au vote pour la fusion en 2008.Dans un troisième temps, est exposé le rôle des acteurs qui ont construit ces mythes tout en véhiculant des "scripts transnationaux" au niveau national, surtout le rôle primordial des présidents d'universités qui, en véritables "entrepreneurs institutionnels", ont initié le projet de fusion de manière très coordonnée, relayés par des successeurs convaincus à l'université Louis Pasteur et, pour des raisons un peu différentes, par les deux autres universités.Le quatrième chapitre expose les conditions qui ont rendu la fusion possible : un environnement local (municipalité et région) qui, bien qu'adhérant peu au projet, ne s'y est cependant pas montré totalement hostile, un ministère circonspect mais pas opposé, une fusion qui n'a pas été imposée par le haut comme cela a été le cas dans certains pays européens (en Norvège, au Danemark ou en Allemagne), des institutions de recherche déjà préparées aux méta-structures et
assez désireuses d'accéder aux classements internationaux (celui de
Shanghai, notamment), etc.Au travers de l'exemple atypique de la fusion des universités de Strasbourg, la communication de Christine Musselin propose une observation des modes opératoires des changements institutionnels de l'enseignement supérieur français les plus importants de ces dernières années. Mot(s) clés libre(s) : réforme de l'université (France), administration universitaire (21e siècle), France (21e siècle), université de Strasbourg, fusion d'universités, sociologie des institutions, politique universitaire
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MULLINS David
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Mot(s) clés libre(s) : logement social, mixité sociale, offices publics d'habitation, politique de l'habitat, politique du logement, politique sociale, sociologie du logement
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Perspectives on social enterprise and hybridity in housing organisations [VF] / D. Mullins
/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 07-07-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MULLINS David
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International perspectives on social enterprise and hybridity in housing organisations: présentation de la plénière [version française] / David Mullins. In "Mixité : an urban and housing issue? Mixing people, housing and activities as urban challenge of the future", 23ème colloque international de l'European Network for Housing Research (ENHR), organisé par le Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires (LISST) à l'Université Toulouse II-Le Mirail, 5-8 juillet 2011.This session draws on work for a Special Issue of Housing Studies to stimulate debate on the implications (theoretical and practical) of the growth of social enterprise and hybrid models of housing provision. Three of the authors of papers produced for the special issue (abstracts for which are included in this brochure) will review the increasing emphasis on social enterprise and hybrid models in housing organisations and the delivery of social and affordable housing in Europe, the United States and Australia. Social enterprise models have been widely promoted in recent years by both state policies and civil society interests in many countries. Social enterprises are often characterised by hybrid formal institutional characteristics, motivations and activities since they intertwine state, market and society influences within single organisations. Understanding current trends in the adoption of social enterprise and hybrid concepts and approaches by (social) housing organisations, the reasons for these trends and their implications for organisations which frequently ‘face several ways’ (to state, market and society) are important tasks for researchers in housing studies. Such work is necessary both to improve our theoretical understanding of these trends and their meaning and also enable us to engage with contemporary policy and practice. Yet to date there has been very little systematic analysis within this field.Following an introduction by the Chair, each speaker will draw on their research on social housing organisations in parts of Europe, the United States and Australia to illuminate the following plenary panel questions:- How and to what extent do housing organisations engage with debates about social enterprise and hybridity?- How do they position themselves vis-à-vis the state, the market and society?- How do they reconcile conflicting logics of ‘common good’, financial return and government policy?- How do these conflicting logics play out in housing policy and implementation in different national and local contexts?The plenary will conclude with a panel discussion of similarities and differences in conceputalisation and practice of social enterprise and hybridity in Europe, North America and Australia. This will help us to address the final questions:- How useful are models of social enterprise and hybridity in analysis of organisational behaviour in the housing sector in these different contexts?- What are the policy implications of the growth in social enterprise and hybridity?> La communication est traduite en français par Mme Solange Hibbs (directrice du Département Centre de Traduction, d'Interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l'université Toulouse II-Le Mirail, membre de l'Association Internationale des Interprètes de Conférence-AIIC). Mot(s) clés libre(s) : logement social (financement), mixité sociale, offices publics d'habitation, politique de l'habitat, politique du logement, politique sociale, sociologie du logement
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Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours : ouverture du colloque / Fabrice Boudjaaba, Christine Dousset, Sylvie Mouysset
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 22-03-2012
/ Canal-u.fr
MOUYSSET Sylvie, BOUDJAABA Fabrice, DOUSSET-SEIDEN Christine
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Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours : ouverture du colloque / Fabrice Boudjaaba, Christine Dousset, Sylvie Mouysset, in colloque international organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne: histoire des sociétés du Moyen Âge à l'époque contemporaine (Framespa) de l'Université Toulouse II-Le Mirail et par le Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio) de l'Université Rennes 2. Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, 22-23 mars 2012.[Ce colloque de Toulouse constitue la seconde partie d'un double colloque international dont la première partie s'est tenue à Rennes, les 1er et 2 décembre 2011].
Le colloque "Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours" a pour objectif de s’attacher à l’étude des liens fraternels dans une perspective historique de longue durée.Même si les travaux sur les différents
liens familiaux se sont multipliés ces
dernières années, qu'il s'agisse par exemple de la relation grands- parents /
petits-enfants (V. Gourdon, 2001), ou
encore de la relation avunculaire (M.
Trévisi, 2008), et si les fratries elles-mêmes ont donné lieu à un certain nombre de publications récentes (D.
Lett en 2004 ; M. Oris en 2007...), la relation entre frères et
soeurs n'a pas encore fait l'objet d'une
grande enquête ni d'un travail de recherche qui lui soit spécifiquement dédié. Cette lacune s'explique aisément tant du
point de vue des historiens des
populations que des historiens du social. Les premiers comme les seconds ont, en effet, toujours montré plus
d'intérêt pour les relations intergénérationnelles au sein des familles que
pour les relations de collatéralité. Cette orientation s'explique en partie
pour les uns par le prisme des sources
et par certaines options problématiques pour les autres. Les historiens démographes
français, promoteurs de la technique de reconstitution des familles, comme les
historiens utilisateurs de généalogies ont, en effet, été souvent conduits à considérer la famille de manière
verticale, qu'ils s'intéressent à la
reproduction des familles ou à la
transmission lignagère des valeurs
matérielles et symboliques au sein de la famille. Les historiens du social, quant à eux, très
intéressés par la question de la
reproduction sociale, ont souvent mis l'accent sur l'analyse des
destins comparés des pères et des fils,
au moment du mariage par exemple, ce qui renvoie à nouveau à une relation
verticale au sein de la famille.Pourtant, la prise en compte de la
complexité des processus de reproduction
sociale conduit inévitablement les historiens à s'intéresser davantage aux relations de collatéralité. A
titre d'exemple, les travaux sur les systèmes de partage, égalitaire comme inégalitaire, et sur les processus
de transmission successorale, sont de plus en plus attentifs à la question de la dimension et de la composition
des fratries, éléments qui sont au moins
aussi déterminants que les règles d'héritage. La connaissance de cet
environnement familial semble indispensable à la compréhension du destin de chaque individu. Du point de vue de
la reproduction sociale, la fratrie
apparaît également comme une échelle très pertinente pour analyser et comparer
les destins professionnels, car frères et sœurs (à la différence de pères et fils) affrontent des
situations et des contextes socioéconomiques
proches, sinon semblables, du fait de leur proximité d'âge. Sur le plan de l'histoire des sentiments familiaux,
que le développement des études sur les
écrits du for privé a considérablement fait progresser ces dernières années (F.-J. Ruggiu, S. Mouysset),
la relation frères/sœurs est également une échelle d'observation très intéressante : à l'inverse des relations parents/enfants,
elle s'inscrit dans un cadre moins contraint par des obligations de pouvoir et
d'obéissance au sein de la famille. De
leur côté, les psychologues ont également beaucoup travaillé ces
dernières années sur « l'expérience
fraternelle » (J.-P. Almodovar, 1981).L'ambition
de ce double colloque est de proposer une approche très large de la fratrie, aussi bien sur le plan
géographique que thématique, du Moyen
Âge à nos jours, pour comprendre à la fois la spécificité de ce lien dans
l'ensemble des relations familiales et la diversité de ses formes selon les époques et les espaces (Europe au
sens large et Amérique). Mot(s) clés libre(s) : relations frères-soeurs, sociologie de la famille, relations entre frères, famille (aspect historique), fratricide, fratrie (dans la littérature), frères et soeurs dans la Bible
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La sociologie peut-elle prévoir ? / Edgar Morin
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 01-03-2000
/ Canal-U - OAI Archive
MORIN Edgar
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La sociologie peut-elle prévoir ? Edgar MORIN. Conférence donnée dans le cadre de l'Institut d'Études Doctorales. Université Toulouse II-Le Mirail, mars 2000. Présentation de la conférence par René Souriac (vice-président de l'UTM), Michel Bressolette (directeur de l'IED) et Daniel Filâtre (directeur de l'UFR de sociologie).Dans cette conférence, Edgar Morin propose une réponse à la question de savoir si la sociologie, l'histoire et la philosophie aussi, peuvent permettre de prévoir l'avenir. La connaissance d'un présent complexe, ou du moins la conscience que l'on en a, permet-elle de " savoir ce qui est promis à la décadence rapide et ce qui va germer dans le futur" ?Convoquant tour à tour Euripide, Hegel, Pascal, Bartholomeo De Las Casas, Ortega y Grasset ou Lévi-Strauss, la philosophie des Lumières et les Droits de l'homme, les "technosciences", la biologie, la physique ou la cybernétique et même la science-fiction, Edgar Morin rend compte de la difficulté, voire de l'impossibilité, de toute prévision : "On n'est jamais sûr d'avoir une connaissance de ce qui va contribuer à l'imprévisibilité de notre futur". Les événements imprévus, perturbateurs et inassimilables tels que l'on en a connus dans l'histoire ancienne ou récente, l'évolution des courants majoritaires dominants face aux contre-courants ainsi que les interactions continues entre les événements au niveau local et au niveau mondial ne permettent pas de prédire le futur. Surtout à l'heure de la globalisation et des changements induits par les avancées de la recherche scientifique sur le vivant, sur le génome. Ce moment où " l'Humanité peut remporter une première victoire de façon non mythologique sur la mort", et où, paradoxalement, "pèse sur l'Humanité la menace d'une mort collective et totale dûe aux risques nucléaires et écologiques" ne permet aucune prévision. "Nul ne possède un observatoire d'où il puisse déclarer que l'on n'inventera pas des formes sociales nouvelles, la créativité humaine ne peut pas être déclarée comme close". Néanmoins, malgré ces facteurs d'incertitude, Edgar Morin pense que la sociologie peut proposer une "problématisation du futur" qui serait assortie de vigilance, fondée sur un pari pour certaines valeurs et qui, plutôt qu'un plan programmé, mettrait en œuvre une stratégie modifiable selon le hasard des événements... "et puis, il faut s'attendre à de l'inattendu". Mot(s) clés libre(s) : épistémologie, prévision sociale, socio-histoire, sociologie de la connaissance, sociologie historique
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L'Esthétique et l'art du point de vue d'une anthropologie complexe - (1/3)
/ FMSH Production
/ 04-05-2016
/ Canal-u.fr
MORIN Edgar
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Cycle de conférences Edgar Morin : Globalité et complexité (1/3)
Organisé par le Collège d'études mondiales et la Fondation Calouste Gulbenkian.
Edgar Morin est sociologue et philosophe, actuellement directeur de recherche émérite au CNRS et docteur honoris causa de très nombreuses universités dans le monde. Ses recherches portent sur l'anthropologie contemporaine, l'épistémologie ou la réforme de la pensée et influencent toute la réflexion contemporaine. Mot(s) clés libre(s) : esthétique, sociologie de l'art, anthropologie
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L'Esthétique et l'art du point de vue d'une anthropologie complexe (3/3)
/ FMSH Production
/ 20-05-2016
/ Canal-u.fr
MORIN Edgar
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Cycle de conférences Edgar Morin : Globalité et complexité (3/3)
Organisé par le Collège d'études mondiales et la Fondation Calouste Gulbenkian.
Edgar Morin est sociologue et philosophe, actuellement directeur de recherche émérite au CNRS et docteur honoris causa de très nombreuses universités dans le monde. Ses recherches portent sur l'anthropologie contemporaine, l'épistémologie ou la réforme de la pensée et influencent toute la réflexion contemporaine. Mot(s) clés libre(s) : esthétique, sociologie de l'art, anthropologie
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