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Université de Franche-Comté
/ 15-12-2006
Cartannaz Charles
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Le Massif de Guéret, localisé dans la partie NW du Massif Central français, est composé du complexe magmatique de Guéret qui peut être subdivisé en plus d’une vingtaine de massifs granitoïdes dont les mises en place s’étalent sur plus de 30 Ma (360-330 Ma). La genèse des premières venues en forme laccolithique trouve son origine dans un contexte d’effondrement de la chaîne Varisque, responsable du magmatisme calco-alcalin dû à la fusion du manteau lithosphérique. Avec un retard de 10 à 20 Ma, l’apport de chaleur de ces magmas mantelliques provoque la fusion de la croûte inférieure responsable des granitoïdes peralumineux du complexe magmatique de Guéret. Les prémices de cette tectonique en extension sont déjà enregistrés à 375 Ma lors de la mise en place des anatexites grenues à cordiérites (aubussonites) qui se comportent comme un magma qui s’est déplacé. Ce contexte extensif est contemporain des grands cisaillements dextres, orientés N110/120, dont les déplacements majeurs sont réalisés avant 355 Ma lors de la mise en place des venues non déformées du complexe magmatique de Guéret. Après 355 Ma, les intrusions peralumineuses de ce complexe enregistrent un contexte en raccourcissement NS. Les déplacements dextres horizontaux s’effectuent alors le long de failles orientées N150/160 qui recoupent les failles N110/120. Les intrusions syntectoniques de la chaîne de la Marche et du nord Millevaches enregistrent principalement une déformation coaxiale. Le Sillon Houiller N20 joue probablement avec un jeu conjugué senestre par rapport aux failles dextres N150/160 du Système Faillé de la Creuse. Enfin, un climat tectonique avec un champ de déformation superposée (extension syn- convergent) permet de rendre compte des régimes de déformation décrochant et normal enregistrés par les magmas syntectoniques mis en place entre 340 et 335 Ma.
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Université de Franche-Comté
/ 01-12-2006
Zhiyanski Miglena
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Le césium 137 est un des principaux éléments qui contaminent les écosystèmes forestiers. Globalement les massifs montagneux sont pollués de manière plus importante en raison de retombées radioactives globales. Les transferts de césium 137 dans le système sol plante ont été étudiés dans 5 écosystèmes forestiers sur sol brunifié dans le massif de Rila (Bulgarie). Les sols sont riches en éléments nutritifs et présentent un pH acide. La distribution verticale du césium dépend du pH et du taux de matière organique humi ée (MOH). Les systèmes racinaires sont principalement développés en surface (horizon A1). La biomasse racinaire varie en fonction de l âge des peuplements. Dans les racines fines, la teneur en éléments est fortement influencée par la teneur en MOH du sol. L âge des peuplements influence la composition élémentaire des aiguilles. Le césium est accumulé dans les horizons de surface. Les sols étudiés présentent des taux de MOH élevés et une CEC élevée Ceci laisse supposer une adsorption non spécifique du césium et sa biodisponibilité. D après les estimations du facteur de transfert sol arbre (résineux), le classement des espèces par ordre de vulnérabilité à la contamination est : Picea abies (L ) Karst > Abies alba Mill. > Pinus sylvestris L En conclusion, la composition chimique des racines fines des résineux étudiés dépend de la teneur en MOH et des concentrations des différents éléments dans le sol. Les arbres ne sont pas significativement contaminés par les métaux lourds, mais les sols peuvent subir une acidification et le risque de contamination par le Cd, le Pb et le Zn n est pas négligeable.
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Université de Franche-Comté
/ 25-10-2006
Barthod Sandrine
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En sous-bois, la capacité des juvéniles installés à diminuer les pertes de carbone par respiration et à augmenter l’interception du rayonnement lumineux constitue une composante à part entière de leur aptitude à tolérer l’ombrage. Il doit donc exister un compromis entre la diminution des pertes respiratoires, l’augmentation de l’activité photosynthétique et le maintien de la surface assimilatrice. En s’intéressant plus particulièrement à la modulation du coût associé au déploiement des surfaces assimilatrices (feuilles et différentes structures nécessaires à leur déploiement) nous avons caractérisé les traits biochimiques (coût de construction, composition) et morphologiques (surface spécifique, allocation de biomasse) qui expliquent les différences interspécifiques et la plasticité de ce coût. Ce travail a été réalisé in situ sur des juvéniles installés dans des conditions d’ombrage plus ou moins intense permettant de caractériser la variabilité interspécifique et la plasticité du coût de mise en place de la surface assimilatrice. Les espèces retenues étaient contrastées du point de vue de leur tempérament, de leur architecture et de leur morphologie foliaire: neuf espèces ont été choisies en forêt tempérée (Moselle) et trois en forêt tropicale (Guyane française). Le microclimat lumineux de chaque plant a été caractérisé par une photographie hémisphérique numérique. Le coût de construction de chaque organe a été déterminé à partir de sa teneur en carbone, et corroboré par sa chaleur de combustion (microcalorimétrie). Nous observons une grande variabilité interspécifique et une forte plasticité du coût associé au déploiement de la surface assimilatrice. Ces coûts ne reflètent pas le tempérament des espèces, en revanche, leur plasticité montre que les espèces les plus tolérantes sont les plus plastiques. Cette plasticité est plus due à des modifications morphologiques de la surface spécifique des feuilles qu’à des modifications de leur contenu biochimiques.
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Université de Franche-Comté
/ 09-11-2005
Morilhat Romain Céline
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En France, dans les prairies de moyenne montagne, les populations de campagnol terrestre (Arvicola terrestris) sont à l'origine de pullulations cycliques. Le rôle du paysage est établi aux échelles régionale et sectorielle mais on ne connaît pas le rôle des caractéristiques édaphiques des prairies à l'échelle parcellaire. L'objectif de ce travail de thèse était de déterminer, à l'échelle parcellaire, le rôle de la végétation des prairies, en relation avec le sol et le mode de conduite agricole, sur la dynamique des populations de campagnol. Dans des parcelles agricoles situées en Franche-Comté, les populations de campagnol ont été suivies pendant les phases de croissance et de haute densité d'un cycle de population La végétation a été étudiée par ses caractéristiques structurelles et fonctionnelles. Les propriétés du sol ont été évaluées par les caractéristiques morphologiques et physico-chimiques. Les données de pratiques agricoles ont été recueillies par le biais d'enquêtes auprès des exploitants agricoles. Les principaux résultats montrent que les dynamiques de croissance des populations de campagnol sont favorisées par un régime agricole de production intensif, engendrant une végétation de faible diversité spécifique et de forte valeur pastorale. Ponctuellement, en phase de haute densité, les populations de campagnol sont favorisées par un couvert végétal haut et homogène et défavorisées par le pâturage intensif et le travail du sol. En conclusion, notre étude montre qu'un seul facteur explicatif n'est pas suffisant mais que c'est bien la configuration d'un ensemble de variables qui explique la dynamique de populations de campagnol à l'échelle parcellaire.
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Université de Franche-Comté
/ 11-05-1978
Vincent Gaelle
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À l’échelle globale, la respiration du sol est un flux d’importance majeure dans le cycle du carbone. L’objectif de ce travail était de caractériser les variations spatiales et temporelles de la respiration du sol dans des sols forestiers marqués par des engorgements temporaires. Nous avons choisi neuf stations, chacune constituée de trois placettes, présentant des durées et des profondeurs d’engorgement variables. Dans un premier temps, nous avons cherché à mettre au point le protocole de mesure de la respiration du sol et des variables associées. Nous avons effectué une intercomparaison de différentes méthodes de mesure de la respiration du sol et inter-calibré différents systèmes de mesure, afin de favoriser des comparaisons inter-sites. Dans un second temps, nous avons mesuré à plusieurs dates la respiration, la température et la teneur en eau du sol dans 27 placettes réparties dans les neuf stations. Les résultats de ce travail montrent une variabilité spatiale importante entre les placettes d’une station et entre les stations. Nous avons montré également une forte interaction entre la variabilité spatiale et temporelle de la respiration du sol. En juillet 2003, la respiration du sol est corrélée au pH du sol, à la biomasse microbienne et à la différence entre les valeurs de pH mesurées dans pH). Nous avons également suivi la respiration,l’eau et dans le KCl ( la température et la teneur en eau du sol dans neuf placettes réparties dans trois stations contrastées. Ces mesures ont permis de paramétrer un modèle empirique liant les variations temporelles de la respiration du sol à une équation exponentielle de la température et une équation log-normale de la teneur en eau. Deux paramètres ont pu être ajustés : il s’agit de la teneur en eau du sol optimale pour la respiration (WSO), et de la respiration à 10°C et à teneur en eau optimale (RS10). L’humidité optimale est corrélée à la densité apparente du sol et à la masse de litières au sol. Le paramètre RS10 est un bon estimateur de la respiration du sol annuelle. Il est corrélé à un indicateur de l’activité microbienne du sol et à la surface terrière. Cette dernière relation offre des perspectives intéressantes pour spatialiser les mesures de respiration à l’échelle d’un massif forestier. L’ensemble de ces résultats souligne les fortes interactions entre variabilité spatiale et temporelle. Néanmoins, il ressort que les variations saisonnières peuvent être expliquées par la température et la teneur en eau du sol, et que les variations spatiales peuvent être corrélées à des facteurs liés au sol et à la végétation (surface terrière, activité microbienne, densité apparente), à l’échelle de la station forestière.
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