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L’espoir à l’épreuve du progrès
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 22-03-2006
/ Canal-U - OAI Archive
COIFFET Jean-Claude
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Comment aider l’homme à sortir de la désespérance où le plonge l’angoisse existentielle de nos sociétés modernes individualistes ? Par l’espoir ou par le progrès, deux réponses distinctes, pour ne pas dire diamétralement opposées puisque l’espoir est une attente irraisonnée alors que le progrès est une action volontaire, un effort engagé.Ainsi, l’espoir, par la passivité, l’inaction dont il s’accompagne, faute de changer les choses, ramènera sans cesse l’homme à la désespérance car ses espoirs seront tôt ou tard déçus. En revanche, comme l’ont développé les stoïciens, le progrès, généré par l’éducation, la connaissance et le raisonnement seul permettra à l’homme d’affronter son destin et de parvenir à la sagesse et la félicité. Ces deux attitudes face au désespoir humain ont entretenu des rapports complexes et conflictuels durant l’histoire, influençant alternativement différentes époques. Ainsi, la pensée progressiste qui se développe avec Sénèque, marque à nouveau l’humanisme de la renaissance et des lumières, et plus tard la pensée de Marx sur le progrès social. Or, à toutes ces époques, cette idée de progrès a fini par être dévoyée et s’est transformée en messianisme irrationnel, le progrès, conçu comme une force extérieure qui ne nécessite ni volonté ni effort, devenant la projection dans l’avenir d’une société idéale ou d’un homme nouveau : l’espoir renaît alors, qui aboutira de nouveau au désenchantement et à la désespérance.Le XXe siècle avec ses crises, ses guerres, ses génocides… sera l’expression la plus évidente de cette déviation du sens du progrès vers ce nouvel espoir messianique. Mais cette nouvelle situation désespérée au sens philosophique du terme devrait conduire l’homme à se reprendre en main, à s’engager activement, seule réponse possible car efficace.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2005-2006 sur le thème "L'espoir". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : désespoir, destin et fatalisme, déterminisme, espérance, libre arbitre, philosophie hellénistique, progrès, raison
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La mort comme fondation des sociétés humaines
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 02-03-2005
/ Canal-U - OAI Archive
COIFFET Jean-Claude
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Les attitudes fondamentales des hommes et des cultures à l'égard de la mort se modifient dans l’histoire. Source de grands mythes et de croyances (immortalité, résurrection…) à l’époque pré-moderne, la mort perd, avec la rationalité et l’individualisme, tout fondement réel. L’homme la nie et la rejette devenant se faisant un individu a-mortel. Cette crise contemporaine de la mort qui s’intensifie avec les guerres mondiales du XX° siècle, guerres de sacrifice et guerres-massacre, est une cause du mal être de notre société : la mort est devenue inhumaine.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2004-2005 sur le thème "La mort - Regards croisés". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : anthropologie, mort, sociologie de la mort
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Demain : laïcité ou barbarie
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 31-03-2004
/ Canal-U - OAI Archive
COIFFET Jean-Claude
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Dans les années 70, la France bousculée par la crise de l’Etat-providence et un fort individualisme voit renaître de très anciens groupes d’appartenance. L’individu, isolé et fragilisé, se retranche dans des communautés qui demandent la reconnaissance de leur identité et des droits spécifiques: on est breton, basque, musulman… Parallèlement, on assiste à un retour aux pratiques sectaires et irrationnelles : le vide laissé par les religions traditionnelles et les idéologies est comblé par les sectes, les religions exotiques. Dans ce contexte d’extinction du moi au profit du nous communautaire, la laïcité perd de sa substance et le communautarisme barbare s’étend. A l’origine du débat actuel sur la laïcité, ces deux phénomènes mettent aujourd’hui en danger démocratie et Etat de droit français. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2003-2004 sur le thème "Demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : démocratie (aspect religieux), laïcité, religion et politique
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