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La coévolution
/ Mission 2000 en France
/ 07-01-2000
/ Canal-U - OAI Archive
COMBES Claude
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Les virus informatiques sont de plus en plus élaborés. Les anti-virus sont de plus en plus complexes. Telle est l'image moderne que l'on peut donner de la coévolution. La coévolution, c'est le processus sans fin dans lequel deux adversaires construisent sans cesse de nouvelles armes pour ne pas être distancé par "l'autre". Des exemples typiques de coévolution en biologie se trouvent dans les relations entre les agents pathogènes et leurs hôtes. La coévolution existe aussi dans les systèmes mutualistes, où chacun exploite l'autre. L'illustration la plus belle est celle des orchidées de Madagascar et de leurs papillons pollinisateurs. Les premières ont des tubes nectarifères de 30 cm de longueur et les seconds ont des trompes de 25 cm. L'allongement démesuré des nectaires et des trompes au cours de l'évolution s'explique seulement par un processus coévolutif qui avait été déjà entrevu par Charles Darwin. La question cruciale est celle du rôle de la coévolution dans le phénomène grandiose de l'évolution elle-même. N'est-elle qu'une anecdote, ou au contraire un mécanisme fondamental ? L'hypothèse dite de ""la Reine Rouge"" propose qu'elle est la base même de l'aventure de la vie. Avec l'homme apparaît une forme entièrement nouvelle de coévolution, non plus entre des objets vivants mais entre deux processus : le génome et la culture. Par leurs traditions culturelles, transmises de génération en génération, les hommes influencent de plus en plus fortement les processus de la sélection naturelle. Par exemple, les progrès de la médecine contrarient certainement la sélection des gènes de résistance aux maladies. Quant aux interventions directes sur le génome, elles relègueront les processus naturels au rang d'accessoires obsolètes. Mot(s) clés libre(s) : biodiversité, biologie animale, biologie des populations, coévolution, évolution, génétique, interaction durable, mutualisme, organisme hôte, parasite, parasitisme, symbiose
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La coévolution
/ Mission 2000 en France
/ 07-01-2000
/ Canal-u.fr
COMBES Claude
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Les virus informatiques sont de plus en plus élaborés. Les anti-virus sont de plus en plus complexes. Telle est l'image moderne que l'on peut donner de la coévolution. La coévolution, c'est le processus sans fin dans lequel deux adversaires construisent sans cesse de nouvelles armes pour ne pas être distancé par "l'autre". Des exemples typiques de coévolution en biologie se trouvent dans les relations entre les agents pathogènes et leurs hôtes. La coévolution existe aussi dans les systèmes mutualistes, où chacun exploite l'autre. L'illustration la plus belle est celle des orchidées de Madagascar et de leurs papillons pollinisateurs. Les premières ont des tubes nectarifères de 30 cm de longueur et les seconds ont des trompes de 25 cm. L'allongement démesuré des nectaires et des trompes au cours de l'évolution s'explique seulement par un processus coévolutif qui avait été déjà entrevu par Charles Darwin. La question cruciale est celle du rôle de la coévolution dans le phénomène grandiose de l'évolution elle-même. N'est-elle qu'une anecdote, ou au contraire un mécanisme fondamental ? L'hypothèse dite de ""la Reine Rouge"" propose qu'elle est la base même de l'aventure de la vie. Avec l'homme apparaît une forme entièrement nouvelle de coévolution, non plus entre des objets vivants mais entre deux processus : le génome et la culture. Par leurs traditions culturelles, transmises de génération en génération, les hommes influencent de plus en plus fortement les processus de la sélection naturelle. Par exemple, les progrès de la médecine contrarient certainement la sélection des gènes de résistance aux maladies. Quant aux interventions directes sur le génome, elles relègueront les processus naturels au rang d'accessoires obsolètes. Mot(s) clés libre(s) : évolution, parasitisme, parasite, organisme hôte, mutualisme, interaction durable, coévolution, biologie des populations, biologie animale, biodiversité, génétique, symbiose
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Darwin, dessine-moi
les parasites
/ 11-05-2007
/ Canal-U - OAI Archive
COMBES Claude
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En 2009, il y aura exactement 150 ans que Charles Darwin publiait le livre le plus influent de toute l'histoire de la biologie « On the Origin of Species by Means of Natural Selection or the Preservation of Favoured races in the Struggle for Life ». Un paradoxe maintes fois souligné est que l'ouvrage-phare de Darwin ne traite guère de la manière dont s'individualisent les espèces, comme le titre porterait à le croire, mais plutôt de l'adaptation, c'est à dire de la manière dont les êtres vivants occupent et exploitent leur environnement. D'autre part, les parasites sont quasi-absents de « L'Origine des Espèces ». Lorsqu'on feuillette les 604 pages de la plus récente édition française de poche, on ne rencontre le parasitisme que de la page 271 à la page 278. Encore n'est-il question que des coucous, puis des abeilles voleuses et des fourmis esclavagistes. Pas la moindre mention des bactéries, grégarines, coccidies, trématodes, cestodes, ni évidemment des champignons parasites. Bien sûr, l'explication est que les connaissances sur ces groupes étaient extrêmement réduites à l'époque de Darwin et que celui-ci ne pouvait disserter avec profit sur les adaptations à la vie parasitaire. Le parasitisme est universel. Si la vie a pris naissance il y a quelques 4 milliards d'années dans les environnements liquides de notre planète, elle n'a été capable de s'adapter à des environnements terrestres qu'il y a environ 420 millions d'années mais il est infiniment probable que, dès le début, des êtres vivants ont fait la conquête d'un troisième type d'environnement : le milieu vivant lui-même. Le succès du mode de vie parasitaire n'allait jamais se démentir pendant toute la durée de l'évolution car un hôte offre, à tout organisme qui sait l'exploiter, non seulement habitat et nourriture mais aussi un moyen efficace de dispersion. Maints travaux récents montrent que, dans les écosystèmes, chaque espèce a davantage de « natural enemies » parasites que de « natural enemies » prédateurs, quelle que soit sa position fonctionnelle dans la chaîne alimentaire.
Origine
CERIMES - SPI-EAO Canal-U Sciences de la Santé et du Sport
Générique
Auteur : Professeur Claude Combes (Perpignan) SCD médecine Mot(s) clés libre(s) : adaptation, adaptation graduelle, agression immunitaire, évasion immunitaire, évolution des espèces, exaptation, macromutation, Parasites, parasitisme, sélection naturelle
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