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Premières rencontres : Ethnographie et production du savoir par l'image
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 05-11-2014
/ Canal-u.fr
FICQUET Eloi, CEFAÎ Daniel, COLLEYN Jean-Paul, Severi Carlo, WINKIN Yves, LARCHER Jonathan, OXLEY Noémie, BECKER Howard, BLUNDO Giorgio
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Première Rencontres Annuelles d'Ethnographie de l'EHESS : Ethnographie et production du savoir par l'image. Gregory Bateson et Margaret Mead à Bali
5 novembre : 17h30-20h30
Amphithéâtre François Furet, 105 Bd Raspail, 75006 Paris
Mot de bienvenue
Giorgio BlundoPrésentation générale
Daniel Cefaï (formation sociologie) et Eloi Ficquet (formation anthropologie)
Table ronde
avec Howard S. Becker, Jean-Paul Colleyn, Carlo Severi et Yves Winkin.
Evénement organisé par Jonathan Larcher et Noémie Oxley Mot(s) clés libre(s) : photographie, anthropologie visuelle, enquête ethnographique, documentaire ethnographique
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Islams Africains - Eloi Ficquet
/ 11-10-2007
/ Canal-U - OAI Archive
FICQUET Eloi
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Quand l’islam, dès les premiers temps de son expansion, franchit la mer Rouge, pour conquérir d’autres terres et porter ses préceptes hors d’Arabie, ce n’est pas l’Afrique en tant que vaste entité continentale, s’affirmant comme vierge de toute influence, qu’il rencontre. Depuis les rivages de l’océan Indien jusqu’à ceux de l’Atlantique, en passant par la vallée du Nil, ce sont des entités politiques régionales puissantes, communiquant depuis plusieurs siècles avec le monde gréco-romain, et où le christianisme a des implantations fortes. Riches de leurs ressources hydrauliques et agricoles, ces sociétés sont séparées par des bandes de désert contrôlées par des groupes nomades vivant du commerce interstitiel.
Porté par le véhicule linguistique et culturel arabe, l’islam va instaurer de nouvelles communications et tendre à unifier ces territoires disjoints. C’est à travers l’islam que les contours de l’Afrique commencent à se dessiner et à être insérés dans les cadres de connaissance et de partage du monde. Tout en s’adaptant aux particularismes locaux, qui lui confèrent une grande variété de formes, cette religion conserve un socle de valeurs et de pratiques communes. Chacun de ses adeptes dispose d’un équipement moral lui permettant de (et l’incitant à) sortir des limites de sa localité pour circuler dans un espace ouvert dont il devient bâtisseur. Jusqu’à nos jours, cet espace musulman transfrontalier et transcontinental n’a cessé de s’élargir vers l’intérieur du continent : 45% des Africains seraient aujourd’hui de confession musulmane, représentant un quart des musulmans dans le monde. Bien établis sur toutes les franges du Sahara et sur les côtes orientales, leur influence diminue graduellement en Afrique forestière et en Afrique australe, n’excluant pas des implantations localisées, notamment urbaines, qui peuvent être très actives.
Sur la longue durée, les acteurs musulmans de l’histoire africaine ont particulièrement contribué à faire évoluer les logiques internes de leurs sociétés en fonction des contraintes et des opportunités externes, pour le meilleur et pour le pire. Leur prise d’intérêt a été non négligeable dans mise en place de l’exploitation des ressources africaines, ainsi que dans le fonctionnement de certains commerces d’esclaves. L’islam a aussi été un facteur de rassemblement structurant des résistances contre la colonisation européenne. Aujourd’hui les circuits économiques, les relais d’information et les modèles politiques liés aux cultures religieuses musulmanes agissent par des déterminations multiples dans les choix faits par de nombreuses sociétés africaines face aux enjeux contemporains. Mot(s) clés libre(s) : afrique, islam, religion
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