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ANARLF 2009 - Accidents hémorragiques aux héparines et dérivés
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
VIGUE Bernard
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Accidents hémorragiques aux héparines et dérivés.Résumé : Même s’il s’agit de l’héparine et de ses dérivés, l’antagonisation rapide d’un traitement anticoagulant est indispensable pour un patient qui présente une hémorragie menaçant le pronostic vital ou devant subir une chirurgie en urgence.Le sulfate de protamine réverse l'effet anti-IIa de l'héparine non fractionnée. L’antagonisation est bien codifiée : chaque mg de sulfate de protamine antagonise 100 UI d’héparine. Une dose maximum perfusée en 10 minutes de 50 mg de protamine suffit à la réversion de l'héparine en perfusion continue ou après une injection sous-cutanée. Le correction du temps de thrombine (TT) après protamine témoigne de l'efficacité de cette réversion. L'opportunité d'une nouvelle perfusion (demi-dose) de protamine sera réévaluée par un nouveau TT 60 minutes après la première injection.Concernant les héparines de bas poids moléculaire (HBPM), la protamine est indiquée mais l'efficacité de la réversion dépend des activités relatives anti-IIa et anti-Xa variables selon le type d’HBPM. En effet, la protamine n’antagonise que très partiellement l’activité anti-Xa. La dose de protamine dépend de la dose d'HBPM et du délai d’administration, le TT reflétant l'activité du facteur IIa. Plus la demi-vie d’une HBPM est longue, plus les réinjections de protamine sont nécessaires. Des cas cliniques ont décrit l'utilisation du facteur VII activé avec succès.Quant aux nouveaux anticoagulants (penta saccharides, inhibiteurs directs de la thrombine), aucun antidote efficace n’existe à ce jour. Seule des études sur volontaires sains suggèrent l’efficacité du facteur VIIa pour les penta saccharides. Par conséquent, devant l’absence d’antidote de ces nouveaux anticoagulants, un choix rigoureux s’impose sur le type d’anticoagulant et son monitorage afin de minimiser le risque de saignement.Auteur : Bernard VIGUE - AP-HP, CHU de Bicêtre, Département d'Anesthésie-Réanimation, Le Kremlin-Bicêtre, ParisSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, antagonisation, hémorragie, héparine, héparine de bas poids moléculaire, neurologie, penta saccharides, pharmacologie, réanimation
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ANARLF 2009 - Erythropoïétine et protection cérébrale
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
VELLY Lionel
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Erythropoïétine et protection cérébrale.Résumé : La découverte de l’existence de l’expression d’EPO et de son récepteur sur de nombreux autres types cellulaires incluant les cardiomyocytes, l’endothélium vasculaire ou plus récemment les cellules nerveuses a fait naître l’idée d’un effet extra-hématopoïétique de l’EPO, suggérant que l’EPO, par une action paracrine et/ou autocrine (synthèse et action locale), possède également un rôle cytoprotecteur. De cette hypothèse est né le concept d’un apport exogène d’EPO dans un but de protection tissulaire. Depuis, l’administration d’EPO recombinée humaine (rh-EPO) a fait la preuve de son efficacité sur différents modèles animaux d’ischémie rénale (Patel et coll., 2004) ou myocardique (Parsa CJ et coll., 2003). Dans le cadre plus spécifique du système nerveux central, outre un rôle physiologique de l’EPO endogène au cours de l’embryogénèse et de soutien en postnatal du tissu cérébral, une multitude de données expérimentales suggère un puissant effet neuroprotecteur de l’administration exogène d’rh-EPO. Cependant, cet effet n’est obtenu qu’avec de fortes doses d’rh-EPO (1000-30.000 UI/kg), très nettement supérieures à celles employées dans le traitement de l’anémie des insuffisants rénaux (500 UI/kg). Ces doses posent chez l’homme des problèmes de sécurité d’emploi et ont limité l’usage de la rh-EPO comme agent neuroprotecteur. Récemment, afin de palier à ces éventuels effets secondaires, des dérivés non hématopoïétiques de l’EPO ont été développés.Auteur : Lionel VELY – Service d’Anesthésie Réanimation, CHU Timone adultes Marseille.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, EPO, érythropoïétine, hormone, neurologie, pharmacologie, réanimation
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ANARLF 2009 - Statines et cerveau
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
PUYBASSET Louis
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Statines et cerveauRésumé : 1.Effets vasculaires : amélioration de la biodisponibilité du NO endogène, Up-régulation de la eNOS, (augmentation eNOS mRNA, protéine, et activité enzymatique). Autres mécanismes potentiels : amélioration de la fonction vasomotrice endothéliale, augmentation de l’activité fibrinolytique des cellules endothéliales, réduction du potentiel thrombogène, inhibition activité plaquettaire, inhibition de la prolifération des CML, amélioration de l’angiogenèse,2. Effets anti-inflammatoires3. Amélioration synaptogenèse et neurogenèse4. Effets anti-aptotiquesAuteur : Louis PUYBASSET - Unité de NeuroAnesthésie-Réanimation Département d’Anesthésie-Réanimation Hôpital Pitié-Salpêtrière ParisSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, cerveau, neurolésion, neurologie, neuroprotection, pharmacologie, réanimation, statine, traumatisme cranien
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ANARLF 2009 - Conférence de prestige : imagerie cérébrale
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 27-11-2009
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PICARD Luc
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Conférence de prestige : imagerie cérébrale du XXIème siècle.Résumé : Evolution de la « Neuro-Imagerie » au XXème siècle. Actuellement : comprendre et mesurer les bio signaux de neuro-imagerie, extraire l’information des bio signaux, bio signaux cognition et développement, bio signaux et affections neurologiques ou mentales.Auteur : Luc PICARD - Professeur Emérite, Président de la Fédération Mondiale de NeuroradiologieService de Neuroradiologie Diagnostique et Thérapeutique, Pôle Neuro Tête et Cou CHU de NancySCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, bio signaux, cognition, ischémie cérébrale, nano outils, neuro-imagerie, neurologie, neuroradiologie, pharmacologie, réanimation
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ANARLF 2009 - Autres neuroprotecteurs
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
PAYEN Jean François
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro-anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Autres neuroprotecteursRésumé : Le concept de neuroprotection sous-tend le projet thérapeutique de s’opposer à la mort neuronale induite par l’agression cérébrale. En traumatologie crânienne, ce concept s’applique aux lésions primaires (lésions axonales diffuses, contusions, hématomes) qui sont prévenues par l’emploi de casques, de ceintures de sécurité, d’airbag, et aux lésions secondaires. Celles-ci sont des altérations cellulaires, neurochimiques et métaboliques évoluant pour leur propre compte après la lésion initiale. Les lésions secondaires peuvent correspondre à l’aggravation des lésions initiales, par rupture de la barrière hémato-encéphalique (BHE), développement d’un œdème cérébral, apparition de zones d’ischémie. Elles peuvent aussi avoir une origine systémique, on parle alors d’agressions cérébrales secondaires d’origine systémique (ACSOS).A partir de résultats favorables obtenus sur des modèles animaux de TC, environ 50 essais cliniques ont été conduits depuis 1980 pour tester plus de 20 agents neuroprotecteurs. Malheureusement, les résultats sur le pronostic neurologique des patients ont été la plupart du temps décevants.Auteur : Jean François PAYEN - Anesthésie-Réanimation Hôpital Michallon CHU de Grenoble SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, cyclosporine, hormone, inflammation, ischémie cérébrale, neurologie, pharmacologie, progestérone, réanimation
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ANARLF 2009 - Pré conditionnement et cerveau
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
PANDIN Pierre
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Pré-conditionnement et cerveauRésumé : L'ischémie et l’épilepsie sont les maladies fréquentes avec comme principale conséquence la mort neuronale. Dans ce contexte, il n'y a pas de traitement disponible pour bloquer ou renverser le processus de mort neuronale. Malheureusement les succès en la matière observés en expérimental n’ont pu être reproduits en clinique humaine. C’est pour cela que les pistes d’une protection cérébrale préventive ont été de plus en plus considérées et explorées. Expérimentalement, une agression cérébrale modérée préalable, comme une ischémie limitée sans conséquence en elle-même, permet un mécanisme d’adaptation du cerveau lui-même lorsque survient un épisode ischémique potentiellement mortel. Ce processus est appelé pré-conditionnement ischémique. Ce même type de phénomène est observé lors d’une épilepsie. On parle alors de pré conditionnement épileptique mettant le cerveau dans un réel état de tolérance à l’épilepsie. D'autres situations comme l'hyperthermie ou la dépression cérébrale fonctionnelle diffuse augmentent également la résistance du cerveau aux effets néfastes des dommages ischémiques ou épileptiques. Enfin, ce que l’on appelle une tolérance croisée entre ischémie ou épilepsie et tout autre stimulus a été rapporté et tout particulièrement l’effet bénéfique de certains molécules comme les anesthésiques volatils, permettant de parler alors de pré conditionnement pharmacologique. Ceci ouvre le chemin à la recherche de cibles potentiellement utiles pour la protection cérébrale aiguë aussi bien que pour cette sorte de prévention thérapeutique.Auteur : Pierre PANDIN - Service d’Anesthésie Réanimation Cliniques Universitaires de Bruxelles – Hôpital Erasme Bruxelles BelgiqueSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, épilepsie, ischémie, neurologie, pharmacologie, pré-conditionnement, réanimation, tolérance
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ANARLF 2009 - Contrôle glycémique en neuro réanimation
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
ODDO Mauro
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Contrôle glycémique en neuro réanimation.Résumé : L’hyperglycémie est un facteur de mauvais pronostic après lésion cérébrale. Un contrôle glycémique par insulinothérapie endoveineuse est dès lors recommandé en neuroréanimation. Toutefois, la valeur cible optimale de glycémie plasmatique est toujours sujet à controverse. L’activité neuronale est en grande partie dépendante du glucose chez l’homme. Chez le sujet neurolésé, l’augmentation des besoins énergétiques et de l’utilisation du glucose peut entraîner une diminution de la disponibilité du glucose tissulaire cérébral. Dans ces circonstances, une baisse excessive de la glycémie plasmatique peut réduire davantage la concentration de glucose tissulaire et est susceptible d’aggraver la lésion cérébrale. Chez l’animal et chez l’homme, le seuil critique de glycémie plasmatique en-dessous duquel il existe un risque accru de déplétion en glucose cérébral et d’ischémie semble se situer aux environs de 6 mmol/L. Diverses études cliniques récentes conduites chez des patients monitorés par micro dialyse cérébrale ont démontré qu’une thérapie insulinique intensive visant une glycémie entre 4.5 et 6.0 mmol/L diminue la concentration de glucose tissulaire cérébral et augmente le risque d’ischémie cérébrale. De plus, par rapport à un traitement conventionnel, la thérapie insulinique intensive ne diminue pas la morbidité et la mortalité. L’ensemble de ces résultats, et l’absence de bénéfice démontré de la thérapie insulinique intensive dans d’autres populations de malades de soins intensifs, suggèrent qu’un contrôle glycémique moins agressif en neuroréanimation est préférable. Une cible de glycémie systémique comprise entre 6 et 8 mmol/L peut dès lors être recommandée chez le patient neuro-lésé.Dans ce contexte, la micro dialyse cérébrale constitue un moyen simple, utile et efficace pour mesurer le taux de glucose extracellulaire disponible après lésion cérébrale et pourrait permettre d’optimaliser le contrôle glycémique en neuroréanimation.Auteur : Mauro ODDO - Service de Médecine Intensive Adulte, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Université de Lausanne, Lausanne, SuisseSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, glucose, insuline, lésion cérébrale aiguë, micro dialyse cérébrale, neurologie, réanimation
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ANARLF 2009 - Traitements controversés dans l’état de mort encéphalique
/ Canal-U Médecine, CERIMES, Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MERTES Paul Michel
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Traitements controversés dans l’état de mort encéphalique (bétabloquants, hormonothérapie)Résumé : Description des différents aspects de l'état de mort encéphalique et des traitements du patient en vue d'une ablation d'organes optimale pour des transplantations. En effet, la transplantation d’organes représente la seule solution thérapeutique pour de nombreuses pathologies entraînant une perte de fonction irréversible d’organes vitaux. Les progrès majeurs réalisés au cours des 20 dernières années, tant dans le domaine des pathologies chroniques que dans celui de la transplantation, ont abouti à une augmentation significative du nombre de patients susceptibles de bénéficier de cette approche thérapeutique.De même, le nombre de retransplantations dues à des pertes de fonction de greffons, plusieurs années après une première greffe, a augmenté. Simultanément, la baisse importante de la mortalité accidentelle et de la mortalité par accident vasculaire cérébral conduit à une diminution du nombre total de donneurs potentiels. Bien que le nombre de prélèvements, grâce à une politique active de recensement des donneurs potentiels, soit actuellement en augmentation, une situation de pénurie durable s’est installée. Ainsi, si plus de 275000 européens vivent avec un organe transplanté, des milliers sont en attente d’un greffonAuteur : Paul Michel MERTES - Département d'Anesthésie-réanimation, CHU de Nancy ; INSERM U961, IFR- Biologie, Santé Faculté de Médecine, Vandoeuvre les NancySCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, bétabloquants, hormonothérapie, neurologie, pharmacologie, réanimation, transplantation d’organes
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ANARLF 2009 - Anesthésie pour le traitement des malformations artério-veineuse cérébrales
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 27-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
LEJEAN Lise
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Anesthésie pour le traitement des malformations artério-veineuse (MAV) cérébrales.Résumé : Les malformations artério-veineuses intracrâniennes (MAV) sont des anomalies de connexion entre une ou des artères et une ou des veines cérébrales sans interposition du lit capillaire normal. Leur origine exacte n’est pas connue. Il a été avancé qu’elles pourraient se constituer dans les premières semaines de la vie utérine et on ne leur connaît pas de forme familiale. Les recherches actuelles suggèrent une angiogenèse active et des modifications vasculaires chez l’adulte, en raison de facteurs antigéniques et/ou antiangiogéniques [1]. Ils seraient sous la dépendance de facteurs génétiques : génotype IL-6-174G…Des traitements par agents inhibant l’inflammation ou cytokinines pourraient être une voie thérapeutique d’avenir.Plusieurs considérations anesthésiques sont importantes à prendre en compte dans le domaine de la neuroradiologie interventionnelle : la protection contre l’irradiation, la durée des procédures, le froid (réchauffer le patient sur matelas ou par couverture), le silence (régler les alarmes), le stress des différents intervenants, la distance entre le patient et l’équipe anesthésique placée derrière la vitre de protection plombée, le maintien de l’immobilité du patient afin d’améliorer la qualité des images et de faciliter le geste, la gestion des traitements anticoagulants et la possibilité de réveil rapide en post procédure pour une évaluation neurologique.Les malformations artério-veineuses représentent une pathologie grave du sujet jeune. Selon leur mode de révélation, certaines requièrent un traitement neuroradiologique par voie endovasculaire. Dans ce cas, les particularités de l’anesthésie sont dominées par les contraintes de site et d’installation ainsi que par le risque hémorragique au cours de la procédure. Une attention toute particulière sera portée à la stabilité des grandes fonctions vitales au cours de l’anesthésie dont la réalisation et la surveillance nécessitent une parfaite collaboration d’équipe.Auteur : Lise LEJEAN - Unité de NeuroAnesthésie Réanimation Département d’Anesthésie Réanimation - Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière et Université Pierre et Marie Curie, ParisSCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, embolisation, inflammation, malformation artério-veineuse, MAV, neurologie, neuroradiologie, pharmacologie, réanimation
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ANARLF 2009 - Sérum salé hypertonique et HTIC
/ Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport, CERIMES
/ 26-11-2009
/ Canal-U - OAI Archive
GEERAERTS Thomas
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31ème journée de l’association de Neuro Anesthésie Réanimation de Langue Française (ANARLF). Thérapeutique en neuro anesthésie-réanimation.ANARLF 2009 Nancy – Sérum salé hypertonique et HTIC.Résumé : L’hypertension intracrânienne (HTIC) est fréquente après traumatisme crânien et associée à un pronostic péjoratif. L’osmothérapie est un des traitements de choix de l’HTIC. De nombreux arguments expérimentaux et cliniques viennent susciter un intérêt grandissant pour l’utilisation du sérum salé hypertonique dans l’HTIC. Le sérum salé hypertonique parait efficace pour diminuer l’HTIC consécutive à un œdème cérébral. L’objectif de cette revue est de clarifier les mécanismes d’actions du sérum salé hypertonique et d’en préciser l’efficacité et les effets indésirables chez l’homme dans les pathologies s’accompagnant d’HTIC.Auteur : Thomas GEERAERTS - Pôle d’Anesthésie Réanimation, GRCB 48, Université Paul-Sabatier, Hôpital Purpan, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse.SCD Médecine. Mot(s) clés libre(s) : accident vasculaire cérébral ischémique, ANARLF 2009 Nancy, anesthésie, HTIC, hypertension intracrânienne, neurologie, osmothérapie, réanimation, sérum salé hypertonique, SSH
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