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Sport et société
/ UTLS - la suite
/ 04-07-2002
/ Canal-U - OAI Archive
VIGARELLO Georges
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Le sport, le spectacle, le mythe. Jamais les héros de l'Olympe moderne n'ont été si glorifiés. Jamais ils n'ont été en revanche si épuisés de courir après la performance, transformés en « hommes sandwich » de la publicité contemporaine. Pour répondre à ce paradoxe, il faut mobiliser la réflexion historique, analyser le passage du « jeu » dans les sociétés d'Ancien Régime à l'invention du sport au 19e siècle. Le jeu ancien, à la fois pari et défi, moments volés aux temps sociaux de labeur et de culte, est métamorphosé une fois devenu « sport » dans la société d'Outre-Manche d'abord, dans la société française en suite. Ce sport dès la fin du 19e siècle une véritable contre-société calquant ses modèles méritocratiques et démocratiques sur ceux de notre société. Il se donne en miroir idéal. Il crée un mythe d'autant plus important que tendent à s'effacer par ailleurs transcendances et grands messages. Le sport « donne à croire ». il convient parfaitement aux exigences de l'image, du spectacle, de la réussite, de l'événement contemporains. Mais ses enjeux mêmes le soumettent à de nouvelles pressions : celles de l'argent, celles des médias. Ils favorisent dopage, trucages, malversations. Ce qui conduit à penser sans doute d'autres rapports entre le sport et la puissance publique. Ce qui conduit aussi à une attention toute particulière aux pratiques naissantes d'aujourd'hui. Mot(s) clés libre(s) : compétition, dopage, médias, performance, sports
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Dopage et sport - Laurent Grelot
/ UTLS au lycée
/ 18-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS au lycée
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Une conférence de l'UTLS au LycéeDopage et sport par Laurent Grelot, directeur de la Chaire " Société, Sport et Management", Université de la MéditerranéeLycée Pasquet (13 Arles) Mot(s) clés libre(s) : compétition, drogue, performance
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Soin et Sport Intensif. Impact du décalage des normes sur le dispositif sanitaire
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 06-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SIMON Serge, DUCLOS Martine, DEMONGEOT Isabelle
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* Le soin dans cet univers « hors normes ». L’impact du décalage des normes sur le dispositif sanitaire- Intervenants : Serge Simon (Bordeaux)Aspect psychologiqueMartine Duclos (Clermont Ferrand)Aspect somatique Isabelle Demongeot (Paris)Témoignage- Président / Modérateur : Jean-François Toussaint (Paris)Marginalisés et assujettis à des normes strictes de dépassement de soi et de performance, les sportifs sont soumis à des règles de vie et à des entraînements intensifs éprouvants. Mais quels rapports entretiennent-ils avec la douleur et la souffrance ? Faut-il souffrir pour être performant ? Les témoignages qu’apportent David Douillet et Serge Simon sont unanimes: de par ses valeurs et son idéologie, le milieu sportif intègre et banalise les sensations de douleur et de blessure. A force d’efforts et d’entraînements, la douleur devient même un indicateur de progrès : avoir mal, souffrir fait partie du contrat. Résistants à la douleur, les sportifs de haut niveau en deviennent des surhommes surprotégés car ils ont le devoir d’user de leurs corps sans jamais l’user.Mais la banalisation de la souffrance rend difficile le repérage et la reconnaissance des pathologies psychologiques et physiques. Reconnues comme normales malgré le cadre légal, certaines blessures échappent à la prise en charge sanitaire alors que ce qui est urgence sanitaire chez le non-sportif l’est tout autant chez le sportif de haut niveau. Mais peut-on remettre en cause un système qui fonctionne ? Mot(s) clés libre(s) : compétitions, douleur, entraînement, médecine du sport, performance, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, souffrance, sportifs, sports, surentraînement
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Actualités en psychopathologie du sport (Session 2)
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 05-06-2009
/ Canal-U - OAI Archive
SEZNEC Jean-Christophe, LINCHENEAU Pierre-Marie
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Sport Intensif et Maltraitance3e journées de Psychopathologie du sport4 & 5 juin 2009 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2 * Actualités en psychopathologie du sport (Session 2)- Intervenants : * Jean-Christophe Seznec (Psychiatre et Médecin du Sport, Paris)« La pratique chez les enfants d’un sport de haut niveau est-elle devenue une forme de maltraitance » * Pierre-Marie Lincheneau (Psychologue, C.H. Charles Perrens, Bordeaux)« Le sportif : un intellectuel ?» - Président / Modérateur : Stéphane Prétagut (Service d’addictologie du CHU de Nantes) Notre société hédoniste voit dans le sport un garant de santé et de bien-être. Pourtant l’activité sportive des enfants prend très souvent l’apparence d’un travail à temps plein : l’entraînement prend le pas sur le loisir. Doit-on imputer cette transformation aux exigences de performance de notre société et au désir des proches (parents, entraîneurs…) d’assouvir leur propre idéal ou ces déviances sont-elles inhérentes au sport ? Jean-Christophe Seznec et Pierre-Marie Lincheneau, respectivement psychiatre et psychologue nous livre leur analyse de ce problème, oscillant entre une vision sociologique du sport et un regard mythifié. Mot(s) clés libre(s) : compétitions, contrôle, dépassement de soi, discipline, enfants, entraînement, instrumentalisation du corps, maîtrise de soi, maltraitance, mythe sportif, performance, relations sportifs-entraîneurs, rôle parental, sport, surentraînement, travail, violenc
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La plasticité humaine ou le secret de la performance
/ UTLS - la suite
/ 20-06-2002
/ Canal-U - OAI Archive
RIEU Michel
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Les thèmes suivants sont successivement abordés : · Une description sommaire de la « machine animale », · Une brève analyse des termes : plasticité humaine et performance, · Le concept de la préparation à la performance et de l'entraînement physique, ·Un exemple concernant les objectifs et les résultats de l'entraînement en endurance. 1) La machine animale est une machine : à « traiter l'information », « transformer l'énergie » et à « dupliquer le code génétique ». Traiter l'information consiste à capter les signaux provenant d'une part du monde extérieur : c'est le rôle des cinq sens et du système nerveux de la vie de relation ; d'autre part du monde intérieur : c'est le rôle du système neuro-endocrinien (système nerveux autonome et glandes endocrine) responsable de la régulation de la vie végétative et du maintien de l'homéostasie et, plus généralement du vaste système de communication intercellulaire qui fait qu'aucune cellule du corps n'est indifférente au fonctionnement de l'organisme dans son ensemble. Transformer l'énergie revient à transformer, stocker puis, en fonction des besoins, libérer l'énergie potentielle contenue dans les aliments afin que, notamment, puisse se développer les phénomènes mécaniques de la contraction musculaire. Le rendement métabolique est assez faible car environ 80% de cette énergie potentielle est transformé en chaleur. L'ensemble des réactions chimiques qui, à partir des lipides (graisses) et des glucides (sucres), conduisent à produire de l'ATP (Adénosine Triphosphate) dont la dégradation fournit de l'énergie libre, peuvent se dérouler en présence d'oxygène (voies métaboliques aérobies) ou en son absence (voies métaboliques anaérobies). Plus la contraction musculaire est intense plus la consommation d'énergie est importante et plus le débit de renouvellement des molécules d'ATP doit être élevé. Dupliquer l'information génétique contenue dans les chromosomes permet d'orienter et d'accroître la synthèse des protéines de structure et/ou enzymatiques au niveau des organes ou des systèmes fonctionnels sur lesquels s'exercent les contraintes spécifiques de l'entraînement physique. 2) Plasticité et performance On peut définir la plasticité comme la capacité de l'individu à s'adapter à son environnement. Cette faculté d'adaptation possède des limites liées au patrimoine génétique c. à d. au génotype du sujet. La notion de performance dépend de l'activité considérée : du sport individuel (dont les performances sont très référencées) au sport d'équipe (dont le résultat collectif n'est pas le simple reflet des performances individuelles), l'importance accordée aux capacités : fonctionnelles énergétiques, de coordination motrice et mentales varie considérablement dans sa hiérarchie. 3) Dans le cadre de la préparation à la performance, l'entraînement physique a pour but, d'augmenter selon un plan bien déterminé, ces qualités : fonctionnelles (énergétiques), de coordination motrice (techniques), et mentale (lucidité, maîtrise de soi, sens de l'anticipation
). On distingue : - La préparation générale qui a pour objectif d'améliorer la force et l'endurance musculaire, la vitesse d'exécution du geste, la souplesse articulaire, l'efficacité du système cardio-vasculaire et la maîtrise de l'équilibre pondéral. - La préparation spécifique, d'autant plus prédominante que le sujet est expérimenté et la période de compétition proche, comprend la réalisation d'activités physiques analogues à celles pratiquées lors des compétitions. Une analyse détaillée et précise des différentes séquences qui composent ces activités physiques spécifiques ainsi que des qualités requises pour répondre le plus efficacement possible à leur réalisation font partie de l'élaboration d'un plan d'entraînement moderne. L'entraînement forme un tout composé de séances organisées d'exercices, entrecoupées de période de récupération d'une durée déterminée, pendant lesquelles se développent les processus d'adaptation. En fonction du phénotype considéré (par exemple amélioration de la capacité fonctionnelle énergétique aérobie) ces processus présentent des limites qui dépendent du génotype. 4) L'entraînement physique en endurance illustre cette démarche : Il est destiné aux sportifs réalisant des efforts de longue durée (marathon, cyclisme sur route, ski de fond
). Il peut s'agir d'un « entraînement par intervalles » (Interval training) fait d'une succession d'exercices de durée brève et d'intensité élevée ou d'un « entraînement par la distance » constituée d'effort d'intensité plus faible mais maintenus sur une longue durée. L'objectif est d'améliorer les capacités fonctionnelles énergétique aérobie des sujets. Celles-ci dépendent : de l'efficacité du transport de l'oxygène et de son utilisation par les muscles impliqués dans l'exercices considéré ; d'une réduction par ceux-ci, de la consommation du glycogène au profit de celle des lipides ; d'un perfectionnement des mécanismes de la thermorégulation corporelle ; d'une augmentation du rendement mécanique, c. à d. d'une diminution du coût énergétique du travail physique considéré. Ces modifications s'expriment : à la périphérie, par une modification des fibres musculaires concernées dont la vascularisation s'accroît ainsi que leur richesse en mitochondries qui contiennent d'importants enzymes oxydatifs alors que les protéines (notamment l'actine et la myosine) qui entrent dans la composition de leur appareil contractile changent de nature ; au niveau central, par une augmentation du volume cardiaque dont les parois et les cavités ventriculaires s'accroissent. Sur le plan de la coordination motrice des améliorations techniques apparaissent qui dans le cas, par exemple, de la course à pied, tendent à réduire son coût énergétique. La part de l'hérédité dans les capacités adaptatives de l'individu soumis à un entraînement physique est discutée en conclusion de l'exposé. Mot(s) clés libre(s) : biomécanique, compétition, entraînement physique, geste sportif, médecine du sport, performance sportive, physiologie humaine, plasticité, sport
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La « bulle sportive ». Les micros sociétés, l’élitisme, la marginalité
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 05-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MIGNON Patrick, CHAMALIDIS Makis
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* La « bulle sportive ». Les micros sociétés, l’élitisme, la marginalité- Intervenants : Patrick Mignon (Paris)Vivre dans le petit monde du sport d’éliteMakis Chamalidis (Paris)« Je ne veux pas me prendre la tête »- Président / Modérateur : Grégory Michel (Bordeaux)Fondée sur une idéologie structurante et protectrice forte, l’institution sportive a des effets régulateurs sur le comportement des sportifs qu’elle mobilise vers un idéal. Le sentiment d’appartenance à une communauté et d’engagement vers un objectif défini sont des valeurs qui offrent un cadre rassurant et stimulant. Mais à vouloir surprotéger, à vouloir trop donner, ne risque t-on pas de marginaliser et d’uniformiser le milieu sportif car nous le constatons déjà l’idéologie sportive a ses contreparties et ses ambivalences. Elle génère des angoisses sur la valeur : suis-je apte à atteindre cet idéal sportif ?, elle suggère une uniformisation des comportements et freine les échanges verbaux car la priorité c’est la performance. Tenus écartés des réalités du monde ordinaire et assujettis à des codes de comportement uniformes, les sportifs, en formation ou déjà confirmés, peuvent par la suite avoir du mal à trouver leurs repères à l’extérieur. L’idéologie sportive est donc, au même titre que le dopage ou l’isolement géographique, un facteur déterminant de la marginalisation des sportifs, elle est partie composante de la « bulle sportive ». Mot(s) clés libre(s) : aliénation sociale, compétitions, entraînement, isolement social, marginalité, médecine du sport, performance, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, sociologie du sport, sportifs, sports
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Dopage et sport - Patrick Mignon
/ UTLS au lycée
/ 17-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
MIGNON Patrick
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Une conférence de l'UTLS au LycéeLycée Henri Darras (62 Liévin)Dopage et sport par Patrick Mignon Mot(s) clés libre(s) : compétition, dopant, performance
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Compétition et performance
/ UTLS - la suite
/ 06-06-2002
/ Canal-U - OAI Archive
MIGNON Patrick
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Compétition et performance sont sans doute les mots qui définissent le mieux le sport. Le sport est en effet un univers de compétitions physiques institutionnalisées, démocratiquement organisées, aux règles unifiées et aux rencontres planifiées, ce qui le distingue des jeux qui l'ont précédé, comme l'en distinguent le goût du calcul, la valorisation du progrès et du dépassement, tout ce qui se trouve subsumé sous la catégorie de performance. De plus, prise dans son sens anglo-saxon, cette dernière ouvre vers une autre dimension fondamentale du sport contemporain, celle du spectacle : le sport, ou une bonne partie du sport, est une activité qui se déroule devant des spectateurs. Il y a, contenue dans ces deux mots, les éléments d'une dynamique interne qui permet de saisir ses évolutions. Les contraintes de la compétition et de la performance sont de puissants moteurs pour la rationalisation d'activités qui s'offrent, progressivement, à la réflexion des tacticiens, au regard des scientifiques, aux projets politiques et aux calculs économiques. Tout comme les aléas de la compétition ou la manière d'obtenir la performance recherchée peuvent permettre de rendre compte de l'engouement pour le spectacle sportif. Les catégories sportives nous intéressent donc aussi car ce sont des mots qui définissent notre temps, la compétition généralisée et l'obligation d'être performant, et qui nourrissent l'expérience de l'individu démocratique s'interrogeant sur la juste hiérarchie, sur l'égalité des chances ou sur les mérites respectifs de l'individu et du groupe dans la réussite sociale, ou encore sur la manière de répondre aux nouvelles exigences de l'autonomie, de la responsabilisation et de la compétitivité. Puisque les mots sont les mêmes, l'interrogation se porte sur les liens existant entre l'univers du sport et la société et sur la manière dont on peut les penser : miroir ? illusion ? modèle ? appareil idéologique d'état ? A travers la signification du concept de compétition, on peut apprécier en quoi il existe bien un monde du sport doté de valeurs spécifiques qu'on peut comparer mais qu'on ne saurait réduire à celles qui gouvernent l'économie ou la politique. Avec le concept de performance, c'est un autre problème qui est posé : celui de la place qu'on peut assigner dans une société à un univers qui se définit par le dépassement permanent et, de façon générale, le jeu avec les limites. Patrick Mignon Mot(s) clés libre(s) : compétitions, sports
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La « bulle sportive ». De l’exemplarité à la marginalité
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 05-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
LEVEQUE Marc, BRISSONNEAU Christophe, HARDELIN Daniel
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Sport intensif : Cultures de l’anormalité2ème journées de Psychopathologie du sport5 & 6 juin 2008 - CAPS / CHU de Bordeaux / Université Victor Segalen Bordeaux 2* La « bulle sportive ». De l’exemplarité à la marginalité- Intervenants : Marc Lévêque (Orléans)Effets et méfaits de l’idéologie sportiveChristophe Brissonneau (Paris)Du monde ordinaire vers le monde extraordinaire du haut niveau. Le choc des normesDaniel Hardelin (Font Romeu)Adolescents en Pôle Espoir à Font Romeu : un monde à part ?- Président / Modérateur : Joël Delplanque (Paris)Fondée sur une idéologie structurante et protectrice forte, l’institution sportive a des effets régulateurs sur le comportement des sportifs qu’elle mobilise vers un idéal. Le sentiment d’appartenance à une communauté et d’engagement vers un objectif défini sont des valeurs qui offrent un cadre rassurant et stimulant. Mais à vouloir surprotéger, à vouloir trop donner, ne risque t-on pas de marginaliser et d’uniformiser le milieu sportif car nous le constatons déjà l’idéologie sportive a ses contreparties et ses ambivalences. Elle génère des angoisses sur la valeur : suis-je apte à atteindre cet idéal sportif ?, elle suggère une uniformisation des comportements et freine les échanges verbaux car la priorité c’est la performance. Tenus écartés des réalités du monde ordinaire et assujettis à des codes de comportement uniformes, les sportifs, en formation ou déjà confirmés, peuvent par la suite avoir du mal à trouver leurs repères à l’extérieur. L’idéologie sportive est donc, au même titre que le dopage ou l’isolement géographique, un facteur déterminant de la marginalisation des sportifs, elle est partie composante de la « bulle sportive ». Mot(s) clés libre(s) : aliénation sociale, compétitions, entraînement, isolement social, marginalité, médecine du sport, performance, philosophie, psychologie, psychopathologie, relations sportifs-entraîneurs, sociologie du sport, sportifs, sports
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Les stratégies de coopétition
/ AUNEGE, CERIMES
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
LE ROY Frédéric
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Les approches classiques de la stratégie opposent la compétition à la coopération : les entreprises présentes dans une même industrie doivent choisir entre s’affronter ou coopérer. Dans une approche nouvelle, la stratégie de coopétition consiste à développer simultanément des relations de compétition et de coopération avec le même partenaire-adversaire. En adoptant une stratégie de coopétition, les entreprises bénéficient à la fois de la compétition qui les poussent à améliorer constamment leur offre et de la coopération qui leur permet d'avoir accès aux ressources du partenaire. Trois raisons principales expliquent le développement des stratégies de coopétition: la course à la taille mondiale, la course à la technologie et l'échec des fusions-acquisitions. Dans la course à la taille mondiale et à la technologie, il est rare qu'une entreprise dispose de toutes les ressources et compétences nécessaires en interne. Les échecs répétés des fusions-acquisition les poussent à rechercher des alliés, et bien souvent les meilleurs alliés sont leur concurrents. Les entreprises s'engagent alors dans des stratégies de coopétition. Ces stratégies sont à la fois potentiellement très performantes et très risquées, puisqu'elles consistent à partager de l'information et des connaissances avec ceux qui demeurent des concurrents. Pour autant ces stratégies se développent dans l'ensemble des secteurs d'activités et pour toutes les tailles d'entreprise. Mot(s) clés libre(s) : innovation, mondialisation, compétition, coopération, gestion, risque
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