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"Politiques de l'inimitié" - Discussion autour de l'ouvrage d'Achille Mbembe
/ FMSH Production
/ 03-05-2016
/ Canal-u.fr
VERGES Françoise, MBEMBE Achille
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Discussion animée par Françoise Vergès autour de l'ouvrage d'Achille Mbembe Politiques de l’inimitié (à paraître aux éditions La Découverte le 31 mars 2016).
Cet essai explore cette relation particulière qui s’étend sans cesse et se reconfigure à l’échelle planétaire : la relation d’inimitié. S’appuyant en partie sur l’œuvre psychiatrique et politique de Frantz Fanon, Mbembe montre comment, dans le sillage des conflits de la décolonisation du xxe siècle, la guerre – sous la figure de la conquête et de l’occupation, de la terreur et de la contre-insurrection – est devenue le sacrement de notre époque.
Cette transformation a, en retour, libéré des mouvements passionnels qui, petit à petit, poussent les démocraties libérales à endosser les habits de l’exception, à entreprendre au loin des actions inconditionnées, et à vouloir exercer la dictature contre elles-mêmes et contre leurs ennemis. L’essai pose, par-delà l’humanisme, les fondements d’une politique de l’humanité.
Dans cet essai brillant et brûlant d’actualité, Achille Mbembe s’interroge, entre autres, sur les conséquences de cette inversion, et les termes nouveaux dans lesquels se pose désormais la question des rapports entre la violence et la loi, la norme et l’exception, l’état de guerre, l’état de sécurité et l’état de liberté.
Dans le contexte de rétrécissement du monde et de son repeuplement à la faveur des nouveaux mouvements migratoires, l’essai n’ouvre pas seulement des pistes neuves pour une critique des nationalismes ataviques. Il pose également, par-delà l’humanisme, les fondements d’une politique de l’humanité.
Achille Mbembe est professeur d’histoire et de science politique à l’université de Witwatersrand à Johannesbourg (Afrique du Sud). Chercheur au Witwatersrand Institute for Social and Economics Research (WISER), il enseigne également au département français et à Duke University (aux États-Unis). Il est notamment l’auteur, à La Découverte, de Sortir de la grande nuit. Essai sur l’Afrique décolonisée (2010, 2013) et de Critique de la raison nègre (2013, 2015). Mot(s) clés libre(s) : civilisation, décolonisation, sciences politiques, histoire, démocraties
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Une périodisation par le politique : Révolution
/ Université Paris I Panthéon-Sorbonne
/ 18-05-2015
/ Canal-u.fr
ORY Pascal
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Afin de comprendre la politique du 20ème siècle, il faut également revenir sur la notion de Révolution mobilisée par les mouvements de libération des forces colonisées. La pensée révolutionnaire est ainsi au cœur de la politique du 20ème siècle, que l’on aborde notamment au travers du fascisme, mais aussi du communisme et des affrontements autour de la décolonisation.Cette vidéo est issue du MOOC "Découper le temps : les périodes de l'histoire". Mot(s) clés libre(s) : communisme, décolonisation, fascisme, totalitarisme
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Colonisation, décolonisation, postcolonialisme
/ UTLS - la suite, Mission 2000 en France
/ 03-11-2000
/ Canal-U - OAI Archive
M'BOKOLO Elikia
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A trois mots, trois concepts et toute une série de pratiques qu'ils désignent, approuvées bruyamment par les uns, rejetées avec force par les autres. A eux trois, ces mots pourraient à première vue résumer toute l'histoire de l'Afrique au XXème siècle, en même temps qu'ils semblent vouloir baliser les voies du devenir africain pour les temps à venir. A y regarder de plus près, découper le XXème siècle africain en ces trois séquences ne va pas sans problèmes. Si cette succession semble aller de soi, c'est parce qu'on sait, par expérience et par définition, que tout empire périra. Mais, quel contenu donner à la colonisation, en termes de durée et de processus mis en oeuvre ? Jusqu'à quel point peut-on souscrire à l'idée d'innovation radicale et positive sur laquelle elle a prétendu se fonder ? Et la décolonisation, comment procède-t-elle de la colonisation ? Comment les stratégies et les tactiques élaborées " en haut " par les pouvoirs locaux et métropolitains s'articulent-elles avec les diverses luttes menées à la fois " en haut " et " en bas ", dans ce qui constitue le centre et la périphérie de formations géopolitiques complexes ? Il apparaîtra alors que la notion commode de postcolonialisme ne se réduit pas à un après-colonisation. Plus qu'une mise en ordre de faits, dont beaucoup restent controversés, on propose ici des interrogations et des réflexions sur l'un des grands malentendus du XXème siècle. Mot(s) clés libre(s) : afrique, christianisme, civilisation, colonialisme, colonisation, décolonisation, esclavage, europe, postcolonialisme
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L'histoire depuis 1945
/ Mission 2000 en France
/ 24-10-2000
/ Canal-U - OAI Archive
HOBSBAWN Eric J.
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Impossible de comprendre l'histoire depuis 1945, et surtout la guerre froide qui domine la politique mondiale, sans tenir compte de la crise profonde qui, entre 1914 et 1945, avait bouleversé les structures de l'Europe du XIXe siècle (mais aussi le capitalisme global), et qui se prolonge après 1945 par la désintégration de ses empires. Dans la guerre froide il ne s'agit plus de survie des systèmes politiques et économiques en crise, mais d'un affrontement global de deux superpuissances militaires et idéologiques, bientôt stabilisé, sauf dans le Tiers Monde où il n'y a pas d'enthousiasme pour le capitalisme à l'occidentale, trop lié aux impérialistes. Au contraire, la guerre froide rend de plus en plus visible la fragilité des bases des systèmes socialistes, dont la majorité, privée de l'affrontement, s'effondre. Au demeurant le Monde depuis 1945 se transforme par une révolution mondiale (globalisée), économique, sociale et finalement culturelle, de loin plus puissante que celle rêvée ou redoutée par les combattants des guerres de religions laïques du XXe siècle : celle portée par le rythme accru, explosif, de la croissance productive, qui commence à se dessiner dans les années 1950 et qui continue. Mot(s) clés libre(s) : capitalisme, communisme, décolonisation, guerre froide, relations internationales
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043 - Un cas : militants anticolonialistes dans le Gard (1954-1962)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En 1954, les habitants du Gard, comme la plupart des Français, pensent que « l’Algérie c’est la France ». Seule une petite minorité accepte l’idée d’indépendance. L’aspiration à la paix cependant y est forte et un terrain favorable existe pour que se développe la conscience de la nécessité de la décolonisation dans ce département profondément marqué par le souvenir des Camisards et par la Résistance au nazisme.L’année 1955 ne connaît pas d’action marquante contre cette nouvelle guerre. Les élections sénatoriales du mois de juin ne s’en font même pas l’écho. Mais la guerre et son issue constitueront la toile de fond des élections législatives du 2 janvier 1956 avec les questions laïques et les revendications « poujadistes ». Le PCF, sans prononcer le mot « indépendance » dans sa première déclaration officielle du 8 novembre 1954, reconnaissait « le bien fondé de la revendication à la liberté du peuple algérien » et dénonçait la répression. Ses candidats font campagne contre « les opérations en Afrique du nord » et pour « la négociation avec les représentants qualifiés du peuple algérien ». Ceux du parti socialiste SFIO se prononcent pour « la négociation » et le Parti radical et radical-socialiste dénonce « les conséquences dramatiques » en Algérie. Deux députés communistes sont élus, un socialiste, un MRP et un « poujadiste ».Quelles furent les incidences, dans ce département marqué à gauche, du vote des pouvoirs spéciaux au Président du Conseil socialiste Guy Mollet, le 12 mars 1956 ? Très peu de voix s’élèvent alors dans le Gard contre cette décision prise par les socialistes, les communistes, les radicaux et le MRP. Le député « poujadiste » se prononce contre comme la droite et l’extrême-droite. Pourtant, les deux députés communistes, bien que présents le jour du vote, ne participent pas au scrutin, sans qu’on puisse en déduire qu’ils étaient en désaccord avec la décision de leur parti. Dans le bassin houiller des Cévennes la réaction sera au contraire très vive parmi les mineurs algériens (1 264 sur 14 764 mineurs au total) très politisés avec le MTLD et, dans leur majorité, syndiqués à la CGT. Mais cela n’entraînera pas de rupture et les liens perdureront entre le FLN, la CGT et les communistes. Le MNA ne réussira pas à s’implanter dans les Cévennes et le FLN sera massivement soutenu lors des grèves patriotiques, y compris pendant la grève de huit jours de janvier-février 1957 et au travers de l’ichtirâk. La répression fut terrible. Des patriotes algériens furent torturés dans le Gard en 1960.En 1956, le rappel sous les drapeaux des jeunes « disponibles », suscite un fort mouvement de colère avec occupation des gares SNCF. Les communistes et les protestants, y compris de nombreux pasteurs, sont en pointe dans ce mouvement initié par les mères de soldats. Les socialistes, élus et militants, y sont également nombreux et l’on peut affirmer que le vote des pouvoirs spéciaux par la gauche a permis ce rapprochement. Il n’en reste pas moins que ce vote a été utilisé par Guy Mollet pour aggraver la guerre. Trois maires communistes sont révoqués à la suite de ces actions et 36 militants poursuivis devant les tribunaux militaires. Une crise profonde va secouer le parti socialiste et entraîner la création du PSA qui deviendra le PSU auquel adhéreront neuf conseillers généraux socialistes gardois en 1958 et 1959.Le 4 mai 1958, un jeune ouvrier communiste d’Aigues-Mortes, Marc Sagnier, écrit au Président de la République son refus de combattre le peuple algérien « qui lutte pour son indépendance ». Il paiera son acte de 11 mois de bagne à Timfouchy. Lorsque des actions armées sont entreprises en 1958 contre des installations gardoises jugées stratégiques par le FLN, les deux députés communistes, anciens résistants eux-mêmes, ne les condamnent pas, contrairement à la direction nationale du PCF qui, ainsi que Francis Jeanson, avait mis en garde le FLN. Les années 1960, 1961 et 1962, sont rythmées par les crimes de l’OAS et les ripostes de plus en plus unitaires et massives des Gardois comme de l’ensemble des Français.Les accords d’Évian sont approuvés dans le Gard à 91 % (90,06 % au plan national), le pourcentage atteignant 94,5 % et 95 % dans les localités où les luttes pour la paix ont été les plus intenses. C’est une approbation massive de la paix sur la base de progrès de l’idée de décolonisation. 158 jeunes gardois ont perdu la vie dans cette guerre et nombreux sont ceux qui sont revenus marqués physiquement et moralement. Partis sans enthousiasme à une guerre qui n’était pas la leur, un certain nombre n’a pu échapper au climat de haine et de racisme dans lequel ils ont baigné durant 18 mois.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : accords d'évian (1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie), décolonisation, FLN, front de libération nationale (algérie), mouvements anti-impérialistes (gard), opinion publique, paix, partis politiques (france), relations extérieures
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042 - Politiques, militaires, intellectuels français.
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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De la guerre d’Indochine à la guerre d’Algérie : continuités et ruptures par Alain RuscioColonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Cela peut paraître aller de soi : avant la guerre d’Algérie (1954-1962), les Français, civils et militaires, responsables et « hommes de la rue », ont agi et réagi lors de la guerre d’Indochine (1945-1954). L’Empire colonial, comme le Premier Empire, a connu ses « Cent-Jours » : ceux qui ont séparé la signature des accords de Genève (20 juillet 1954) de la Toussaint algérienne. Et pourtant, assez rares sont les études qui mettent en relief ces parcours.Que ce soit pour les politiques, les intellectuels ou, ô combien, les militaires, la description des actions et réactions de la période de cette première guerre de décolonisation et la comparaison avec les actions et réactions des mêmes à propos de l’Algérie sont riches d’enseignements. Si certains hommes ont disparu de la scène publique après 1954, d’autres, actifs pendant la guerre d’Indochine, ont eu un rôle de premier plan durant celle d’Algérie.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), colonies, décolonisation, impérialisme, indochine française, intellectuels (activité politique), opinion publique
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2 -Tiers-monde – De la décolonisation à la guerre froide. La question des régimes politiques du tiers-monde
/ Canal-u.fr
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2 - Tiers-monde – De la décolonisation à la guerre froide
Journée d’études organisée par le CESPRA et la Société des Amis de Raymond Aron
2e table ronde : La question des régimes politiques du tiers-mondePrésident de séance : Gilles Bataillon
- Quelle définition politique du tiers-monde ? : Danilo Martucelli, professeur de sociologie, université Paris Descartes
- Religions séculières et populisme latino-américain. Raymond Aron, Gino Germani et le péronisme en Argentine : Daniela Slipak, chercheur, UNSAM-CONICET.En guise de conclusion : relectures commentées de « Démocratie et totalitarisme »
Président de séance : Bernard Manin, directeur d’études, EHESS-Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Démocratie et totalitarisme : une lecture latino-américaniste : Vincent Bloch, docteur en sociologie de l’EHESS, chercheur associé au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Le totalitarisme chinois, réplique du totalitarisme soviétique : Lucien Bianco, directeur d’études émérite, EHESS-Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine Mot(s) clés libre(s) : décolonisation, régimes politiques
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1 - Tiers-monde : De la décolonisation à la guerre froide
Guerres d’indépendances, guerres subversives, empires
/ Canal-u.fr
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JE Raymond Aron 2014 Tiers-monde – De la décolonisation à la guerre froide
Journée d’études organisée par le CESPRA et la Société des Amis de Raymond Aron
EHESS – Amphithéâtre François Furet, 105 Bd Raspail, 75006 Paris
Enregistré le lundi 23 juin 2014
Sans jamais consacrer d’ouvrage spécifique à la question du tiers-monde, Aron n’en pas moins développé une série de réflexions fondamentales sur la question coloniale et plus encore sur la question des guerres insurrectionnelles et la nature des régimes politiques du tiers-monde. L’affaire est évidente à parcourir son œuvre de journaliste et d’écrivain politique ; que l’on pense à ses réactions et à ses analyses au jour le jour, des prémisses de la décolonisation à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, des deux guerres d’Indochine ou à ses deux livres sur le conflit algérien. Elle ne l’est pas moins si l’on relit ses ouvrages consacrés aux conflits contemporains et à la théorie de la guerre ou aux relations internationales, ou enfin ceux nés de ses cours de la Sorbonne sur les changements sociopolitiques advenus dans la seconde moitié du XXe siècle. De même développe-t-il dans ses ouvrages sur la guerre et la théorie des relations internationales une réflexion particulièrement subtile sur la nature des guerres insurrectionnelles et leur insertion partielle ou totale dans la guerre froide, comme sur les aspirations des nouveaux États indépendants ou les rapports développés par la « République impériale » avec l’Asie et l’Amérique latine. Le propos de cette journée sera de reprendre ces réflexions souvent oubliées de Raymond Aron pour montrer comment elles ouvrent des pistes novatrices non seulement pour qui cherche à comprendre la nature des régimes politiques en Asie en Afrique ou en Amérique latine durant la deuxième moitié du XXe siècle mais tout autant la nature des régimes politiques contemporains tant en Asie qu’en Afrique ou en Amérique latine.
– Présentation de la journée d’études par Gilles Bataillon, directeur d’études, EHESS-Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
– 1ère table ronde : Guerres d’indépendances, guerres subversives, empires
Président de séance : Pierre Manent, directeur d’études, EHESS-Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Raymond Aron et l’Algérie : Paul Thibaud, philosophe, ancien directeur de la revue Esprit
- Raymond Aron, analyste des guerres du Vietnam et de la guerre de Corée : Marie Danielle Demelas, professeur émérite, université Paris 3 et Ivan Cadeau, officier-historien au Service historique de la Défense.
- Les Etats-Unis et l’Amérique latine : relecture de République impériale : Gilles Bataillon, directeur d’études, EHESS- Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron
- Le génocide comme guerre totale : Rwanda 1994, Hélène Dumas, docteur en histoire de l’EHESS, ATER Mention Etudes politiques Mot(s) clés libre(s) : décolonisation, régimes politiques
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