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013 - Discussion autour des thèmes
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI-FOURNEL Michelle, HAGE Julien, PUDAL Bernard
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Maspero et l’édition politique en 1968 La question pédagogique Colloque Mai 68 en quarantaine Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : émeutes, félix guattari (19030-1992), féminisme, France (1968), gilles deleuze (1925-1995), histoire universelle (1945-1970), lutte des classes, mai 68, mouvements sociaux (1945-1970), pensée libertaire
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001 - Présentation du colloque Mai 68 en quarantaine
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
WINKIN Yves
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Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Ouverture du colloque La classe politique prise de panique en mai 1968 : Comment la guerre civile fut évitée ?Entre l’ancien et le nouveau : les grèves ouvrières de mai-juin 68 Recompositions de l’extrême-gauche dans l’après-68 Quand des paysans deviennent « soixante-huitards ». Conversions politiques et subversion des normes professionnelles Les féminismes des années 1970, entre théories et pratiques Discussion Maspero et l’édition politique en 1968La question pédagogiqueDiscussion La question de l’autorité et la restauration Discussion De toutes les couleurs, peinture d’histoire Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Ouverture session Les transformations de la philosophie française et le legs de 68 : les enjeux politiques du tournant des années 1970-1980 Discussion Révolte, insurrection, soulèvement : analyse de quelques modèles de lutte DiscussionMarxisme hétérodoxe et pensée libertaireDiscussion Avec et contre la théorie critique au nom de 68 Discussion Éros récidive Le lacano-marxisme de Deleuze et de Guattari Discussion Faire lever les devenirs : la question du devenir-révolutionnaire chez Gilles DeleuzeDiscussionFoucault et les " années 68 "Effets artistiques et littéraires de Mai 68. Transformations plastiques, déstabilisations génériques, nouveaux dispositifs de créationDu cinéma direct au documentaire : les évolutions du cinéma militant Un ciel enfermé dans l’eau/juin 1968 Du temps des ’’avant-gardes’’"Nous n’écrirons pas les Mémoires d’un âne" Modèles critiques et pratiques sonores Kiaï ! (écritures / impacts / action) Clôture du colloque Clôture Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : émeutes, félix guattari (19030-1992), féminisme, france (1968), gilles Deleuze (1925-1995), histoire, histoire universelle (1945-1970), lutte des classes, mai 68, mouvements sociaux (1945-1970), pensée libertaire
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Défaire l'Empire
1ère partie : Le spectre colonial (4)
Sarah Demart : « L'impensé des sujets postcoloniaux dans une périphérie impériale: le cas
des Congolais en Belgique »
/ Thomas GUIFFARD, Malek BOUYAHIA, Franck FREITAS, Karima RAMDANI
/ 29-06-2015
/ Canal-u.fr
VERMEREN Pauline, IRRERA Orazio, DEMART Sarah, KIAN Azadeh
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Journée d’études organisée par Malek Bouyahia, Franck Freitas et Karima Ramdani (Cresppa-GTM/Gral)La pensée postcoloniale, dans son éclatement épistémique, a ceci d’unique qu’elle est une critique du décentrement. En somme elle propose de prendre le contre-pied d’un récit historique qui a fait le choix d’adopter une interprétation téléologique, en mettant de côté les ruses du pouvoir ou la capacité de son rapport à se reconfigurer malgré les prétentions du Progrès. Une des manières d’endosser et d’habiter la postcolonialité est de penser à partir justement de la marge. Il résulte de ce travail, de nouvelles perspectives heuristiques qui exhument et mettent en exergue des récits, y compris ceux des dominants, et de les relire à l’aulne d’une perspective et d’un positionnement infâme.
La journée d’études posera dans un premier temps la question de ce que peut être un objet postcolonial, sa spécificité et/ou son lien avec les traditions épistémiques avec lesquelles il dialogue et/ou est en rupture. C’est aussi poser la question de la place de ces nouvelles figures que sont l’EtrangerE, l’ImmigréE, le/la FrançaisE mal néEs, … dans les sciences sociales ? Quel rôle pour les études postcoloniales ? Comment étudier ces objets flottants et comment se positionner face à l’accusation de partialité et de non-scientificité ?
La cinquième séance du séminaire « Limites Frontières » prolongera cette réflexion en posant la question de l’entrecroisement du féminisme et du postcolonialisme. En effet, dans le contexte français, le processus de décolonisation du féminisme initié il y a plusieurs années à l’occasion de crises politiques n’a pas pour autant résolu l’inattention portée aux voix des féministes migrantes ou descendantes des colonisations modernes. Les positionnements de ces dernières, à la croisée de multiples rapports de domination, longtemps impensés et ignorés, constituent-ils la perspective d’un « féminisme postcolonial » ? Comment l’institutionnalisation du féminisme et l’instrumentalisation du genre à des fins néocoloniales ont-elles affecté, au cours du temps, la production des savoirs féministes postcoloniaux, ainsi que les liens entre études féministes et études postcoloniales, mais aussi entre espaces de la recherche et espaces militants ? Mot(s) clés libre(s) : féminisme, postcolonialisme
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Défaire l'Empire
1ère partie : Le spectre colonial (3)
Pauline Vermeren : « Interroger la critique postcoloniale face au silence
sur la race en France »
/ Thomas GUIFFARD, Malek BOUYAHIA, Franck FREITAS, Karima RAMDANI
/ 29-06-2015
/ Canal-u.fr
VERMEREN Pauline, IRRERA Orazio, DEMART Sarah, KIAN Azadeh
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Journée d’études organisée par Malek Bouyahia, Franck Freitas et Karima Ramdani (Cresppa-GTM/Gral)La pensée postcoloniale, dans son éclatement épistémique, a ceci d’unique qu’elle est une critique du décentrement. En somme elle propose de prendre le contre-pied d’un récit historique qui a fait le choix d’adopter une interprétation téléologique, en mettant de côté les ruses du pouvoir ou la capacité de son rapport à se reconfigurer malgré les prétentions du Progrès. Une des manières d’endosser et d’habiter la postcolonialité est de penser à partir justement de la marge. Il résulte de ce travail, de nouvelles perspectives heuristiques qui exhument et mettent en exergue des récits, y compris ceux des dominants, et de les relire à l’aulne d’une perspective et d’un positionnement infâme.
La journée d’études posera dans un premier temps la question de ce que peut être un objet postcolonial, sa spécificité et/ou son lien avec les traditions épistémiques avec lesquelles il dialogue et/ou est en rupture. C’est aussi poser la question de la place de ces nouvelles figures que sont l’EtrangerE, l’ImmigréE, le/la FrançaisE mal néEs, … dans les sciences sociales ? Quel rôle pour les études postcoloniales ? Comment étudier ces objets flottants et comment se positionner face à l’accusation de partialité et de non-scientificité ?
La cinquième séance du séminaire « Limites Frontières » prolongera cette réflexion en posant la question de l’entrecroisement du féminisme et du postcolonialisme. En effet, dans le contexte français, le processus de décolonisation du féminisme initié il y a plusieurs années à l’occasion de crises politiques n’a pas pour autant résolu l’inattention portée aux voix des féministes migrantes ou descendantes des colonisations modernes. Les positionnements de ces dernières, à la croisée de multiples rapports de domination, longtemps impensés et ignorés, constituent-ils la perspective d’un « féminisme postcolonial » ? Comment l’institutionnalisation du féminisme et l’instrumentalisation du genre à des fins néocoloniales ont-elles affecté, au cours du temps, la production des savoirs féministes postcoloniaux, ainsi que les liens entre études féministes et études postcoloniales, mais aussi entre espaces de la recherche et espaces militants ? Mot(s) clés libre(s) : féminisme, postcolonialisme
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Défaire l'Empire
1ère partie : Le spectre colonial (2)
Orazio Irrera : « L'alèthurgie orientaliste: discours et subjectivation
dans L'Orientalisme de Said »
/ Thomas GUIFFARD, Malek BOUYAHIA, Franck FREITAS, Karima RAMDANI
/ 29-06-2015
/ Canal-u.fr
VERMEREN Pauline, IRRERA Orazio, DEMART Sarah, KIAN Azadeh
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Journée d’études organisée par Malek Bouyahia, Franck Freitas et Karima Ramdani (Cresppa-GTM/Gral)La pensée postcoloniale, dans son éclatement épistémique, a ceci d’unique qu’elle est une critique du décentrement. En somme elle propose de prendre le contre-pied d’un récit historique qui a fait le choix d’adopter une interprétation téléologique, en mettant de côté les ruses du pouvoir ou la capacité de son rapport à se reconfigurer malgré les prétentions du Progrès. Une des manières d’endosser et d’habiter la postcolonialité est de penser à partir justement de la marge. Il résulte de ce travail, de nouvelles perspectives heuristiques qui exhument et mettent en exergue des récits, y compris ceux des dominants, et de les relire à l’aulne d’une perspective et d’un positionnement infâme.
La journée d’études posera dans un premier temps la question de ce que peut être un objet postcolonial, sa spécificité et/ou son lien avec les traditions épistémiques avec lesquelles il dialogue et/ou est en rupture. C’est aussi poser la question de la place de ces nouvelles figures que sont l’EtrangerE, l’ImmigréE, le/la FrançaisE mal néEs, … dans les sciences sociales ? Quel rôle pour les études postcoloniales ? Comment étudier ces objets flottants et comment se positionner face à l’accusation de partialité et de non-scientificité ?
La cinquième séance du séminaire « Limites Frontières » prolongera cette réflexion en posant la question de l’entrecroisement du féminisme et du postcolonialisme. En effet, dans le contexte français, le processus de décolonisation du féminisme initié il y a plusieurs années à l’occasion de crises politiques n’a pas pour autant résolu l’inattention portée aux voix des féministes migrantes ou descendantes des colonisations modernes. Les positionnements de ces dernières, à la croisée de multiples rapports de domination, longtemps impensés et ignorés, constituent-ils la perspective d’un « féminisme postcolonial » ? Comment l’institutionnalisation du féminisme et l’instrumentalisation du genre à des fins néocoloniales ont-elles affecté, au cours du temps, la production des savoirs féministes postcoloniaux, ainsi que les liens entre études féministes et études postcoloniales, mais aussi entre espaces de la recherche et espaces militants ? Mot(s) clés libre(s) : féminisme, postcolonialisme
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Défaire l'Empire
1ère partie : Le spectre colonial (1)
Présentation par Azadeh Kian
/ Thomas GUIFFARD, Malek BOUYAHIA, Franck FREITAS, Karima RAMDANI
/ 29-06-2015
/ Canal-u.fr
VERMEREN Pauline, IRRERA Orazio, DEMART Sarah, KIAN Azadeh
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Journée d’études organisée par Malek Bouyahia, Franck Freitas et Karima Ramdani (Cresppa-GTM/Gral)La pensée postcoloniale, dans son éclatement épistémique, a ceci d’unique qu’elle est une critique du décentrement. En somme elle propose de prendre le contre-pied d’un récit historique qui a fait le choix d’adopter une interprétation téléologique, en mettant de côté les ruses du pouvoir ou la capacité de son rapport à se reconfigurer malgré les prétentions du Progrès. Une des manières d’endosser et d’habiter la postcolonialité est de penser à partir justement de la marge. Il résulte de ce travail, de nouvelles perspectives heuristiques qui exhument et mettent en exergue des récits, y compris ceux des dominants, et de les relire à l’aulne d’une perspective et d’un positionnement infâme.
La journée d’études posera dans un premier temps la question de ce que peut être un objet postcolonial, sa spécificité et/ou son lien avec les traditions épistémiques avec lesquelles il dialogue et/ou est en rupture. C’est aussi poser la question de la place de ces nouvelles figures que sont l’EtrangerE, l’ImmigréE, le/la FrançaisE mal néEs, … dans les sciences sociales ? Quel rôle pour les études postcoloniales ? Comment étudier ces objets flottants et comment se positionner face à l’accusation de partialité et de non-scientificité ?
La cinquième séance du séminaire « Limites Frontières » prolongera cette réflexion en posant la question de l’entrecroisement du féminisme et du postcolonialisme. En effet, dans le contexte français, le processus de décolonisation du féminisme initié il y a plusieurs années à l’occasion de crises politiques n’a pas pour autant résolu l’inattention portée aux voix des féministes migrantes ou descendantes des colonisations modernes. Les positionnements de ces dernières, à la croisée de multiples rapports de domination, longtemps impensés et ignorés, constituent-ils la perspective d’un « féminisme postcolonial » ? Comment l’institutionnalisation du féminisme et l’instrumentalisation du genre à des fins néocoloniales ont-elles affecté, au cours du temps, la production des savoirs féministes postcoloniaux, ainsi que les liens entre études féministes et études postcoloniales, mais aussi entre espaces de la recherche et espaces militants ? Mot(s) clés libre(s) : féminisme, postcolonialisme
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009 - Discussion
/ ENS-LSH/SCAM
/ 22-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SOMMIER Isabelle, GOBILLE Boris, ACHIN Catherine, NAUDIER Delphine
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Session Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque Mai 68 en quarantaine Recompositions de l’extrême-gauche dans l’après-68 Quand des paysans deviennent « soixante-huitards ». Conversions politiques et subversion des normes professionnelles Les féminismes des années 1970, entre théories et pratiques Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : élections, émeutes, extrême gauche (1970-….), félix guattari (1930-1992), féminisme (1970-....), France (1968), guerre civile, lutte des classes, mai 68, maoïsme, mouvement de libération des femmes (France), mouvement féministe, mouvement ouvrier, mouveme
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Pour l'histoire des femmes et du Genre / Florence Rochefort
/ Bruno BASTARD, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 05-04-2012
/ Canal-u.fr
ROCHEFORT Florence
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Pour l'histoire du des femmes et du Genre / Florence Rochefort. In journée d'études "Le genre en images. Approches historiques et lectures critiques des sources iconographiques" organisée par les laboratoires FRAMESPA et PLH-ERASME, Université Toulouse II-Le Mirail, 5 avril 2012.Dans cette communication Florence Rochefort présente le fonds photographique de la bibliothèque Marguerite Durand, constitué à la fin du XIXe siècle pour la mémoire des femmes et du féminisme, départ d'une réflexion sur la photographie considérée, depuis environ une vingtaine d'années, comme une source pour l'étude de l’histoire des femmes et du genre. Elle présente des photographies exposées ayant fait l’objet d’un catalogue [Photo, femmes, féminisme : 1860-2010, 2010] selon trois corpus :- portraits de Communardes photographiées en prison par Eugène Appert, des femmes dont l'image légendée indique le métier, parmi lesquelles Louise Michel.- portraits de femmes artistes : la Castiglione (par Pierson), l'écrivaine Colette, l'actrice Sarah Bernard, George Sand (par Nadar), la danseuse Cléo de Mérode, de femmes en habillées en homme comme Jane Dieulafoy, la peintre Rosa Bonheur ou l'écrivaine Marc de Montifaud (d'autres images ici), Sylvia Beach et Adrienne Monnier (photographiées par Gisèle Freund), etc. - portraits de militantes féministes : la fondatrice de la franc-maçonnerie mixte Maria Deraismes, Hubertine Hauclert (une des premières féministes), la première française psychiatre Madeleine Pelletier (voir un autre image ici), Nelly Roussel (avec sa fille).«L’étude de ces photographies permet d’aborder la construction de la féminité, avec ses codes, en terme de visualité : il faut analyser le visible, comprendre comment celui-ci est construit, reçu et perçu.» (Extrait de Compte-rendu de la journée d'étude par Agathe Roby, Les Cahiers de Framespa, 10, 2012). Mot(s) clés libre(s) : mouvement féministe, image de la femme (dans l'art), photographie et histoire, étude sur le genre (dans l'art)
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L'égalité femme-homme, mon oeil - Florentine Rey
/ UTLS au lycée
/ 14-11-2011
/ Canal-U - OAI Archive
REY Florentine
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L'égalité femme-homme, mon oeil - Florentine Rey Mot(s) clés libre(s) : féminisme, inégalité
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Défaire l'Empire
2ème partie : Table ronde « Féminismes et critiques postcoloniales » (2)
/ Thomas GUIFFARD, Malek BOUYAHIA, Franck FREITAS
/ 29-06-2015
/ Canal-u.fr
RAMDANI Karima, DAYAN-HERZBRUN Sonia, DAVIS Anette, OMANKOY Sharone
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Journée d’études organisée par Malek Bouyahia, Franck Freitas et Karima Ramdani (Cresppa-GTM/Gral)La pensée postcoloniale, dans son éclatement épistémique, a ceci d’unique qu’elle est une critique du décentrement. En somme elle propose de prendre le contre-pied d’un récit historique qui a fait le choix d’adopter une interprétation téléologique, en mettant de côté les ruses du pouvoir ou la capacité de son rapport à se reconfigurer malgré les prétentions du Progrès. Une des manières d’endosser et d’habiter la postcolonialité est de penser à partir justement de la marge. Il résulte de ce travail, de nouvelles perspectives heuristiques qui exhument et mettent en exergue des récits, y compris ceux des dominants, et de les relire à l’aulne d’une perspective et d’un positionnement infâme.
La journée d’études posera dans un premier temps la question de ce que peut être un objet postcolonial, sa spécificité et/ou son lien avec les traditions épistémiques avec lesquelles il dialogue et/ou est en rupture. C’est aussi poser la question de la place de ces nouvelles figures que sont l’EtrangerE, l’ImmigréE, le/la FrançaisE mal néEs, … dans les sciences sociales ? Quel rôle pour les études postcoloniales ? Comment étudier ces objets flottants et comment se positionner face à l’accusation de partialité et de non-scientificité ?
La cinquième séance du séminaire « Limites Frontières » prolongera cette réflexion en posant la question de l’entrecroisement du féminisme et du postcolonialisme. En effet, dans le contexte français, le processus de décolonisation du féminisme initié il y a plusieurs années à l’occasion de crises politiques n’a pas pour autant résolu l’inattention portée aux voix des féministes migrantes ou descendantes des colonisations modernes. Les positionnements de ces dernières, à la croisée de multiples rapports de domination, longtemps impensés et ignorés, constituent-ils la perspective d’un « féminisme postcolonial » ? Comment l’institutionnalisation du féminisme et l’instrumentalisation du genre à des fins néocoloniales ont-elles affecté, au cours du temps, la production des savoirs féministes postcoloniaux, ainsi que les liens entre études féministes et études postcoloniales, mais aussi entre espaces de la recherche et espaces militants ? Mot(s) clés libre(s) : féminisme, postcolonialisme
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