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Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives. Ouverture du colloque
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ Canal-u.fr
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Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives. Ouverture du colloque organisé par le laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.L’éducation inclusive est fondée sur le droit à une éducation de qualité pour tous qui réponde aux besoins d’apprentissage fondamentaux
et enrichisse l’existence des apprenants. Elle s’inscrit dans un mouvement international qui met en avant les principes de non-discrimination ou de reconnaissance des droits de la personne handicapée, dans le prolongement des principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Afin de valoriser l’égalité des chances, les législateurs de
différents pays proposent de prendre en compte les besoins des apprenants en situation de handicap en créant des parcours de scolarisation personnalisés et des dispositifs de formation et d’évaluation adaptés. Ces directives impliquent en général d’importants infléchissements et changements tant au niveau des systèmes éducatifs, des dispositifs pédagogiques que des pratiques professionnelles des acteurs. Au cours de ce colloque, 3 axes de réflexion sont privilégiés : 1. La question de l’égalité et de l’équité est interrogée en prenant appui sur les propositions de l’Agence européenne pour le développement de l’éducation des personnes présentant des besoins particuliers : « La mise en œuvre, au sein de l’enseignement ordinaire, d’une méthode d’évaluation qui vise à accompagner le mieux et le plus loin possible les élèves dans leurs apprentissages. L’objectif général de l’évaluation est de promouvoir l’inclusion de tous les élèves présentant un risque d’exclusion, y compris les élèves présentant des besoins éducatifs particuliers ». 2. Les pratiques évaluatives sont étudiées et une attention particulière est portée à l’agir évaluatif de l’enseignant et du formateur, à travers l’incidence des gestes évaluatifs des enseignants pour les élèves à besoins particuliers. Les représentations
professionnelles des acteurs, leurs implications et engagements sont au cœur de la réflexion.3. Une réflexion sur l’évaluation par compétences est conduite. La
prise en compte du statut de l’élève, des ses besoins, de ses difficultés ou handicaps mais aussi de ses capacités, réinterroge la conception de la compétence et en particulier celle de son évaluation dont les dispositifs ne peuvent plus laisser pour compte les
potentialités des apprenants. Intervenants : - Christine Mias, professeur en Sciences de l'éducation (Université Toulouse Jean Jaurès),- Daniel Lacroix, vice-président de la Commission Recherche (Université Toulouse Jean Jaurès), - Frédéric Detchard, inspecteur Éducation Nationale, Adaptation scolaire et la Scolarisation des élèves Handicapés (Rectorat de l'Académie de Toulouse), - Catherine Cousergue, présidente du Groupement Interassociatif Scolarisation & Handicap (GISH). Mot(s) clés libre(s) : enseignement (innovations), intégration scolaire, handicapés (formation), éducation compensatoire, troubles de l'apprentissage, évaluation en éducation, enfants handicapés (éducation)
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Diversités : individualiser pour mieux inclure. Table ronde
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ Canal-u.fr
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Diversités : individualiser pour mieux inclure. Table ronde, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Table ronde animée par Mireille Golaszewski, Inspectrice générale honoraire
de l’Éducation nationale, Secrétaire générale du Consortium L@CCES. Intervenants
- Pascale
Gilbert, médecin coordonnateur de la Maison Départementale des Personnes Handicapées de Seine et Marne (MDPH 77).– Philippe van den Herreweghe, Délégué ministériel aux personnes
handicapées (Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche), cellule "Aide Handicap Ecole".– Gérard Poux, Inspecteur d’académie, inspecteur pédagogique régional (Académie
de Clermont-Ferrand), conseiller du recteur pour les publics à besoins
particuliers, membre du jury de la
Conférence nationale sur l’évaluation des élèves.– Nathalie Flipo, Inspectrice
pédagogique en Sciences et techniques économiques et sociales.– Eva Louvet, professeur en psychologie sociale, directrice du Laboratoire de Psychologie des Cognitions (Université de
Strasbourg).– Bénédicte Dubois [qui intervient via un diaporama commenté], Responsable de formation BEP-ASH à l’IFP Nord
Pas de Calais (Institut de formation pédagogique pour les enseignants des 1er
et 2d degrés en formation initiale et formation continue, Université catholique de Lille). Mot(s) clés libre(s) : intégration scolaire, orientation scolaire, évaluation des élèves, handicapés (formation), handicapés (éducation), évaluation différenciée
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Éducation inclusive. Restitution des ateliers de la 1ère journée / Philippe Sahuc
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-02-2015
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SAHUC Philippe
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Éducation inclusive. Restitution des ateliers de la 1ère journée / Philippe Sahuc, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Philippe Sahuc restitue -avec originalité, à la manière d'une performance théâtrale- les points de vue, les interrogations et les échanges durant les ateliers de la 1ère journée du colloque "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives" . Mot(s) clés libre(s) : intégration scolaire, évaluation en éducation, enfants handicapés (éducation)
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Processus d'évaluation pour les apprenants dyslexiques / Gavin Reid
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-02-2015
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REID Gavin
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Processus d'évaluation pour les apprenants dyslexiques / Gavin Reid, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.« J'ai vu le croissant, mais tu as vu la pleine lune », ces mots sont tirés d'une chanson très célèbre des Waterboys. La chanson ne fait pas spécialement référence aux personnes dyslexiques, mais ces mots, et particulièrement l'implication de la personne à laquelle la chanson fait référence (ou le fait que la personne à laquelle la chanson fait référence voit la photo dans son ensemble...), qui voit la photo dans son ensemble, peuvent bien faire référence à la façon de procéder des apprenants dyslexiques : ils voient la lune pleine ! Nous devons donc prendre en considération la pleine lune dans notre procédé d'évaluation ! Cette communication de Gavin Reid fournit une vision holistique du procédé d'évaluation et montre qu'une évaluation représente bien plus qu'un passage de tests. L'évaluation devrait être un processus d'apprentissage et non pas un contrôle ! Cette présentation se concentre sur les barrières à l'apprentissage que subissent les apprenants dyslexiques et comment ces barrières peuvent être contournées/aménagées à l'intérieur du processus d'identification. Il est aussi fait référence aux activités proactives et à l'intervention. Référence est aussi faite à la perspective européenne incluant des problèmes et des exemples de pratique en Europe. Mot(s) clés libre(s) : intégration scolaire, évaluation des élèves, handicapés (éducation), enfants dyslexiques
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Rendre l'évaluation plus accessible en machinisme, matière technique de l'enseignement agricole [st LSF] / Hervé Lipp
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
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LIPP Hervé
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Rendre l'évaluation plus accessible en cours de mécanique dans l'enseignement agricole / Hervé Lipp, in in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Atelier 6 : Adaptations au geste évaluatif, 2 février 2015.* version sous-titrée en langue des signes française.L’enseignement technique agricole accueille un public d’apprenants ayant fortement évolué au cours des dernières années. En effet, les apprenants à besoins éducatifs particuliers sont en constante augmentation comme le démontre les enquêtes du ministère de l’agriculture sur le projet d’accueil individualisé (PAI). Les demandes de PAI ne cessent de croître ainsi que, dans une moindre mesure, les projets personnalisés de scolarisation (PPS). En tant qu’enseignant, Hervé Lipp a adapté progressivement ses pratiques d’évaluation pour favoriser la réussite de chacun (cf. loi de 2005). Une grande partie du public, auprès duquel il enseigne, a des difficultés dans la rédaction, l'écriture et de compréhension des consignes. Mais malgré ces difficultés, ces apprenants ont des points forts, à savoir la motivation pour un projet professionnel et la facilité d'expression orale. L'objectif est "d’utiliser" ces points forts pour compenser au mieux les difficultés de ces apprenants. Pour certains des apprenants ayant les difficultés cités ci-dessus, des troubles d’apprentissage spécifiques ont été diagnostiqués (dyslexie, dysorthographie, ...) (INSERM, 2007). Pour d’autres, les problèmes peuvent provenir de multiples facteurs tels qu’un manque de travail, des difficultés d’adaptation lors du passage du collège au lycée... Pour mettre en évidence les adaptations réalisées dans ses pratiques d’évaluation, Hervé Lipp s’appuie sur deux exemples d’évaluation fréquente dans les disciplines techniques. La première situation d’évaluation vise à évaluer la maîtrise d’un vocabulaire technique par les apprenants. Afin de limiter les difficultés liées au stock lexical, il met en œuvre cette évaluation à l’aide d’un outil numérique. Ainsi, l’élève n’a pas besoin d’écrire le vocabulaire mais doit sélectionner les termes techniques pertinents au problème qui lui est posé. En effet, l’objectif d’évaluation se situe bien dans la capacité de l’apprenant à repérer le nom des éléments et non pas de vérifier s’il est capable de bien orthographier tel ou tel mot. Par ailleurs, l’outil numérique permet d’adapter l’ergonomie du support en fonction des besoins individuels. Le second exemple est une situation d’évaluation formative afin d’identifier le niveau de compréhension des apprenants au cours du processus d’apprentissage et d’envisager des régulations. Les élèves ont un support papier dont la mise en forme a été adaptée pour limiter les difficultés de lecture et limiter le passage d’un support à un autre lors de l’écriture. Une attention particulière est apportée à la formulation des questions afin qu’il ne puisse pas y avoir d’ambiguïté. Lors de la mise en œuvre de l’évaluation, sont utilisés à la fois le support papier et la verbalisation orale des consignes afin de s’assurer que chaque apprenant ait bien compris les attentes. Cette réflexion a été conduite par le groupe d’appui à la professionnalisation (GAP) « Dys » du ministère de l’agriculture. L’évolution de ces pratiques d’évaluation a permis de constater plusieurs effets. La plupart des élèves arrive à réaliser l’ensemble de l’évaluation dans le temps imparti. Les réponses, même si elles peuvent être incorrectes, sont en adéquation avec le sens de la question ce qui signifie qu’il y a une meilleure compréhension des consignes. De plus, il est possible de constater une nette diminution des demandes d’explication de la part des élèves au cours de l’évaluation. Les résultats obtenus par les apprenants sont également à la hausse. Et ces derniers sollicitent les autres enseignants à faire de même. De plus, les élèves semblent moins stressés lorsqu’ils réalisent une évaluation adaptée. Enfin, le constat est que les aides apportées aux élèves ayant des troubles d’apprentissage reconnus (dyslexie, dysorthographie...) profitent à l’ensemble des élèves de la classe. Mot(s) clés libre(s) : évaluation des compétences, technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement, intégration scolaire, enseignement agricole (France)
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Rendre l'évaluation plus accessible en machinisme, matière technique de l'enseignement agricole / Hervé Lipp
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
/ Canal-u.fr
LIPP Hervé
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Rendre l'évaluation plus accessible en machinisme, matière technique de l'enseignement agricole / Hervé Lipp, iin "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Atelier 6 : Adaptations au geste évaluatif, 2 février 2015. L’enseignement technique agricole accueille un public d’apprenants ayant fortement évolué au cours des dernières années. En effet, les apprenants à besoins éducatifs particuliers sont en constante
augmentation comme le démontre les enquêtes du ministère de l’agriculture sur le projet d’accueil individualisé (PAI). Les demandes de PAI ne cessent de croître ainsi que, dans une moindre mesure, les projets personnalisés de scolarisation (PPS). En tant qu’enseignant,
Hervé Lipp a adapté progressivement ses pratiques d’évaluation pour favoriser la réussite de chacun (cf. loi de 2005). Une grande partie du public, auprès duquel il enseigne, a des difficultés dans la rédaction, l'écriture et de compréhension des consignes. Mais malgré ces
difficultés, ces apprenants ont des points forts à savoir la motivation pour un projet professionnel et la facilité d'expression orale.
L'objectif est « d’utiliser » ces points forts pour compenser au mieux les difficultés de ces apprenants. Pour certains des apprenants ayant les difficultés cités ci-dessus, des troubles d’apprentissage spécifiques ont été diagnostiqués (dyslexie, dysorthographie, ...)
(INSERM, 2007). Pour d’autres, les problèmes peuvent provenir de multiples facteurs tels qu’un manque de travail, des difficultés d’adaptation lors du passage du collège au lycée... Pour mettre en évidence les adaptations réalisées dans ses pratiques d’évaluation,
Hervé Lipp s’appuie sur deux exemples d’évaluation fréquente dans les disciplines techniques. La première situation d’évaluation vise à évaluer la maîtrise d’un vocabulaire technique par les apprenants. Afin de limiter les difficultés liées au stock lexical, il met en œuvre cette évaluation à l’aide d’un outil numérique. Ainsi, l’élève n’a pas besoin d’écrire le vocabulaire mais doit sélectionner les termes techniques pertinents au problème qui lui est posé. En effet, l’objectif d’évaluation se situe bien dans la capacité de l’apprenant à repérer le nom des éléments et non pas de vérifier s’il est capable de bien
orthographier tel ou tel mot. Par ailleurs, l’outil numérique permet d’adapter l’ergonomie du support en fonction des besoins individuels. Le second exemple est une situation d’évaluation formative afin d’identifier le niveau de compréhension des apprenants au cours du processus d’apprentissage et d’envisager des régulations. Les élèves ont un support papier dont la mise en forme a été adaptée pour limiter les difficultés de lecture et limiter le passage d’un support à un autre lors de l’écriture. Une attention particulière est apportée à la
formulation des questions afin qu’il ne puisse pas y avoir d’ambiguïté.
Lors de la mise en œuvre de l’évaluation, sont utilisés à la fois le support papier et la verbalisation orale des consignes afin de s’assurer que chaque apprenant ait bien compris les attentes. Cette réflexion a été conduite par le groupe d’appui à la professionnalisation (GAP) « Dys » du ministère de l’agriculture. L’évolution de ces pratiques d’évaluation a permis de constater plusieurs effets. La plupart des élèves arrive à réaliser l’ensemble de l’évaluation dans le temps imparti. Les réponses, même si elles peuvent être incorrectes, sont en adéquation avec le sens de la question ce qui signifie qu’il y a une meilleure compréhension des consignes. De plus, il est possible de constater une nette diminution des demandes d’explication de la part des élèves au cours de l’évaluation. Les résultats obtenus par les apprenants sont également à la hausse. Et ces derniers sollicitent les autres enseignants à faire de même. De plus, les élèves semblent moins stressés lorsqu’ils réalisent une évaluation adaptée. Enfin, le constat est que les aides apportées aux élèves ayant des troubles d’apprentissage reconnus (dyslexie, dysorthographie...) profitent à
l’ensemble des élèves de la classe. Mot(s) clés libre(s) : évaluation des compétences, technologies de l'information et de la communication dans l'enseignement, intégration scolaire, enseignement agricole (France)
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Fondements et enjeux d'une société inclusive, une toile de fond pour penser une école pour tous / Charles Gardou
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
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GARDOU Charles
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Fondements et enjeux d'une société inclusive, une toile de fond pour penser une école pour tous / Charles Gardou, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.
La question de l’école inclusive mérite d’être située dans le contexte large où elle prend place, qui lui donne à la fois sa signification et sa portée : celui du mouvement inclusif. Quels sont donc les fondements et les enjeux de la société inclusive à construire, dont l’école est la pierre angulaire ? Quelle est la toile de fond pour penser une école pour tous ? Pour Charles Gardou, la société inclusive consisterait en un édifice reposant sur 5 piliers : le droit d'exister et pas seulement de vivre, la réunification d'univers sociaux actuellement hiérarchisés pour forger un répertoire commun, l'équité prenant en compte la singularité en refusant toute catégorisation, la remise en cause de l'emprise de modèles normatifs excluants, le droit sans condition au partage d'un patrimoine humain et social commun. Mot(s) clés libre(s) : exclusion sociale, cohésion sociale, intégration scolaire, individualité et société, enfants handicapés (éducation)
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Évaluation diagnostique pour la mise en place d'outils numériques de compensation pour des jeunes apprentis avec troubles sévères des apprentissages / Robert Forest
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 02-02-2015
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FOREST Robert
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Évaluation diagnostique pour la mise en place d'outils numériques de compensation pour des jeunes apprentis avec troubles sévères des apprentissages / Robert Forest, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Atelier 3 : Évaluations et compétences, 2 février 2015. Cette communication porte exclusivement sur les jeunes présentant des troubles sévères d’apprentissage. Le dispositif d’évaluation porte sur les compétences minimales, nécessaires à l’obtention d’un CAP et au-delà à la réalisation d’une vie citoyenne. Ces compétences sont le résultat d’une réflexion qui prend appui sur trois sources : 1- Le Ministère de l’Education Nationale. Il a lancé dernièrement une consultation en vue d’une refonte du « Socle Commun ». Le document de consultation est riche de points de vue sur ces cinq domaines et correspond au « profil de sortie » à la fin de la scolarisation obligatoire. Ce qui est la situation des jeunes apprentis qui font l’objet de cette communication. 2- L’Agence Nationale de lutte contre l’illettrisme. Les domaines propres à la prévention de l’illettrisme font l’objet d’une publication pour la Région Rhône Alpes : pour l’accès de tous à la lecture, à l’écriture et aux compétences de base en Rhône-Alpes Plan régional de prévention et de lutte contre l’illettrisme 2013-2016. Ce texte développe les dispositifs mis ou à mettre en place dans divers secteurs. 3- Le cadre européen des compétences-clés. En 2006, le conseil de l’Europe donne cette définition : « Les compétences clés en tant que connaissances, aptitudes et attitudes appropriées à chaque contexte sont fondamentales pour chaque individu dans une société fondée sur la connaissance ». Le document met en valeur 8 compétences-clés (...). Les jeunes avec troubles des apprentissages arrivent de formation initiale où ils ont déjà été affrontés à leurs limites. L’évaluation diagnostique ne peut donc porter que partiellement sur les compétences décrites au Socle Commun (cf. supra). Ses modalités doivent s’inscrire dans un cadre nouveau qui mette le jeune dans une nouvelle démarche. La difficulté pour le formateur est d’adapter ensuite le niveau de complexité et de s’assurer que la tâche demandée reste accessible dans sa réalisation. Ainsi les repères sont progressivement établis, à partir desquels les outils de compensation pourront se mettre en place. Ce temps d’évaluation diagnostique est le début d’un processus où le jeune devra être associé au jugement porté par le formateur (coévaluation). Il prendra conscience de sa "valeur" (étymologiquement le terme évaluation trouve là son origine). Sur le plan éthique, Reboul nous interpelle : « Renoncer à évaluer est un véritable déni de justice envers l’apprenant car cela revient à l’empêcher d’apprendre ». Sur le plan pédagogique, pour reprendre les termes de Charles Hadji, cette évaluation diagnostique est également « prédictive » ; sa fonction va être également « adaptative » (l’adaptation pédagogique est au cœur des dispositifs de compensation). Elle impose une centration sur l’apprenant qui, dans le cas de situations de handicap, va se saisir peu à peu des compétences à acquérir en vue de l’évaluation certificative (CAP). L’analyse finale des obstacles permet de faire émerger des besoins en matière de compensations. Depuis trois ans, le Centre "Handica Réussir" offre la possibilité de connaître et de tester de nombreux outils ou dispositifs numériques. La démarche autoévaluative présente de nombreux avantages, elle marque surtout une rupture avec l’évaluation classique qu’ont connue les jeunes au collège, où les compétences étaient le plus souvent fixées comme un objet extérieur, souvent difficile à atteindre, sans évaluation formative préalable. De plus, la note (échelle jusqu’à 20) a bien montré ses limites, notamment pour les jeunes en difficulté (cf. travaux sur la docimologie). Selon Jean Cardinet (1988), l’apprentissage de l’auto-évaluation constitue le moyen essentiel permettant à l’apprenant de dépasser un simple savoir-faire non réfléchi, purement opératoire, pour accéder à un savoir-faire réfléchi grâce auquel il peut intervenir et agir consciemment. La voie vers l’autonomie est alors ouverte. Par ailleurs, de nombreux phénomènes liés à la culture numérique actuelle ont profondément modifié le rapport au savoir. Par exemple, il nous semble important que les savoirs informels soient identifiés comme des points d’appui susceptibles d’être exploités lors de l’évaluation diagnostique. Ces savoirs doivent trouver des modalités d’expression lors des mises en situation : aptitudes numériques originales, connaissances pointues dans un domaine d’élection, procédures astucieuses pour la résolution de problèmes. Mot(s) clés libre(s) : multimédias en éducation, intégration scolaire, apprentissage professionnel, handicapés (formation), troubles de l'apprentissage, évaluation en éducation
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Pratiques évaluatives, orchestration de la déficience et configurations inclusives / Serge Ebersold
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-02-2015
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EBERSOLD Serge
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Pratiques évaluatives, orchestration de la déficience et configurations inclusives / Serge Ebersold, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Toulouse Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.Dans les pays européens, la diversité des approches des élèves à besoin particulier est « consubstancielle des caractéristiques des systèmes éducatifs : l'approche universaliste du besoin éducatif que l'on retrouve notamment dans les pays scandinaves, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou au Canada, est plus marquée dans les pays où les systèmes éducatifs sont plutôt intégratifs et cohésifs. Il est intéressant de remarquer que ces pays associent les établissements scolaires à des communautés éducatives visant une éducation totale de l'enfant centrée sur l'autonomie individuelle et la prise d'initiatives. Ce qui revient à dire que l'instruction n'est qu'une composante des enseignements proposés et l'adaptation des pratiques à la diversité des profils fait partie de "l'ordre des choses". [...] Ce qui est intéressant, c'est que, dans ces pays, les enseignants ne sont pas uniquement des pédagogues mais ce sont également des partenaires des familles. Par exemple, dans un pays comme le Danemark, ils ont dans leurs missions la responsabilité d'encadrer des élèves en difficulté, même s'ils ne sont pas dans leur classe. Ce qu'il est intéressant d'observer, c'est que dans ces pays-là, les élèves ont davantage confiance dans leur enseignant, ils relient aussi plus fortement leur réussite à la confiance qu'ils font aux autres élèves et à l'existence d'un esprit de groupe. L'approche essentialiste et plus prégnante dans les pays tels que la Belgique, l'Allemagne, la France, qui sont les pays les plus sélectifs, et qui, d'une certaine manière, réduisent l'établissement scolaire à un lieu d'instruction. En réduisant l'établissement scolaire à un lieu d'instruction, d'une certaine manière, la diversité, loin de faire partie de la communauté éducative, apparaît comme un élément "à la marge", source de difficultés. Ce qu'il est intéressant d'observer c'est que les soutiens ne sont pas pensés comme partie intégrante du processus, mais comme quelque chose qui relève de la compensation. [...] Le handicap reflète la signification sociale attribuée à la particularité et cette signification sociale varie selon les dimensions culturelles et anthropologiques mais aussi selon le pouvoir normatif des institutions. Confondre handicap et déficience ne peut que rendre particulièrement difficile la scolarisation en milieu ordinaire ou la transition vers l'emploi. » (Serge Ebersold). Mot(s) clés libre(s) : enseignement (politique publique), intégration scolaire, évaluation en éducation, handicapés (éducation)
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Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive / Verity Donnelly
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Claire SARAZIN, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 03-02-2015
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DONNELLY Verity
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Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive / Verity Donnelly, in "Éducation inclusive, la question de l'évaluation : des représentations aux pratiques évaluatives", colloque international organisé par le Laboratoire Éducation, Formation, Travail, Savoirs (EFTS) de l'Université Jean Jaurès et l'École Nationale de Formation Agronomique (ENFA) de Toulouse-Auzeville. Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 2-3 février 2015.« L’éducation inclusive est conçue de manière à aider à améliorer les résultats de tous les élèves
et pas seulement ceux à besoin particulier. Le but est bien sûr d’inclure les personnes à besoin particulier. Au niveau national, les systèmes d’éducation pour inclure les personnes ayant des besoins d’éducation particuliers, pas simplement des personnes handicapées mais aussi ceux qui apprennent plus lentement, sont mis en place. La réflexion se fait sur les moyens d’adapter les systèmes en place afin qu’il puisse inclure tous les apprenants. Le but de
l’évaluation est d’un côté de voir où on se situe, aider les apprenants mais également d’introduire une notion de responsabilité dans les systèmes scolaires. Tous les pays ont identifié des défis communs auxquels ils font face. Le premier défi est de définir le
but dans lequel l’évaluation est utilisée pour tous les apprenants. Le but était de voir comment utiliser une même information pour des buts différents. L’un des objectifs de l’évaluation
c’est l’identification précoce des personnes à besoins particuliers pour pouvoir les orienter au mieux dans leur scolarité.
Un autre grand défi, c’est l’allocation des ressources. Il s’agit de mettre l’accent sur le soutien des apprenants. Nous voulons un système permettant d’inclure les apprenants dès le
début et non pas une fois que le problème est survenu. Nous avons besoin de systèmes d’évaluation présents dès le début. » (Verity Donnelly, European Agency for Special Needs and Inclusive Education). Mot(s) clés libre(s) : intégration scolaire, évaluation des élèves, enfants handicapés (éducation)
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