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Une liberté qui change tout ? Sartre et les moments philosophiques du siècle
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
WORMS Frédéric
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Des premiers romans aux ouvrages biographiques consacrés aux écrivains, en passant par les deux grands moments philosophiques de la guerre et des années soixante, Sartre décline de manière chaque fois singulière une même conception de la liberté qui tire toute son originalité d’une expérience originelle: celle de l’écrivain et de la littérature. De cette expérience découlent des conséquences philosophiques, morales, pratiques et politiques qui comportent à la fois des limites et des ressources pour la pensée. Mot(s) clés libre(s) : Jean-Paul Sartre, liberté, philosophie
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Sartre à Venise, une palinodie
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Jenny Laurent
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L’attachement de Sartre à Venise est profond et durable, mais aussi mystérieux car tout chez Sartre paraît s’opposer à Venise. Sartre trouve à Venise la possibilité de changer radicalement de projet existentiel, d’être « un autre Sartre », d’écrire, à travers une utilisation fréquente de la métaphore, cette espèce de contre-Nausée qu’est La Reine Albemarle ou le dernier touriste, avant d’en sortir, et de revenir à son essai engagé sur Les communistes et la paix. Mot(s) clés libre(s) : Jean-Paul Sartre, philosophie, Venise
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Sartre et la mort, l'oubli du corps dans l'Etre et le néant
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Howells Christina
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Dans le cadre du traitement sartrien de l’incarnation, du corps et de la facticité dans L’Etre et le néant, bien que de longues analyses soient consacrées à des problèmes comme ceux du désir, de l’amour passionnel, du douleur et de la maladie, peu de place est réservée à la mort dans sa dimension incarnée; dans sa tentative de s’opposer à Heideggers Sartre se refuse à consacrer – dans la quatrième partie du livre – un traitement au mourir, ce qui l’empêche de cerner les enjeux phénoménologiques de la mort dans sa dimension psychosomatique. Mot(s) clés libre(s) : Jean-Paul Sartre, L'être et le néant, mort
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Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre (2/2)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 10-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Département de Philosophie et ANR
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Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre. Seconde journée du Colloque organisé le Département de Philosophie de l'Université Toulouse II - Le Mirail dans le cadre du programme ANR « Subjectivité et aliénation ». Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 9-10 mai 2008.Diversement canonisé en 2005 lors du centenaire de sa naissance, un pan majeur de l’œuvre philosophique de Sartre est cependant resté le parent pauvre des commémorations : la Critique de la raison dialectique (1960, et dont le tome II fut publié à titre posthume en 1985). Cette œuvre dont l’ambition explicite est de « réintroduire l’homme au cœur du marxisme » - ce marxisme qui s’est alors « arrêté » - se présente comme les « prolégomènes » à une anthropologie structurelle et historique à même de totaliser les différents savoirs disponibles sur l’homme socialisé. Que ce soit la continuité problématique avec ses œuvres antérieures, notamment L’être et le néant (1943), les difficultés intrinsèques, méthodologiques et stylistiques, de l’ouvrage, ses premières réceptions idéologiquement surdéterminées, les prises de position complexes qui s’y trament par rapport aux enjeux épistémologiques soulevés (par rapport au structuralisme, à la sociologie, à la psychanalyse, etc.) comme aux traductions politiques sulfureuses qui en furent autant les moteurs que les échos, l’ensemble manque encore de mises en perspective sérieuses dans l’espace philosophique français. Aujourd’hui, un demi-siècle après la publication en 1957 de la « première » partie de la Critique, Questions de méthode, il est donc tout à fait essentiel de rendre possible la rumination collective de cette œuvre à multiples visages et à multiples entrées. L’objet de colloque est, contre les crispations traditionnelles, de rendre possible de telles lectures croisées : qu’elles s’intéressent prioritairement à la conceptualité et aux enjeux propres déployés par l’œuvre, qu’elle la fassent parler par rapport à ses sources et influences possibles ou ses héritages, ou bien encore, qu’elles mettent en relief la fécondité et les difficultés qui la caractérisent au travers de l’étude des œuvres corrélatives de Sartre (par exemple L’idiot de la famille).L’objectif assumé est de voir combien cet ouvrage de « philosophie pure » fut et est bien toujours l’incarnation de la « philosophie vivante », totalisante et conflictuelle, éminemment concrète, que Sartre souhaitait à la hauteur de son temps, et de montrer autant que possible qu’elle constitue un jalon théorique incontournable de notre action et de notre réflexion sur un nouveau siècle qui ne s’annonce décidément pas moins catastrophique que les précédents. Le programme et l’affiche sont également disponibles sur le site Europhilosophie Mot(s) clés libre(s) : Critique de la raison dialectique (appréciation), Jean-Paul Sartre (1905-1980), phénoménologie, philosophie politique, philosophie sociale
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Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre (1/2)
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Département de Philosophie et ANR
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Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre. Première journée du colloque organisé le Département de Philosophie de l'Université Toulouse II - Le Mirail dans le cadre du programme ANR « Subjectivité et aliénation ». Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 9-10 mai 2008.Diversement canonisé en 2005 lors du centenaire de sa naissance, un pan majeur de l’œuvre philosophique de Sartre est cependant resté le parent pauvre des commémorations : la Critique de la raison dialectique (1960, et dont le tome II fut publié à titre posthume en 1985). Cette œuvre dont l’ambition explicite est de « réintroduire l’homme au cœur du marxisme » - ce marxisme qui s’est alors « arrêté »- se présente comme les « prolégomènes » à une anthropologie structurelle et historique à même de totaliser les différents savoirs disponibles sur l’homme socialisé. Que ce soit la continuité problématique avec ses œuvres antérieures, notamment L’être et le néant (1943), les difficultés intrinsèques, méthodologiques et stylistiques, de l’ouvrage, ses premières réceptions idéologiquement surdéterminées, les prises de position complexes qui s’y trament par rapport aux enjeux épistémologiques soulevés (par rapport au structuralisme, à la sociologie, à la psychanalyse, etc.) comme aux traductions politiques sulfureuses qui en furent autant les moteurs que les échos, l’ensemble manque encore de mises en perspective sérieuses dans l’espace philosophique français.Aujourd’hui, un demi-siècle après la publication en 1957 de la "première" partie de la Critique, Questions de méthode, il est donc tout à fait essentiel de rendre possible la rumination collective de cette œuvre à multiples visages et à multiples entrées. L’objet de colloque est, contre les crispations traditionnelles, de rendre possible de telles lectures croisées : qu’elles s’intéressent prioritairement à la conceptualité et aux enjeux propres déployés par l’œuvre, qu’elle la fassent parler par rapport à ses sources et influences possibles ou ses héritages, ou bien encore, qu’elles mettent en relief la fécondité et les difficultés qui la caractérisent au travers de l’étude des œuvres corrélatives de Sartre (par exemple L’idiot de la famille).L’objectif assumé est de voir combien cet ouvrage de « philosophie pure » fut et est bien toujours l’incarnation de la « philosophie vivante », totalisante et conflictuelle, éminemment concrète, que Sartre souhaitait à la hauteur de son temps, et de montrer autant que possible qu’elle constitue un jalon théorique incontournable de notre action et de notre réflexion sur un nouveau siècle qui ne s’annonce décidément pas moins catastrophique que les précédents. Le programme et l’affiche sont également disponibles sur le site Europhilosophie Mot(s) clés libre(s) : Critique de la raison dialectique (appréciation), Jean-Paul Sartre (1905-1980), phénoménologie, philosophie politique, philosophie sociale
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Politique de l'autobiographie chez Sartre
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Denis Benoît
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Entre le récit autobiographique de Roquentin dans La Nausée et les dernières biographies dialoguées et filmées des années soixante-dix, se profile toute une nébuleuse de textes autobiographiques aux régimes multiples ; loin d’être sans unité, cet ensemble de textes est relié par la paradoxale conception sartrienne de l’écriture de soi, conception qui mobilise tant sa philosophie que sa conception de la politique. Mot(s) clés libre(s) : autobiographie, biographies dialoguées, engagement, Jean-Paul Sartre, moi, philosophie, psychanalyse
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Mourir pour...
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Crépon Marc
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Le passage le plus critique de Sartre envers l’analytique existentielle d’Heidegger dans L’Etre et le néant porte sur sa conception de l’être-pour-la-mort. La conception sartrienne de l’absurdité de la mort et du mourir-pour, esquissée dans cet ouvrage mais dramatisée de manière profonde dans les grandes pièces théâtrales qui suivent l’essai d’ontologie phénoménologique, est une tentative pour relire de manière lucide le rapport de l’homme libre à l’aspect tragique et non totalisable de la mort, mettant en évidence sa relation avec les autres et avec la politique, aspect oublié par Heidegger. Mot(s) clés libre(s) : Jean-Paul Sartre, mort
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Les morales de Sartre, une logique de l'erreur
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Cormann Grégory
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A partir des indications fragmentaires données par Sartre, il est possible de suivre sa tentative d’élaborer une morale à partir d’une « logique de l’erreur » qui n’est autre qu’une « logique des émotions ». De L’Esquisse d’une théorie des émotions au livre sur Flaubert, en passant par la psychanalyse existentielle, cette logique se décline comme une originale théorie de l’enfance qui, reprenant certains nœuds de la philosophie d’Alain, renoue les thèmes de la temporalité, de l’imagination et du social et nous oriente vers une philosophie de la culture. Mot(s) clés libre(s) : enfance, Esquisse d'une théorie des émotions, Jean-Paul Sartre, morale, philosophie, psychanalyse et philosophie
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L'éthique de l'existentialisme
/ ENS/UOH
/ 12-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
Caeymaex Florence
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L’inaboutissement de la morale de Sartre, loin de représenter l’échec de sa propre version de l’existentialisme, peut être envisagé positivement comme l’accomplissement de sa philosophie dans une dimension éthique ; l’éthique marque alors une distance de l’ordre du code moral (les valeurs, les règles et les prescriptions prises dans leur objectivité) – qui dépendent d’elle – et doit plutôt être comprise comme une pratique réfléchie de la liberté qui prend une direction à la fois originale et radicale. Mot(s) clés libre(s) : analyse existentielle, daseinsanalyse, éthique, existentialisme, Jean-Paul Sartre, Martin Heidegger, morale, ontologie
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