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Droit et rites en Chine
/ UTLS - la suite
/ 10-01-2003
/ Canal-U - OAI Archive
VANDERMEERSCH Léon
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Comme mécanisme institutionnel assurant l'ordre social, la tradition chinoise a privilégié les rites sur le droit. Pour régler les rapports sociaux, alors que le droit formalise les actes de la vie sociale au moment où ceux ci sont pleinement effectués, les rites les formalisent par avance. Dans le cadre de liturgies et de cérémonies savamment calculées, ils opèrent par construction a priori de modèles formels de comportements dans lesquels se moulera par la suite spontanément la volonté du sujet agissant. L'acte juridique est un acte plein. L'acte rituel est un acte purement extérieur, vide, mais qui figure la norme sociale dont la volonté du sujet doit prendre le pli. Le rite, quoique purement extérieur est d'autant plus efficace que le pli qu'il opère est renforcé par le sentiment de la face, le souci de ne pas perdre la face. Fonctionnant très bien dans la Chine ancienne en milieu aristocratique hors des contraintes économiques, le mécanisme des rites n'a pu dispenser la société chinoise ni du mécanisme répressif de la loi pénale- originellement instituée pour le peuple, inaccessible à la subtilité des rites mais étendue à l'aristocratie par les légistes (IV-IIIe siècle av J.C.), ni du mécanisme synallagmatique des contrats dont le développement a été entraîné par l'essor de l'économie marchande surtout depuis les Han. Mot(s) clés libre(s) : Chine, moeurs et coutumes, rites et cérémonies
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Mangerons-nous encore ensemble demain ?
/ Eric (CICA Vidéo Aubervilliers) Garreau
/ 17-03-2014
/ Canal-u.fr
FISCHLER Claude
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L’homme est un mangeur social. Le plus souvent, les humains mangent en groupe, de manière commensale*. Il existe de façon quasi universelle, et dans chaque groupe humain, des règles gouvernant le partage de la nourriture et les modalités de l’alimentation en commun. Les « manières de table » sont inculquées aux enfants et, avec elles, à travers elles, les règles les plus fondamentales du rapport à autrui et aux proches, du partage, de la responsabilité et de la solidarité. Le fait de manger ensemble est réputé rapprocher : puisque manger la même chose, c’est produire la même chair, le même sang, c’est construire ou reconstruire symboliquement une communauté de destin. Mais la commensalité n’est pas seulement conviviale et chaleureuse. Sa fonction fondamentale, c’est aussi de marquer, de baliser la hiérarchie sociale, les distances, les proximités et surtout les relations d’obligation. Les règles qu’elle impose et sur lesquelles elle repose ont aussi un effet sur la santé : elles contribuent à régler la prise alimentaire des individus. Manger ensemble, selon les contextes et les situations, peut augmenter la consommation, la réduire ou la réguler. Or dans les pays développés ou émergents – dans certains plus que d’autres – l’alimentation devient de plus en plus individuelle, découplée des rythmes sociaux, laissée à l’initiative de chacun… Ainsi, mangerons-nous encore ensemble demain ? * cum : avec ; mensa : table.Toutes les Conférences Campus Condorcet Mot(s) clés libre(s) : moeurs et coutumes, alimentation
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Entre ferveur et douleur : le peuple parisien au temps des lumières
/ UTLS - la suite
/ 24-10-2003
/ Canal-U - OAI Archive
FARGE Arlette
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Une conférence de l'UTLS Avec Arlette Farge (docteur en histoire moderne) Mot(s) clés libre(s) : espace urbain, moeurs et coutumes, Paris, vie urbaine
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