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L’opinion publique et sa connaissance - Stéphane Rozès
/ UTLS - la suite, UTLS au lycée
/ 13-11-2007
/ Canal-U - OAI Archive
ROZES Stéphane
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Une conférence de l'UTLS au LycéeLycée Pasquet (13 Arles) Avec Stéphane Rozès (Directeur général de l'Institut Csa et maître de conférences à Sciences-po)Partenariat Région Paca Mot(s) clés libre(s) : échanges, opinion publique, polémique
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La démocratie demain
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 08-01-2004
/ Canal-U - OAI Archive
JUPPE Alain
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La démocratie française est en crise et pour cause : depuis plusieurs années l’abstentionnisme électoral s’accroit, l’extrémisme trouve un plus large public et la pression du pouvoir médiatique et associatif (associations et syndicats confondus) se renforce. Le modèle de la démocratie représentative est mis à mal mais est-il pour autant un système dépassé ?Pour Alain Juppé, il ne fait aucun doute que non, la solution est dans un plus juste équilibre de la démocratie. Il faut accorder une place de choix au débat, au dialogue et à la concertation et promouvoir le modèle d’une démocratie participative. Mais ce nouveau modèle peut-il être le remède aux maux de la démocratie française ? Le débat est ouvert…. La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2003-2004 sur le thème "Demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : abstentionnisme, démocratie, médias et opinion publique, participation politique, politique et gouvernement, pratiques politiques
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Destitution de Dilma Rousseff ? La démocratie brésilienne en crise
/ 19-04-2016
/ Canal-u.fr
GARCIA Afrânio
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Dimanche 17 avril 2016, les députés brésiliens valident la procédure de destitution de la Présidente Dilma Rousseff. Afrânio Garcia analyse cet événement en regard de l'histoire de la démocratie brésilienne.
Afrânio Garcia est maître de conférences à l'EHESS, au Centre européen de sociologie et de science politique . Ses travaux portent sur la mondialisation des marchés agricoles, les mobilisations paysannes et la transformation des modes de domination au Brésil.
En savoir plus
Publications d'Afrânio Garcia
Estratégias educativas de elites brasileiras na era da globalização, São Paulo, HUCITEC/FAPESP, em colaboração com Leticia Canêdo e Kimi Tomizaki, 2013, 385 p.
Relações de gênero, raça, classe e identidade social no Brasil e na França, in Antonia dos Santos Garcia e Afrânio Raul Garcia Jr. (orgs), Salvador de Bahia, NEIM-UFBA/Letra Capital, 2013, 281 p. Mot(s) clés libre(s) : démocratie, opinion publique, corruption politique, Brésil, inégalités sociales
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064 - De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (2)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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Restitution des sessionsColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme, opinion publique
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063 - La torture durant la guerre d’Algérie dans l’actualité (2000-2005)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
ENS-LSH/SCAM
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une « régénération » de l’espace public ? par Abdelhafid Hammouche (Université Lyon 2)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne C’est par une approche sociologique que nous souhaitons interroger dans cette communication la mise en débat dans l’actualité récente de la torture durant la guerre d’Algérie et de la colonisation. Nous nous appuierons sur deux types de matériaux : un échantillon d’articles de journaux, notamment du journal Le Monde - de 2000 à 2005 -, et des données saisies lors de recherches précédentes sur l’engagement associatif dans les associations de la région lyonnaise liées à l’immigration - des années 1960 à aujourd’hui. Nous mettrons en discussion l’hypothèse d’une « régénération » de l’espace public afin de tenter d’éclairer l’enjeu que représente cette période historique dans l’établissement d’une mémoire collective.La référence au passé et la définition de celui-ci sont considérées comme des enjeux relatifs à la construction sociale de cette mémoire. Ainsi la manière dont les acteurs tendent à la définir revient d’une part à juger le passé et les positions des parties prenantes au conflit, et d’autre part à définir un vivre ensemble actuel et à venir. La régénération se définit comme un processus de mise en discussion publique de pratiques telle que la torture, mais dans la perspective d’un dépassement sans oubli. Elle équivaut à une tentative d’assainissement de l’espace public. On peut penser, en effet, qu’il s’agit de la sorte de se dégager sans reniement des « encombrements » légués par la colonisation - comme la négation du colonisé et la déconsidération de l’immigré ou les traumatismes de la guerre - afin de permettre des repositionnements des différentes parties prenantes de l’épisode colonial - notamment les rapatriés, les harkis et les immigrés, puis les enfants de ces trois populations - pour une participation « pleine » et « entière » à la société française. Cette régénération n’est pas pour autant le fait de ces seuls derniers, mais est bien à l’œuvre depuis l’engagement de multiples acteurs agissant pour certains depuis les années 1950 - militants politiques, historiens, journalistes, etc.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation: Pascal Grzywacz, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web: Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), colonisation, opinion publique, torture
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048 - De la construction d'une identité nationale à la guerre d'indépendance algérienne (1)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Restitution des sessionsColloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), autonomie et mouvements indépendantistes, guerre d'indépendance, histoire, nationalisme, opinion publique
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046 - La Guerre de libération nationale algérienne et les pays de l’Est : le cas de la Hongrie
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Laszlo Nagy (Université de Szeged (Hongrie)De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1) France, guerre d'algérie et enjeux internationaux : session thématique (prés. Raphaëlle Branche)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne C’est pendant les années de la Guerre de libération nationale algérienne que la doctrine de Moscou en politique étrangère subit un changement fondamental : initialement axée sur le continent européen, elle acquiert une vocation globalisante, reconnaissant les mouvements nationaux comme force politique autonome, indépendante. L’intervenant va présenter - à travers le cas de la Hongrie - la position des pays de l’Est vis-à-vis de la guerre de libération nationale algérienne.1. Les deux premières années : 1954-1956La guerre suscite peu d’intérêt dans les pays de l’Est : Moscou regarde surtout vers le Proche-Orient - pacte de Bagdad, présence britannique. La France reste toujours pour lui considérée comme un partenaire potentiel contre les États-Unis (voir les entretiens de Guy Mollet à Moscou en mai 1956 et le communiqué insistant sur « une solution d’esprit libéral du problème algérien »). La presse donne des informations sur les évènements (« situation tendue », « accrochages armés », « arrestations », mais pas un mot sur le FLN). Affaire de l’émission en langue arabe de la Radio-Budapest 1954-1955 (sa rédaction est composée de communistes nord-africains). Son fonctionnement, sa suppression, problème diplomatique entre la France et la Hongrie.2. Les « crises parallèles », Suez-Budapest : 1956Lors de la visite à Moscou du président syrien, l’URSS s’exprime pour la première fois sur l’Algérie. La guerre d’Algérie et l’affaire de Hongrie à l’ONU. Pour la Hongrie, la guerre de libération algérienne a une importance particulière : elle permet au gouvernement Kadar, imposé par Moscou après l’écrasement de l’insurrection de Budapest, d’obtenir le vote favorable des pays arabes lors des débats sur l’affaire de Hongrie.3. À partir de 1957La Hongrie mène une propagande intense en faveur de la lutte du FLN pour l’indépendance de l’Algérie. Mais en même temps elle est prudente concernant l’aide matérielle et la reconnaissance du GPRA.4. À partir de 1960Les pays de l’Est s’engagent de plus en plus. Position de l’URSS, visite de Ferhat Abbas à Moscou et en Hongrie (octobre 1960). Aides matérielles concrètes de la Hongrie au FLN (chiffres). Reconnaissance de jure du GPRA en avril 1962.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), enjeux politiques, opinion publique (europe de l'est), opinion publique étrangère, relations extérieures (hongrie)
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043 - Un cas : militants anticolonialistes dans le Gard (1954-1962)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne En 1954, les habitants du Gard, comme la plupart des Français, pensent que « l’Algérie c’est la France ». Seule une petite minorité accepte l’idée d’indépendance. L’aspiration à la paix cependant y est forte et un terrain favorable existe pour que se développe la conscience de la nécessité de la décolonisation dans ce département profondément marqué par le souvenir des Camisards et par la Résistance au nazisme.L’année 1955 ne connaît pas d’action marquante contre cette nouvelle guerre. Les élections sénatoriales du mois de juin ne s’en font même pas l’écho. Mais la guerre et son issue constitueront la toile de fond des élections législatives du 2 janvier 1956 avec les questions laïques et les revendications « poujadistes ». Le PCF, sans prononcer le mot « indépendance » dans sa première déclaration officielle du 8 novembre 1954, reconnaissait « le bien fondé de la revendication à la liberté du peuple algérien » et dénonçait la répression. Ses candidats font campagne contre « les opérations en Afrique du nord » et pour « la négociation avec les représentants qualifiés du peuple algérien ». Ceux du parti socialiste SFIO se prononcent pour « la négociation » et le Parti radical et radical-socialiste dénonce « les conséquences dramatiques » en Algérie. Deux députés communistes sont élus, un socialiste, un MRP et un « poujadiste ».Quelles furent les incidences, dans ce département marqué à gauche, du vote des pouvoirs spéciaux au Président du Conseil socialiste Guy Mollet, le 12 mars 1956 ? Très peu de voix s’élèvent alors dans le Gard contre cette décision prise par les socialistes, les communistes, les radicaux et le MRP. Le député « poujadiste » se prononce contre comme la droite et l’extrême-droite. Pourtant, les deux députés communistes, bien que présents le jour du vote, ne participent pas au scrutin, sans qu’on puisse en déduire qu’ils étaient en désaccord avec la décision de leur parti. Dans le bassin houiller des Cévennes la réaction sera au contraire très vive parmi les mineurs algériens (1 264 sur 14 764 mineurs au total) très politisés avec le MTLD et, dans leur majorité, syndiqués à la CGT. Mais cela n’entraînera pas de rupture et les liens perdureront entre le FLN, la CGT et les communistes. Le MNA ne réussira pas à s’implanter dans les Cévennes et le FLN sera massivement soutenu lors des grèves patriotiques, y compris pendant la grève de huit jours de janvier-février 1957 et au travers de l’ichtirâk. La répression fut terrible. Des patriotes algériens furent torturés dans le Gard en 1960.En 1956, le rappel sous les drapeaux des jeunes « disponibles », suscite un fort mouvement de colère avec occupation des gares SNCF. Les communistes et les protestants, y compris de nombreux pasteurs, sont en pointe dans ce mouvement initié par les mères de soldats. Les socialistes, élus et militants, y sont également nombreux et l’on peut affirmer que le vote des pouvoirs spéciaux par la gauche a permis ce rapprochement. Il n’en reste pas moins que ce vote a été utilisé par Guy Mollet pour aggraver la guerre. Trois maires communistes sont révoqués à la suite de ces actions et 36 militants poursuivis devant les tribunaux militaires. Une crise profonde va secouer le parti socialiste et entraîner la création du PSA qui deviendra le PSU auquel adhéreront neuf conseillers généraux socialistes gardois en 1958 et 1959.Le 4 mai 1958, un jeune ouvrier communiste d’Aigues-Mortes, Marc Sagnier, écrit au Président de la République son refus de combattre le peuple algérien « qui lutte pour son indépendance ». Il paiera son acte de 11 mois de bagne à Timfouchy. Lorsque des actions armées sont entreprises en 1958 contre des installations gardoises jugées stratégiques par le FLN, les deux députés communistes, anciens résistants eux-mêmes, ne les condamnent pas, contrairement à la direction nationale du PCF qui, ainsi que Francis Jeanson, avait mis en garde le FLN. Les années 1960, 1961 et 1962, sont rythmées par les crimes de l’OAS et les ripostes de plus en plus unitaires et massives des Gardois comme de l’ensemble des Français.Les accords d’Évian sont approuvés dans le Gard à 91 % (90,06 % au plan national), le pourcentage atteignant 94,5 % et 95 % dans les localités où les luttes pour la paix ont été les plus intenses. C’est une approbation massive de la paix sur la base de progrès de l’idée de décolonisation. 158 jeunes gardois ont perdu la vie dans cette guerre et nombreux sont ceux qui sont revenus marqués physiquement et moralement. Partis sans enthousiasme à une guerre qui n’était pas la leur, un certain nombre n’a pu échapper au climat de haine et de racisme dans lequel ils ont baigné durant 18 mois.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : accords d'évian (1962), algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie), décolonisation, FLN, front de libération nationale (algérie), mouvements anti-impérialistes (gard), opinion publique, paix, partis politiques (france), relations extérieures
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042 - Politiques, militaires, intellectuels français.
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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De la guerre d’Indochine à la guerre d’Algérie : continuités et ruptures par Alain RuscioColonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne Cela peut paraître aller de soi : avant la guerre d’Algérie (1954-1962), les Français, civils et militaires, responsables et « hommes de la rue », ont agi et réagi lors de la guerre d’Indochine (1945-1954). L’Empire colonial, comme le Premier Empire, a connu ses « Cent-Jours » : ceux qui ont séparé la signature des accords de Genève (20 juillet 1954) de la Toussaint algérienne. Et pourtant, assez rares sont les études qui mettent en relief ces parcours.Que ce soit pour les politiques, les intellectuels ou, ô combien, les militaires, la description des actions et réactions de la période de cette première guerre de décolonisation et la comparaison avec les actions et réactions des mêmes à propos de l’Algérie sont riches d’enseignements. Si certains hommes ont disparu de la scène publique après 1954, d’autres, actifs pendant la guerre d’Indochine, ont eu un rôle de premier plan durant celle d’Algérie.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'algérie), colonies, décolonisation, impérialisme, indochine française, intellectuels (activité politique), opinion publique
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041 - Guerre d’Algérie et vie politique française (1954-2005)
/ ENS-LSH/SCAM
/ 21-06-2006
/ Canal-U - OAI Archive
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par Franck Renken (Université de Heidelberg)Colonialisme et anticolonialisme français : session thématique (prés. Michelle Zancarini-Fournel)Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne La Guerre d’indépendance d’Algérie a amené en France une polarisation sociale aiguë qui a conduit le pays maintes fois au bord de la guerre civile. La réaction des gouvernements de la IVe et de la Ve République a consisté à nier la réalité coloniale et la réalité même de la guerre. Cela n’a pas pu empêcher que sur le plan de la politique intérieure, la métropole connaisse de vastes mouvements contre la mobilisation du contingent, puis contre la torture, et enfin contre la guerre même.Bien que le conflit colonial ait signifié dans l’histoire française un changement d’époque, l’État le traita pendant plus de trente-cinq ans comme un non-événement. À l’origine de cette stratégie de refoulement se trouve l’impossibilité pour l’État d’intégrer la défaite en Algérie dans le grand livre de la tradition nationale. Le gaullisme resta divisé quant à son rapport à l’Algérie française et à l’indépendance de l’Algérie. De la même manière, à cause de leur politique contradictoire entre 1954 et 1962, les courants dominants à gauche se montrèrent incapables de faire rétrospectivement de la guerre d’Algérie un objet de débat public.Les débats des années 2000-2001 sur la torture et la controverse autour de la loi du 23 février 2005 ont montré que la guerre d’Algérie, comme tout événement historique, peut dans un autre contexte devenir un point de référence dans la perception historique collective. L’Algérie n’est plus un sujet tabou. Pour autant, l’espoir d’une réconciliation des mémoires antagonistes s’est révélé illusoire. La guerre d’Algérie continue à diviser la Ve République.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : algérie (1954-1962 - guerre d'Algérie ), charles de gaulle (1890-1970), colonisation, mouvements anti-impérialistes (france), opinion publique française, politique et gouvernement (france), relations france-algérie
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