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030 - Foucault et les « années 68 »
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaine Il pourrait paraître étrange de parler de l’effet de 1968 sur Michel Foucault. On sait qu’il n’était pas en France à cette époque, puisqu’il enseignait en Tunisie et qu’il y assista, en mars de cette année-là, à la révolte et à la répression des étudiants tunisiens. Cette étrangeté disparaît si l’on prend en compte non les « événements de mai-juin 68 » mais l’ensemble des « années 68 » qui, avant et après ce qui constitua « l’épicentre » de la période, préparèrent les événements puis les prolongèrent par des contestations, des luttes qui, marquées par l’aspiration à un autre modèle social et politique, traversèrent l’ensemble du champ social (1). Il devient dès lors possible d’inscrire Foucault comme un acteur des « années 68 », pour lequel, comme pour beaucoup d’autres, agir et combattre collectivement, devient plus important qu’étudier dans les livres, ou du moins tend à modifier l’idée de ce que peut être le travail intellectuel : ce moment d’une expérience spécifique de Foucault, c’est celui de son action militante (2) dans le Groupe information sur les prisons, le GIP et des effets de cette expérience. Notre hypothèse de lecture c’est qu’il faut rétablir la radicalité de cet événement et voir en quoi il joue un rôle important dans les travaux ultérieurs de Foucault, même quand il aura écarté le renoncement à écrire et recommencé le formidable travail de lecture et d’écriture qui caractérise son œuvre. Il s’agira ici de voir quels effets de pensée produit un événement politique : une réflexion nouvelle sur le rôle des intellectuels (« l’intellectuel spécifique »), l’idée d’une « philosophie historienne et politique » nécessaire à “ la constitution d’un savoir historique des luttes ” ; une réflexion sur le pouvoir et la guerre.Notes (1) Cette façon de penser qui insère les événements de mai-juin 1968 dans le cadre plus vaste des « années 68 » est centrale dans notre colloque ; elle a été défendue de façon convaincante dans une série d’ouvrages récents : Geneviève Dreyfus-Armand, Robert Frank, Marie-Françoise Lévy et Michelle Zancarini-Fournel, Les années 68. Le temps de la contestation, Bruxelles, Complexe, 2000 ; Kristin Ross, Mai 68 et ses vies ultérieures, Bruxelles, Complexe, 2005 [éd. américaine : 2002] ; Dominique Damamme, Boris Gobille, Frédérique Matonti et Bernard Pudal, Mai-juin 68, Paris, L’Atelier, 2008 ; Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel, 68. Une histoire collective (1962-1981), Paris, La Découverte, 2008 ; Michelle Zancarini-Fournel, Le moment 68. Une histoire contestée, Paris, Le Seuil, 2008. (2) Le “ militantisme ” de Foucault a été opportunément mis en lumière par Alessandro Fontana, dans la version longue de sa “ Situation du cours “Il faut défendre la société“ ”, Lectures de Michel Foucault, vol. 1, A propos de “ Il faut défendre la société ”, J.-C. Zancarini [éd.], Lyon, ENS éditions, 2000, p. 37-58.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : France, GIP, Groupe information sur les prisons, mai 68, Michel Foucault, militantisme, philosophie et politique
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017 - Ouverture de session effets philosophiques de mai 68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
ZANCARINI Jean-Claude
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Crise, fractures, déplacementsSession Effets sociaux et politiques de mai 68. Pratiques, acteurs, représentations Colloque Mai 68 en quarantaineEquipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : France, mai 68, pensée libertaire, philosophie et politique, soixante-huitards, vie intellectuelle
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De justes inégalités - John RAWLS (par Astrid von Busekist) [réédité 2015]
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 09-02-2012
/ Canal-u.fr
von BUSEKIST Astrid
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John Rawls est un auteur américain qui a réveillé la philosophie politique, qui a pris au sérieux les critiques de ses contempteurs, et qui s'est impliqué dans la vie politique américaine. C'est un auteur classique, qui doit beaucoup à la pensée de Kant.Son ouvrage le plus connu, Théorie de la justice, répond à une question fondamentale de la philosophie politique : selon quels principes ordonner une société juste ? Trois grands principes, que l'auteur écartera successivement, se présentent traditionnellement : le mérite, l'utilité, la liberté.1. Le mérite moralUne société est juste, les institutions sont bien ordonnées si elle donne aux individus en fonction de la valeur de leur contribution à la société. Variante aristotélicienne : déterminer la meilleure adéquation entre les talents de l’individu et leur rôle social (les meilleures flûtes vont aux meilleurs joueurs)2. L’utilitéSi les institutions permettent de maximiser le bien-être agrégé, si elles permettent la somme de satisfaction la plus élevée pour l’ensemble des sociétaires, elles sont justes. La valeur des choses est fonction de leur utilité, il n’y a pas de valeur intrinsèque des choses ou des êtres.3. Libertarisme- Je suis propriétaire de moi-même. L’individu est souverain et ne peut pas être contraint par une quelconque emprise ou entreprise collective.- Toutes les transactions sont justes si elles sont volontaires. La justice se déduit du respect des droits individuels fondamentaux et du respect des termes initiaux du contrat.- Ce que j’améliore par mon travail devient mien.Le libéralisme politique rawlsien tire les principes de la justice de l’opinion que vont en avoir les acteurs de la société après une délibération impartiale. « Les principes de justice, écrit Rawls, sont (ceux que des) individus libres et rationnels, désireux de favoriser leurs propres intérêts et placés dans une situation initiale d’égalité, accepteraient et définiraient (comme) les termes fondamentaux de leur association » (p. 152-152). Il convient donc que ces principes soient établis à l’issue d’une délibération commune.La singularité de la solution de Rawls est illustrée par un exemple imaginé par le prix Nobel d’économie Amartya Sen dans The Idea of Justice, 2010, p. 12-15. Trois enfants se chamaillent pour une flûte. Anne est la seule à savoir en jouer. Bob est le plus pauvre, il n’a pas de jouets du tout. Clara a travaillé dur pour fabriquer la flûte. À qui doit aller la flûte ? Pour l’utilitariste et pour Aristote, à Anne : son plaisir sera le plus grand, elle sait en jouer. Pour le libertarien, pour Locke (et le marxiste), à Clara : elle a droit aux fruits de son labeur. Pour Rawls, il faudrait que les enfants se mettent d’accord.Antoine de La Taille Mot(s) clés libre(s) : contrat social, A Theory of Justice, libertarisme, Amartya Sen, droit politique, égalité des chances, mérite, libéralisme, philosophie politique, The Idea of Justice
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Premiers entretiens du jeu de paume - séance inaugurale 2
/ UTLS - la suite
/ 18-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS - la suite, INNERARITY Daniel
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Premiers entretiens du jeu de paume - séance inaugurale L’Université de tous les savoirs et Le Château de Versailles présentent les Premiers entretiens du Jeu de Paume La démocr@tie d’opinionDu siècle des lumières à la démocratie des courts –circuitsVendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 juin 2010 11h Conférences inaugurales - deuxième partie L'élargissement mondial de la démocratie par Daniel Innerarity, professeur de philosophie politique à l'Université du pays basque et directeur de son institut de Gouvernance Démocratique Mot(s) clés libre(s) : démocratie, légitimité, philosophie politique
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Premiers entretiens du jeu de paume - séance inaugurale 1
/ UTLS - la suite
/ 18-06-2010
/ Canal-U - OAI Archive
UTLS - la suite, AILLAGON Jean-Jacques, INNERARITY Daniel, ROSANVALLON Pierre
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Premiers entretiens du jeu de paume - séance inauguraleL’Université de tous les savoirs et Le Château de Versailles présententles Premiers entretiens du Jeu de PaumeLa démocr@tie d’opinionDu siècle des lumières à la démocratie des courts –circuitsVendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 juin 201011h Conférences inaugurales - première partieRepenser la légitimité démocratique par Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de FranceL'élargissement mondial de la démocratie par Daniel Innerarity, professeur de philosophie politique à l'Université du pays basque et directeur de son institut de Gouvernance Démocratique Mot(s) clés libre(s) : démocratie, légitimité, philosophie politique
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Sécurité et défense sociale
/ ENS-LSH/SCAM
/ 12-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
SENELLART Michel, Fontana Alessandro
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéCommunication sur le thème Généalogie du discours politique de l'Ecole thématique Violence, consensus, sécurité, le 12 novembre 2001Michel Sénellart, après avoir excusé Laurent Gerbier, introduit Alessandro Fontana. Celui-ci s'attache à décliner les significations de la notion de salus, ou sôteria, et du concept de sécurité : sécurité des états, de la société ou des individus. Il analyse notamment le concept de sécurité chez Machiavel et la façon dont celui-ci se trouve lié chez lui à la notion de puissance : les états, s'ils ne veulent pas périr, sont obligés de s'agrandir. Il élargit sa réflexion à d'autres philosophes (Hegel, Heidegger, Platon...) et à d'autres époques. Il montre notamment que l'articulation machiavélienne sécurité-puissance, si elle est inscrite dans l'histoire même de Rome, ne se retrouve pas dans le discours romain, où la sécurité est associée à la notion de liberté et à la sauvegarde du régime républicain. La conférence est suivie d'une discussion avec le public.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Machiavel, philosophie politique, sécurité
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Phénoménologie et politique : Arendt et Merleau-Ponty
/ ENS-LSH/SCAM
/ 14-11-2001
/ Canal-U - OAI Archive
REVAULT D'ALLONNES Myriam
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Les discours du politique : Ecole thématique Violence, consensus, sécuritéMyriam Revault d'Allones étudie ici le rapport problématique qu'entretiennent la philosophie et la politique à partir de l'oeuvre d'Hanna Arendt et de Merleau Ponty. La rencontre de la philosophie et du monde ne va pas de soi. Merleau Ponty se demande si la politique peut jamais s'énoncer dans la prose du vrai. Anna Harendt, qui radicalise ce propos, insiste sur le caractère foncièrement anti-politique de la philosophie, y compris de la philosophie politique, attachée avant tout à se défaire du monde. La philosophie politique a un statut problématique parce qu'elle se trouve précisément à l'intersection de la philosophie et de la non-philosophie, de la spéculation et de l'expérience. Cette relation problématique est incarnée de façon emblématique par Socrate dans son rapport à la cité. Sa figure est longuement évoquée par Merleau Ponty dans sa leçon inaugurale au collège de France, "Eloge de la philosophie". Arendt et Merleau Ponty récusent tous deux la position légiférante de la philosophie sur la politique.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Captation vidéo : Sebastien Boudin, Julien Lopez, Mathias Chassagneux, Son: Samuel Bazin, Montage-Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Hanna Arendt, Maurice Merleau-Ponty, phénoménologie, philosophie, politique
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024 - Débat Avec et contre la théorie critique au nom de 68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2009
/ Canal-U - OAI Archive
RENAULT Emmanuel
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaineRésumé Si Marcuse est l’une des figures philosophiques de 1968, il n’était pas à l’époque considéré tant comme un représentant la Théorie critique francfortoise que comme un philosophe en phase avec l’ « événement ». Il fallu attendre le milieu des années 1970, avec la traduction de différents textes d’Horkheimer, Adorno et Habermas, pour que l’« École de Francfort » puisse apparaître comme une tradition de pensée autonome. Dans le contexte de la recherche d’un marxisme critique non althusserien, les modalités de la réception française furent surdéterminées par la conjoncture politique : les uns faisant de l’incapacité des Francfortois à accompagner 68 en Allemagne le signe de l’insuffisance politique de cette révision du marxisme (J.-M. Vincent), les autres faisant de ce « marxisme critique » une « critique du marxisme » dont la défense de la « social-démocratie » serait bientôt la contrepartie positive (A. Renaut, J.-M. Ferry). L’effondrement du marxisme devait peu après se solder par un coup d’arrêt à cette première étape de réception de la Théorie critique francfortoise. Ce n’est pas avant le milieu des années 1990 (et un nouveau cycle politique contestataire) qu’une seconde étape fut l’occasion de renouer sur des bases originales avec certains thèmes de la pensée critique des années 1968.Bibliographie A. Tosel, « Le développement du marxisme en Europe occidentale depuis 1917 », in Histoire de la philosophie, Gallimard, vol. III, 1975, p. 902-1045. J.-M. Vincent, Le marxisme critique de l’École de Francfort, Galilée, 1976. Paul-Laurent Assoun et de Gérard Raulet, Marxisme et théorie critique, Payot, 1978. M. Horkheimer, Théorie critique. Essais, Payot, 1978 (avec une introduction de J.-M. Ferry et A. Renaut). E. Renault, « Foucault et l’École de Francfort », in Y. Cusset, S. Haber, Habermas et Foucault. Parcours croisés, confrontations critiques, CNRS Éditions, 2006.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Allemagne, Axel Honneth, critique, domination, école de francfort, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas, marxisme critique, Max Horkheimer, philosophie et politique, Theodor Wiesengrund Adorno, théorie critique
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023 - Avec et contre la théorie critique au nom de 68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
RENAULT Emmanuel
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque MaI 68 en quarantaine Si Marcuse est l’une des figures philosophiques de 1968, il n’était pas à l’époque considéré tant comme un représentant la Théorie critique francfortoise que comme un philosophe en phase avec l’ « événement ». Il fallu attendre le milieu des années 1970, avec la traduction de différents textes d’Horkheimer, Adorno et Habermas, pour que l’« École de Francfort » puisse apparaître comme une tradition de pensée autonome. Dans le contexte de la recherche d’un marxisme critique non althusserien, les modalités de la réception française furent surdéterminées par la conjoncture politique : les uns faisant de l’incapacité des Francfortois à accompagner 68 en Allemagne le signe de l’insuffisance politique de cette révision du marxisme (J.-M. Vincent), les autres faisant de ce « marxisme critique » une « critique du marxisme » dont la défense de la « social-démocratie » serait bientôt la contrepartie positive (A. Renaut, J.-M. Ferry). L’effondrement du marxisme devait peu après se solder par un coup d’arrêt à cette première étape de réception de la Théorie critique francfortoise. Ce n’est pas avant le milieu des années 1990 (et un nouveau cycle politique contestataire) qu’une seconde étape fut l’occasion de renouer sur des bases originales avec certains thèmes de la pensée critique des années 1968.Bibliographie A. Tosel, « Le développement du marxisme en Europe occidentale depuis 1917 », in Histoire de la philosophie, Gallimard, vol. III, 1975, p. 902-1045. J.-M. Vincent, Le marxisme critique de l’École de Francfort, Galilée, 1976. Paul-Laurent Assoun et de Gérard Raulet, Marxisme et théorie critique, Payot, 1978. M. Horkheimer, Théorie critique. Essais, Payot, 1978 (avec une introduction de J.-M. Ferry et A. Renaut). E. Renault, « Foucault et l’École de Francfort », in Y. Cusset, S. Haber, Habermas et Foucault. Parcours croisés, confrontations critiques, CNRS Éditions, 2006.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo,Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre : Mathias Chassagneux, Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : Allemagne, Axel Honneth, critique, domination, école de francfort, Herbert Marcuse, Jürgen Habermas, marxisme critique, Max Horkheimer, philosophie et politique, Theodor Wiesengrund Adorno, théorie critique
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019 - Débat Les transformations de la philosophie française et le legs de 68
/ ENS-LSH/SCAM
/ 23-05-2008
/ Canal-U - OAI Archive
RENAULT Emmanuel
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Session Effets philosophiques de mai 68. Crises, fractures, déplacements Colloque Mai 68 en quarantaineRésumé La pensée française a connu, durant les années 1970-1980, de profondes transformations dans le domaine philosophique et sociologique, avec la mise en avant du thème du « retour » : retour du libéralisme, des droits de l’homme, du sujet, de l’humanisme, etc. Cette volonté de renouvellement, s’est accompagnée d’une rupture avec les « maîtres à penser » des années 1960 (Foucault, Bourdieu, etc.), et de la promotion de nouvelles interprétations de Mai 68. Cette communication se propose d’analyser les enjeux des ces déplacements intellectuels.Bibliographie S. Audier, La pensée anti-68 : Essai sur les origines d’une restauration intellectuelle, La découverte, 2008Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux,Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard Mot(s) clés libre(s) : anti-humanisme, consumérisme, France, individualisme, libéralisme, mai 68, philosophie et politique, vie intellectuelle
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