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La ville Globale
/ UTLS - la suite
/ 27-07-2003
/ Canal-U - OAI Archive
SASSEN Saskia
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Dans un contexte où l'espace politique formel est toujours plus contraint, la mondialisation génère de nouvelles possibilités politiques pour les groupes défavorisés et marginalisés, elle donne la parole à de nouveaux acteurs politiques,. Cette coexistence entre un pouvoir formel déstabilisé et un pouvoir informel émergeant est caractéristique des grandes villes, en particulier aux Etats-Unis et en Grande Bretagne. Faut-il voir dans ce changement le début de nouvelles pratiques politiques ? Mot(s) clés libre(s) : agglomérations urbaines, aspace politique, immigrés, mondialisation, personnes défavorisées, politique informelle, pratiques politiques
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Réalités, enjeux éthiques et hospitalisation des migrants vivant avec le VIH / Elhadji Mamadou Mbaye
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MBAYE Elhadji
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« Réalités et enjeux éthiques de la prise en charge hospitalière des migrants vivant avec le VIH/sida ». Elhadji MBAYE (Institut d'Etudes Politiques, Grenoble). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire] Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.Après l’arrivée des trithérapies en France en 1997, la désaffection des « malades experts » rend plus visible aussi bien au sein des associations de soutien aux malades que dans les hôpitaux, la réalité des migrants vivant avec le VIH/sida. Au sein des hôpitaux, les médecins jadis habitués à des malades contaminés par rapport homosexuel, de classes moyenne, connaissant bien leur maladie, se retrouvent désormais confrontés avec l’arrivée des migrants malades du sida à des patients contaminés par rapport hétérosexuel, dépistés tardivement, venant d’aires culturelles éloignées, particulièrement d’Afrique subsaharienne, ayant des représentations de la maladie différentes et confrontés à des problèmes sociaux particulièrement importants notamment en matière de droit au séjour, à la problématique du logement et à celle de la stigmatisation au sein même des communautés africaines. C’est ainsi que dans le cadre de leur prise en charge hospitalière, les professionnels de santé doivent faire face à ces différentes problématiques. La réussite de leur prise en charge médicale étant directement dépendante de la résolution de ces problèmes sociaux.Cette prise en charge entraine deux conséquences directes. D’abord la redéfinition des rôles en matière de prise en charge des malades du sida avec une place de plus en plus importante des travailleurs sociaux, des médiateurs culturels, des psychologues et des associations. Ensuite, une interrogation sur les règles éthiques de la prise en charge. Le respect de la déontologie médicale notamment en matière de prise en charge de tous les malades quelque soit leur origine, leur ethnie ou leur situation administrative, entre ainsi en contradiction fréquente avec les politiques en matière de lutte contre l’immigration. La résolution d’un problème de santé publique pose ainsi inversement un problème en matière d’immigration. Les autorités politiques tentent ainsi, à défaut d’assujettir les médecins à la logique de lutte contre l’immigration, de contourner ces derniers par plusieurs moyens : externalisation de la prise en charge des migrants ou obligations des médecins à utiliser des « fiches de pays » sûrs en matière de santé institués par le ministère de l’immigration. Face à cette stratégie, les médecins hospitaliers, les médecins de la DDASS et les médecins agréés développent ainsi plusieurs stratégies de résistance à cette incursion des politiques d’immigration dans la prise en charge médicale de populations migrantes. Cette proposition est basée sur une série d’enquêtes et d’observations participantes effectuée dans plusieurs services hospitaliers. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, immigrés, personnel médical (déontologie), politique d'immigration (France), politique sanitaire (France), sida, travailleurs sociaux
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L'accès aux soins des migrants en situation irrégulière : France, GB, Suisse / Myriam Hachimi-Alaoui
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
HACHIMI-ALAOUI Myriam
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« L’accès aux soins des migrants en situation irrégulière. Regard croisé sur la relation soignants-patients. Une étude comparative France-Grande Bretagne-Suisse », Myriam HACHIMI-ALAOUI (Centre de recherche Maurice Halbwachs, CNRS-EHESS-ENS). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire]. Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.Au-delà des singularités des politiques nationales, les politiques d’immigration et d’asile des pays européens trouvent leur convergence autour de la question de la lutte contre l’immigration irrégulière. Cette lutte est présentée comme une des conditions de l’intégration des immigrés en situation régulière selon une logique qui voudrait que l’exclusion des uns garantisse l’inclusion des autres. Depuis plusieurs années, comme les pays européens, la France s’engage dans une politique de durcissement des frontières. On constate ainsi une illégitimité croissante des migrants en situation irrégulière qui va de pair avec un rétrécissement des droits sociaux des individus aux statuts juridiques les plus précaires.Notre communication porte plus particulièrement sur l’accès aux soins des populations en situation irrégulière en France, en Grande-Bretagne et en Suisse (canton de Lausanne). Elle interroge l’articulation entre politiques nationales et pratiques locales dans la prise en charge de ce public. Les trois pays engagés dans la comparaison rencontrent un contexte globalement défavorable à l’accès aux soins des migrants irréguliers. Les dispositions réglementaires des dernières années dans chacun des pays ont rendu cet accès encore plus difficile. Cependant, des différences importantes subsistent entre la France, où un dispositif national de prise en charge existe, et la Grande-Bretagne et la Suisse, où l’accès aux soins de cette population est réservé à certaines catégories de pathologies, voire à des situations exceptionnelles.Notre communication s’organisera en trois temps. D’abord, nous présenterons les pratiques des personnels de santé et la manière dont l’évolution des dispositifs juridiques et administratifs les affecte dans leur quotidien. A partir des entretiens menés avec des soignants concernés par cette problématique, nous nous intéresserons à leurs stratégies, à leurs manières de s’adapter aux changements des réglementations ou de les contourner ainsi qu’aux conflits que cela peut engendrer. Nous analyserons ensuite leur perception de la transformation de leur métier à la faveur de ces évolutions. Enfin, nous étudierons les implications plus vastes de ces évolutions en les interrogeant à la lumière des transformations des systèmes de santé et de l’évolution des politiques migratoires dans les trois pays.Note : Ce travail est tiré d’une enquête financée par la Drees-MiRe, portant sur l’accès des migrants à la santé dans plusieurs pays européens. Les participants sont : Serge Paugam (EHESS, Paris), Sandro Cattacin (Université de Genève), Milena Chimienti (Université de Genève), Alexandra Nacu, (Centre de Sociologie des Organisations), Myriam Hachimi Alaoui, (Centre Maurice Halbwachs). Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, droit à la santé, immigrés clandestins, politique d'immigration, politique sanitaire, relations personnel médical-patient
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