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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, Congo (République), guerre (aspect médical), personnel médical, politique sanitaire, services de santé
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Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-u.fr
YABA MAMBOU Martin
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« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité. Mot(s) clés libre(s) : politique sanitaire, services de santé, anthropologie de la santé, personnel médical, Congo (République), guerre (aspect médical)
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Colloque "Santé et mobilités au Nord et au Sud" : discours de bienvenue / Aline Sarradon-Eck
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
SARRADON-ECK Aline
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Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud" : discours de bienvenue / Aline SARRADON-ECK (Présidente de l'Association AMADES). Colloque international organisé par l'Université de Toulouse II-Le Mirail, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités-Sociétés-Territoires, l'Association d'Anthropologie Médicale Appliquée au Développement Et à la Santé (AMADES). Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Toulouse, 16-18 septembre 2009.Au travers d'un bref panorama des activités d'AMADES, Mme Sarradon-Eck précise que ce 14ème colloque, co-organisé par AMADES, marque les 20 ans de cette association et se déroule à Toulouse, lieu de sa fondation par Alice Desclaux, notamment. Aline Sarradon-Eck explique les raisons de la thématique choisie pour ce colloque et précise également que le colloque proprement dit sera suivi, le 18 septembre 2009, par les "Assises de l'anthropologie de la santé". Mot(s) clés libre(s) : économie de la santé, émigration et immigration, médecine sociale, migrations, personnel médical, politique sanitaire, sociologie de la santé, soins médicaux, tourisme médical, transnationalisme
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La lutte contre le cancer en 1950 / Patrice Pinell
/ Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 22-01-2011
/ Canal-U - OAI Archive
PINELL Patrice
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La lutte contre le cancer en 1950 / Patrice Pinell. Dans "Histoire du cancer (1750-1950)", colloque international organisé par le laboratoire FRAMESPA (Université Toulouse II-Le Mirail), l'Institut Claudius Regaud et le Centre d'Études d'Histoire de la Médecine. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, Institut Claudius Regaud, 20-22 janvier 2011. Thématique 4 : Histoire du cancer (1750-1950) : Perceptions et représentations, 22 janvier 2011. Cette présentation analyse les changements affectant les institutions, les traitements et l’organisation de la lutte contre le cancer entre 1945 et 1960. La recherche entend traiter trois problèmes sociologiques. Le premier est celui de l’interdépendance entre les changements propres à cet espace et ceux qui, plus globalement concernent l’ensemble des institutions du champ médical. Le deuxième est celui relatif à l’importation d’innovations scientifiques et techniques produites aux États-Unis dans l’espace cancer français, à savoir les applications médicales de l’énergie nucléaire (isotopes radioactifs, Bêtatron, Bombe au Cobalt) et la chimiothérapie. Le troisième problème concerne l’analyse des relations qui peuvent être établies entre les transformations d’un espace et le renouvellement générationnel des agents investis dans cet espace.La communication de Patrice Pinell s’attache à montrer que la dynamique des changements est déterminée par l’interpénétration des stratégies conservatrices de ceux qui occupent les positions de pouvoirs institutionnels et des stratégies novatrices de deux groupes d’outsiders qui se différencient des médecins dominants sur deux plans, leur investissement dans la recherche médicale et leur engagement pendant la guerre dans la résistance. Mot(s) clés libre(s) : cancer (recherche), cancer (thérapeutique), centres de lutte contre le cancer, histoire de la médecine (20e siècle), innovations médicales (cancérologie), lutte contre le cancer (aspect sociologique), politique sanitaire (France)
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Colloque "Santé et mobilités au Nord et au Sud" : synthèse des échanges / Sandrine Musso
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 17-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MUSSO Sandrine
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Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud" : synthèse des échanges / Sandrine MUSSO (CEAF / EHESS, CReCSS). Colloque international organisé par l'Université de Toulouse II-Le Mirail, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités-Sociétés-Territoires, l'Association d'Anthropologie Médicale Appliquée au Développement Et à la Santé (AMADES). Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Toulouse, 16-18 septembre 2009 Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, anthropologie de la santé, migrations, politique sanitaire
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Colloque "Santé et mobilités au Nord et au Sud" : présentation du colloque / Stéphanie Mulot
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MULOT Stéphanie
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Présentation générale du colloque, Stéphanie MULOT (co-responsable scientifique). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques" organisé par l'Université de Toulouse II-Le Mirail, Laboratoire Interdisciplinaire Solidarités-Sociétés-Territoires, l'Association d'Anthropologie Médicale Appliquée au Développement Et à la Santé (AMADES), l'IFERISS, l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Toulouse, 16-18 septembre 2009.Le colloque vise à interroger les effets des migrations et de la mobilité, dans un contexte de mondialisation et de globalisation, sur les pratiques de santé des acteurs, sur l'évolution des médecines et systèmes de santé et sur la redéfinition des espaces et territoires de santé. Il s'agira en effet de questionner les effets de différents types de mobilités (internes, nationales, transnationales, personnelles ou professionnelles, contraintes ou volontaires) sur les habitudes professionnelles et populaires de santé. Seront l'objet de ce colloque les situations rencontrées dans les pays à ressources limitées et dans les pays développés, au Nord et au Sud.Notre objectif est de mettre l'accent sur la façon dont le contexte général de mobilités et de globalisation modifie le rapport offre/demande de soin, favorise une mondialisation thérapeutique et oblige à une évolution des pratiques de santé : celles des demandeurs de soin d'une part, celles des pourvoyeurs de soin d'autre part, et enfin la dynamique des systèmes de santé et des médecines. Si la mobilité a souvent été traitée dans le domaine de la santé du point de vue des patients migrants, notre propos sera aussi de considérer les effets de la mobilité des soignants, des professionnels de santé, des tradi-thérapeutes, des chercheurs, des organisations de la société civile, sur la reconfiguration des espaces et territoires de santé. Le colloque s'est tenu à Toulouse, à l'Institut d'Etudes Politiques, du 16 au 18 septembre 2009, à Dakar (Sénégal), le 30 septembre 2009 et en visioconférence à Yaoundé (Cameroun), site ANRS. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins, anthropologie de la santé, émigration et immigration, ethnomédecine, géographie de la santé, personnel médical, politique sanitaire, tourisme médical, transnationalisme
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Réalités, enjeux éthiques et hospitalisation des migrants vivant avec le VIH / Elhadji Mamadou Mbaye
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MBAYE Elhadji
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« Réalités et enjeux éthiques de la prise en charge hospitalière des migrants vivant avec le VIH/sida ». Elhadji MBAYE (Institut d'Etudes Politiques, Grenoble). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire] Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A2 : Accommodements avec le droit et l'éthique chez les praticiens.Après l’arrivée des trithérapies en France en 1997, la désaffection des « malades experts » rend plus visible aussi bien au sein des associations de soutien aux malades que dans les hôpitaux, la réalité des migrants vivant avec le VIH/sida. Au sein des hôpitaux, les médecins jadis habitués à des malades contaminés par rapport homosexuel, de classes moyenne, connaissant bien leur maladie, se retrouvent désormais confrontés avec l’arrivée des migrants malades du sida à des patients contaminés par rapport hétérosexuel, dépistés tardivement, venant d’aires culturelles éloignées, particulièrement d’Afrique subsaharienne, ayant des représentations de la maladie différentes et confrontés à des problèmes sociaux particulièrement importants notamment en matière de droit au séjour, à la problématique du logement et à celle de la stigmatisation au sein même des communautés africaines. C’est ainsi que dans le cadre de leur prise en charge hospitalière, les professionnels de santé doivent faire face à ces différentes problématiques. La réussite de leur prise en charge médicale étant directement dépendante de la résolution de ces problèmes sociaux.Cette prise en charge entraine deux conséquences directes. D’abord la redéfinition des rôles en matière de prise en charge des malades du sida avec une place de plus en plus importante des travailleurs sociaux, des médiateurs culturels, des psychologues et des associations. Ensuite, une interrogation sur les règles éthiques de la prise en charge. Le respect de la déontologie médicale notamment en matière de prise en charge de tous les malades quelque soit leur origine, leur ethnie ou leur situation administrative, entre ainsi en contradiction fréquente avec les politiques en matière de lutte contre l’immigration. La résolution d’un problème de santé publique pose ainsi inversement un problème en matière d’immigration. Les autorités politiques tentent ainsi, à défaut d’assujettir les médecins à la logique de lutte contre l’immigration, de contourner ces derniers par plusieurs moyens : externalisation de la prise en charge des migrants ou obligations des médecins à utiliser des « fiches de pays » sûrs en matière de santé institués par le ministère de l’immigration. Face à cette stratégie, les médecins hospitaliers, les médecins de la DDASS et les médecins agréés développent ainsi plusieurs stratégies de résistance à cette incursion des politiques d’immigration dans la prise en charge médicale de populations migrantes. Cette proposition est basée sur une série d’enquêtes et d’observations participantes effectuée dans plusieurs services hospitaliers. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, immigrés, personnel médical (déontologie), politique d'immigration (France), politique sanitaire (France), sida, travailleurs sociaux
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Indiens urbanisés et système de santé en Amazonie brésilienne / Evelyne Mainbourg
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MAINBOURG Evelyne
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« Migrations et pratiques de santé : Indiens urbanisés et systèmes de santé en Amazonie brésilienne », Evelyne Marie Thérèse MAINBOURG (Instituto Leônidas e Maria Deane de la Fundação Oswaldo Cruz, Manaus, Brésil). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), Association AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A3 : Réaménagement des pratiques de soin et questionnements interculturels.«Au Brésil, la santé des populations indiennes a été ces vingt dernières années le centre de débats quant aux stratégies du système de santé. Après des décennies d´actions immédiatistes et d´alternance de ministères en charge de la politique de santé des Indiens, un nouveau sous-système de santé spécifique pour ces populations a été créé en 1999, en relation directe avec le SUS (Système Unique de Santé national). Ce sous-système spécifique est basé sur 34 Districts Sanitaires Indiens qui correspondent chacun à une région géographique, aux ethnies qui y habitent et à un ou deux centres urbains à peu près équipés en hôpital et laboratoire qui déterminent le profil géographique, ethnique et épidémiologique de chaque district. Dans chacun d´eux, une équipe de médecin et infirmières, basée dans la ville principale, travaille en circulant d´un village à l´autre, appuyée par les agents communautaires de santé indiens qui réalisent des activités de prévention, de diagnostic précoce et de suivi de traitements, chacun dans leur village. La population indienne qui habite les villes, soit pour y avoir émigré, soit pour y être née, n´est pas incluse dans ce système de santé puisqu´il est fait pour les populations indiennes qui résident dans les territoires indiens et qui sont trop éloignées des villes et ont donc difficilement accès au SUS. Tous cesIndiens émigrés ou nés dans la ville se trouvent donc dans la situation générale (SUS), sans assistance sanitaire spécifique. Or, on sait que le SUS permet difficilement de prendre en compte les caractéristiques culturelles et parfois lingüistiques de cette population : interprétation de la maladie et des mesures thérapeutiques spécifiques, itinéraires thérapeutiques, régime alimentaire durant l´hospitalisation, thérapies chamaniques parallèles... Les efforts réalisés pour dépasser ces difficultés, par les professionnels de santé et les Secrétariats à la Santé de chaque commune ou État sont encore limités et informels. Mais les tentatives d´insertion de cette problématique dans la formation des personnels de santé sont chaque fois plus importantes.La migration des populations indigènes au Brésil est un phénomène récent encore peu étudié, surtout celle en direction des villes. Les causes en sont diverses : conflits ou limitation des moyens de subsistance sur les territoires indigènes, infrastructures et services publics essentiels insuffisants (enseignement scolaire et centres de santé)... De plus, on observe une certaine hétérogénéité entre les différentes ethnies qui ont émigré ou émigrent vers les villes. Quelques ethnies comme celle des Baré ont une longue histoire de contact avec la société nationale. Par ailleurs, l´histoire de migration et de colonisation vécue par le Brésil montre, à travers la figure du caboclo (descendant d´indien et d´européen mélangés) que de nombreux traits culturels empruntés aux peuples indigènes sont encore très présents dans la culture urbaine de la population non indienne. Témoin en est l´usage des plantes médicinales par les populations urbaines.A partir de deux études réalisées en Amazonie, l´une à Manaus, capitale de l´État d´Amazonas qui compte environ 11.000 Indiens sur une population de 1.800.000 habitants, et l´autre dans la région de São Gabriel da Cachoeira, commune d´Amazonas située au nord-ouest et peuplée de 17 ethnies (dont les Baré), nous nous proposons de montrer comment, par l´effet de la migration des indiens vers la ville et celui de séjours temporaires de professionnels de santé dans les territoires indigènes on observe une imprégnation des pratiques de santé traditionnelles par le système de santé général et, réciproquement, une influence de la biomédecine sur les pratiques traditionnelles. Mot(s) clés libre(s) : anthropologie de la santé, ethnomédecine, interculturalité, migration intérieure (Brésil), politique sanitaire, services de santé (Amazonie-Brésil)
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Adapter les organisations de santé et prise en charge des nouveaux arrivants au Québec/ Lara Maillet
/ Jean JIMENEZ, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 16-09-2009
/ Canal-U - OAI Archive
MAILLET Lara
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« De la pratique à la gouverne, adapter les organisations de santé de première ligne à la prise en charge de nouveaux arrivants au Québec : un modèle novateur », Lara MAILLET (Etudiante au PhD Santé Publique, Université de Montréal, Québec, Canada.) Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.Les réformes des dernières années à travers le système de santé québécois visent à améliorer l'accessibilité et la continuité des services offerts aux populations. C’est dans cette optique que les Centres de santé et de services sociaux (CSSS), les Groupes de médecin de famille (GMF) ainsi que les Cliniques réseaux affiliés (CRA) ont été créés. Cet ensemble de services de santé doivent à présent travailler en collaboration et en réseau via la création et l’application des Réseaux locaux de services (RLS). Dans ce cadre, la coordination des services de première ligne est mise de l’avant afin d’améliorer l’accessibilité de la population à l’ensemble des services offert (MSSS, 2006). Du point de vue législatif, ces nouvelles structures deviennent imputables de la santé de la population de leur territoire : c’est l’officialisation du concept de responsabilité populationnelle. Plus spécifiquement, l’approche populationnelle préconisée au niveau des soins de santé de première ligne exige également de réfléchir aux stratégies de prise en charge au sein d’une population qui se diversifie culturellement (Faist, 2009; Frohlich & Potvin, 2008). Si la dynamique du processus migratoire est de mieux en mieux documentée, les capacités et les besoins organisationnelspermettant un ajustement et une adaptation des services le sont beaucoup moins (Green-Hernandez, Quinn, Denman-Vitale, Falkenstern, & Judge-Ellis, 2004; Rosenheck, 2001).Le but de notre présentation sera de décrire un cadre conceptuel novateur, permettant l’analyse des processus d’adaptation et de changement vécus à travers la pratique et la gouverne des organisations de santé de première ligne, en lien avec la prise en charge de nouveaux arrivants, et le mandat de responsabilité populationnelle. Ce cadre s’appuie notamment sur des concepts tels que les « CSSS promoteurs de santé » (Dedobbeleer et al., 2008), la gouvernance clinique (Pomey, Denis, & Contandriopoulos, 2008) et le processus d’institutionnalisation de nouvelles pratiques au sein d’une organisation (Barley & Tolbert, 1997; Lounsbury & Crumley, 2007) . Une grande importance est aussi apportée au contexte. Nous souhaitons donc analyser les pratiques et la gouverne sous différents angles (tactique, stratégique et opérationnel) (Glouberman & Mintzberg, 2001) afin de refléter au mieux la complexité que représente l’ajout de la variable « nouveaux arrivants » au sein des organisation de santé de première ligne au Québec. Ce projet novateur permettra de mettre en lumière les interactions et les niveaux d’intégration existant entre les différents paliers organisationnels et professionnels de l’organisation de santé. L’analyse du processus d’adaptation des établissements de santé à la prise en charge de nouveaux arrivants n’en sera que plus riche. Il pourra engendrer, d’un point de vue théorique, une réflexion quant aux différents cadres organisationnels et systémiques capables de s’adapter à de nouveaux défis, tant au niveau de la pratique que de la gouverne. À la suite du projet doctoral, des recommandations seront formulées à différents niveaux : d'une part, au niveau opérationnel (clinique) et d’autre part, aux niveaux tactique et stratégique. Nous croyons que la majorité des professionnels du réseau de la santé au Québec ne sont pas suffisamment outillés pour répondre, dans un souci constant de justice et d’équité des soins donnés à l’ensemble de la population, aux besoins spécifiques de certaines populations dont les nouveaux arrivants. De plus, ces résultatspourront être utilisés et s'appliquer à une mise en place future d’établissements « Amis des migrants », dans le cadre de l’implantation de plus en plus répandue de CSSS et d’hôpitaux « promoteurs de santé » au Québec. Mot(s) clés libre(s) : accès aux soins médicaux, anthropologie de la santé, Canada), immigrés (Québec, personnel médical, politique sanitaire, services de santé (Québec
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Immigration et assistance pédiatrique en Espagne
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Université Bordeaux Segalen - DCAM
/ 15-04-2008
/ Canal-U - OAI Archive
MADARIAGA Leire
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A partir des années 1990, l’Espagne connaît une forte vague d’immigration. Multiculturelles et multiraciales, ces populations immigrées se sont majoritairement installées dans le centre du pays économiquement plus dynamique et de ce fait en recherche de main d’œuvre.
La population immigrée enregistre en Espagne le plus fort taux de natalité. Face à cette nouvelle réalité, comment le gouvernement espagnol a-t-il réagi ? Quelles mesures a-t-il pris en matière d’accès au système de santé ?
La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 à l’occasion de la séance délocalisée de l’Académie Nationale de Médecine « Bordeaux, Porte Océane » le 15 avril 2008. Mot(s) clés libre(s) : cartes de santé (espagne), droit à la santé (espagne), émigration et immigration (politique publique), politique sanitaire
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