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Mots-clefs > R > rituel
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Tri :   Date Editeur Auteur Titre

Écritures talismaniques sur une cuillère de ménage et phytothérapie pour soigner des maux de dents, Timba, Guinée

/ Canal-u.fr
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Son épouse souffrant de maux de dents, un marabout utilise la cuillère domestique comme support d'écritures coraniques thérapeutiques. Il lui fait se rincer la bouche avec un remède constitué du rinçage des écritures réalisées sur la cuillère et diverses plantes médicinales.
Mot(s) clés libre(s) : Islam, cuillère, Afrique, Guinée, Peul, guérissage, écritures, rituel thérapeutique, anthropologie médicale, phytothérapie, film ethnographique, ethnographie, vidéo, enfant, mal de dent
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Circoncision de rite yakpa chez les Nzakara

/ SFRS-CERIMES / 01-01-1963 / Canal-U - OAI Archive
CLEMENT Pierre
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Ce film présente les cérémonies d'initiation et de passage auxquelles sont soumis les jeunes gens de la société des Nzakara (République Centrafricaine). Le rituel qui nous est montré atteint son point culminant dans la symbolique et l'épreuve de la circoncision.
Mot(s) clés libre(s) : Afrique noire, circoncision, ethnologie, religion, rite, rituel
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“Les âmes sont venues manger des douceurs", Soukhwan pour Khamman

/ 15-04-2001 / Canal-u.fr
COLLOMB Natacha
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"Les âmes sont venues manger des douceurs", Soukhwan pour Khamman, Oudomxay (Laos), Avril 2001. L'action se situe dans un village pluri-éthnique à la périphérie de Muang Xay, capitale de la province d'Oudomxay, Nord-Laos. Un couple lao-taï dam organise un rituel de "rappel des âmes" (principes vitaux multiples et volatiles) pour sa fille unique, Khamman, âgée de quatre ans. L'enfant a en effet été renversée par une mobylette conduite par une jeune fille hmong quelques jours plus tôt. Bien qu'elle ne présente aucune blessure apparente, ses parents craignent que son intégrité corporelle n'ait été entammée.Générique :  Nous nous trouvons dans un village de l’agglomération d’Oudomxay, une province du Nord-Laos. Khamman, quatre ans est la fille d’un Taï Dam (groupe taï-kadaï, bouddhiste, majoritaire au Laos). Alors qu’elle jouait sur la route, non loin de chez elle, la fillette a été renversée par une mobylette conduite par une jeune fille hmong (groupe mea-yao). Bien que Khamman n’ait pas paru blessée, ses parents, inquiets, font appel à un spécialiste pour procéder à un soukhwan, rappel des âmes, qui doit restaurer l’intégrité corporelle de l’enfant. Khamman dite Nang Noy (Mademoiselle Petite) Mère de Khamman Père de Khamman Jeune fille hmong responsable de l’accident Maître du rituel Réalisation et montage  Natacha Collomb SMM CNRS MNHN
Mot(s) clés libre(s) : relations interethniques, RDP Lao, filet, capture d’âme, porte-bébé, composantes corporelles de la personne, ligature des poignets, banlieue de Muang Xay, Nord-Laos, prière, autel, guérissage, Asie, vidéo, accident, réparation, rituel, film ethnographique, toilette, petite enfance, Taï Dam
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Rituel funéraire d’une femme Brâhmane sur les rives de la Narmada, Omkareshwar, Madhya Pradesh, Inde, Janvier 2005

/ 23-11-2009 / Canal-u.fr
CREMIN Emilie
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Le rituel funéraire hindou présenté dans cette séquence est réalisé sur les berges de la Narmada (ghâts) dans le site sacré d’Omkareshwar, 200 mètres en aval d’un grand barrage en cours de construction. La femme défunte est issue de la caste des brâhmanes de la localité. Son fils aîné organise le rituel funéraire et la crémation avec l’assistance d’autres brâhmanes, entouré des proches venus du village de la défunte et de passants se promenant sur les rives du fleuve. Les femmes de l’entourage de la défunte ne sont pas présentes. Le fils ainé a d’abord commencé par raser ses cheveux en laissant une mèche et s’est vêtu d’un dothi blanc puis il purifie son corps en prenant un bain dans les flots du fleuve sacré. Les brâhmanes et les membres de la famille organisent le bûcher. Ils agencent d’abord la structure de base composée de bûches de bois précieux et ajoutent du petit bois sec. Ils purifient le corps de la défunte dans l’eau du fleuve, transportent le corps entouré d’un sari rose sur un brancard de bambou et déposent son corps sur le bûcher en posant des galettes de bouse de vache (bousas) sous sa tête. Ils enduisent son corps de beurre clarifié (ghee) et déposent des copeaux de bois de santal sur son visage. Puis ils empilent des galettes de bouses de vache sur le corps de la défunte, ajoutent des broussailles et mettent le feu. Les officiants réalisent des circumambulations autour du bûcher en récitant des mantras (vers sacrés). Enfin ils s’éloignent progressivement. Le bûcher se consume et quelques heures plus tard, les employés des ghâts éteignent le feu à l’aide des branches de bambou utilisées pour le brancard et confient les derniers fragments d’os aux eaux célestes du fleuve Narmada. Cette séquence a été réalisée avec l’accord de la famille pratiquant le rituel, dans le cadre d’une enquête de terrain sur la coexistence de l’espace sacré de la ville sainte d’Omkareshwar avec un grand barrage.
Mot(s) clés libre(s) : feu, fleuve Narmada, Omkareshwar, Brâhmane, crémation, mort, eau, rite, bûcher, hindou, fleuve, rituel funéraire, film ethnographique, Inde, vidéo, purification, Asie, Madhya Pradesh
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Mumbwiri, rite thérapeutique : initiation d’une femme et d’un enfant nzebi

/ 21-05-1995 / Canal-u.fr
DUPUIS Annie
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Deux malades sont traités au cours de ce rituel, la jeune femme pour devenir féconde, l’enfant pour guérir d’une grave et ancienne toux à laquelle aucun traitement n’a pu remédier. Le rituel requiert la possession  par les génies et la prise du bois sacré l’« iboga », qui doivent conduire à la guérison. Le rituel se déroule sur deux jours et  deux nuits au village et en forêt.  Le film commence avec la présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie.  Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. . Les membres de la société encadrent la postulante.   Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages.  Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade. En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal.  La cérémonie se poursuit le lendemain matin au village. Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes. Je remercie les participants du village de Lébamba, de m’avoir invitée à ce rituel et permis de le filmer. Merci également à mon amie Madeleine Koundi qui m’a beaucoup appris.  montage : Mireille Gruska, Annie Marx, Annie Dupuis Chapitres 01 - 1er jour au village, danses de possession au petit matin après la première nuit Au village, présentation de l’espace rituel, dans lequel au cours de la nuit s’est déroulé la cérémonie.  Les génies sont appelés à investir les participants et la malade par le jeu des instruments de musique (harpe, tambours, percussions, corne) qui accompagnent les chants et les danses. .Les membres de la société encadrent la postulante. 02 - 2ème jour au village, soins, aspersions, onctions et massages Des soins sont donnés à la malade par la guérisseuse et des membres de la société : aspersions au moyen de plantes médicinales et massages.  Les génies apportent leur « bénédiction » à la malade. 03 - 2ème jour en forêt, Aménagement de l'espace, maquillage et mise en condition des nouveaux initié. En forêt près de la rivière, un espace est débroussé. Les malades sont maquillés, ils absorbent l’iboga sous forme de décoction et de rapures, et sont appelés à la transe par les sifflets. Ils reçoivent dans les yeux une instillation de sève leur permettant d’aiguiser leur vision. Ils sont invités à voir dans le miroir, aidés par les génies, la cause de leur mal. 04 - 2ème jour en forêt. Appel à la transe. Possession des initiés  Instillation dans les yeux et onctions sur le corps de sève médicinale. Appel des esprits par les sifflets, les instruments de musique, les chants. Prises répétitives d’iboga (décoction et râpures). Le lendemain matin, la cérémonie se poursuit au village. 05 - 2ème jour en forêt . Possession des nouveaux initiés 06 - 2ème jour en forêt .Possession d’une initiée soignante 07 - 2ème jour au village, soirée  divination par lecture dans le miroir 08 2ème Nuit : divination, offrandes Le soir et la nuit suivante, les malades identifient la cause de leur mal, et procèdent à une séance de divination pour eux-mêmes et pour toute l’assistance, par lecture dans le miroir. Des offrandes sont offertes.
Mot(s) clés libre(s) : afrique, corne, possession, offrande, tambour, Tabernanthe iboga, rituel thérapeutique, harpe, états modifiés de conscience, nzebi, percussion, initiation, bois sacré, aspersion, onction, sève médicinale, Lebamba, guérissage, guérisseur, transe, danse, musique, miroir, stérilité, maladie, plante médicinale, enfant, femme, vidéo, massage, maquillage, cérémonie, génie, chant, film ethnographique, divination, Sud Gabon
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Chronique Aka 1991, Ngopama : La danse du professeur et le refus des Aka

/ 19-09-1991 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique Aka 1991, Danse du professeur et le refus des Aka ActeursJustin Idanga, guérisseur mbati le secrétaire de J. Idanga l'assistant de J. Idanga Monduwa François, guérisseur aka Madame T, guérisseuse mbati les consultants de J. Idanga les accompagnateurs des consultants les habitants deNgopama les musiciens réunis par J. Idanga le jeune fils de J. Idanga Réalisation caméra montage  Alain Epelboin © 2006 SMM CNRS MNHN ParisEn République Centrarficaine, Justin Iganga est un guérisseur isongo (= mbati)  qui a organisé son activité sur un modèle syncrétique empruntant de larges fragments à l’institution biomédicale. 
Mot(s) clés libre(s) : danse, guérissage, Afrique, objet maléfique, devin-guérisseur, tradipraticien, pygmée, aka, Lobaye, relation inter-ethnique, fer, mbati, pluie, sifflet, ngnaga, tam-tam, rituel thérapeutique, guérisseur, amulette, musique, feu, stérilité, fécondité, maladie, vidéo, extraction, consultation, chant, ethnomédecine, malheur, film ethnographique, divination, transe, République Centrafricaine, Ngopama
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Chronique aka, Akungu 1994 : discordes, infortunes et réparations

/ 16-06-1994 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Chronique d'Akungu juin 1994, discordes, infortunes et réparationstraduction et voix en français : Bobino Patrice Topesua MbatoEn juin 1994, les habitants du campement pygmée d'Akungu, en République centrafricaine, sont frappés d'infortunes. Divers rituels sont pratiqués pour ramener le bien-être et la concorde. Une jeune femme, Mambi, pratique un rituel sur le corps de son dernier-né, afin de pouvoir consommer un animal interdit aux femmes allaitantes. Monduwa, un guérisseur étranger au campement, purifie un fusil souillé par du sang menstruel. Pour un prétexte futile, I'emprunt d'une harpe, une bagarre éclate: nombre d'habitants en profitent pour contester l'autorité du chef Yakpata. Mambi effectue une fumigation de son bébé puis raconte en riant sa consultation au dispensaire pour ses propres maux de ventre. Un homme se fait extraire par Monduwa le maléfice qui gâtait sa chance et son habileté à la chasse. Un singe et un céphalophe sont préparés sous le regard gourmand des enfants, puis partagés. Lors d'une soirée de danse, une divination par scrutation d'un feu allumé est pratiquée. Monduwa ordonne que Yakpata et son fils se réconcilient: le défunt frère cadet de Yakpata hante le campement. Une femme malade est soignée en utilisant une lame de machette rougie au feu. Un grand rituel de réconciliation a lieu. Chacun, après avoir dit ce qu'il avait sur le cœur, crache sur un rameau de feuilles purificatrices. Chapitres :1ère journée 01 Bébé et nandinie, prévention d'une rupture d'interdit 1 mn 41 Lundi 6 juin 1994 10 h 35 : Akungu, maison de Ginza, Koti, Mambi & Co Simon Kikili (cousin de Ginza) dépose devant Mambi l'animal qu'il a tué avec la cartouche que Monduwa , le guérisseur, lui a donné. C'est un petit carnassier, la nandinie, une viande goûteuse et grasse, normalement interdite (kila) aux femmes enceintes et aux mères allaitantes sous peine de maladie pour leur enfant. Et Mambi veut pouvoir en manger. Elle effectue donc à titre préventif le rituel ketu. Elle se saisit d'une poignée de feuilles de lèndè (Fabacée) dont elle fustige la tête de l'animal et celle de son dernier-né Noël. Pour finir, elle arrache quelques poils sur la tête de l'animal qu'elle dépose sur la fontanelle de son enfant. Dans le même temps elle prononce des paroles rejetant vers la forêt les principes néfastes générant la maladie kila. 02 Chanvre et musique, préparation d'une journée de travail 57 s C'est au cours de séances familiales pluriquotidiennes joyeuses de consommation collective de chanvre que Ginza, le "mbai", le dirigeant du campement, fait passer ses instructions du jour à ses frères et cousins. 03 Construction du corps, perçage des oreilles d'un bébé 1 mn 25 Mangutu, de passage au campement de ses parents, fait percer les oreilles de sa petite fille. 04 Chasse et chance, lavage d'un fusil 2 mn 41 Monduwa, le guérisseur, assisté de Mésa, "lave", purifie le fusil d'un chasseur villageois qui ne tue plus de gibier. La femme du propriétaire du fusil a gâté la chance du fusil en enfreignant un interdit : elle a mangé de la viande tué par ce fusil alors qu'elle avait ses règles. 05 Discorde et infortune, bagarre entre cousins 5 mn 19 Une bagarre éclate entre Mesa et Matoko, deux cousins, officiellement pour une harpe empruntée, officieusement parce que le premier a tenté de séduire la femme du second. Certains cherchent à les séparer, des frères viennent aider un des combattants. Le vieux Yakpata semble chercher l'apaisement, mais en fait soutient Matoko, son fils préféré, de telle façon, qu'il envenime la situation. Masoy, la veuve de son frère le lui reproche publiquement. Mambi et Koti commentent l'évènement. 06 Thérapie des interdits, fumigations de l'enfant et de la mère 3 mn 44 Noël, le dernier né de Mambi fait des cauchemards et se réveille la nuit. Redoutant que ce soit les symptômes annonciateurs d'une maladie dûe à un interdit qu'elle a rompu, elle lui applique ainsi qu'à elle-même une fumigation de feuilles sp.. 07 Jeu et apprentissage, grimaces à un petit frère 47 s Wawa amuse son petit frère Noël en lui exécutant ses plus belles grimaces et mimiques. campement - pygmée - aka - quotidien - petite enfance - apprentissage - grimace - jeu - 2ème journée 08 Chasse et chance, extraction d'un maléfice 9 mn 45 Mbonga consulte Monduwa, se plaignant de son infortune à la chasse à la sagaie. Le guérisseur diagnostique qu'un objet maléfique lui a été projeté dans l'épaule. Il entreprend de le lui extraire, pratiquant d'abord une scarification, puis une succion. Il crache sur une feuille de bananier un mélange de salive, de sang et l'objet maléfique, que Mbonga va soigneusement enterrer derrière la maison. Puis Monduwa applique sur la scarification un remède devant conférer adresse et force à Mbonga lors de ses prochaines chasses. 09 Maladie et interdit, soins d'un abcès du dos 3 mn 11 Isanya tente vainement de percer un abcès du dos du fils de son frère Mbonga. 10 Soirée de danse, divination et thérapeutique 14 mn 42 En raison de la bagarre, des discordes et des infortunes qui affectent les habitants du campement, une soirée de danse est organisée, entrelaçée par deux séquences divinatoires et une séquence thérapeutique. 3ème journée  11 Discorde et infortune, réparation par la salive 13 mn 42 Suite à la soirée se danse réussie de la veille, Yakpata organise un rituel de réconciliation. Il est basé sur un crachat de salive par tous les résidents du campement, petits et grands, sur un faisceau de feuilles sp.. Chacun avant de cracher a la possibilité de dire ce qu'il a sur le coeur, et bon nombre ne s'en privent pas. A la fin, avant d'expulser ce faisceau de feuilles couvert de salives en dehors du campement, Yakpata se purifie en s'en fustigeant la tête. 
Mot(s) clés libre(s) : réconcialiation, villageois, mbili, interdit, chanvre, campement, gibier, chasse, aka, Akungu, pygmée, remède, couteau, salive, interdit alimentaire, crachat, machette, fumigation, maléfice, discorde, bagarre, rituel/chasse, fusil, perçage, rupture d'interdit, rituel préventif, kila, parole, devin-guérisseur, guérissage, extraction, grossesse, vidéo, scarification, maladie, alimentation, oreille, apprentissage, feu, Vie quotidienne, musique, danse, abcès, allaitement, rituel thérapeutique, petite enfance, guérisseur, République Centrafricaine, phytothérapie, divination, film ethnographique, séduction, sang, jeu, ethnomédecine, chant, afrique
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Chronique aka, Motonga, RCA, 6 décembre 1992 : zengi, cérémonie de danse de l'esprit de la forêt zengi

/ 06-12-1992 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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 Thomas J.M.C., Bahuchet S, Epelboin A. (depuis 1993) & Fürniss S. (depuis 2003) (éds.) (Arom, Bahuchet, Cloarec-Heiss, Epelboin, Fürniss, Guillaume, Motte, Sénéchal & Thomas), 1981-2014, Encyclopédie des Pygmées Aka : techniques, langage et société des chasseurs-cueilleurs de la forêt centrafricaine (Sud-Centrafrique et Nord-Congo), Paris, Editions Peeters-SELAF, 11 volumes (3130 p). p 234-238 in volume II (8) K [SELAF 436], 2007, 182 fig., 385 p. .kondi         (N : 3/4 = mò.kondi / mè.kondi 1. rituel à l'esprit de la forêt .zengi, rituel de renouveau Ce rituel étant destiné à obtenir de l'esprit suprême lui-même sa bienveillance, sous la forme d'abondance de vivres et d'enfants, il sera utilisé pour deux fonctions principales : rendre favorable une nouvelle installation et restaurer les conditions optimales après un bouleversement, un décès ou, pire, une série de décès. Il s'agit en effet de toute une période qui regroupe non seu­lement des actes rituels en tant que tels, mais aussi les préparatifs du point culminant du rituel qu'est une cérémonie publique. Elle comprend la préparation des jeunes adultes à la fin de leur initiation, qui sanctionne leur intégration dans le monde des adultes, et le renforcement de la cohésion sociale entre les campements d'un même territoire, .banze, regroupés pour l'occasion, au moyen, notamment, des concours de chant .kpakpale, et des chasses collectives. Ces chasses procurent par ailleurs l'abondance de viande nécessaire à l'approvisionnement de cette concentration de participants et à la réussite des festivités. Le rituel s'étend sur tout un cycle annuel ou bisannuel. C'est à partir du début de la saison sèche que prend place le regroupement des campements en un camp du territoire, .sambà, qui peut durer jusqu'à deux ou trois lunes. Les préparatifs ainsi que la cérémonie sont sous la responsabilité de l'aîné du territoire, .mbai-wa-bòle. Sans en être la seule cause, elle intervient lors de la nouvelle installation d'un campement. C'est en effet après la période des grandes expéditions de chasse aux filets qu'on fonde un nouveau campement permanent pour la saison des pluies. Les vivres et le gibier sont alors abondants. À Zinga en 1994, on célèbre même ce rituel en fin de saison des pluies, après la chasse fructueuse de plusieurs éléphants, également synonyme de nourri­ture abondante. Lorsque la cérémonie a lieu pour l'installation de nouveaux campements dans le ter­ritoire, elle visera à rendre ceux-ci prospères sous le double aspect d'une nombreuse progé­niture et d'une abondance de gibier. Elle peut cependant être réalisée pour des cam­pements déjà installés, surtout dans le contexte actuel de sédentarisation progressive, sans que son sens fondamental de rite de fécondité et d'abondance en soit modifié : il s'agit alors de maintenir et de restaurer l'ordre original et d'assurer des conditions optimales pour la per­pétuation et la prospérité du groupe. De même en est-il, lorsqu'après un décès, l'ordre perturbé par la mort doit être rétabli. On abandonne l'ancien campement où est enterré le mort pour en fonder un nouveau où on réaménage la disposition du campement sédentaire. Outre les rituels de levée du deuil, .kanu, dont c'est la fonction au niveau de l'individu et de sa réinsertion dans le groupe, le .kondi assurera le rétablissement de l'équilibre vital de la communauté entière. La cérémonie est également la face visible d'une initiation qui concerne les jeunes gar­çons depuis la puberté. La fin de l'initiation, secrète, a lieu en forêt hors du campement, en saison des pluies, pendant la période de chasse à la sagaie où les hommes vivent seuls en­sembles durant plusieurs semaines. C'est alors que les nouveaux adultes.bòlà, ap­pren­nent de quoi sont faits les masques qui apparaissent dans diverses cérémonies. Dans certaines régions, des voisins Villageois (Kaka, Ngundi…) sont admis à l'ini­tiation par les Aka. 2. cérémonie du rituel de renouveau La cérémonie publique a lieu à la fin de l'initiation. Son efficacité rituelle nécessite un grand rassemblement où hommes et femmes se retrouvent en une fête de la fécondité et de l'abondance. Elle a donc lieu après une période intense de chasses au filets. Elle se déroule dans le campement du mbài-wà.bòle, au sein du camp du territoire, .sambà. Dans le contexte de la sédentariation croissante, la cérémonie peut également avoir lieu dans le campement permanent de l'aîné du territoire et impliquer un nombre réduit de participants venant des campements alentours. Pendant la cérémonie, attiré par les chants et le jeu des tambours et machettes, l'esprit, supérieur  .zengi  apparaît et danse parmi les humains. Quand l'esprit désire se présenter de lui-même, il fait le .vango (claquement rituel d'une feuille sur la main) pour avertir de sa venue et demander qu'on prépare la céré­monie; sinon l'aîné du rassemblement des campements l'appelle de la même façon, pour le faire venir. L'esprit est personnifié par le danseur .omba, revêtu du costume-masque en raphia .pùndù / .kùndù, .ndimba {Mongoumba}. L'esprit réside alors dans un camp, .zanga, dressé en forêt, à l'écart du campement, interdit aux femmes, où se retrouvent les initiés, où le costume du masque est fabriqué et conservé et où le danseur le revêt, en même temps que la personnalité de l'esprit qu'il incarne. La fonction de danseur du masque est tenue par un nouvel initié de force de caractère particulière. Les nouveaux initiés sont entièrement décorés de motifs géométriques peints sur le visage, les membres et le torse. Il marquent par ailleurs leur état de nouveaux adultes en rasant leurs sourcils en pointillé, .kiki. À Bagandou, le masque qui venait danser était .ziàkpokpo, probablement personnification de l'esprit du même nom, lui-même esprit de Tônzanga, frère cadet de Tôle dont l'esprit est .zengi. syn .zengi {Ndélé-Bayanga}, .omba {Mga} // var .zengi 3. danse de l'esprit de la forêt .zengi Elle constitue le point central de la cérémonie publique. Un seul danseur, .omba, l'exécute, en général un adolescent nouvellement initié, masqué par un costume de raphia, .pùndù, qui le cache entièrement. Le masque représente et incarne alors l'esprit de la forêt, .zengi, maître des mânes .diò. Il tournoie sur lui-même en se déplaçant rapidement, faisant voler les fibres de raphia; puis il s'accroupit et s'immobilise en un tas compact de raphia avant de reprendre son déplacement virevoltant. De temps en temps il se retire dans l'enclos .zanga qui lui est réservé, accompagné seulement des hommes et des jeunes nouvellement initiés. Les femmes se tiennent à une distance respectueuse, fuient devant son avancée et le suivent en courant sur la place. 4. répertoire de chants et formule rythmique (sp.) Le répertoire de chants connu à ce jour comprend cinq chants, .ndòmbóyè (cf. Antho­logie de la musique aka, CD II, pl. 1), .lembe-ya-di.bala, .yòmbò, .yeba et .nzibo (tons et signifi­cation inconnus). Leur structure est fondée sur quatre parties vocales qui se superposent de façon complémentaire en contrepoint (cf. § .lembò). Exécutés collectivement, les chants préparent et accompagnent la danse de l'esprit de la forêt .zengi. Ils sont soutenus par une formule polyrythmique spécifique faisant appel à deux tam­bours, .kinda, une paire de baguettes de frappe, .kpàkpà, et les machettes entrecho­quées, .keto. Les battements de mains des chanteurs marquent la pulsation : pulsations    1     2     3     4     5     6     7     8   valeurs minimales 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 tambour-mère s s s s s s s s s s s s tambour-enfant l l l l l l l l l l l l baguettes y y y y y y y y y machettes j j j j j j j j j j j j j mains xx xx xx xx xx xx xx xx 5. esprit de la forêt, maître des .diò {Mongoumba} NB. Les enquêtes ayant été très intensives dans l'est de l'aire aka, nous disposons d'une terminologie plus abondante pour cette zone, ce qui ne signifie pas que les termes n'existent pas dans l'ouest. Chez les Baka, bien que le terme mò.kondi soit attesté, il ne renvoie pas au même complexe rituel que leur (è)jengi, qui corres­pond au .zengi des Aka.
Mot(s) clés libre(s) : masque, zengi, initiation, raphia, Motonga, esprit de la forêt, Mongoumba, aka, République Centrafricaine, video, rituel, chant, performance, alcool, pygmées, musique, danse, Encyclopédie des Pygmées aka
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Cueillette rituelle de remèdes

/ 26-02-2007 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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Maison de Loundu Daniel à Moughombofouala, le 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Au retour de la divination en forêt, Loundou Daniel, le devin-guérisseur, accompagné de ses clients, rentre chez lui et s'attache aux reins des amulettes spécifiques. Puis, il conduit son client derrière la maison en commençant par un massif végétal à côté des latrines. Après avoir convoqué les esprits par un claquement rituel sp. d'une feuille contre sa paume, il prononce des paroles adressées à l'esprit tutélaire en secouant le massif végétal : puis, il fait répéter à son client les paroles prononcées en forêt en secouant la touffe. Il en coupe deux brins d'herbe et en fait couper 3 au consultant. La même opération est réalisé en une autre place du jardin sur une touffe d'une autre espèce végétale (2 morceaux de feuille).
Mot(s) clés libre(s) : afrique, devin-guérisseur, autel, remède, incantation, pygmée, tambour, Babongo, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, cueillette rituelle, nanga, ethnomusicologie, confession, guérissage, musique, forêt, esprit, vidéo, paroles, plantes, ethnomédecine, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, amulette, latrines
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Chronique des pygmées babongo 2007 : Divination par la chute de morceaux d'écorces

/ 26-10-2015 / Canal-u.fr
EPELBOIN Alain
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En forêt à proximité de Moughombofouala, 26 fév 2007, (Ogoué Lolo, préfecture de Koulamoutou, Gabon) Loundou Daniel, aidé d'un de ses fils pratique en forêt une consultation divinatoire , au pied et à l'aide de son arbre consacré, pour un jeune urbain, innocent, qui est menacé de mort (physique et mystique) par les parents d'un ami, décédé après qu'il lui ait payé une bouteille d'alcool. Le jeune homme, accompagné de ses parents, vient consulter pour obtenir protection, que ce soit contre ses agresseurs ou la procédure judiciaire mise en branle et plus globalement, santé et réussite. La consultation de l'oracle innocente le jeune homme et autorise le guérisseur à lui préparer un flacon de parfum protecteur, dont le premier ingrédient est un peu de poudre de l'écorce de l'arbre consacré. Après que son assistant ait disposé le contenu d'un sac d'objets rituels au pied de l'arbre consacré, le guérisseur communique avec l'esprit tutélaire par des offrandes, notamment de la fumée de cigarette, du parfum et des paroles. Il invite d'abord le client à dire son affaire au contact de l'arbre. Puis, le devin-guérisseur effectue la divination proprement dite : il pose une question à l'esprit, détache un fragment d'écorce de l'arbre consacré et le laisse tomber. Selon que la partie sèche de l'écorce est tournée vers le haut ou le bas, la réponse est positive, ou négative. C'est une divination de type binaire qui implique que le devin pose de nombreuses questions, balayant toutes les éventualités.
Mot(s) clés libre(s) : feu, pygmée, argent, parfum, nganga, bougie, nzebi, Ogooué Lolo, Mokhombofouala, arbre consacré, offrandes, écorce, fumée, incantation, autel, forêt, vidéo, paroles, cigarette, Gabon, rituel, film ethnographique, divination, guérissage, Afrique, confession, devin-guérisseur, fustigation
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