Voir le résumé
Colloque La représentation du vivant : du cerveau au comportementSession Les limites du vivant / sous présidence de Gabriel GachelinWhewell, qui forgea le premier l'expression «philosophie de la biologie» en 1840, voyait dans la biologie une authentique «science», c'est-à-dire une connaissance de dégager des relations constantes et universelles. Il ne rangeait pas dans le champ des connaissances «palétiologiques» ou «historiques», c'est-à-dire des disciplines telles que la géologie ou la paléontologie, dont les énoncés généraux n'ont jamais de sens qu'en référence à des séries d'événements irréversibles. Dans de telles sciences (sensu lato), l'explication ne consiste pas à subsumer les faits sous des lois universelles, mais à expliquer au moyen de schèmes de causalité historique (l'événement x est la cause prochaine de l'événement y, qui est la cause de z, etc.). De nombreux philosophes contemporains ont désormais une vision philosophique des sciences de la vie qui est exactement l'inverse de celle qu soutenait Whewell. Il est devenu problématique d'interpréter les généralisations des sciences biologiques comme des lois. La plupart, sinon toutes les généralisations, apparaissent comme contingentes par rapport à des portions définies de l'espace - temps. Aussi la biologie estelle alors qualifiée comme une science historique. L'objet de cette communication est d'examiner les arguments en faveur de cette thèse, et ses limites. Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia, Exploitation : Julien Lopez, Cadre:Mathias Chassagneux, Son: Xavier comméat, Montage-Encodage-Diffusion Web:Jean-Claude Troncard
Mot(s) clés libre(s) : biologie, philosophie, philosophie des sciences, théories du vivant, William Whelwell