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Autour du "Dictionnaire des philosophes français du XVIIe siècle"
/ 05-02-2015
/ Canal-u.fr
SALLOUM Cynthia, FOISNEAU Luc, DUTARTRE-MICHAUT Elisabeth, FAYE Emmanuel, BACHELIER Christian, SCHMUTZ Jacob, HAMOU Philippe, PAGANINI Gianni, MCKENNA Antony
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A l'occasion de sa sortie prochaine aux éditions Classiques Garnier, cette séance porte sur le Dictionnaire des philosophes français du XVIIe siècle, dirigé par Luc Foisneau, avec la collaboration d'Elisabeth Dutartre-Michaut et de Christian Bachelier, qui présenteront l'ouvrage, son principe et son mode d'emploi, et qui donneront la parole à leurs invités, auteurs d'introduction thématiques du dictionnaire, parmi lesquels :- Emmanuel Faye, professeur, Département de philosophie, Université de Rouen- Philippe Hamou, professeur d'histoire de la philosophie moderne, Savoirs, Textes, Langage (UMR 8163), Université Lille 3- Antony McKenna, professeur de littérature française, Institut d'histoire de la pensée classique, Université Jean Monnet, Saint-Etienne- Gianni Paganini, professore ordinario di storia della filosofia, Universita degli studi del Piemonte Orientale, Vercelli, Centro di ricerca "B. Segre" dell'Accademia dei Lincei, Rome- Jacob Schmutz, maître de conférence, Université Paris 4. Mot(s) clés libre(s) : philosophes
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La question du mal, entre radicalité et banalité (par Myriam Revault d’Allonnes)
/ Brigitte PIERRAT, Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 20-10-2010
/ Canal-u.fr
REVAULT D'ALLONNES Myriam
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Radicalité du mal, banalité du mal : deux expressions apparemment opposées, que Myriam Revault d’Allonnes s’attachera à rapprocher en montrant combien l’hypothèse kantienne du mal radical permet de faciliter la compréhension de la pensée d’Hannah Arendt, qui, au moment du procès d’Eichmann à Jérusalem, avait associé l’idée de « banalité du mal » à la figure inédite du mal politique moderne (les meurtres de masse, commis sans conscience de culpabilité par des individus parfaitement ordinaires).M. Revault d’Allonnes a, dans un premier temps, montré en quoi Kant s’est démarqué des approches traditionnelles du mal. Kant, en effet, récuse la logique des théodicées, l’inscrutabilité de l’origine faisant échec à tout schéma explicatif du mal. Il refuse ainsi l’hypothèse du péché originel, de même que toute explication psychologique, qui enracinerait le mal, d’une part dans la sensibilité ou l’irrationalité des passions ; d’autre part dans la dépravation de la raison. Il n’y a donc pas, pour Kant, de « mal absolu », choisi délibérément par un individu « diabolique », mû par l’intention de faire le mal pour le mal. Pour Kant, en effet, l’idée du « mal absolu » et l’hypothèse diabolique ne sont que des moyens de refouler hors de l’humain, la possibilité du mal, permettant ainsi aux hommes ordinaires de s’excepter de toute responsabilité. Aussi Kant opposera le concept de « mal radical ».Dans un deuxième temps de son exposé, M. Revault d’Allonnes analysera précisément ce concept, en en donnant d’abord le principe : ce qui corrompt le fondement de toutes les maximes morales ; ce qui effrite, à ses racines, la constitution morale. Elle le rattachera ensuite au « fondement subjectif de l’usage de la liberté », qui caractérise la « nature » humaine. L’homme y est pensé comme libre et perfectible, déterminé par une « disposition » au bien, qui constitue en lui la possibilité de l’humanité, mais aussi par un « penchant » « naturel » au mal, qui, subordonnant la raison à la sensibilité, l’autorise à s’écarter des maximes de la loi morale pour privilégier la satisfaction de ses désirs. Dans ce renversement de l’ordre moral, le « penchant » au mal devient perversion du cœur humain. Mot(s) clés libre(s) : Hannah Arendt, éthique, Kant, morale, banalité, mal, radicalité
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Victor Hugo homme politique
/ 01-10-2015
/ Canal-u.fr
Naugrette Florence
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La grandeur d’une oeuvre se mesure à sa postérité. L’oeuvre politique de Victor Hugo vérifie cette loi. Accomplie à la tribune — il fut tour à tour Pair de France, représentant du peuple, député, sénateur —, mais aussi dans ses oeuvres littéraires, cette oeuvre politique est encore d’actualité.
C’est ce que montrera cette conférence, qui replacera dans leur époque et mettra en perspective avec la nôtre les luttes de Victor Hugo contre la censure, le cléricalisme et la peine de mort, en faveur de l’école publique, d’un théâtre national populaire, du droit du travail, de l’émancipation des femmes, de la protection de l’enfance, de l’abolition de la misère par la solidarité, des États-Unis d’Europe, et de la démocratie. Mot(s) clés libre(s) : idéologie, Victor Hugo (1802-1885), Histoire, politique, carrière politique
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Entre utopies dangereuses et postures nihilistes, y a-t-il une place pour l’espoir ?
/ DCAM - Département Conception et Assistance Multimédia - Université Bordeaux Segalen, Service Culturel - Université Victor Segalen Bordeaux 2
/ 07-04-2004
/ Canal-U - OAI Archive
MOITHY Janine
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Face à ce que les Anciens nommaient le tragique, à savoir l’existence de la mort et du mal, l’homme a développé deux attitudes antagonistes : une confiance absolue en la capacité de l’homme à résoudre les problèmes de la nature (l’utopie) et la conviction que rien ne pourra changer (le nihilisme). Ces deux mouvements ont coexisté et se sont respectivement affirmés au cours de l’histoire. Aujourd’hui, la société opère un profond retour à une attitude nihiliste : les totalitarismes meurtriers qu’ont été le nazisme et le communisme, la prise de conscience des limites de la science et la perte de confiance en la politique ont fait sombrer la société dans une énorme dépression. Pour oublier ce qui l’interpelle, elle se jette dans le présent avec la surconsommation, la drogue, le virtuel : elle se vide la tête. Ce retour au nihilisme n’est toutefois pas dépourvu d’espoir car il a l’avantage d’être lucide. C’est en regardant la réalité et non plus ses rêves que l’homme pourra transformer les choses.La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2003-2004 sur le thème "Demain". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM / Mot(s) clés libre(s) : communisme, Emil Cioran, nihilisme, Saint Thomas More, totalitarisme, utopies
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Table-ronde 3 - Crise de la démocratie (suite)
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 24-06-2015
/ Canal-u.fr
GAUCHET Marcel, HOLEINDRE Jean-Vincent, FERRAND Olivier, SCHNAPPER Dominique, VIBERT Stephane
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Marcel Gauchet en discussionJournée organisée par le CESPRA et Associaton des Amis de la Mention Etudes Politiques (AMEP)À l'occasion de sa dernière année de séminaire à l'EHESS, le CESPRA et
l'AMEP organisent une journée de débat autour de l'œuvre de Marcel
Gauchet et en sa présence. Il s'agit de mettre en perspective ses
principales propositions dans le cadre de trois tables rondes
thématiques : Religion, laïcité, fondamentalismes ; Mutations
anthropologiques de l'individu contemporain ; Crise de la démocratie.
Les interventions viseront autant à éclairer la fécondité des analyses
gauchetiennes qu'à les soumettre à discussion. Marcel Gauchet prendra
ainsi la parole à l'issue de chacune des tables rondes pour répondre aux
questions qui lui auront été posées, avant de prononcer la conférence
de clôture intituléeTable-ronde 3 - Crise de la démocratie (suite)
modératrice Dominique SCHNAPPER
Jean-Vincent HOLEINDRE - Vers une pacification démocratique ? Sur la guerre
Olivier FERRAND - Quelle crise de la démocratie ?
Stéphane VIBERT - Sur l’éclipse du politiqueréponse de Marcel Gauchet et débat avec le publicAmphithéâtre François Furet 105 Bd Raspail Paris, France (75006) Mot(s) clés libre(s) : démocratie, crise, conflits, guerres, Etat
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Table-ronde 3 - Crise de la démocratie
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 24-06-2015
/ Canal-u.fr
GAUCHET Marcel, BEC Colette, LOVELUCK Benjamin, BLAIS Marie-Claude, SCHNAPPER Dominique
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Marcel Gauchet en discussionJournée organisée par le CESPRAet Associaton des Amis de la Mention Etudes Politiques (AMEP)À l'occasion de sa dernière année de séminaire à l'EHESS, le CESPRA et
l'AMEP organisent une journée de débat autour de l'œuvre de Marcel
Gauchet et en sa présence. Il s'agit de mettre en perspective ses
principales propositions dans le cadre de trois tables rondes
thématiques : Religion, laïcité, fondamentalismes ; Mutations
anthropologiques de l'individu contemporain ; Crise de la démocratie.
Les interventions viseront autant à éclairer la fécondité des analyses
gauchetiennes qu'à les soumettre à discussion. Marcel Gauchet prendra
ainsi la parole à l'issue de chacune des tables rondes pour répondre aux
questions qui lui auront été posées, avant de prononcer la conférence
de clôture intituléeTable-ronde 3 - Crise de la démocratie
modératrice Dominique SCHNAPPER
Dominique OTTAVI et Marie-Claude BLAIS - L'enfant, l'école et la démocratie
Benjamin LOVELUCK - Les mutations de l'espace public médiatique
Colette BEC - Crise de l'État social et démocratie
réponse de Marcel Gauchet et débat avec le publicAmphithéâtre François Furet 105 Bd Raspail Paris, France (75006) Mot(s) clés libre(s) : Education, espace public médiatique, mutations sociales, crise, Etat
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Conférence de Marcel GAUCHET - Pour la philosophie politique
/ Serge BLERALD, Direction de l'Image et de l'Audiovisuel de l'EHESS
/ 24-06-2015
/ Canal-u.fr
GAUCHET Marcel
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Marcel Gauchet en discussionJournée organisée par le CESPRA et Associaton des Amis de la Mention Etudes Politiques (AMEP)À l'occasion de sa dernière année de séminaire à l'EHESS, le CESPRA et
l'AMEP organisent une journée de débat autour de l'œuvre de Marcel
Gauchet et en sa présence. Il s'agit de mettre en perspective ses
principales propositions dans le cadre de trois tables rondes
thématiques : Religion, laïcité, fondamentalismes ; Mutations
anthropologiques de l'individu contemporain ; Crise de la démocratie.
Les interventions viseront autant à éclairer la fécondité des analyses
gauchetiennes qu'à les soumettre à discussion. Marcel Gauchet prendra
ainsi la parole à l'issue de chacune des tables rondes pour répondre aux
questions qui lui auront été posées, avant de prononcer la conférence
de clôture intitulée Conférence de clôture de Marcel GAUCHET - Pour la philosophie politiqueAmphithéâtre François Furet 105 Bd Raspail Paris, France (75006) Mot(s) clés libre(s) : démocratie, tyrannie, libéralisme
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Bruno et Sanchez, deux philosophes à Toulouse autour de 1580 / Didier Foucault
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Franck DELPECH, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 09-10-2014
/ Canal-u.fr
FOUCAULT Didier
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Bruno et Sanchez, deux philosophes à Toulouse autour de 1580 / Didier Foucault. In "Journées Giordano Bruno", organisées par l'Université de Toulouse en partenariat avec le Muséum de Toulouse, l’Institut Universitaire de France et Il Laboratorio de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, sous l'égide du Consulat Général d'Italie et avec le soutien de l'Institut culturel italien de Marseille. Toulouse, 9-11 octobre 2014. Session I : Giordano Bruno, figure de l'errance, 9 octobre 2014.
Au cours de sa vie aventureuse, Giordano Bruno n'a fait qu'un court séjour à Toulouse entre 1579 et 1581. De ce passage, il ne reste que peu de traces. Parmi les contacts intellectuels qu'il a eus, le plus notoire concerne Francisco Sanchez (1551?-1623).
Ce médecin probablement d'origine marrane, née à la frontière entre le Portugal et l'Espagne, a effectué l'essentiel de sa carrière à Toulouse. Il s'y installe en 1575 et devient régent puis doyen de la faculté de médecine de la ville. Ses travaux universitaires ont été publiés après sa mort dans les Opera medica (1636). Sanchez est aussi l'auteur d'un traité philosophique, le Quod nihil scitur (Il n'est science de rien) qui le classe, aux côtés de Jean-François Pic de la Mirandole, Corneille, Agrippa et Montaigne, parmi les plus éminents représentants du scepticisme de la Renaissance. Bruno possédait un exemplaire de ce livre mais n'appréciait guère son contenu. En retraçant le parcours intellectuel de Francisco Sanchez, cette communication s'efforce de mettre en évidence l'apport propre du penseur ibérique et ce qui le distinguait de la démarche du philosophe italien dont il a, brièvement, croisé la route. Mot(s) clés libre(s) : humanisme de la Renaissance, philosophie de la Renaissance, Bruno Giordano (1548-1600), Francisco Sánchez (1550?-1623), Toulouse (16e siècle), scepticisme (philosophie)
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L’individu selon Leibniz (par Michel FICHANT)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 17-03-2015
/ Canal-u.fr
FICHANT Michel
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L’individu selon LeibnizDans L’ère de l’individu. Contribution à une histoire de la subjectivité (1979), Alain Renaut a voulu voir dans la philosophie de Leibniz une origine de l’« individualisme moderne », caractérisé par la « fragmentation du réel » en unités exclusives les unes des autres, chacune déployant ses dispositions selon son propre plan, la communication ou la connexion entre elles se surajoutant de façon externe par l’artifice de l’harmonie préétablie. Dans mon étude « De l’individuation à l’individualité universelle » (Science et métaphysique dans Descartes et Leibniz, 1998, p. 143-162), j’avais combattu cette thèse, en montrant que la conception leibnizienne de l’individualité est aux antipodes de cet « individualisme », et en m’appuyant principalement sur la notion de « substance individuelle », telle que Leibniz l’a mise en œuvre autour de 1685 (principalement dans le Discours de métaphysique et la première phase de la correspondance avec Arnauld).Je rappellerai les résultats de cette discussion déjà ancienne. Mais la pensée leibnizienne de l’individu s’est aussi développée dans d’autres voies, à partir du moment où se sont mis en place les éléments qui trouveront leur synthèse finale dans la Monadologie (1714). Dans L’ultime raison du sujet (1986, trad. française 1988), Manfred Frank a apporté une réponse négative à la question : « L’individu est-il une monade leibnizienne ? » Je partage cette réponse en en inversant l’énoncé : la monade leibnizienne n’est pas un individu au sens du « sujet moderne ». Comme l’écrit Manfred Frank : « Il apparaît clairement qu’il ne peut au fond pas être question chez Leibniz d’un individualisme — ni même de l’émancipation d’un sujet singulier » (p. 81). En revanche la thèse monadologique proprement dite considère de façon originale une notion riche de l’individualité organique et de son inclusion dans l’unité universelle, sur laquelle j’apporterai quelques précisions en référence à l’état le plus récent des études leibniziennes. Michel Fichant.Lectures préliminaires recommandées :Discours de métaphysique, §§ VIII, IX, XIII, XIV et XV.Nouveaux essais sur l’entendement humain, Livre II, chap. 27, §§ 1 à 9. – Livre III, chap. 3; §§ 6 et 7.Théodicée, §§ 413 à 416. Mot(s) clés libre(s) : individu, sujet (philosophie), monadologie, métaphysique de l'individu, monade, spiritualisation du réel
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Dürer, Schiller, Heidegger : l'œuvre d'art, la chose, le monde (par Jean-François Courtine)
/ Pascal CECCALDI, Lycée d’Etat Jean Zay - Internat de Paris
/ 11-02-2014
/ Canal-u.fr
COURTINE Jean-François
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Dürer, Schiller, Heidegger : l'œuvre d'art, la chose, le mondeLa semaine dernière, après avoir envisagé dans son contexte (l’œuvre de Ernst Jünger : La mobilisation totale, Le travailleur), puis amorcé l’étude de quelques termes directeurs de la réflexion heideggérienne consacrée à « l’essence de la technique » : la Machenschaft comme l’empire du faire et de l’efficience, le Ge-stell, comme dispositif général de mise à disposition et d’exploitation de tout ce qui est, nous étudierons lors de la séance du mardi 11 février une autre entente et une autre accentuation de la tekhnè, au titre de l’art et de l’œuvre d’art.Sur cet autre version de la pro-duction (Hervor-bringen) et de la monstration (« épiphanie »), nous suivrons, à partir d’un séminaire (1936-1937) pour étudiants débutants consacré à Schiller (Les lettres sur l’éducation du genre humain), le statut ontologique de l’œuvre d’art, comme ouverture au monde et possible reconquête des choses appréhendées dans leur singularité et leur heccéité (haecceitas). Mot(s) clés libre(s) : ontologie, Friedrich von Schiller, heccéité, haecceitas, tekhnè, épiphanie, Albrecht Dürer, oeuvre d'art, phénoménologie, Martin Heidegger, art pictural
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