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La parole du soufflet de forge en pays Gbaya
/ Paulette Roulon-Doko
/ Canal-u.fr
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Au cœur de l’Afrique centrale, en
République Centrafricaine, vivent les Gbaya 'bodoe, qui sont des villageois
vivant, à 900 mètres d’altitude, dans une savane arborée où ils s’adonnent à la
chasse, à la cueillette et aussi aux cultures vivrières. Culture de tradition
orale, ils accordent une très grande importance à la parole dont le maniement
constitue un savoir très valorisé.
Dans cette culture, un certain nombre
de bruits, quelle qu’en soit l’origine, sont interprétés en terme de paroles.
Souvent, lorsqu’un bruit est traduit en parole, il y a dans l’onomatopée même
qui permet d’imiter ce bruit, un rythme qui fait croire à un énoncé. Il ne
s’agit pas là d’une interprétation individuelle. Il y a consensus sur
l’interprétation donnée. Ainsi les feux allumés pour les grandes chasse font
entendre gɛ̀lɛ̀m báà qui signifie
« promptement attrape [les herbes] » et est compris comme un
encouragement que s’envoient entre elles les flammes qui brûlent les herbes
sèches. Quant au bruit de la toux il est
toujours rendu par ʔám tɛ́ ʔɔ́ hɛ̰̀
qui signifie « je vais dormir ici ». Il
en va de même pour la simple reproduction des bruits sous forme d’onomatopées
dont la forme, parfaitement figée,
renvoie toujours à la même référence. Ainsi la musique du balafon ou la
sanza est exprimée par une suite de ʔílɛ́ŋ
ʔílɛ́ŋ et celle du tambour par gìɗɛ̰̀ gìɗɛ̰̀.
De même, le bruit des soufflets de forge qu’on peut entendre dans l’extrait
suivant est rendu par une suite rythmée de tìkpìrí
ou de tùkpùrú.
Dans ce conte pour décrire l’activité
de la forge, c’est la mention du bruit fort et régulier du soufflet tùkpùrú tùkpùrú qui est systématiquement utilisée. Mot(s) clés libre(s) : conte, forges, République Centrafricaine
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/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE
/ 12-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Wallentin Mikkel
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Mot(s) clés libre(s) : cognition, interprétation, langage, pluralisme, pluralité, point de vue, représentation
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Edy Veneziano, Utilisations du langage-capacité à maîtriser plusieurs points de vue chez l’enfant
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE
/ 12-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
Veneziano Edy
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CHAIRE DE PHYSIOLOGIE DE LA PERCEPTION ET DE L'ACTIONM. Alain BERTHOZ, ProfesseurSéminaire 2007-2008 sous forme de colloque internationalLA PLURALITÉ INTERPRÉTATIVEFONDEMENTS HISTORIQUES ET COGNITIFS DE LA NOTION DE POINT DE VUE.Organisé avec les Professeurs Brian Stock et Carlo Ossola12 et 13 Juin 2008Amphithéâtre Marguerite de Navarre11h15 Edy Veneziano (Université Paris Descartes - CNRS),Utilisations du langage et développement de la capacité à maîtriser plusieurs points de vue chez l’enfantVoir la liste des vidéos Mot(s) clés libre(s) : enfant, interprétation, langage, pluralisme, pluralité, point de vue, représentation
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Dan Sperber, Pragmatique de l'interprétation
/ Marcel LECAUDEY, Loïc QUENTIN, CERIMES, COLLEGE DE FRANCE
/ 12-06-2008
/ Canal-U - OAI Archive
SPERBER Dan
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CHAIRE DE PHYSIOLOGIE DE LA PERCEPTION ET DE L'ACTIONM. Alain BERTHOZ, ProfesseurSéminaire 2007-2008 sous forme de colloque internationalLA PLURALITÉ INTERPRÉTATIVEFONDEMENTS HISTORIQUES ET COGNITIFS DE LA NOTION DE POINT DE VUE.Organisé avec les Professeurs Brian Stock et Carlo Ossola12 et 13 Juin 2008Amphithéâtre Marguerite de Navarre14h30 Dan Sperber, Pragmatique de l'interprétation Voir la liste des vidéos Mot(s) clés libre(s) : interprétation, langage, pluralisme, pluralité, point de vue, représentation
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Penser en langues | In Sprachen denken - Hans-Jörg Rheinberger
/ FMSH Production
/ 14-03-2016
/ Canal-u.fr
Rheinberger Hans-Jörg
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2ème rencontre franco-allemande de traducteurs en sciences humaines et sciences sociales
14, 15 et 16 mars à Paris
Organisée par les Editions Maison des sciences de l'homme, la 2ème rencontre "Penser en langues | In Sprachen denken" propose d’ouvrir une plate-forme de débat sur le statut intellectuel, culturel et social de la traduction et d’initier des coopérations à long terme entre la France et l’Allemagne.
Pendant trois jours, chercheurs, traducteurs et éditeurs discuteront ensemble de la traduction comme élément constitutif de la construction d’une pensée. Outre les conférences et débats ouverts au public, la manifestation mettra également l’accent sur le travail en ateliers.
Découvrez l'intégralité du programme
Bibliothèque allemande
Dans le cadre de cette rencontre, une des dernières publications de la collection Bibliothèque allemande, Sociologie de l'espace de Martina Löw sera présentée et un débat sera organisé à l'Institut Goethe en présence de l’auteur, de Marie-Pierre Lefeuvre (Université François Rabelais, Tours / Maison des Sciences de l’Homme Val de Loire, CITERES Equipe Construction Politique et Sociale des Territoires), d’Alain Bourdin (Lab’urba – École d’urbanisme de Paris- Université de paris Est / Directeur de la Revue Internationale d’urbanisme), modération Falk Bretschneider (EHESS).
Retrouvez toutes les informations sur le site Penser en langues
Lundi, 14 mars 2016
Goethe-Institut Paris // 17, avenue d'Iéna, 75116 Paris
14h00-14h30 : Mot d‘accueil
14h30-15h45 : Heinz Wismann (EHESS) : D’une langue à l’autre: l’Odyssée de la pensée
16h15-18h : Hans-Jörg Rheinberger (Max-Planck-Institut Berlin) : Derrida übersetzen ; en
présence de son traducteur Arthur Lochmann
18h-19h : Apéritif dinatoire
19h-20h30 : Débat autour de la parution en français du livre Sociologie de
l’espace de Martina Löw aux éditions de la maison des sciences de l'homme, traduit
par Didier Renault
en présence de l’auteur, de Marie-Pierre Lefeuvre (Université François Rabelais, Tours /
Maison des Sciences de l'Homme Val de Loire, CITERES Equipe Construction Politique et
Sociale des Territoires), d’Alain Bourdin (Lab'urba - École d'urbanisme de Paris- Université
de paris Est / Directeur de la Revue Internationale d'urbanisme), modération Falk
Bretschneider (EHESS) Mot(s) clés libre(s) : sémiologie, linguistique, littérature
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L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 20-06-2014
/ Canal-u.fr
PERRIN Agnès
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L'apprenti lecteur et ses autres / Agnès Perrin, in journée d'études "Le lecteurs et ses autres (2)" organisée, sous la responsabilité scientifique de Marie-Josée Fourtanier, par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts : Création, Recherche, Émergence,
en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA CREATIS) en collaboration avec l'Équipe de Recherche sur les Rationalités Philosophiques et les Savoirs (ERRAPHIS), Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail, 20 juin 2014. En s'appuyant, d'une part, sur les travaux en didactique (notamment le modèle de représentation du lecteur de Michel Picard et les formes modélisantes de l'activité fictionnalisante de Gérard Langlade et Nathalie Lacelle) et, d'autre part, sur des données d'observations en milieu scolaire, Agnès Perrin interroge la "fabrique" du jeune apprenti lecteur qui, selon elle, passe par les tous premiers apprentissages, par l'activité fantasmatique via la voix de l'adulte lisant. Elle cherche à démontrer comment se manifestent les autres de cet apprenti lecteur et comment la lecture littéraire peut précéder l'acquisition de l'autonomie de ce lecteur, voire la développer. Mot(s) clés libre(s) : lecture (subjectivité), lecture (apprentissage), enfant (livres et lectures), lecture et imagination
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Que peuvent nous apprendre les productions écrites des sourds ? / Marie Perini
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Jean JIMENEZ, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 15-10-2014
/ Canal-u.fr
PERINI Marie
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Que peuvent nous apprendre les productions écrites des sourds ? / Marie Perini, in "Regards croisés sur la LSF et l'apprentissage du français écrit", journée d'études organisée conjointement par l'École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE, Toulouse), le département Sciences du langage et l'équipe de Recherche en Syntaxe et Sémantique du laboratoire Cognition, Langue, Langages, Ergonomie (CLLE-ERSS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 15 novembre 2014.
* conférence en français traduite en langue des signes française par Gaëlle Eichelberger.
Marie Perini s’intéresse aux particularités linguistiques fréquemment rencontrées
dans les écrits de sourds profonds prélinguaux. Elle s'interroge sur l’existence d’un système linguistique propre aux sourds, identifié dans la littérature comme « français sourd » (Lacerte, 1989 ; Nadeau, 1993) et sur les points communs éventuels de ce « français
sourd » avec les caractéristiques des lectes d’apprenants (Klein et
Perdue, 1993) ainsi que sur l’hypothèse d’un fonctionnement cognitif
spécifique à la surdité, qui expliquerait la présence, même chez les
sourds non signeurs, de formes linguistiques et de choix d’informations à
transmettre tout à fait spécifiques. Mot(s) clés libre(s) : langue des signes, écrits d'handicapés auditifs, écriture (étude et enseignement), écriture (difficultés)
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Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant : quid des sensibilités phonologiques universelles ? / Norbert Maïonchi-Pino
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 21-05-2016
/ Canal-u.fr
MAÏONCHI-PINO Norbert
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Les stratégies de segmentation syllabique en lecture chez l’enfant : quid des sensibilités phonologiques universelles ? / Norbert Maïonchi-Pino, séminaire organisé par l'Unité de Recherche Interdisplinaire en neuropsycholinguistique Octogone-Lordat, Université Toulouse Jean Jaurès, 20 mai 2016.
Peut-on dépasser le constat classique du rôle « indiscutable » des « grands classiques » psycholinguistiques, notamment le rôle des propriétés statistiques des syllabes pour justifier des stratégies de
segmentation ou d’accès au lexique ? Alors même que la syllabe est une unité centrale en français, cela ne fait qu’une vingtaine d’années que, véritablement, les études développementales mettent en évidence son rôle précoce, mais progressif, pendant l’apprentissage de la lecture. Et nombreuses sont celles qui se sont attachées à démontrer, non sans certaines controverses, l’importance de la fréquence d’occurrence de la syllabe initiale dans la langue comme un facteur déterminant, associée à la fréquence lexicale ou bien encore au trou bigrammique pour expliquer la sensibilité et l’utilisation de la syllabe dans des activités de
lecture. Pourtant, son statut d’unité incontournable repose principalement sur le respect de grands principes linguistiques (e.g., principe d’attaque maximale, loi du contact syllabique optimal, principe de séquençage basé sur la sonorité) qui n’ont que très rarement été
abordés d’un point de vue développemental, en lecture. Partant du postulat que les propriétés statistiques bénéficieraient d’un « excès de confiance » et que l’implication des propriétés phonologiques universelles sont sous-estimées (e ;g., la sonorité) – tout du moins pour l’étude du français – l’objet de la présentation consistera à répondre à plusieurs questions autour de leurs rôles respectifs dans des activités de lecture auprès d’enfants, qu’ils soient normo-lecteurs ou
dyslexiques. Mot(s) clés libre(s) : lecture (apprentissage), français (étude et enseignement), perception de la parole, syllabe, conscience phonologique
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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail / Formation continue
/ 21-06-2013
/ Canal-u.fr
MACÉ Marielle
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Des styles littéraires aux formes de vie / Marielle Macé, in Le lecteur et ses autres, journée d'études organisée par le laboratoire "Lettres, Langages et Arts, Création, Recherche, Émergence, en Arts, Textes, Images, Spectacles" (LLA-CRÉATIS) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 21 juin 2013. Les formes du dire proposées par la littérature engagent aussi des « formes de vie » : autant de figures littéraires, de dispositifs temporels ou d’inventions grammaticales, autant de phrasés de l’existence, de pistes d'être, de modalités de la vie humaine. La lecture participe alors, en tant que telle, d’une chance plus vaste, celle qui consiste pour les lecteurs à se rendre attentifs au ‟comment” de leur vie, à reprendre en charge ce que l’on peut appeler les « formalités » de leur pratique, autrement dit à viser une véritable ‟stylistique de l'existence”. C'est cette conception pragmatique de la lecture que dans le sillage d’un précédent ouvrage, Façons de lire, manières d’être, Marielle Macé s’efforcera d’explorer et d’exemplifier.[Illustration : photo de Juan Lauriente (Flickr.fr)] Mot(s) clés libre(s) : lecture, livres et lecture, littérature (appréciation), lecture (influence)
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Histoire sociolinguistique de Paris
/ UTLS - la suite
/ 04-11-2003
/ Canal-U - OAI Archive
LODGE Anthony
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Le "Français de Paris" s'identifie traditionnellement avec le français 'officiel' ou 'standard'. Ce français aurait évolué, à partir du latin, suivant des lois émanant de sa structure interne, secondée de temps à autre par l'intervention de gens cultivés hantant la capitale. Les écarts de la norme perpétrés par la population parisienne s'expliqueraient en général par la paresse ou par l'ignorance. La sociolinguistique historique offre une vision assez différente des choses. Elle soutient d'abord que la langue des villes est caractérisée, à toutes les époques, par une grande variabilité et que les variétés linguistiques en présence évoluent de manière symbiotique. Elle soutient ensuite que c'est la communauté des locuteurs qui fait évoluer la structure des langues et non pas l'inverse. Une histoire sociolinguistique de Paris se doit donc d'être multidimensionnelle et d'enchâsser l'évolution linguistique de cette très grande ville dans une analyse crédible de son évolution démographique et sociale. Ce beau programme bute néanmoins contre un problème fondamental, que certains jugent insurmontable - celui des preuves. Paris possède une documentation linguistique vraisemblablement plus riche que les autres villes d'Europe, mais même là les sources historiques restent inadéquates. L'historien sociolinguistique se trouve ainsi en situation de paradoxe: construire des systèmes hypothétiques est toujours dangereux, mais faire de l'histoire sans faire d'hypothèses est impossible. Dans cette conférence je propose un rapide survol de l'histoire sociolinguistique de Paris depuis le XIIe s. jusqu'au milieu du XXe s. Je vais rapprocher deux ordres d'idées, le premier tiré de la théorie de l'urbanisation proposée par Hohenberg et Lees (1985), et le second inspiré des travaux sur le contact de dialectes menés par Peter Trudgill (1986). Les premiers offrent une périodisation du développement urbain en Europe en trois phases : la période pré-industrielle (XIe-XIVe s.), la période proto-industrielle (XVe-XVIIIe s.) et la période industrielle (XIX-XXe s.). Peter Trudgill, part du principe que si les communautés linguistiques vivant en autarcie ne sont pas inconnues, elles sont rares à l'époque moderne, et tout à fait inconnues dans les grandes villes, les villes étant les endroits privilégiés de contacts de dialectes, de mélanges dialectaux. Trudgill isole trois processus qui entrent en jeu lorsque les locuteurs de dialectes différents se trouvent en situation d'interaction fréquente: 'koinéisation', ''réallocation' et 'nivellement'. Nous chercherons à établir des corrélations entre les trois phases de l'urbanisation, identifiées par Hohenberg & Lees, et les principaux processus observés dans les cas de contact dialectal analysés par Trudgill. Mot(s) clés libre(s) : attitudes linguistiques, dialectes urbains, français, langues en contact, sociolinguistique, variation linguistique
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