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Des scènes du quotidien aux scènes historiques, images de frères et sœurs dans la peinture du XIXe siècle / Michaël Vottero
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 23-03-2012
/ Canal-u.fr
VOTTERO Michaël
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Des scènes du quotidien aux scènes historiques, images de frères et sœurs dans la peinture du XIXe siècle / Michaël Vottero. In "Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours", colloque international organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne: histoire des sociétés, du Moyen Âge à l'époque contemporaine (Framespa) de l'Université Toulouse II-Le Mirail et par le Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio) de l'Université Rennes 2. Toulouse : Université Toulouse II-Le Mirail, 22-23 mars 2012. (Ce colloque de Toulouse constitue la seconde partie d'un double colloque international dont la première partie s'est tenue à Rennes, les 1er et 2 décembre 2011).Session 4 : Fratrie/fraternité, le lien rêvé, 23 mars 2012.Le XIXe siècle connaît un développement sans précédent de la peinture de genre tant dans les expositions, que dans les galeries des marchands ou les intérieurs bourgeois. Ces scènes de la vie quotidienne diffusent toute une imagerie de valeurs sociales et familiales. Parmi les figures récurrentes de ces épisodes, l'enfant apparaît comme l'une des plus importantes, à une époque où l'on s'interesse à sa place dans la société et dans la famille. Les petits adultes, que l'on avait l'habitude de voir figurer en peinture jusque dans les dernières années du XVIIIe siècle, cèdent leurs places à des représentations de plus en plus réalistes du monde de l'enfance au sein duquel s'inscrit le lien fraternel. Un très grand nombre de peinture de genre mettent en scène des frères et des sœurs. Si la figure de la grande sœur domine, reprenant l'idéal maternel et projetant la jeune fille dans sa future place de mère, nous trouvons des scènes de jeux, de disputes ou de tendresse. Autant de sujets qui véhiculent les images d'un idéal familial. Des visions drôles, émouvantes, parfois édifiantes, influencées par les sciences sociales, les réformes politiques et la littérature, proposent un nouveau regard sur la vie quotidienne et dont certains peintres se font une spécialité, tels Bouguereau et Merle. Ces évocations de l'enfance par la peinture de genre se retrouvent progressivement dans les portraits d'enfants célèbres de la période, que l'on songe à ceux du Duc de Morny ou de la Reine Victoria. Ces portraits de fratries se teintent ainsi d'une nouvelle sensibilité. Tandis que Chassériau ou Courbet immortalisent leurs fratries dans des œuvres de jeunesse, d'autres vouent un véritable culte à la figure de leur sœur, tel Khnopff. Des peintures qui se développent parallèlement à la poursuite d'une imagerie plus traditionnelle, comme celle d'Abel et Cain, que l'on découvre enfant, ou de fratries mythologiques et historiques. Renouvelant l'approche de l'histoire, les figures historiques sont parfois présentées enfants, auprès de leurs frères et sœurs ; l'histoire se teintant d'une sensibilité familière proche des peintures du quotidien qui triomphent alors. Mot(s) clés libre(s) : peinture (thèmes et motifs), peinture et société, peinture (19e siècle), peinture de portraits, peinture moderne (France), enfants (dans la peinture)
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Le Saint Sérapion de Zurbarán
/ Marie Dessaillen
/ 04-06-2016
/ Canal-u.fr
Vincent-Cassy Cécile
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Appelé le « peintre de la vie monastique », Francisco de Zurbarán (1598-1664) occupe une place à part dans le panorama artistique du Siècle d’Or espagnol. En 1628, il exécuta le tableau Saint Sérapion pour le couvent de l’ordre de la Merci chaussée de Séville. Cécile Vincent-Cassy mène une réflexion sur le sens de cette image religieuse dans son contexte, et plus généralement sur ce que ce chef-d’œuvre permet de saisir de l’art de Zurbarán. Mot(s) clés libre(s) : histoire de l'art, Siècle d'or espagnol, saint, Art espagnol, Zurbaran
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Les Cathédrales de Claude Monet, objet de restauration
/ Philippe KERGRAISSE
/ 29-05-2015
/ Canal-u.fr
Trémolières Bénédicte
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La récente restauration de la Cathédrale de Rouen, Portail vu de face de Claude Monet conservée au musée d’Orsay a donné l’occasion d’étudier les différentes strates de peinture qui la composent. En comparant cette matière complexe à d’autres Cathédrales, la fabrique de la série apparaît dans toute sa matérialité. Mot(s) clés libre(s) : matière, restauration, Claude Monet, Cathédrale, Musée d'Orsay
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L'évolution des pratiques de restauration au musée de l'air et de l'espace
/ 29-04-2016
/ Canal-u.fr
TILATTI Christian
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Journée de rencontres : Collecter, conserver et valoriser le patrimoine aéronautique
Thème : Restaurer des avions de musée
Restaurer des avions de musée en privilégiant la conservation curative et en limitant les interventions de conservation-restauration dont l’objectif est d’en améliorer l’appréciation, la compréhension et l’usage ou faire voler des avions anciens : Ces deux actions obéissent-elles à des logiques différentes et inconciliables ou sont-elles complémentaires ?
Au cours de la matinée, il sera proposé aux participants d’entendre des communications qui seront l’occasion de faire le point sur l’évolution des techniques et des pratiques mises en oeuvre dans la restauration des avions, notamment dans les ateliers du musée de l’Air et de l’Espace. Mot(s) clés libre(s) : conservation et restauration, patrimoine, aéronautique
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/ Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail, Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM
/ 09-12-2010
/ Canal-U - OAI Archive
RUHLAND Grit
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Mot(s) clés libre(s) : art contemporain (XXIe siècle), arts visuels et sciences, création artistique et sciences, imagerie scientifique (influence), nanosciences
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Cinéma, adaptation, restauration : autour des "Misérables" d’Henri Fescourt (1925). Table ronde / Philippe Ragel, Yves Reboul, Béatrice de Pastre
/ SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail, Franck DELPECH, Samir BOUHARAOUA, Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
/ 12-12-2014
/ Canal-u.fr
REBOUL Yves, DE PASTRE Béatrice, RAGEL Philippe
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Cinéma, adaptation, restauration : autour des Misérables d’Henri Fescourt (1925). Table ronde / Philippe Ragel, Yves Reboul, Béatrice de Pastre, in 2ème séance du séminaire "Le passé au présent : les passeurs du patrimoine. 1. Conservation, transmission", animée par Philippe Ragel et organisée par le laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (PLH) de l'Université Toulouse-Jean Jaurès, 12 décembre 2015.
Connu
jusqu’à présent uniquement en noir et blanc et dans une version de
courte durée, le film d’Henri Fescourt "Les Misérables" -adapté du roman de Victor Hugo- a fait l'objet d'une restauration qui lui a permis de retrouver sa durée initiale (6 heures, en 4 actes) et
la richesse des différentes techniques de couleurs utilisées son réalisateur afin d'être restitué dans une version très proche de celle présentée aux spectateurs en 1925, qualifiée à l’époque de "chef d’œuvre de la cinématographie mondiale". Grâce à une facture esthétique classique, une narration filmique maîtrisée et un montage aussi efficace que discret, le film Les Misérables d'Henri Fescourt adapte et transmet fidèlement le texte de l'oeuvre de Victor Hugo, tout en se conformant à une image assez conventionnelle du grand écrivain.
Intervenants
- Franck Loiret, directeur délégué de la
Cinémathèque de Toulouse,
- Jean-Yves Laurichesse, professeur de
littérature (Université Toulouse-Jean-Jaurès, campus Mirail),
- Philippe Ragel, maître de conférences HDR en histoire et esthétique du
cinéma, (Université Toulouse-Jean-Jaurès, campus Mirail),
- Béatrice de
Pastre, directrice des collections aux Centre National de la
Cinématographie,
- Yves Reboul, spécialiste de littérature du XIXe
siècle et de cinéma. Mot(s) clés libre(s) : films (conservation et restauration), protection du patrimoine culturel, adaptations cinématographiques, Victor Hugo (1802-1885), Henri Fescourt (1880-1966)
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Les images au risque du musée
/ 10-06-2013
/ Canal-u.fr
POMIAN Krzysztof
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Toutes les images fixes en deux ou en trois dimensions ont été faites, jusqu’il y a peu, pour des lieux autres que le musée : pour les palais, les églises, les places publiques, les intérieurs bourgeois, les albums privés. Leur passage de leurs lieux d’origine au musée n’a jamais été indolore. Son déroulement dépend, certes, des époques où il eut lieu, du type et du statut des images concernées, des forces sociales qui l’ont mis en marche et des croyances collectives qui l’ont motivé. Mais il s’accompagnait toujours d’une rupture : d’un abandon consécutif au rejet de la religion ou de l’idéologie jusqu’alors dominante, d’une expropriation suite au changement de régime politique, d’une séparation imposée par des contraintes économiques. Et il entraînait un déplacement et un renouvellement de signification. La conférence proposera d’étudier plusieurs exemples issus de différentes périodes et pays et évoquera le cas récent des images faites à destination du musée. Mot(s) clés libre(s) : musée
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Matisse gratte
/ Philippe KERGRAISSE
/ 30-05-2015
/ Canal-u.fr
Peltier Philippe
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Au sein des gestes composant l’attirail de peintre d’Henri Matisse, il y a – par périodes- « le désir de gratter et de bouleverser la surface du tableau » (Jack Flam). Matisse n’est ni le premier, ni le dernier à gratter ses tableaux, certes : mais quelle place théorique et historique tient ici cette pratique, dont on peut immédiatement imaginer la part compulsive ou pulsionnelle, dans son travail pictural ? Quelles tensions met-elle en jeu ? Quels dessous et quels dehors ?Plus de vingt ans après une première étude, nous proposons, aujourd’hui, de réactiver la visibilité des grattages de Matisse, à partir du plus « irritable » de ses tableaux, la Vue de Notre-Dame, Paris, quai Saint-Michel, printemps 1914, conservé au MoMA de New York. Mot(s) clés libre(s) : grattage, Matisse
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Enfance et création
/ Marcel LECAUDEY, Musée du quai Branly, CERIMES Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur
/ 07-10-2015
/ Canal-u.fr
PEJU Pierre
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Écrivain et philosophe, Pierre Péju est
l’auteur de nombreux romans, notamment Naissances, La Petite Chartreuse
(prix du Livre Inter 2003), porté à l’écran en 2005 par Jean Pierre Denis, Le
rire de l’ogre (prix du roman Fnac 2005), Coeur de pierre, La diagonale
du vide, L’État du Ciel, et d’essais, dont La petite fille dans la forêt
des contes, tous traduits dans plusieurs langues.
Longtemps professeur de philosophie, notamment au Lycée Stendhal et à la Cité
Internationale de Grenoble, ancien directeur de programme au Collège
International de philosophie à Paris où il a tenu jusqu’en 2006 un séminaire
intitulé « Penser l’enfance », son oeuvre comprend également des études
sur le romantisme allemand, sur le récit, sur l’enfantin et la création, et des
monographies sur des peintres contemporains comme Miquel Barcelo et Anselm
Kiefer.
En 2011, Pierre Péju publie l’ouvrage L’Enfance obscure chez Gallimard,
où il poursuit sa méditation sur l’enfance et son impact sur la vie d’adulte,
en alternant confidences intimes et lectures d’intellectuels.. Mot(s) clés libre(s) : création, dessin, enfance
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Peaux noires regards blancs : quelques représentations du Noir à Cuba au XIXe siècle / Sylvie Mégevand
/ Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM, Nathalie MICHAUD, Université Toulouse II-Le Mirail
/ 08-02-2013
/ Canal-u.fr
MÉGEVAND Sylvie
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Peaux noires regards blancs : quelques représentations du Noir à Cuba au XIXe siècle / Sylvie Mégevand. In journée d'étude "Les Amériques noires : identités et représentations", organisée par l'Institut de Recherches Intersites Etudes Culturelles (IRIEC) et l'Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 8 février 2013.Cette communication étudie l'image du noir dans la peinture cubaine, pas par les noirs eux-mêmes car peu de cubains noirs peignent ou dessinent au XIXe siècle, mais essentiellement du regard blanc porté sur le noir, pour essayer de cerner quelques caractéristiques véhiculant des aspects intéressants pour l'étude de l'identité noire cubaine. Avant les années 40, le noir n'apparaît que marginalement dans la peinture à l'exception notable d'un serviteur dans le tableau d'un peintre mulatre, Vicente Escobar (1762 1834) et d'une servante dans "L'inauguration del Templete" du français Jean-Baptiste Vermay. Sylvie Mégevand présente un corpus iconographique d'images produites à Cuba, autour du thème du travail des esclaves : trois lithographies de Frédéric Mialhe (voir diapo), de Justo Cantero et Edouard Laplante (Ingenios de Cuba, 1857), de Juan Jorge Jorge Peoli (El negro guardiero, 1853). Une comparaison est faite entre le Día de Reyes de Frédéric Mialhe (1953) et le Día de Reyes et le Carnaval de Victor P. Landaluze. Les représentations sur les paquets de cigarettes (marquillas cigarreras) d'enfants noirs et métis et mulâtresse (série Vida y Muerte de la Mulata) démontrent les stéréotypes en vogue dans les années 1860-70 à Cuba. "Las cuatro generaciones", de Landaluze, fait clairement référence au métissage et à la réalisation des aspirations au "blanchiment". Au XXe siècle, le tableau de Carlos Enriquez, El rapto de las mulatas (1938) permet de mesurer que le personnage de la mulâtresse reste un invariant de l'imaginaire cubain. Mot(s) clés libre(s) : peinture cubaine (19e siècle), Víctor Patricio Landaluze (1830-1889), noirs (dans la peinture)
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